• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en partie les armes des familles de Thory, de Famechon et Du Chesne, la flamme symbolisant l'incendie du village de 1816 et la destruction de 1916.

     

    Thory 

     

    Dès la fin du XIIème siècle, la seigneurie faisait partie du domaine de la châtellenie de Raineval.

    Elle a suivi entièrement le sort de Louvrechy avec comme seigneurs les de Raineval, les d'Ailly, les de Mailly.

    Le chef-lieu en était une ferme avec cour, jardins et terres labourables.

     

    Le fief de Belleval eut pour possesseurs Isambart de Thory dit Thoirion le marchand (1419-445).

    Puis Colart de Thory.

    Thory

    de Thory : de gueules, à deux fasces d'or surmontées de trois molettes d'éperon du même et mise en quartier dextre, senestrées d'une fasce retraite aussi d'or. 

    Sa fille Antoinette de Thory épousa Jean de Famechon en 1482.

     

    ThoryThory

     

    de Famechon : d'azur au chevron d'argent surmonté d'un cor de chasse et accompagné de trois trèfles du même.

     

    Leur fille Charlotte de Famechon épousa Antoine d'Ailly vers 1529.

    Claude Du Chesne entra en possession par son mariage avec Marguerite d'Ailly en 1561.

    Thory

    Du Chesne : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois glands de même

     

    Depuis 1615 il est aux mains des de Herte, seigneurs d'Hailles.

    Thory

     

     de Herte : d'azur à trois fleurs de souci d'or.

     

                                                           *

                                            Eglise Saint Leger

    L'ancienne église a été détruite lors de la Première Guerre en 1918.

    Thory

    Thory

    Reconstruite en briques après la 1ère Guerre.

    Thory

    en 1954.

     L'ancienne église conservait une jolie piéta de la fin du XVème, le socle était orné d'armoiries qui semblaient celles de la famille d'Amiens : de gueules à trois chevrons de vair avec comme brisure un franc canton chargé de cinq mouchettes d'hermine.

    Thory

    Il n'en reste que la tête, retrouvée dans les ruines après le bombardement.

    Thory

     


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  • grattepanche

     

    D'argent à l'anneau de sinople chargé de l'inscription de sable « COMMUNE DE GRATTEPANCHE », au portail d'église du lieu du champ, fermé de tenné, essoré d'azur, mouvant de la pointe, le clocher girouetté d'un coq contourné d'argent, au dindon contourné au naturel brochant sur le tout en coeur.

    *

    Le blason de Grattepanche, qui tient d'avantage du logo, possède une explication intéressante, qui s'inspire directement du blason populaire en picard attribué à ce village par les villageois voisins. Il n'a fait l'objet d'aucune délibération municipale, mais il est d'un usage municipal généralisé, suivant un dessin qu'en a fait (dans un écu en tiers-point à la façon suisse) son concepteur en 1993: Denis Navarre.
    Le maire de l'époque était M. Hanin. Celui-ci avait sollicité la population pour la conception de ce blason. Denis Navarre était conseiller municipal à l'époque; il est maire aujourd'hui.
    Ce blason est composé du fronton de l'église du lieu, sur lequel "broche" un dindon, et qui est surmonté d'un coq-girouette plus gros que de coutume. Une enquête, réalisée auprès des instituteurs au début du 20e siècle indique que le village est réputé pour sa production de volailles, et notamment de dindons et de dindes, dont il est produit 800 têtes par an. En conséquence, la commune porte depuis un temps immémorial le surnom de "chés codins d'Grattepanche" (les dindons de Grattepanche). On raconte aussi que les habitants, enrichis par la production de ces "codins" avaient fait placer sur la flèche de l'église un coq surdimensionné, ce qui provoqua la jalousie des villageois voisins qui virent bientôt dans ce coq un dindon; dindon qui permettait de "donner la mesure de l'esprit des habitants de cette paroisse" (Alcius Ledieu, Blason populaire de la Picardie, 1905).
    On trouve aussi la forme plus française "chés dindons d'Grattepanche"; c'est celle que retient Ledieu; mais la forme "chés codins" était encore relevée en 1989 auprès des plus vieux habitants de l'endroit.
    (Jacques Dulphy, Blason populaires, dictons et on-dit des commune de la Somme; enquête générale, 7 tomes, inédit, 1988-1989).

