• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Vignacourt et remplaçant la molette de la pointe par une plante de fève, évoquant l'étymologie de la commune : lieux plantés de fèves.

     

    Faverolles

     

     

     

    L'abbaye de Saint Cormeille possédait bien avant 1130 une partie de la terre et du domaine.

    En 1215, Robert de La Tournelle déclarait tenir de la dite abbaye l'avouerie de Faverolles;

    Pour l'autre partie, nous voyons un Renaud de Faverolles en 1207.

    Au XVème siècle, la seigneurie appartient à la famille d'Avesnes.

    Marguerite d'Avesnes, dernière héritière, apporta en dot la terre à Renaud de Vignacourt, qui meurt en 1471.

    Faverolles

    de Vignacourt : d'argent au chevron de gueules, accompagné de trois molettes de sable, au  chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or au pied nourri.

    Puis son fils Pierre de Vignacourt, dit Gannin, capitaine de Montdidier en 1492 jusqu'à sa mort en 1533.

    Faverolles

    de Vernyd'or au lion de gueules, à la fasce échiquetée de trois traits d'argent et de gueules sur le tout.

    La seigneurie passa aux de Verny qui vendirent le domaine en 1673 aux Ursulines de Montdidier et la seigneurie à Antoine de Brouilly, marquis de Piennes.

    Faverolles

    Olympe de Brouilly, sa fille et unique héritière, fit passer par son mariage en 1690 avec le marquis de Villequier, duc d'Aumont la seigneurie dans cette famille qui la possédait encore en 1789. 

    Faverolles

     

    d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes du même, 4 en chef et 3 en pointe.

    *

    La Première Guerre Mondiale n'a pas épargné le village, il a été reconstruit dans les années 1920.

    *

    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    Sévérement touchée pendant la Première guerre, elle a été reconstruite après celle-ci, en conservant le clocher du XVème.

    Faverolles

     

    Faverolles

     

    portail ancienne église avant 1914.

    Faverolles

     

    Faverolles

    Faverolles


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  • Etelfay

    d'azur au lion d'or

     

     Blason de la famille De Vendeuil, qui détenait le fief à partir de 1490, relevé par la commune.

                                                                        *

    En 1163, on trouve comme seigneur Jean d'Etelfay.

    En 1220, Guillaume de La Tournelle, chevalier, seigneur d'Etelfay et de Bérencourt.

    Le principal fief était celui "d'Etelfay" possédé depuis longtemps par les de Vendeuil pour moitié et par les de Thory pour l'autre moitié.

    En 1490, Jeanne de La Barre, dame d'Etelfay, épousa Jean IV de Vendeuil, grand bailli de Ham et de Marle.

    Leur fils Claude de Vendeuil épousa Claire de Wallon, ils eurent un fils Charles qui épousa en 1579 Hélène-Charlotte de Prouville, qui fut soupçonné de calvinisme et se vit interdire par les ligueurs l'entrée de Montdidier.

    Etelfay

    de Vendeuil : d'azur au lion issant d'or.

    En 1606, leur fils Philippe de Vendeuil épousa Jeanne de Gueulluy, fille du seigneur de Rumigny.

    Puis leur fils François en 1637 , lieutenant au régiment de Saucourt, qui épousa Florence de Caboche.

    Leur fils aîné René de Vendeuil épousa Catherine de Thory.

    Concernant l'autre moitié du fief : en 1482 Paul de Thory, écuyer, seigneur de Hourges, possédait cette moitié, il avait épousé Jacqueline de Milly.

    Etelfay

    de Thory : de gueules, à deux fasces d'or, surmontées de trois molettes du même 2 et 1, mises au quarier dextre, senestrées d'une fasce retraite d'or.

    Leur fils Charles de Thory épousa Charlotte de Fonsommes d'où Pierre de Thory qui épousa en 1633 Louise de Vely-Dodieu.

    Leur fils Pierre, 2ème du nom, épousa en 1ère noces en 1670 Gilonne de Henin qui ne lui donna pas d'enfants, et en 2ème noces Marguerite Hardy dont il eut 3 enfants.

    * En 1739, les deux même familles possédaient le fief qui appartenait à Mr de Thory de Bérancourt et à Mr Doudeville, à qui il était échu par son mariage avec Marguerite de Vendeuil. 

     

                                                                      *

                                                     Eglise Saint Martin

    Datant de la fin du XVème siècle, ensemble très restauré, la tour a été reconstruite en briques en 1932.

