• Jumel

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De sable à trois gerbes de blé d'or liées de gueules.

     

    Ce sont les armes de la famille d'Aoust de Jumelles (sic).

    La ville de Sin-le-Noble porte les mêmes armes: en effet, la seigneurie de Sin-le-Noble (auj. 59) et celle de Jumel (auj. 80) appartenaient l'une et l'autre, en 1626 à messire Michel d'Aoust de Jumelles, chevalier, prévôt de Cambrai.
    (Jacques Dulphy)

    Jumel

     

    C'était une châtellenie importante, ayant sa coutume particulière, rédigée en 1671.

    Le domaine seigneurial comprenait un château.

    On trouve quelques seigneurs portant le nom de cette localité, tels Wilbert de Jumel en 1183, Pierre de Jumel en 1242 et Philippe de Jumel en 1327, en 1371 Jehan de Jumel.

    En 1404, Jean de Digneurre devient le seigneur par son mariage avec Isabelle de Jumel.

    En 1521, Jacques d'Aoust, bailli d'Abbeville, épouse Marie Le Normant.

    Puis la famille de Sacquespée.

    Dans la seconde moitié du XVIème siècle, Isabeau de Sacquespée épousa Anne de Gourlay.

    Jumel

    D'argent à la croix ancrée de sable.

    En 1591, Isabeau de Gourlay épousa Noël de Monceaux.

    Convertis à la Réforme, les seigneurs de Jumel durent abandonner leurs biens car nous trouvons au tout début du XVIIème la seigneurie entre les mais de Nicolas d'Amerval, seigneur de Liancourt.

    En 1605, la terre fut adjugée ,au bailliage d'Amiens, à Vincent Le Roy, sur la poursuite de folle enchère dirigée contre Nicolas d'Amerval.

    A sa mort en 1609, son fils  Nicolas Le Roy, sieur de Jumel, lieutenant-général au bailliage d'Amiens, qui mourut en 1664.

     

    Jumel

    d'azur, à l'aigle bicéphale d'or, le vol étendu, accompagné de trois roses du même.

    En 1671, Henri Le Roy, seigneur et baron de Jumel fit procéder à la rédaction de la coutume de Jumel, c'est en sa faveur que cette terre fut érigée en marquisat.

    Joseph de Court se rendit acquéreur de la seigneurie, qui revint à sa seconde fille, Claude-Thérèse, mariée en 1732 à Jacques-Germain de Conty, seigneur d'Hargicourt.

    Jumel

    d'hermine, à trois roses de gueules.

    Devenue veuve, elle donna en 1744 à Jacques-Timoléon de Conty, son fils, qui la vendit à Henry-Gabriel de Béry, marquis d'Essertaux.

    Son fils Claude-Louis-Gabriel fut le dernier marquis de Jumel et d'Essertaux. 

    Jumel

    De Béry : d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

    *

    Eglise Saint Quentin

    16ème et 17ème siècle.

    Jumel

     

    On retrouve ce blason sur la façade de l'église

    Jumel

    Jumel

    Jumel

    Jumel

    Jumel

     

    Jumel

     

    Jumel


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  • * Commune regroupant depuis 1972 les anciens villages de Namps-au-Mont, Namps-au-Val, Taisnil et Rumaisnil

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Bonnaire.

    Namps-Maisnil

     

    NAMPS-AU-MONT

    Dès 1235, apparait une famille de Namps, Hugues, chevalier, puis Mathieu, écuyer.

    Un siècle plus tard en 1382, on trouve Hue de Dompierre, chevalier.

    La seigneurie changea encore de mains quelques années après en 1407 avec Charles de Beauchamp, chevalier, dont la fille Aelips, la porta dans la maison de Bournel, en épousant Hue, chevalier, seigneur de Thiembronne et capitaine de Rue.

    Leur fils Guichard de Bournel, reçut de sa mère la terre de Namps, à condition de reprendre les armes de Beauchamp, il fut bailli de Guines, capitaine d'Ardres et du Crotoy, il mourut en 1465.

    Namps-Maisnil

    de Bournel : d'argent à un écusson en abîme fascé de sinople et d'hermine (Beauchamps), accompagné de huit papegais(perroquets) de sinople, becqués et membrés de gueules, rangés en orle.