    *

    La famille de Saint-Sauflieu possède la seigneurie au 12 et 13ème siècle, Simon de Saint-Sauflieu marié à Clotilde de Bussy décède en 1216.

    grattepanche

    D'azur à la croix d'or cantonnée de quatorze croisettes du même, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton du chef et trois ordonnées 2 et 1 dans chaque canton de la pointe.

    Leur fille Aglaé de Saint-Sauflieu, héritière du lieu, épouse Wallerand de Riencourt et amène la seigneurie dans cette famille.

    Leur fils Robert 1er de Riencourt épouse Isabeau de Conty.

     

    grattepanche

    de Riencourt : D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

    *

    Eglise Saint Cyr et Sainte Julitte

    date du début du XVIème siècle.

    grattepanche

    en 1877 (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron)

    grattepanche

    en 1918

    grattepanche

    de nos jours.

     

     


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  • Hameau de Conty, depuis toujours.

     

    Cette seigneurie appartenait à l'origine aux sires de Conty.

    Puis aux de Monsures avec Jean III en 1462.

    Luzières

    de sable,à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.

    On trouve Albert de Fauvel en 1539

    Charles du Gard en 1624

    Les archives conservent les actes d'inhumation dans la chapelle du château de deux seigneurs du lieu

    1) Henri-Antoine Fleureton (Fleurton), décédé en 1698 en son château du dit Luzier (sic)

    Luzières

    Fleurton : d'azur au chevrond'or accompagné de deux roses d'argent en chef et d'un lion d'or en pointe.

    2) Jean-Baptiste-Nicolas Boulanger Du Hamel (Boulanger Duhamel), lieutenant de la maréchaussée d'Amiens, décédé en 1772.

    Elle appartenait ensuite à Pierre-Charles de Hault de Lassus, marquis de Luzières, qui émigra en 1790 aux Etats-Unis.

    Luzières

    de Hault de Lassus : d'azur, à un roitelet d'or volant vers un soleil de même, en ouvrant de l'angle dextre de l'écu; coupé d'argent à une aigle de sable essorante.

    La maison seigneuriale fut reconstruite à neuf en 1770.

    Les affiches de Picardie du 10 août 1776 proposaient à la vente la terre et seigneurie de Lusière (sic).

    Le 7 juillet 1792, on signalait à nouveau la mise en vente de la terre et seigneurie.

    * Bien située dans le fond de la vallée, cette petite demeure doit son originalité à son ordonnance franchement néo-classique et au torchis qui constitue le matériau de ses façades.

    Luzières

     

    Luzières

    Précédée d'une perspective gazonnée et bordée par un étang, elle s'accompagne d'une poterne avec pont-levis et d'une chapelle en pierre blanche.

    Luzières

     

    Luzières

    Luzières

    Luzières


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Béry d'Essertaux avec un orme pour l'étymologie du nom de la commune.

     

    Oresmaux

     

    Au XVème siècle Jeanne de Folleville porta la seigneurie à Antoine de Poix, chevalier, seigneur d'Happleglenne.

    Leur fille Jeanne de Poix épouse en 1478 Raoul de Lannoy, chevalier, seigneur de Morvillers.

    Oresmaux

    de LannoyÉchiqueté d'or et d'azur.

    Leur fils François de Lannoy épouse en 1518 Marie de Hangest, il meurt en 1548.

    Leur successeur Louis de Lannoy épouse en 1544 Anne de la Viefville.

    Leur fille Louise de Lannoy fait passer la seigneurie dans la famille de Lameth par son mariage vers 1560 avec Charles de Lameth, gouverneur et capitaine de Conty.

    Oresmaux

    de LamethDe gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orle.

    L'un de ses descendants François de Lameth, seigneur de Pinon, vendit en 1664 à Marc-Philippe de Berry, seigneur d'Essertaux.

    Oresmaux

    de Béry d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

    *- Le fief de la Court (12 journaux) était tenu de la seigneurie, Nicolas Aux Cousteaux, ancien mayeur d'Amiens, en fit don en 1596 à Marie Aux Cousteaux, épouse de Nicolas Roche, avocat au Bailliage d'Amiens.

    * Le fief de Fontenelle était une mouvance de la seigneurie de Jumel, que Jean de Sainte Aldegonde vendit en 1492 à Raoul de Lannoy.