    Etelfay

    En 1914.

     

    Dans le cimetière se trouve un monument assez curieux sur la tombe de Mr Cousin de Beaumesnil, ancien président du Tribunal Civil de Montdidier, conseiller honoraire à la Cour d'Amiens : c'est un Christ couché provenant du Sépulcre de la deuxième église de ce nom à Montdidier. Cette statue qui date de la fin du XVe siècle avait été donnée aux Ursulines en 1754 et placée dans leur chapelle. Elle fut vendue avec le couvent en 1795 à Mr Cousin qui par son testament ordonna qu'on la mit sur sa tombe.

    Etelfay

    Etelfay

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, les roseaux symbolisent les marais (Marest), les clefs et l'épée pour le monastère sous le vocable de St Pierre (Clés) et St Paul (l'épée).

    Maresmontiers

     

     

    En 1229, Jean de Pontrond se qualifie seigneur du lieu.

    Plus tard la seigneurie passa dans la famille de Mailly, seigneurs de Bouillancourt, Malpart, Gratibus....

    Maresmontiers

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    Puis dans celle des de Gouffier.

    Maresmontiers

    de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable.

    Le fief noble de Montovillers ainsi que le fief de l'Alval appartenaient aux Caboche de la Folie Guérard, à la fin du 18ème siècle, mourut le dernier héritier du nom Anne-François de Caboche, ses terres et seigneurie passèrent à ses deux nièces, Françoise et Catherine de Rangueil, filles de Guillaume de Rangueil et de Catherine-Rosalie de Caboche. 

    Maresmontiers

    Caboche : d'argent à trois quintefeuilles de sable.

     

    Le monastère remonte au 11 et 12ème siècle, c'était un prieuré simple de l'ordre de Saint Benoit, le présentateur était le prieur de St Arnould de Crépy.

    Le monastère très riche d'abord perdit de sa splendeur au milieu des guerres du 13 et 14ème siècle, et peu à peu en arrive à presque la misère, dans les derniers temps il ne restait plus que le prieur et deux moines, on finit par l'abandonner en 1739 et fut réuni à celui de Notre-Dame de Montdidier.

    La pierre tombale d'un des premiers prieurs se trouvait à l'entrée du sanctuaire, elle a été sauvée des destructions et relevée contre le mur du choeur, elle est malheureusement en mauvais état, cette pierre est celle de Dom Pierre de Lancelles, la date est effacée...

    Maresmontiers

    Les bâtiments du monastère était situés dans la vaste prairie qui s'étend derrière l'église, il n'en reste aucun vestige.

    L'église sous le vocable de St Pierre était à l'origine celle des anciens religieux, la date de 1550 qui était gravée sous la piscine située dans le choeur indiquait la reconstruction.

    Elle a été ravagée pendant la Première Guerre , elle fut reconstruite sur les restes de l'ancienne.

     

    Maresmontiers

    Maresmontiers

    Maresmontiers

    Maresmontiers

    Bibliothèque municipale d'Abbeville, fond Macqueron.

     


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de la famille de Bernetz et celles des de Goussancourt, l'étoile en chef rend hommage aux Américains en rappelant que ce fut la première attaque d'une division US au cours de la Première Guerre Mondiale.

     

    Cantigny

     

     

    La terre et seigneurie appartenait vers le 16ème siècle à Jean de Sains.

    En 1593, Frédéric de Bernetz, écuyer, comparait comme seigneur de Cantigny lors de la convocation des Etats de la Ligue.

    Cantigny

    de Bernetz : de gueules, à trois chevrons d'or.

    En 1730, on trouve François de Sacquespée.

    Sa veuve Aimée Renée de Monchy, donna en 1737, une maison à l'un de ses dpmestiques, nommé Jacques Lalouette, pour le récompenser de ses longs services.

    Cantigny

    de Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

    En 1747, elle donna à son cousin Louis-Pierre de Monchy la propriété de 30 journaux de terre au lieu-dit "Le camp de Mailly et du Bois des Routis", et l'érigea en fief.

    En 1760, la seigneurie appartenait à Charles de Goussencourt de Grivesnes, il avait épousé Marie de Coullanges.

    Cantigny

    de Goussencourt : d'hermine au chef de gueules.

    devise : Malo Mori Quam Foedari (Mourir plutôt que faillir)

    Le fief du bois des Routis qui appartenait à Louis-Pierre de Monchy depuis 1747, fut acheté à sa veuve Antoinette de Formé, par Jean-Baptiste de Pille, écuyer, conseiller du Roi, contrôleur du greffe et procureur de la Chambre des Comptes.