    Les terres de Namps et Puisieux avaient été données à Guichard par sa mère le 28 août 1419 à charge pour lui de porter les armes de Bauchain (fascé de sinople et d'hermine). En fait, ain si que le montre les armoriaux de l'époque, c'est l'écusson en abîme qui était aux armes de Bauchain en remplacement de l'écusson de gueules habituel que portèrent successivement les frères aînés Charles et Louis. Quant au quatrième frère, Guillaume, il brisait les armes de Bournel d'un lambel d'azur.

    En 1564, Gabriel de Bournel en était le seigneur.

    Au 17ème siècle, Jean-Paul de Bournel se qualifiait marquis de Namps et vicomte de Lambercourt, son fils Jean-Charles abandonna ce titre pour celui de marquis de Monchy.

    Le dernier de la famille Marc-Charles, chevalier et marquis de Bournel, paraît être le dernier possesseur de Namps, sa veuve remariée au marquis de Cabaret, la revendit en 1746 à Meneslée-Hyacinthe de Bonnaire, brigadier des armées du Roi et chevalier de Saint-Louis.

    Namps-Maisnil 

    dessin de J.Dulphy

    De Bonnaire : d'azur au senestrochère armé d'or issant d'une nuée d'argent, tenant une épée d'argent garnie d'or, posée en barre, accompagnée en chef de deux croissants d'argent.

    Il épousa en 1759 Marie-Anne Guérard et fait reconstruire le château vers 1760, il y habita jusqu'à sa mort.

    Namps-Maisnil

    Son fils Pierre-Victor (1760-1837), officier au régiment de Flandres, fut nommé louvetier du Roi en 1785, bien qu'arrêté en 1794 et enfermé à Bicêtre, il traversa la Révolution sans trop de dommages.

    La seigneurie passe ensuite par alliance au vicomte Blin de Bourdon, puis au baron de Vassart d'Andernay.

    Le château  est précédé d'une grille transférée du château de Bourdon.

    Namps-Maisnil

    Namps-MaisnilClic pour agrandir

    Il ne reste que le blason de droite : un chevron accompagné de trois fleurs de lys qui pourrait correspondre à celui des Vassart d'Andernay : de gueules au chevron d'or accompagné de trois fleurs de lys d'argent.

    Namps-Maisnil

     

    NAMPS-au-VAL

    La terre appartenait en 1398 à Jean Le Catelain, bourgeois d'Amiens.

    Laurent de Fresnoy qui avait épousé Jeanne de Fay, en était seigneur en partie , en 1455.

    En 1465, ils vendirent leurs deux fiefs tenus de Picquigny et de Namps-au-Mont, à Jean Mauchevalier, dit Olivier, seigneur de Wailly.

    Depuis lors, Namps-au-Val et Wailly n'ont cessé d'avoir les mêmes possesseurs. 

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

     

    En 1 : de Croÿ IV : d'argent à trois fasces de gueules

    En 2 : de Mauchevalier : d'argent à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

    En 3 : d'Halluin : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, ornés et couronnés d'or.

    En 4 : de Renty : d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chefs adossés.

     

    TAISNIL

    Possession au 13ème siècle d'une famille de Taisnil.

    Pui au 14ème à Guillaume de Bacouel et au début du 16ème à Jean du Caurel, échevin d'Amiens en 1510, puis Guillaume du Caurel, écuyer, bailli d'Amiens en 1560.

    En 1716, l'Amiénois Pagès cite les familles de Bellingan et Rouvroy.

    La terre échut ensuite à François Pinguet, écuyer, seigneur de Rouvroy, inhumé en 1753 dans le choeur de l'église.

    Les héritiers revendent le domaine à François-Xavier Boulanger de Rivery, conseiller au Parlement de Paris, son épouse Anne-Alexandrine Bosquillon, dame de Rosières, meurt à 20 ans, lui meurt en 1788 et inhumé aussi dans le choeur de l'église.

    Namps-Maisnil

    Boulanger de Rivery : de gueules à trois pals de vair, au franc canton d'or.

     

    M.Bosquillon de Rosières lui aurait succédé l'année suivante.

    Acquis à la fin du 19ème siècle par M.Paulus qui fit élever une chapelle au fond du parc.

    Namps-Maisnil

    En 1883

    Cette gentilhommière appartient aujourd'hui à M. et Mme Bernard Neviaski.

