-
Par remus80 le 2 Novembre 2024 à 18:08
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille De Lattre brisées de l'écu sur l'aigle de la famille de Monsures.
Trois fiefs se partageaient le territoire, le fief de Brassy proprement dit, le fief de Nouveau-Lieu et celui de Romont..
Le fief de Nouveau-Lieu.
Maillart Mauchevalier, fils de Colart, en fit don en 1406 à Guillaume Mauchevalier.
Jacques Mauchevalier, seigneur de Wailly, le vendit en 1481 à Pierre Caignet, c'est lui sans doute que Louis XI anoblit en 1477 comme contrôleur des finances en Artois et Picardie.
Simone Caignet, fille de François, seigneur de Brassy et Frémontiers, et d'Antoinette Le Normand, aurait épousé Robert Delattre (de Lattre), bourgeois d'Amiens.
De Lattre : d'or à une aigle de sable, becquée et armée de gueules.
Des membres de la famille De Cossart, marquis et comtes, furent seigneurs du fief.
- Jean-Baptiste de Cossart, comte d'Espiès, lieutenant général des armées, commandeur de Saint-Louis, gouverneur de Sainte-Menehould, donna le fief de Nouveau-Lieu (à Brassy) à son frère Louis-Vespasien de Cossart, marquis d'Espiès, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis. Ce fief appartenait en 1789 à Jean-Baptiste-Christophe de Cossart, comte d'Espiès, chevalier de Saint-Louis, capitaine commandant d'escadron de cavalerie au régiment de Septimanie.Le fief Romont fut réuni en 1614 au marquisat de Thoix.Le fief de Brassy, à proprement parler : l'histoire de ce fief commence avec la famille Caignet, déjà citée. Marguerite Caignet, fille de Nicolas et d'Antoinette Le Normand, l'apporte dans la maison De Monsures en 1538 par son mariage avec Jacques de Monsures, écuyer, seigneur de Villers-Vermont.Son fils Charles de Monsures qui épouse en 1571 Marie de Mercastel.Puis Jean de Monsures qui décède avant 1659.Son fils Anne-Florimond de Monsures (1612-1681)- Géraud-Florimond de Monsures, chevalier, marié en 1681, il meurt en 1718 à Brassy, il semble qu'il vend Brassy aux Delattre (ou De Lattre), déjà seigneurs de Nouveau-Lieu.*Eglise Saint-Hubertconstruite en 1850
votre commentaire -
Par remus80 le 6 Octobre 2024 à 20:10
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de Jean-Baptiste Roussel avec une coquille Saint-Jacques, allusion au saint patron de l'église.
Antoine du Fay en est le seigneur dès la fin du XVème siècle pour moitié avec Antoine de Mailly.
Antoine du Fay épouse en 1558 Jeanne de Mailly.
Puis Gabriel de Béthizy, seigneur du Fretoy, qui revend aux de Biaudos.
Fiacre de Biaudos, comte de Casteja, en est le seigneur au XVIIème, il s'en défait sans doute à la mort de son épouse en 1702.
Puis Jean-Baptiste Roussel, écuyer, né en 1649, garde des sceaux au Bailliage et siège présidial d'Amiens.
Roussel : de sable à une croix dentelée d'or, cantonée de quatre aigles du même, becquées et couronnnées d'or.
*
Eglise Saint Jacques le Majeur
Ancienne église en 1876
aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.
Détruite lors de la Première Guerre.
Reconstruite en 1821.
photo : claude Deroletz.
votre commentaire -
Par remus80 le 30 Août 2024 à 13:21
Ancienne commune créée en 1829 par la fusion d'Ainval et de Septoutre, jusqu'en 1965 où elle fut rattachée à Grivesnes.
AINVAL
La seigneurie relevait pour la plus grande partie de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye.
Guillaume d'Ainval fut seigneur au XIVème siècle et épousa Barbe d'Amerval.
d'Ainval : d'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accomagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent.
Puis Charles Formé dont la famille conserva le domaine jusqu'en 1537 avec le mariage de Marie Formé avec François de Partenay.
de Partenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.
Son fils également prénommé François épouse Barbe d'Ainval en 1577.
Charles de Partenay épousa en 1614 Anne du Plessier.
Le château fut brulé à la fin du XVIIème siècle.
*
Eglise Saint Martin
Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.
SEPTOUTRE
Seigneurie relevant de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye
Appartenait au XVème siècle à Françoise d'Encre, dame de Rouvrel, elle épouse en 1497 Jean II de Boufflers.
Leur fils Jean en 1532.
Barbe d'Ainval marié en 1577 à François de Partenay, elle habitait encore le château en 1596.
En 1640, François de Herte devient le seigneur lorsqu'il épousa Yolande de Goussencourt.
En 1702, Angélique de Herte, dame de Septoutre,épousa Charles-Henri Le Royer de Montclot, futur maréchal de camp.
En 1765, leur fille Barbe-Angélique se marie avec Louis de Goussencourt et réunit le domaine à celui de Grivesnes.
de Goussencourt : D'hermine au chef de gueules.
