• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes de la famille Routier de Bernapré et celles de la famille de Calonne. 

     

    Bermesnil

    Commune nouvelle formée en 1972 par la réunion des communes de Bernapré et Mesnil-Eudin.

     

    Bernapré.

    Il y avait deux seigneuries.

    l'une appartenait dès le XIIIème siècle à l'abbaye Saint Lucien de Beauvais.

    Vendue au XVIème siècle à Jean Soulas, ses héritiers Jean et Claude de Soulas la conservèrent jusqu'à la fin du XVIème.

    Ensuite Philippe Dugardin, seigneur de Longpré, qui la donna en 1660 à son fils Philippe.

    Bermesnil

    d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent, tigées et feuillées du même, boutonnées d'or.

    Puis Antoine-Bernard d'Houdetot en 1751, et son fils Pierre-François, comte d'Houdetot, qui fut le dernier propriétaire de cette seigneurie.

    La seconde, beaucoup plus importante eut à l'origine des seigneurs qui en portèrent le nom, le plus ancien en date est Hugues, au début du XIIIème siècle, ses successeurs durent la garder jusqu'au début du XVème.

    En 1458, Jean Vilain, avocat du Roi et bailli de St Pierre d'Abbeville.

    Sa fille Marguerite en hérita et la porta par mariage en 1484 à Jean de Saint-Delis, seigneur d'Heucourt.

    Puis Antoine 1500-1524, Pierre 1524-1590 et Marie de Saint-Delis qui épousa en 1595 Charles Le Conte de Nonant. 

    La seigneurie fut achetée avant 1618 par Jean Routier, archer des gardes du corps du Roi, qui laissa à son fils Philippe, anobli en 1647.

    Bermesnil

    Routier de Bernapré : d'aur, à la fasce d'argent chargée de trois roses de gueules et accompagnée de trois coquilles d'or.

    Son fils Jean obtint en 1665 de Louis XIV la permission de faire la religion protestante dans sa demeure et dans la limite de 30 personnes.

    Son fils Daniel mourut relaps en 1731 et laissa un fils Florent-Philippe.

    Philippe du Gardin l'acquiert peu après, sa fille Anne-Barbe épouse en 1725 Pierre-Wulfran Briet, qui fit construire le château, il meurt en 1772 en son château.

    Bermesnil

    Briet de Rainvillers : d'argent au sautoir de sable, accompagné de huit perroquets de sinople. 

    son Fils Pierre Briet lui succéda, il meurt en 1784 ne laissant que des filles, il céda à Joseph-Louis de Quérecques qui en eut la saisine en 1785.

    En 1861, Adalbert, baron Lallart de Gommecourt épouse à Chaussoy-Epagny, Marie-Thérèse de Morgan, tous deux font reconstruire le château, mais meurent sans postérité.

    Adolphe de Colnet et Marie-Thérèse de Thézy, qui leur succèdent à la fin du siècle, vendent le domaine en 1896 au diplomate Henri Jeannequin.

    En 1905, Marie-Joséphine Jeannequin épouse Paul Bignon, fils de Charles Bignon, banquier à Abbeville.

    Leur fils Charles-Henri Bignon sera député de la Somme en 1968, comme le sera à son tour leur petit-fils Jérôme, avocat et vice-président du Conseil Général de la Somme.

    Bermesnil

    P.C du général Berniquet en 1940, le château a été détruit au cours de cette guerre et remplacé par une agréable habitation sans caractère particulier.

     

    Mesnil-Eudin

    Plusieurs seigneuries existaient, la plus importante relevait de Sénarpont et consistait en un manoir avec 254 journaux de terre et 17 journaux de bois.

    Robert Eudin est le plus ancien seigneur mentionné, il apparait dans une charte de Sélincourt en 1167.

    Guillaume de Mesnil apparait au début du XIVème siècle.

    Watier d'Eudin en 1326, Jean d'Eudin en 1358 et Enguerran d'Eudin, chambellan du Roi, vers 1372.

    Puis N.du Mesnil-Eudin dont la fille Yolande épousa Jean de Forceville en 1395.

    La seigneurie passa ensuite à Jean de Bourbel et à la famille du Hamel, Jean du Hamel la possédait en 1480, puis ses descendants jusqu'à Antoine du Hamel au début du XVIème.

    Bermesnil

    du Hamel : d'argent à la bande de sable, chargée de trois flanchis d'or.

    En 1575 Jean de Calonne, sieur d'Avesnes, le manoir daté de 1677 par les ancres de fer, fut construit par François de Calonne, cadet de la maison d'Avesnes, il fut tué en 1674 lors de la bataille de Seneffe au côté du prince de Condé, les travaux durent être menés à terme par un second François, qui mourut 6 ans plus tard.

    Bermesnil

    de Calonne : d'azur au chef d'argent chargé d'un léopard de gueules.

    Sa famille resta en place jusqu'au début 1789, à cette époque Jeanne-Françoise de Calonne qui avait épousé François-Eustache de Dompierre mis en vente la seigneurie, elle fut acquise par Louis-Henri de Riencourt qui fut donc le dernier seigneur.