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

    Vers 1850 M.Paulus fait installer cette girouette avec les deux premières lettres de son nom 

     

    RUMAISNIL

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Picquigny lorqu'elle fut vendue en 1282 au chapitre d'Amiens par Jean dit d'Artois, clerc, et Marie sa femme ainsi que par Simon de Neuville, autre clerc, et Agnès sa femme, en 1289.

    En 1789 la terre dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens.

    Namps-Maisnil

    église Notre Dame en 1873


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en partageant les armes des de Sacquespée et celles des Le Prévost de Glimont.

    Thézy-Glimont

     

    Thézy-Glimont

    Thézy-Glimont

     

    Possession d'un certain Jehan de Taysi au début du 14ème siècle.

    La seigneurie fut acquise par Renaud de Roye qui la donna aux Chartreux du Mont-Renaud, près de Noyon.

    Passé aux Charteux d'Abbeville vers 1390.

    Deux siècles plus tard les religieux se défont du domaine, Philippe de Sacquespée l'acheta en 1582, fidèle à la cause royale, il aida Henri IV à soumettre Abbeville et fut nommé en 1591 gentilhomme servant de la Bouche du Roi, il commanda en 1596 les garnisons d'Abbeville et Pont-Rémy.

    Thézy-Glimont

    Son mariage célébré en 1585 avec Antoinette des Groiseliers, du hâter les travaux de construction de sa demeure de Thézy, car le motif qui en couronnait le toit portait les armoiries d'Henri III.

    Son fils François, capitaine au régiment d'Epagny, acquit en 1634 la baronnie de Fouencamps.

    Mousquetaire du roi en 1708, puis capitaine aux mousquetaires noirs et chevalier de Saint-Louis, René II de Sacquespée avait en 1743 plus de 50 ans lorsqu'il devint mestre de camp de cavalerie et épousa Marie-Geneviève de Grouches, la fille du marquis de Chepy.

    Thézy-Glimont

    De Grouches : d'or à trois fasces de gueules

     

    Gravement blessé cette même année à Dettingen, il obtint de se retirer avec 2000 livres de pension et fit bâtir le château actuel entre 1756 et 1759, il meurt en 1771 à 79 ans.

    La marquise de Thézy réunit en 1778 la terre de Glimont.

    Elle meurt en 1788, deux ans avant son fils René III, mousquetaire du roi, la seigneurie revint à sa fille Henriette-Julie, épouse de Jacques Witasse de Vermandovillers, chevau-léger de la Garde du roi.

    Thézy-Glimont

    De Witasse : d'azur à trois bandes d'or

     

    Au 19ème siècle se succèderont Henri et Gustave de Witasse-Thézy, puis René mort sans postérité en 1923, laissa le domaine à son frère Henri, aïeul de Jean de Witasse, marquis de Thézy.

    La grille d'entrée portait les armes de Gustave de Witasse-Thézy et de Valentine Acquet de Férolles, mariage en 1846.

    Thézy-Glimont

    Acquet de Férolles : de sable à trois paniers ou seaux d'or

    De nos jours, cette grille porte les armes des : de Witasse et de Sacquespée

    Thézy-Glimont

    Thézy-Glimont

     

    Seigneurie de Glimont

    Thézy-Glimont

    Sceau de Raoul de Glimont (1295). (archives de la Somme)

    écu semé de fleurs de lis, barré d'une fasce.

     

    Dont le château fut élevé à la fin du règne de Louis XIV pour Maximilien Le Prévost.

    Thézy-Glimont

    écartelé : aux 1 et 4,de sable, à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable; aux 2 et 3, de sable à trois bandes d'argent, et sur le tout, d'argent à un lion de gueules , à la bordure du même.

    Il fut mis en vente en 1777 et vendu l'année suivante par François Le Prévost et Angélique Picquet du Quesnel.

    Acheté par la marquise de Grouches qui le remit en vente en 1790.

    La construction de la ligne de chemin de fer au 19ème siècle fit disparaitre les derniers vestiges du château.

     


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  • Mailly-Raineval

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

     

    écartelé : aux 1 et 4 , d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent

    aux 2 et 3, d'or à trois maillets de sinople

     

    Le blason était déjà en usage en 1924. Au fronton de la mairie, construite en 1924 après sa destruction lors des combats de 1918, est sculpté un blason monumental en pierre calcaire du pays, très abîmé par le temps.