Vraisemblablement élevé à la fin du XVIIème siècle, le château ne servit plus, dèslors, que de rendez-vous de chasse aux Goussencourt de Grivesnes.
Angélique de Goussencourt épousa en 1801 Antoine de La Myre, elle donna le domaine de rapport affermé à sa fille Charlotte qui, entrée en religion, n'y habita naturellement pas.
Héritier en 1871, Charles de Beaurepaire-Louvagny s'en défit en 1901.
Le château fut reconstruit après 1918 dans un style proche de l'ancien.
*
Eglise Saint Léonard
Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.
votre commentaire -
Par remus80 le 28 Mars 2024 à 08:32
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant une partie des armes de la famille de Court, deux étoiles et le croissant associés à un saule étymologique (lieu planté de saules).
Mongival rappelle un lieu ruiné par les Impériaux en 1636.
La terre était divisée en deux seigneuries.
L'une d'elle appartenait à Antoine du Fay en 1507, il la vendit 20.000 livres à Gabriel de Béthizy, seigneur du Frétoy.
Il vendit à son tour à la famille Biaudos de Castéjac.
Fiacre de Biaudos la vend au début du 18ème siècle à Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval.
Il est donc probable qu'il s'en défit après la mort de son épouse en 1702 et sans doute avant son départ pour l(île de Ré en 1713.
L'autre seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles d'Ailly, duc de Chaulnes, il vend ses terres de Raineval, Louvrechy, Sauvillers au marquis de Ruvigny lieutenant-général des armées du roi et député général des églises protestantes, qui se retira en Angleterre après la Révocation de l'Edit de Nantes et dut se défaire de la plupart de ses domaines , il posséda Sauvillers-Mongival de 1684 à 1701.
La seigneurie de Sauvillers et Mongival fut acquise en 1701 par Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval, qui la réunit à la châtellenie de Raineval (et non en 1393 comme on le lit sur Wikipédia).
de Court : d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles de sept rais d'or
Le village se trouve à l'arrière, lors de la bataille de la Somme de 1916 et dans la zone des combats de l'offensive de printemps 1918 .
À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit, seules trois maisons demeurèrent debout.
En juillet 1918, le village est libéré par les forces françaises du 87ème régiment d'infanterie. Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 3 novembre 1920.
*
Eglise Saint Martin
L'ancienne église datait du 19ème siècle
Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.
en 1917.
Détruite en 1918 et reconstruite entre les deux-guerres.
1 commentaire -
Par remus80 le 4 Février 2024 à 18:51
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec un cygne d'argent inspiré d'un ancien logo de la commune et trois merlettes en chef extraites des armes de Firmin Du Croquet, seigneur au XVIIIème siècle.
La seigneurie en un seul fief , et principale, relevait du roi et eut pour seigneurs :
1230 : Pierre d'Estrées
1231 : Robert d'Estrées
1308 : Pierre II d'Estrées
1341 : Jean d'Estrées, chevalier, vend à Florent d'Encre, écuyer, des fiefs à Guyencourt et Estrées
Après les d'Encre apparaissent les Frérot
- En 1546 Antoinette de Saisseval est mère et tutrice de Jean Frérot, écuyer. Puis vient
- Claude Frérot, écuyer, mort en 1652 .
- En 1639 le précédent avait fait donation à Henri Frérot, écuyer, son fils aîné, du quint (du cinquième) des terres de Guyencourt, Estrées et L'Hermitage. Ce fils mourut-il jeune ? On l'ignore. Henri Frérot , qui s'était remarié en 1638 avec Claude Gouffier, se ravisa et laissa ses biens à la famille De Gouffier, de la branche des seigneurs de Thoix.
- En 1698, Estrées et Guyencourt sont aux mains d'Augustin de Gouffier, chevalier, comte de Rozamel, brigadier des armées du roi.
de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable.
- En 1716, Françoise de Gouffier, épouse de Jacques d'Ailly, chevalier, marquis d'Annebaut, comte de Pont-Audemer, et Marguerite de Gouffier, dame de Chaussoy et marquise d'Epagny (sa soeur ?) vendent à Firmin du Croquet, seigneur de La Mairie de Vers, conseiller du roi à Amiens, les domaines d'Estrées et de Guyencourt.
Du Croquet :équipolé à cinq points d'argent et quatre de sable, chargé chacun d'une merlette de l'un et l'autre.
Il a existé une seigneurie secondaire, qui eut pour seigneurs :
- En 1507, Nicolas Fauvel, bourgeois marchand d'Amiens, puis maïeur de la ville, se disant "seigneur d'Estrées en partie".
Il semble qu'après les Fauvel, la seigneurie secondaire d'Estrées se divisa.
- 1569 : Aubert Vilain, écuyer, sgr de Quiry-le-Sec.1596
- 1596 : Adrien Vilain dit "de Quiry", chevalier.
- Début XVIIe siècle, à la mort du précédent : Charles Le Caron, médecin, qui achète les 4 cinquièmes de sa part.
*
Eglise Saint-Firmin
L'ancienne église église remontait au XVème siècle.
aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.
Econstruite après 1945.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique