• La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant le blason qui se trouve gravé sur l'église avec les armes d'alliance d'Oudart de Monthomer et celles de son épouse Catherine de Crésecques.

    Doudelainville

    Seigneurie tenue par la famille du même nom, on trouve Hugues de Dondelinville en 1250 puis Jean, tous deux chevalier.

    La seigneurie disposait d'un château sur une motte près de l'église.

    En 1311 le chevalier Jean de Warcheville en est le seigneur (Warcheville est un hameau).

    En 1350 Jean Tyrel de Poix, puis en 1380 Marguerite Tyrel par mariage apporte la seigneurie à Robert de Crésecque , chevalier, conseiller et chambellan du roi, elle meurt en 1405 et Robert en 1410.

    Doudelainville

    gouache de Marcel Stiennon 

    (aimablement transmis par Jacques Dulphy)

     

    de Crésecque : d'azur à trois tierces d'or, surmonté d'un chef du même

     

    Suit Guillaume de Crésecque, dit le bon, qui épouse Marie d'Harcourt, il meurt en 1440, son fils Jean de Crésecque hérite et épouse Bonne de Fromessent, il meurt en 1465.

    En 1472, les troupes de Charles le Téméraires brûlent le village et le château.

    En 1480 Jeanne de Crésecque épouse Jean de Croy, comte de Roeulx.

    En 1500, Ferry de Croy, comte de Roeulx, chambellan de l'Empereur Maximilien, il épouse Lamberte de Brimeu.

    Doudelainville

    Croy-Roeulx : Écartelé: aux 1 et 4, de Croÿ ; aux 2 et 3, de Renty ; sur le tout écartelé, aux 1 et 4, de Lorraine ; au 2, de Valois-Alençon ; au 3, d'Harcourt

     

    En 1524, Adrien de Croy, premier gentilhomme de la Chambre de Charles-Quint, il épousa Claude de Melun en 1531.

    En 1553, Jean de Croy, il meurt sans postérité en 1582 et laisse pour héritier son frère Gérard de Croy qui vend la seigneurie en 1585 à Oudart de Monthomer, seigneur de Frucourt, il épousa Catherine de Crésecques, dame de Marieux.

    Doudelainville

    de Monthomer : d'azur à la fasce haussée d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.

     

    En 1584, il ne reste plus que la motte féodale, le château a complètement disparu.

    A sa mort en 1610, son fils Henry de Monthomer succède et se marie en 1612 avec Marie-Abraham de Millencourt, il meurt en 1640.

    Charles-Michel de Monthomer prend la suite et épouse Madeleine de Vassé, il est maintenu dans la noblesse en 1667, il meurt en 1678.

    Doudelainville

    de Vassé : d'or à trois fasces d'azur.

     

    Marie-Anne de Monthomer, sa soeur, épouse Louis de Saint-Simon, marquis de Sandricourt, maréchal de camp.

    Elle meurt en 1727 et Louis de St Simon vend la seigneurie en 1745.

    Jacques de Morgan, seigneur de Frucourt, en est l'acquéreur.

    Doudelainville

    de Morgan : d'argent à trois rencontres de boeufs de sable

     

    Il meurt en 1756 et son fils Jean-Baptiste-Maur de Morgan hérite, il meurt en 1789.

    Doudelainvillecliquer pour agrandir 

    Litre funéraire aux armes des Morgan de Frucourt (photo A.Pitche)

    Doudelainville

     

    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    construite au 14ème siècle

    Doudelainville

    en 1858

    Doudelainville

    en 1864

    Doudelainville

     

    cliquer pour agrandir

     

     

    Doudelainville 

    2 dates sur le clocher

    1605 sur le contrefort gauche

    1713 au-dessus de l'horloge

    Doudelainville

    Doudelainville

    Blason en pierre très abîmé sur le côté de la porte d'entrée, avec les armes d'alliance d'Oudart de Monthomer et celles de son épouse Catherine de Crésecques.

     celui des Monthomer à gauche, on distingue 2 besants, accolé à celui des de Crésecques

    Doudelainville


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  • Dargnies

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    D'argent à trois fasces d'azur

     

    La commune a relevé officiellement les armes de la famille De Dargnies, sur proposition de François Danzel d'Aumont (d'Aigneville) et d'Armel Depoilly (de Dargnies, dit AD d'Dérgny), tous deux membres de la Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, pour figurer à l'Armorial de la Somme publié en 1972 par le Conseil général de la Somme.