                                                                 *

                                       Eglise Notre-Dame de l'Assomption

     

                                  Oresmaux

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1877

     

    Oresmaux

     

    Oresmaux

    en 1928.

    L'ancienne église était en pierres, de la fin du XVIIIème siècle avec un clocher carré en ardoises sur la façade, avec deux nefs séparées par des colonnes rondes en pierres à base de grès.

    En juin 1940 le village fut détruit lors des combats de la bataille d'Amiens.

    Une nouvelle église fut reconstruite dès 1955.

    Oresmaux

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille Pingré et deux têtes de buffles des de Morgan.

     

    Sourdon

     

     

     

    Les premiers seigneurs en portaient le nom, Pierre de Sourdon est cité en 1198.

    Plus tard au XIIIème siècle la seigneurie est vendue par décret à Raoul des Préaux, seigneur de Raineval.

    A la mort d'Ade de Raineval au XVème siècle, sa fille Agnès de Créquy-Heilly hérita de ses biens et les légua à son plus proche héritier Jean d'Ailly qui aliéna Sourdon vers 1470; la seigneurie passa alors dans la maison de Roye.

    Sourdon

    de Roye : de gueules à la bande d'argent.

    Charles de Roye, comte de Roucy, épousa en 1528 Madeleine de Mailly et laissa ses biens à Eléonore de Roye, mariée en 1550 à Louis de Bourbon, prince de Condé.

    Leur petit-fils Henry de Bourbon vendit ses terres de Picardie au début du XVIIème siècle.

    La seigneurie dut être érigée en baronnie en faveur de Louis-Henry de Mailly, seigneur de l'Espine, gentilhomme de la Chambre du Roi qui mourut en 1657.

    Sourdon

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

     

    Décretée dans les dernières années du siècle sur Louis de Mailly, elle fut acquise par Louis Pingré, moyennant 42.000 livres, conseiller au bailliage, maire d'Amiens de 1723 à 1725, il avait épousé en 1705 Catherine Morgan.

    Sourdon

    Pingré : d'argent, au pin arraché de sinople, fruité d'or, surmonté d'une grive de sable.

    de Morgan ci-dessous

    Sourdon

    Nul doute qu'il faille lui attribuer la construction du château dont la date de 1718, gravée dans la cave, paraît tout à fait plausible.

    Sourdon

    Sa fille unique Catherine-Elisabeth Pingré de Sourdon épousa en 1725 son cousin Pantaléon Pingré, qui habitait Fricamps.

    Héritière du domaine en 1760, elle était veuve en 1779, et mourut à la veille de la Révolution, léguant ses biens à M.Dumesnil de Frémontiers, qui vendit la terre à son voisin, le duc de Mailly, qui en 1790, rétrocéda le château à son receveur Pierre-Guillaume Lange de Baujour.

    Sourdon

    En 1788, l'école de Sourdon fut dotée d'une rente annuelle de 59 livres par Elisabeth Pingré de Sourdon, pour l'éducation des enfants des habitants indigents.

    De Lange de Baujour, devenu en l'an II, juge au tribunal du district de Montdidier, s'efforça de le louer sous le Directoire, finalement mis en vente par son fils, il fut acquis par les frères Louis et Edouard Caron qui firent monter un mur de séparation de façon à créer deux logements indépendants.

    Vendue par ajudication en 1885, la partie sud fut acquise par Achille Normand.

    Mise en vente dix ans plus tard, la moitié nord devint la propriété de Marius Guggemos, ingénieur aux Chemins de fer du Nord, dont la famille la conserva jusqu'en 1974.

    M.Pierre Normand put alors la racheter et rendre à l'édifice l'unité qu'il avait perdue depuis plus d'un siècle.

    Sourdon

     

                                                             *

                                               Eglise Saint Firmin

    Sourdon

    en 1876, aquarelle d'O.Macqueron (Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale)

     

    Datée du XVème siècle, sous le clocher on pouvait voir les armoiries peintes de la famille  Pingré.

    Reconstruite en néo-gothique au XIXème.

    Endommagée en 1918, elle fut reconstruite par la suite.

    Sourdon

    Sourdon

     

    Sourdon

    Sourdon

    de nos jours.

    *

    Chapelle Saint-Aubin

    Erigée en 1675 sous Louis XIV.

    Sourdon

     


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