    Mailly-Raineval

     

    Mailly-Raineval


    Ce blason est timbré d'une couronne murale à trois tours. Autres ornements extérieurs: une branche de chêne et une branche de laurier, la devise "Hongne qui vonra" (ou Hongne qui voro: grogne qui voudra), qui est directement inspirée de celle de la famille De Mailly, ainsi que la Croix de guerre 1914-1918.
    Sur ce blason communal sont associés les blasons des familles De Mailly et De Raineval, qu'on distingue difficilement tant la pierre est rongée. Cependant, il semble que ces armes soient associées en parti, et non en écartelé telles qu'elles sont montrées aujourd'hui.

    Mailly-RainevalMailly-Raineval

    De Raineval                                De Mailly


    Le blason communal porte, en écartelé, les armes des De Rayneval et celles des De Mailly.
    Les sires de Rayneval, d'extraction chevaleresque, se sont éteints au 15e siècle. Ils s'appelaient originellement Des Préaux, mais portaient déjà une croix et cinq coquilles, ainsi qu'en atteste le sceau de Raoul des préaux, seigneur de Raineval,conservé aux Archives de la Somme, appendu à un document de 1276.

    Mailly-Raineval

    Sceau de Jehan de Rayneval


    En 1744, la seigneurie de Raineval, alors passée aux De Mailly, fut érigée en comté par lettre du roi, pour Augustin-Joseph de Mailly (né en 1708 à Villaines-sous-Lucé, Sarthe, guillotiné en 1794 à Arras), marquis d'Haucourt et baron de Saint-Amand, maréchal de France en 1783 et du fait de son âge gouverneur d'Abbeville et grand bailli du Ponthieu.
    Après son érection en comté, le village de Raineval prit le nom de Mailly-Raineval. Augustin-Joseph de Mailly était issu des illustres De Mailly, originaires de Mailly-Maillet(80). Adrien de Mailly, fils du maréchal, né au château de Mailly-Raineval en 1792, fut fait pair de France en 1815.
    Les blasons des De Rayneval et des De Mailly, écartelés sur le blason communal de Mailly-Raineval, ont été repris sans changement d'émaux ni brisure.

    (Jacques Dulphy) 

     

    Mailly-Raineval

     

    Le château fut vraisemblablement bâti au début du 14ème siècle par Jean de Raineval dont plusieurs gratifications royales avaient récompensé la bravoure.

    Il fut saccagé en 1358 par les Jacques, puis relevé par ses successeurs qui en 1386 y reçurent Charles VI.

    Deux sires de Raineval furent tués à Azincourt en 1415, au début des années 1430, le château servit de point d'appui aux partisans du Dauphin, futur Charles VII, dans leur lutte contre les Anglo-Bourguignons.

    Restauré sous François 1er par Charles d'Ailly, l'ouvrage comptait encore, au moment de la Ligue, parmi les places importantes de l'Amiénois.

    Héritier de la famille d'Ailly, le troisième duc de Chaulnes s'en défit en 1684 au profit du marquis de Ruvigny, qui dut s'exiler par fidélités à ses convictions protestantes, et dont les héritiers le cédèrent en 1701 à Joseph de Court de Bouville, trésorier de France à Amiens.

    En 1709, Marie-Michelle de Court l'apporta en mariage à Charles-Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvilliers et seigneur de Folleville.

    Joseph-Augustin, comte de Mailly-Haucourt, épouse en second mariage, Marie-Michelle de Séricourt en 1737, il obtint en 1744 l'érection des seigneuries de Raineval, Louvrechy, Folleville, Esclainvilliers...en comté de Mailly.

    Mailly-Raineval

    Habitant ordinairement Folleville, il décide de quitter ce château et en 1777, confie à l'architecte Isnard le soin de restaurer et agrandir la demeure de Raineval, pour cela il fait démolir les deux tiers de Folleville, au grand dam de son épouse qui meurt l'année suivante.

    Maréchal de France en 1783 et commandant de la Garde Royale en 1792, désigné par la vindicte révolutionnaire, il meurt sur l'échafaud en 1794 à Arras, malgré ses 87 ans.

    Mailly-Raineval

    Son fils aîné Louis-Marie, duc de Mailly (1744-1792), né au château, meurt sans postérité deux ans avant lui.

    C'est à Jacques-Timoléon de Conty, le vieux marquis d'Hargicourt, que reviennent ses vastes domaines aussitôt démembrés.

    Acquis en 1794 par Henri Lefebvre et revendu en 1821 à Auguste Gravet.