    Ce blason "d'argent à trois fasces d'azur", très utilisé, rappelle que la seigneurie de Dargnies fut tenue, aux XIIIe et XIVe siècles, par la famille de Dargnies.

    Le premier seigneur du nom connu fut, d'après Belleval (Fiefs et seigneuries du Vimeu, 1862) Bernard de Dargnies, chevalier, vivant en 1211. Le dernier du nom fut Jean de Dargnies dont la fille, Jeanne de Dargnies, vivant en 1370, épousa le chevalier Jean Bournel.

    Le blason des De Dargnies est connu notamment par le sceau de Guillaume de Dargnies, qui était appendu à un titre de 1246 de l'abbaye du Lieu-Dieu à Beauchamps, près de Dargnies (Belleval, Les sceaux du Ponthieu, 1896). Belleval cite aussi le sceau de Jean de Dargnies, chevalier, orné lui aussi d'un blason à trois fasces, appendu à une quittance de gages de 1338.
    (Jacques Dulphy)

    Dargnies

     

    ***

    Il existait deux fiefs qui jusqu'au 14ème siècle étaient bien distincts l'un de l'autre : Dargnies et Cornehotte.

    Les seigneurs de Cornehotte sont : en 1238 Guillaume de Cornehotte, chevalier.

    en 1270 Guillaume, second du nom, écuyer.

    Les seigneurs de Dargnies

    En 1211,  Bernard de Dargnies

    De 1238 à 1260, Renault de Dargnies

    En 1268, Jean de Dargnies

    A partir de 1337, les deux seigneuries sont réunies et Jean de Dargnies, chevalier banneret, en est le seigneur, puis en 1363 un autre Jean de Dargnies, écuyer.

    Cette famille disparait en 1370 par le mariage de Jeanne de Dargnies avec Jean Bournel, chevalier.

    Dargnies

    Bournel : d'argent à l'écusson de gueules, à l'orle de huit papegais (perroquets) de sinople, becqués et membrés de gueules.

    En 1440 on trouve Laurent de Cateux, en 1480 Colaie de Cateux épouse de Jean Le Roy.

    En 1520 Louis Le Roy, écuyer et bailli de Crécy.

    En 1570 Nicolas Le Roy, écuyer et procureur du Roi, marié à Antoinette d'Aoust.

    Il vend en 1578 à Charles Paschal, conseiller d'Etat qui donne en 1623 la seigneurie à son beau-fils Philippe Paschal de Lavernot, président au Présidial d'Abbeville.

    Dargnies

    De Lavernot : d'azur à deux fasces d'argent, accompagnée de deux croissants du même.

     

    En 1670, François Paschal de Lavernot doit faire face à ses créanciers qui vendent la seigneurie à André de Dourlens, écuyer, sur qui le retrait féodal est fait par Marie-Marguerite Paschal de Lavernot, épouse d'André du Quesnoy.

    Elle lègue Dargnies en 1721 à sa nièce Angélique-Anne-Suzanne Fesnel, épouse de Jean-Jacques Fesnel, écuyer.

    En 1765, on trouve Etienne-Louis Fesnel de Beaumont.

    En 1772 Françoise-Euphasie Taboureau de Fontaine, veuve de Christophe Garsement.

    En 1789 M. de Vauboulon.

    ***

    L'église est dédiée à Saint Wandrille, l'ancienne datait de diverses époques, bâtie en silex taillé mêlé au tuf, son portail datait du 13ème siècle, le choeur était plus élevé que la nef, datait du 15ème siècle.

    Dargnies

    En 1853

    Dargnies

    En 1866

    L'église moderne date de 1885

    Dargnies

    En 1884

    Un épaisse plaque, scellée au mur à gauche du petit portail, révèle une inscription commémorant un legs fait à l'église en 1433 avec le portrait du donateur et ses armoiries, il s'agit de Guillaume Le Faulcqueur, official d'Amiens.

    Dargnies

    Une crypte où l'on inhumait les seigneurs et les curés existe sous l'église, un souterrain se prolonge sous la place..