    Cantigny

    d'azur, à trois bandes ondées d'argent (gouache de Marcel Stiennon 1975)

    Il le donna en 1777 à son fils Jean-Baptiste-Louis de Pille.

    Cantigny

    d'or, au chevron d'azur chargé de trois étoiles d'argent, accompagné en chef de deux têtes de cheval affrontées de sable et en pointe d'un lion rampant de même.

     

    Il a existé un château brique et pierre construit en 1850 par Charles Massart, maire de Cantigny, il disparut totalement pendant la Première Guerre Mondiale, en 1918.

    Le seul vestige existant est un morceau du perron sur un soubassement de briques dans une pâture.

    Cantigny

    en 1903

    Cantigny

    Cantigny

    On peut y lire cette inscription :

    « Du château que je fus

    Reste ce seul perron

    J’aurais bravé le temps

    J’ai cédé au canon

    Et ce ne fut pas long. Avril 1918 ».

    Source : « le Journal du Cercle Maurice Blanchard ».Mars 2013. Cantigny: le château du Second Empire, par Anne Parvillé.  

     

    • En 1918, les Américains participèrent à la bataille de Cantigny du 28 au 31 mai 1918. Ce fut là leur premier engagement majeur de la Grande Guerre. Plus de 1 000 soldats américains ont été mis hors de combat durant cette bataille, 199 sont morts. Ces soldats sont enterrés au cimetière américain de la Somme à Bony dans l'Aisne.

     

    *

    Eglise de la Nativité de la Vierge

    Cantigny

    ancienne église

    Reconstruite après 1918.

    Cantigny

     


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armoiries des familles de La Tournelle, de Chambly et de Rune.

    Warsy 

     

     

    Possession de la famille de La Tournelle du 12ème au 14ème siècle, on trouve Roques de La Tournelle en 1170.

    Warsy

    de La Tournelle : d'or, aux cinq tourelles tourellées de trois pièces de sable.

    Puis la famille de Chambly à partir du 16ème, Jean de Chambly en 1567 puis Jacques de Chambly.

    Warsy

    de Chambly : de gueules à trois coquilles d'or.

    La commune est dévastée par les Espagnols en 1636

    En 1638 Charlotte de Chambly apporta la seigneurie en mariage à Jacques de Rune, seigneur de Vieux-Rouen, il fut inhumé en 1670 dans l'église voisine de Guerbigny.

    Warsy

    de Rune: d'argent, au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules.

    Son fils Claude-François mourut en 1703, 2 ans avant son petit-fils Antoine, capitaine de chevau-légers, tué en Italie, il avait épousé Charlotte Pingré.

    Né en 1688 à Warsy, Jacques-Antoine, premier marquis de Rune, épousa en 1718 Marie-Renée de Boufflers, la fille de son voisin de Remiencourt, c'est lui vraisemblablement qui dut faire construire le château vers 1725, il meurt en 1740 à Paris.

    Warsy

    Son fils Charles-François (1722-1788), lieutenant-colonel du duc de Lorraine, il mourut à la veille de la Révolution, sans postérité de son alliance avec Anne-Charlotte de La Myre.

    Le domaine revint à son neveu Alexandre-François dont l'épouse Adélaïde de Folleville était originaire de Manancourt.

    Vinrent ensuite Alain-Charles qui épousa en 1825 Amélie de La Tour du Pin-Chambly de La Charce, puis Alexandre (mort en 1879) et son petit-neveu Gabriel-Ulric qui mourut en célbataire en 1892.

    C'est à la comtesse de Villiers de Rune, soeur du dernier marquis de Rune, que l'on doit la complète restauration du château, très gravement endommagé au cours de l'offensive allemande sur l'Avre en mars 1918.

    Warsy

    Occupé par l'armée allemande et l'Etat-Major de la Xème division d'infanterie, à nouveau occupé de 1940 à 1944, saccagé et vandalisé.

    La famille de Villiers de Rune conserva le domaine jusqu'en 1994. 

    Warsy

    vitrail dans l'église avec les armoiries des de Rune à droite et celles des de Villiers à gauche (merci à J.Dulphy).

    *

    Eglise Sainte Madeleine

    construite de 1833 à 1836 sur l'emplacement de l'ancienne chapelle castrale, restaurée après 1918.

     

    Warsy


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