    Le domaine passa ensuite à M.du Passage puis au comte de Waziers en 1899, ancêtre des propriétaires actuels.

    Bermesnil

     

    *

    Eglise Saint Barthelemy

    XVIème et XVII ème siècle.

    Dans le choeur est inhumé Charles-François de Calonne mort en 1674  et dans l'église Jean de Calonne mort en 1685 .

    Bermesnil

    Bermesnil

     

     

     


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  • Sentelie

     

    D'azur à deux crosses d'abbé d'or passées en sautoir, à la gerbe de blé du même, liée de gueules brochant en coeur; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'argent, le premier surchargé d'un lion de gueules et le second de la lettre S de sable.

    *

    Semitaclia au XIIème siècle

    La seigneurie était partagée en deux parties.

    Sentelie

    d'Estrées : fretté d'argent et de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

    Robert d'Estrées, écuyer, seigneur de Quevauvillers et Jeanne de Coqueville son épouse, donnèrent  en 1586 l'une des parties à leur fille Françoise, à l'occasion de son mariage avec Robert de Sarcus, seigneur de Courcelles-sous-Moyencourt.

    Françoise mourut en 1618 et Robert en 1621.

    Louis de Sarcus, écuyer, capitaine au régiment de Rochefort en 1698, semble être le dernier de sa famille à possèder cette partie de la seigneurie.

    L'autre partie eut les mêmes seigneurs que le fief de Brassy.

    Nicolas Caignet et Antoinette Le Normand.

    Sentelie

    Caignet : d'argent à trois aigles de sable.

    Leur fille Marguerite Caignet épousa en 1538 Jacques de Monsures.

    Sentelie

    De Monsures : de sable à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.

    Gérault-Florimond de Monsures épousa Françoise Traville en 1681.

    Puis vente à la famille delattre, Anne la fille de Jean Delattre épousa en 1699 Louis-Vespasien de Cossart d'Espiès (1674-1740).

    Puis son fils Louis-Vespasien de Cossart (2ème du nom), né eb 1700 à Sentelie, décédé en 1788 à Omiécourt.

    Sentelie

    de Cossart d'Espiès : De gueules à la croix ancrée d'or chargée de cinq ancres d'azur.

    *

    Eglise Saint Nicolas

    XV et XVIème siècle

    Sentelie

     

    Chapelle Saint Lambert au cimetière

    XVIème siècle

    La chapelle a été construite en pierre en style gothique flamboyant comme en témoigne le fenestrage. Elle était le but d’un pèlerinage pour les infirmes qui s’y rendaient jadis, des trophées de béquilles étaient suspendus comme ex-voto près de l’autel.

    Sentelie

    Sentelie

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une feuille d'ortie chargée d'une tour d'or, évoquant l'Hortoy et l'ancien château-fort de Lawarde-Mauger.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

     

     

     La Warde veut dire "tour de garde", c'était semble t-il l'ancien château-fort de Mauger (René Debrie).

    L'Hortoy est une ancienne commune rattachée en 1922, veut dire "lieu couvert d'orties".

     

    Parmi les seigneurs on trouve en 1314 Jean De Barbençon qui meurt en 1375.

    En 1384, son épouse Yolande de Lens, dame de Barbençon, faisait aveu à la Salle du Roi à Montdidier, au nom de ses enfants mineurs, sa fille Eustachie  et son fils Jean, tandis que les héritiers de Hue de Barbençon  avaient un tiers indivis de la seigneurie.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    de Barbençon : d'argent à trois lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or.

    En 1396, Eustachie de Barbençon et son mari Jean II, baron de Ligne, vendirent  à Pierre, duc de Bourbon, comte de Beaujeu.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    Bourbon-Beaujeu : d'azur, à trois fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée au franc quartier d'or au lion de sable et un lambel de gueules. (brisure des Bourbon avec le lion de Beaujeu).

    L'année suivante les frères Gilles et Jean de Barbançon cèdent au même duc de Bourbon le tiers indivis qu'ils possédaient, de sorte que le duc possédait tout l'héritage.

    On trouve ensuite en 1567, la seigneurie aux mains de Firmin Le Cat, maïeur d'Amiens.

    Et en 1573 à Pierre Louvel dont la famille gardera jusqu'à 1702.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    Louvel : d'or, à trois hures de sanglier de sable, défendues d'argent.

    Vers cette époque Marie de Bourbon, comtesse de Soissons apparait, par acte d'aliénation ou de retrait lignager !

    Jacqueline de Bourbon-Soissons épousa en 1710 Charles-Philippe d'Albert de Luynes et lui apporta la seigneurie.

    Leur petit-Fils Louis-Joseph Marie d'Albert de Luynes mourut en 1807 et fut le dernier seigneur.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    d'Albert de Luynes : 

    • Ecartelé : au premier et au quatrième d'azur aux quatre chaînes d'argent posées en sautoir aboutissant en abîme à un anneau du même, au deuxième et au troisième d'or au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'azur, sur le tout d'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent.