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  • Vismes

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    D'azur fretté d'or, entre-semé de fleurs de lis du même

    Armes en attente d'officialisation

     

    Ce sont les armes anciennes de la famille De Visme (ou De Vismes). On trouve, sur le blason des premiers sires de Vismes, un simple fretté sans fleurs de lis, ainsi qu'on le voit sur l'écu du chevalier Barthélémy de Visme (sur un sceau de type équestre, de 1239, aux archives de l'Hôtel-Dieu de saint-Riquier, cité par Belleval, 1896).

    Vismes

    Les premières fleurs de lis, au nombre de trois d'abord, apparaissent chez les De Visme, non dans le fretté, mais sur un lambel à trois pendants brochant sur le fretté -peut-être en manière de brisure-, sur le sceau de Robert de Visme, appendu à une obligation de rentes de 1299 conservée aux Archives de la Somme.

    Vismes

    La généalogie des De Visme s'établit à partir de Roger, seigneur de Vismes en 1084. Dernière du nom pour les seigneurs de Vismes, Jehanne de Visme épousa en 1330 son voisin le chevalier Matthieu de Caïeu, seigneur de Senarpont, et le domaine de Visme passa dès lors aux seigneurs de Senarpont. 
    (Jacques Dulphy)

    Vismes

    ***

    Vismes

    Vismes

    Les deux mottes féodales remontent probablement à la fin du XIIème ou au début du XIIIème siècle.

    Cet ouvrage fortifié était celui d'une famille chevaleresque illustrée par Théobald de Vismes, compagnon de Guillaume le Conquérant en 1066 et par Guillaume qui se croisa en 1215.

    Vers 1325 Jeanne de Vismes l'apporta en mariage à Mathieu-Guillaume de Cayeu, seigneur de Sénarpont.

    Vismes

    de Cayeu : parti d'or et d'azur, à la croix ancrée de gueules brochant sur le tout.

    Héritière de son frère Hugues, évêque d'Arras, en 1348, Jeanne de Cayeu apporta la terre de Vismes en mariage à Jean de Monchy, dont les successeurs obtinrent au XVIème siècle son érection en baronnie.

    Vismes

    de Monchy :  de gueules à trois maillets d'or.

    Charles de Monchy fut problablement le dernier à être inhumé dans l'église de Vismes en 1660, ses successeurs le furent à Francières.

    En 1782, Henriette des Essars née de Monchy, se défit de la terre moyennant 160.000 livres, au profit de Charles-François Le Blond du Plouy.

    ***

    Le Plouy

    En 1668 Claude Le Blond acquit la seigneurie du Plouy et ses autres fiefs, de Claude Le Roy, seigneur de Valanglart et de son épouse Catherine d'Acheux, dame du Plouy.

    Vismes

    Le Blond du Plouy : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois roses de même.

    Vismes

     

    La maison seigneuriale devait être en fort mauvais état car l'année suivante Claude Leblond fit procéder aux réparations nécessaires.

    Vismes

    En 1702 son fils Claude-François (1677-1739) fit apport de cette demeure lors de son mariage avec Marie-Anne Liault de Séronville.

    Lieutenant des Eaux et Forêts en Ponthieu, il fit vraissemblablement élever le château actuel, la chapelle porte les armes des Le Blond et la date de 1711.

    Son fils Charles-François, brigadier de cavalerie en 1759, maréchal de camp en 1761 et chevalier de Saint-Louis, il fit embellir le château après son mariage avec Elisabeth de Rambures de Valcayeux, célébré en 1744.

    Vismes

    Il acheta également la terre voisine de Vismes et mourut en 1790 en son château.

    Son fils Charles, capitaine de cavalerie, partit pour l'émigration avec son épouse Augustine de Belloy-Rogeant, ce qui entraina la saisie de ses biens et la dispersion de son mobilier.

    A son retour d'Angleterre il retrouva son château racheté par son beau-père en 1794, et y vécut jusqu'à sa mort en 1827.

    Son fils Armand, baron du Plouy-Vismes, quitta alors Abbeville pour s'installer au Plouy avec son épouse Marie-Jeanne de Buissy, avant de se fixer finalement à Miannay où il mourut en 1838, il laissa le domaine à Ansbert le 3ème de ses fils, qui y mourut en 1882.

