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Davenescourt
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason soumis par Jacques Dulphy à partir des armes de la maison d'Hangest et en y associant comme brisure les armes des de Noyelles-Vion.
Le château reconstruit fin XVIIIème est toujours présent.
La famille d'Hangest en furent les seigneurs jusqu'en 1421
d'Hangest : d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or.
Florent d'Hangest mort en 1191 devant St Jean d'Acre, épousa Godde Despréaux dame de Davenescourt dont le château fut démoli peu après par Philippe-Auguste.
Ses successeurs si'illustrèrent au service de la monarchie comme Jean IV d'Hangest dit Rabache dont l'église abrite le beau gisant, il mourut en 1363 à Londres comme otage de Jean Le Bon.
Son corps fut ramené en France et inhumé dans l'église Saint-Martin.
L'église Saint-Martin est une construction du début XVIème siècle, elle a remplacé un édifice antérieur ayant subi deux incendies en 1417 et 1447.
Son fils Charles de Hangest fut également inhumé dans le choeur de l'église en 1393
avec cette épitaphe : cy dessous cette lame gist la chairvile de Charles de Hangest qui mourut bon chrétien, l'âme dudict défunt que Dieu par sa miséricorde absolue mette en paix-décédé le vendredi IV° jour de febvrier l'an MCCCLXXXXIII
En 1421, la seigneurie passa à Bauduin de Noyelles-Vion avec le mariage de Marie, petite fille de Jean V d'Hangest, dernière du nom de la branche aîné.
Bauduin décède en 1461, son fils Charles lui succède.
de Noyelles-Vion : de gueules à trois jumelles d'argent.
En 1549 Antoinette de Noyelles-Vion épousa François Du Prat de Nantouillet
du Prat : d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople, 2 en chef et 1 en pointe.
Le château fut pris d'assaut en 1475 par Charles Le Téméraire et laissé en piteux état.
De nouveau démoli en 1592
Gabriel De La Myre, commandant de la citadelle de Pignerol, acquit la seigneurie vers 1682.
Son épitaphe sur marbre noir se trouve sur le dallage du choeur
Icy repose le coeur de messire Gabriel de La Myre, chevalier, seigneur de Lamotte, baron et chatelain d'Hangest et de Davenescourt, commandant la citadelle de Pignerol où il est mort le 20 mars 1635 et enterré aux Jacobins de la même ville; et aussi le coeur de dame Marie de Folleville sa première femme, avec celuy d'Elizabeth Largentier sa seconde femme enterrée à Saint Paul de Paris.
Son fils Antoine-Gabriel, comte de Lamotte, avait épousé Marie-Anne Marc de la Ferté, fut contraint par une grave blessure de quitter l'armée, il se retira en 1714 dans sa terre picarde avec la charge de lieutenant du Roi pour les villes de Montdidier, Roye et Péronne.
Son petit-fils Gabriel-Melchior de la Myre épousa en première noces Marie-Christine de Cardevac d'Havrincourt, fille du gouverneur d'Hesdin, c'est lui qui fit bâtir la chapelle Saint-Maur en remplacement d'une plus ancienne.
Il épouse en seconde noces Philippine de Cardevacque de Gouy et fit restaurer le château en 1768
Après sa mort en 1777, son épouse, décida de faire élever le château actuel en 1787, la Révolution interrompit les travaux, la comtesse fut jetée en prison avec le second de ses enfants, sur les instances des habitants, elle fut libérée et retrouva ses biens.
Son premier fils Alexandre-Joseph-Gabriel qui avait émigré à Hambourg, revint en 1795 et épousa Françoise Le Pelletier d'Aunay.
Son fils Charles-Philippe-Gabriel épousa Antoinette-Cécile Rouillé de Fontaine.
Sa deuxième fille Marguerite de La Myre épousa en 1857 le vicomte Elzéar de Villeneuve-Bargemon.
De Villeneuve-Bargemon : de gueules fretté de six lances d'or, les claires-voies remplies de douze écussons de même, et sur le tout d'azur à une fleur de lys d'or.
Armoiries de de La Myre que l'on retrouve sur le fronton du château.
Écartelé aux premier et quatre: d'azur à trois aigles d'or, au vol abaissé, diadémées, becquées et membrées de gueules, posées deux et un, aux deux et trois d'or à la bande de gueules, surmontée de trois merlettes de sable et accostée de deux tourteaux d'azur, aux angles de l'écu à senestre en chef, et à dextre en pointe.
Sur la chaire du XVIIIème siècle
Bas-relief funéraire du chapelain Antoine Huot mort en 1640 avec une épitaphe à sa mémoire.
Il est présenté à Jésus crucifié, par Saint Jérôme.
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