    Le château est encore debout en 1876, une nouvelle vente entraîne alors la disparition de tout ce qui subsiste de son décor, puis sa démolition.

    Mailly-Raineval

    Mailly-Raineval

    La grille néoclassique encadrée de hallebardes fut rachetée en 1879 et remontée devant le château de Maison-Laffitte, elle était attribuée à Candellier, un élève de J-B Veyren dit le Vivarais.

    Mailly-Raineval

    Mailly-Raineval

    Seules sont épargnées la chapelle du 14ème siècle, qui ne survit que quelques années et l'aile S-O qui disparait au cours des combats de 1918.

    Il ne subsiste plus que des ruines, près de l'église.

    Mailly-Raineval

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason de Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Gouffier avec une fasce ondée représentant la rivière Noye qui traverse le territoire.

    Chaussoy-Epagny

     

    Chaussoy-Epagny

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    Chaussoy-Epagny

     

    Possession de la famille Gouffier depuis la fin du XVI° siècle, la seigneurie échut au XVIII° siècle à César-Alexandre comte de Gouffier et marquis d'Epagny.

    Chaussoy-Epagny 

    D'or à trois jumelles de sable posées en fasce.

     

    Puis à la mort de ce dernier à Joseph-René de Gouffier, chanoine de Notre-Dame de Paris, qui en fit don à son neveu Charles-François de Cambray quelques mois après son mariage avec Charlotte de Calonne de Courtebourne, célébré en 1768 en la chapelle du château d'Heilly.

    Ce dernier fit construire en 1777 la demeure actuelle en remplacement du vieux château détruit quelques années plus tôt par un incendie.

    Il décède en 1784 chez son frère à Villers-aux-Erables.

    Le domaine fut mis en vente à la veille de la Révolution, il fut acquis par Jean-Baptiste Morgan, industriel amiénois et maire de la ville.

    Son fils Adrien fut lui aussi maire d'Amiens, à sa mort en 1834, le domaine échut à son second fils Edouard qui venait d'épouser à Abbeville Marie-Estève Foucques d'Emonville, il fut longtemps maire de la commune et entretint un équipage de chasse à courre.

    Il fit exécuter d'importants travaux au château.

    Demeuré dans la descendance, il appartient aujourd'hui au comte Christian de Caffarelli  qui s'attache à le remettre en valeur avec son épouse Christine de Colnet.

    Chaussoy-Epagny

     

     

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    Armoiries des Morgan et Foucques d'Emonville avec la devise Patientia Victrix (La patience vaincra)

    Chaussoy-EpagnyChaussoy-Epagny

     

    Morgan : d'argent à trois rencontres de boeuf de sable.

    Foucques d'Emonville : d'or à trois foulques (oiseaux de marais) de sable, huppés du même.

    Armoiries des propriétaires actuels au pied de l'escalier 

    Chaussoy-Epagnycliquer pour agrandir 

     

     

    Chaussoy-Epagny

    Chaussoy-Epagny

    De Caffarelli : parti : au 1, d'argent au lion de sable

    au 2, coupé au a : taillé d'argent et de gueules

    au b : tranché d'argent et de gueules

    Chaussoy-Epagny

    De Colnet : d'argent au sénestrochère de gueules, paré d'argent, mouvant du flanc vers la pointe, la main gantée d'or portant un faucon au naturel chaperonné de gueules, et accosté de deux branches de fougères de sinople.

    Eglise Saint-Denis XIIème siècle

    Chaussoy-Epagny

     

    vitrail aux armes des de Morgan

    Chaussoy-Epagny

     

    Blason écartelé sur la clé de voûte du clocher, à 8 m au-dessus du pavage.

    Chaussoy-Epagny

    D'après le livret écrit par B.Tabuteau sur l'église Saint-Denis.

    Fabien Lehouelleur de Berny-sur-Noye a étudié ce blason et ses origines.

    Il pense que les commanditaires probables pourraient être Charles-Maximilien de Gouffier , seigneur d'Epagny (1561-1588) ou René, son fils, seigneur d'Epagny et de Courteville (1586-1670).

    Il ne serait pas impossible que la sculpture du blason ait été éffectuée après la contruction du clocher.

    Chaussoy-Epagny

    De Montmorency: d'or, à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2 

    Chaussoy-Epagny

    De Courteville : d'or, à la croix ancrée de gueules.

     

    Chaussoy-Epagny

    De Crèvecoeur : de gueules à trois chevrons d'or.


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