    Fille d'Armand-César et de Pauline de Prémare, Hélène du Plouy mourut célibataire en 1931 et le château, inhabité, abandonné, vendu et dépouillé de son décor intérieur.

    Occupés par les troupes et par les réfugiés, puis vandalisé, il est encore debout mais dans un état critique.

    Vismes

    ***

    Hantecourt (hameau de Vismes)

    JeanVincent, conseiller au Présidial d'Abbeville est seigneur d'Hantecourt de 1600 à sa mort en 1633.

    Vismes

    Vincent d'Hantecourt : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois licornes d'argent saillantes.

     

    Son fils Nicolas, lieutenant criminel de la Sénéchaussée de Ponthieu et maître d'hôtel de la Reine.

    En 1650 lui succéda Jean Vincent d'Hantecourt, lieutenant criminel lui aussi, fut le dernier à occuper une charge de robe.

    André Vincent d'Hantecourt (1692-1732) choisit la carrière des armes, de même que Pierre-André (mort en 1750) et que Gabriel, marquis d'Hantecourt, mousquetaire de la Garde du Roi et capitaine de cavalerie.

    Vismes

    Parti pour l'émigration, il revint assez tôt pour éviter la vente de ses biens et en 1797, acheta le domaine voisin de Martainneville et s'y installa, abandonnant Hantecourt à un fermier.

    ***

    Eglise  de la Nativité de la Ste Vierge

    Construite aux 12ème, 13ème et 15ème siècle, victime des combats de 1940 elle fut restaurée après 1945.

    Vismes

    église en 1860

    Vismes

    L.Gillard 1864


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  • Maisnières

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'or à trois bandes d'azur.

                                                      Les couleurs du Ponthieu (ancien) furent aussi celle des sires de Maisnières, dont le nom se fond dans celui des comtes de Ponthieu, et au-delà dans la race de France.

    Le premier seigneur de Maisnières connu fut, de 1155 à 1215, le chevalier Guy de Ponthieu, dit de Maisnières, fils puîné du comte de Ponthieu. Les Maisnières possédèrent la terre de ce village jusqu'au 16e siècle.

    Les sires de Maisnières portaient, comme leurs aînés les comtes de Ponthieu, "d'or à trois bandes d'azur". La branche cadette, celle des seigneurs de Maintenay (62), ajouta souvent à ces armes une brisure: "une bordure semée de besants".
    (Jacques Dulphy)

                                                                     ***

    Fief de Maisnières

    Fils puiné de Guy II, comte de Ponthieu, Guy de Ponthieu dit de Maisnières, sénéchal de Ponthieu, fut le seigneur de 1155 à 1215.

    L'existence d'un château fortifié est attesté par l'aveu rendu en 1311 au roi d'Angleterre par Guillaume de Maisnières, mais son existence dut être éphémère car lorsqu'en 1381, Jean Coeuret rend aveu pour la châtellenie, du chef de sa femme Isabelle de Maisnières, il se borne à signaler la place où avait été bâti le château.

    Il dut être rebâti car en 1459, le château et la seigneurie furent vendus à l'abbaye de Corbie, moyennant 220 écus d'or.

    Une pièce de 1677 précise qu'il y a toujours eut un château comme chef-lieu seigneurial, dont les vestiges apparaissent encore près de l'église( d'après Belleval dans sa chronologie d'Abbeville).

    Maisnières

     

    Maisnières

     

    Château de Maisnières (cartes postales scannées par Jean-Marie Ternisien)

    Maisnières

     

    Fief d'Harcelaines

    Maisnières

    En 1834, on a démoli à Harcelaine l'ancienne maison de Henri Danzel de Boffle, de Neuville-au-Bois. On l'a remplacé par une petite maison de maître et on n'a conservé que l'ancienne chapelle qui porte la date de 1524, elle fut restaurée en 1880.

    Maisnières

    Le sanctuaire abrite l'épitaphe de Jacques de Crény, seigneur décédé en 1645

    Maisnières

    De Creny : d'azur à la bande d'argent, à la bordure engrelée de gueules.

    ci-dessous : Pierre tombale de Jacques de Creny

    Maisnières

    ainsi que celle de Jean-Baptiste Lesperon mort en 1782 dans son château.