    Le village a presque été détruit en juin 1940.

    Il a existé un château-fort au Moyen-Âge, on en voyait encore l'emplacement à la fin des années 1800, des souterrains sont existants.

     

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

     

    en 1916.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

                                                              *

                                              Eglise Saint Michel

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    Aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    L'ancienne église datait de la fin du XVIème siècle avec une grosse tour carrée, le choeur avait été rebâti en briques en 1866.

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy

    Détruite pendant la 2ème guerre, elle a été reconstruite en briques en 1956. 

    Lawarde-Mauger-L'Hortoy


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en inversant les émaux de la famille Duval de Nampty, derniers seigneurs du lieu.

    Nampty

     

     

    La seigneurie se divisait primitivement en deux parties, l'une laïque, l'autre ecclésiastique, qui semblent avoir été réunies au XVIème siècle.

     

    Au commencement du XIVème siècle, Clémentine de Nampty était l'épouse de Roger, seigneur de Cury (fief à Vers), capitaine des chasses et bois de l'évêque d'Amiens, il décéde en 1347.

    Le manoir seigneurial construit près de la rivière était ruiné en 1372.

    Firmin Le Clerc en donna aveu en 1372, longtemps sa famille en garda la possession, en 1516 Antoine Le Clerc se déclarait seigneur, sa fille Etiennette fut la dernière de la branche.

    La seignerie passa ensuite aux du Caurel, en 1580 Antoine du Caurel et son épouse Jeanne de Carvoisin.

    NamptyNampty

    Carvoisind'argent à la bande de gueules et un chef d'azur.

    Cette famille réunit les deux parties de la seigneurie dans la seconde partie du XVIIème, puisque Anne du Caurel, chevalier, en faisait relief à l'Abbaye de Corbie en juillet 1676.

    Puis en septembre 1700, Jean-Guislain duval, écuyer, seigneur des Alleux, qui se fit appeler Duval de Nampty, il avait épousé en 1743 Marie-Madeleine Brunel de Bus..

    Cette famille jusqu'à la Révolution.

    Nampty

    Duval de Nampty : de gueules, à un chevron d'or accompagné en chef de deux fers de piques d'or posés en pal, les pointes en bas, et en pointe d'une molette d'éperon aussi d'or.

     

    *

    Eglise Saint Brice

    18ème siècle

    Nampty

    Aquarelle d'O.Macqueron 1873, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Nampty

    Nampty

    *

    Chapelle Notre-Dame des Vertus

    Nampty

    Une chapelle fut édifiée au Moyen Âge, la mention la plus ancienne de l'édifice date de 1175. La chapelle actuelle a été édifiée au XVIe siècle, son clocher date du XVIIIe siècle. C’est au XIXe siècle que la chapelle de Nampty acquiert sa notoriété avec le développement du culte marial ; la chapelle prit alors le nom de Notre-Dame des Vertus.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy constitué des armes des Bauduin, seigneurs du lieu  du 16ème au 18ème siècle, agrémenté du lion de sable de la famille du Bos, qui furent les derniers seigneurs.

    Fossemanant

     

    Les premiers possesseurs de la seigneurie en prirent le nom : Hue de Fossemanant en 1243, Philippe en 1279 et Witasse en 1321.

    En 1389, Marguerite, vidamesse d'Amiens, et  Baugeois d'Ailly son fils, vendirent la seigneurie à Raoul de Raineval, panetier de France.

    Fossemanant

    de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

    En 1406, on trouve une autre vente faite par Thomas Le Sergent, curé de Sourdon, à Isabelle de Conty, dame de Raineval.

    Puis entra dans la famille d'Ailly, les dilapidations de Jean d'Ailly, vidame d'Amiens, amèneront la vente à vil prix de ses biens et Fossemanant fut adjugé à Hue de Mazinghem en 1466.

    Jean de Calais en fit don en 1546 à Jean de Fransures, dit de Villers (Villers-Tournelle), époux de Marie Le Blond.

    Fossemanant

    Son petit-fils Louis II de Fransures institua son héritier Guy Bauduin, conseiller du Roi, en 1599.

    Fossemanant

    Bauduin : d'azur, à un chevron d'argent chargé de deux lions de gueules et accompagné de trois trèfles d'or.

    Pierre-Hyacinthe Bauduin (1675-1714) ne laissa de son mariage avec Françoise de Fransures, qu'une fille Françoise qui épousa en 1713 Philippe du Bos, seigneur d'Hornicourt et de Flers.

    Cette famille gardera la seigneurie jusq'à la Révolution.

    Fossemanant

    d'argent, à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

     

    Una ancienne ferme circulaire sur un vestige de motte féodale

    Fossemanant

    Fossemanant

    *

    Eglise Saint Nicolas

    Fossemanant

    Aquarelle d'O.Macqueron 1873, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Fossemanant

     

    Fossemanant

    Pierre tombale de Pierre-Hyacinthe Bauduin et  Françoise de Fransures.


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