    Maisnières

    Maisnières

    Lesperon d'Ochancourt : d'azur à trois molettes d'argent

    Cimier à une licorne issante, supports deux licornes

    Marie-Geneviève Lesperon d'Ochancourt ayant épousé Antoine-Charles Danzel de Sandricourt, ce sera son fils ainé Antoine-François, gentilhomme de la Vénerie du Roi, qui héritera.

    Maisnières

    Danzel de Boffle : de gueules, au lion d'or

    Mort à son tour sans postérité, il laissera ses biens à son neveu Charles-Jérôme Danzel de Boffle qui fit abattre l'ancien logis.

    Possession d'Albert de Cormette à la fin du 19ème siècle.

    Le domaine appartient aujourd'hui à M. Henri de Lardemelle.

    Maisnières

     

    Maisnières

    Façade arrière

    Maisnières

    L'église d'Harcelaines, dédiée à saint Saturnin, est caractérisée par un campenard (ou clocher-mur). Le chœur a été refait en partie postérieurement à la nef, dont les fenêtres sont ogivales et trilobées. Une crédence de même style, avec une seule piscine, existe à droite du chœur. Le portail s'ouvre en anse de panier, entre deux contreforts épais. Il est surmonté d'un clocher-arcade pour deux cloches : une seule y est suspendue. La porte est en chêne sculpté mais les quatre figures qui se trouvaient au centre furent détruites. Dans le chœur se trouve la pierre sépulcrale de Jean-Baptiste L'Esperon d'Ochancourt, Chevalier et seigneur d'Hercelaine,mort le 19 juillet 1782 à 89 ans.Dans la nef celle d'un personnage décédé le 22 mars 1645 dont le nom est devenu illisible,mais selon René de Belleval il s'agirait de Jacques de Crény, écuyer et également seigneur d'Herceleine.


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  • Feuquières en Vimeu

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    Parti: au 1er de gueules au maillet couronné d'or, au 2e d'or à trois roses de gueules.

     

    La commune a repris les armes de Pierre de Feuquières d'après la matrice d'un sceau du XVe siècle.

    Elle n'a jamais porté trois maillets, comme ceux-ci lui sont attribués parfois, ce blason est celui des de Monchy :de gueules à trois maillets d'or.

    Feuquières en Vimeu

     

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

    Superbe composition sur un parterre  

     

    Feuquières en Vimeu

    Après les seigneurs de Feuquières, la terre fut la possession de Jean de Lavernot, maïeur d'Abbeville en 1540.

    Feuquières en Vimeu

    De Lavernot:  d'azur à deux fasces d'argent accompagnées de deux croissants du même, un en chef et un en pointe.

     

    Elle échut en 1610 à Philippe de Lavernot-Paschal, président au Présidial d'Abbeville et conseiller d'Etat.

    Puis à son fils François qui fut inhumé en 1664 dans l'église de Francières.

    Deux ans plus tard, la seigneurie passe à Charles d'Ardres.

    En 1682 le mariage de Marie-Madeleine d'Ardres la fait entrer dans la famille de Saisseval, où elle demeure jusqu'en 1757.

    Feuquières en Vimeu

    de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

    Moyennant 81.000 livres, Claude-Jean-Baptiste, comte de Saisseval-Feuquières vend alors à Pierre Le Sergeant, seigneur d'Hémerville, cpnseiller du Ponthieu.

    A sa mort en 1774 ses biens reviennent à sa fille Françoise-Victoire qui épouse le 25 juin 1776 à Abbeville, Jean-François du Chesne de La Motte, capitaine de cavalerie et chevau-léger de la Garde du Roi.

    Feuquières en Vimeu

    Du Chesne de La Motte : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois glands du même. 

    C'est lui qui lors des ventes révolutionnaires d'août 1791, achète le maître-autel de l'ancienne église des Carmes d'Abbeville et le fait transférer dans l'église de Feuquières dont il constitue aujourd'hui le plus bel ornement.

    Feuquières en Vimeu

    Eglise ND de l'Assomption

    La construction remonte au XIIème siècle en ce qui concerne la nef.

    Le choeur a été construit au XVIème.

    Feuquières en Vimeu 

    église en 1850

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

     

     


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