• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Herte, en chef, et une haie palissée symbolisant le nom de la commune (Haille signifiant haie en picard).

    Hailles

     

    Fils d'un échevin d'Amiens, anobli en 1594 par Henri IV, Jean II de Herte, seigneur de La Montoye et de Hailles fut conseiller du Roi, trésorier de France et général des finances en Picardie de 1616 à 1643.

    Hailles

    de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or, tigées et feuillées de même.

     

    Puis Nicolas de Herte (1709-1778) qui avait épousé Marie-Louise de Linars d'Aveluy.

    Hailles

     

    gouache de Marcel Stiennon 

    de Linars : d'argent au chevron d'azur, chargé de trois besants du champ, accompagné en chef de deux coqs d'azur et en pointe d'un lion du même.

     

    Le château a été construit au 18ème siècle, tout en pierre, à proximité de l'église.

    Hailles

    Hailles

    façade arrière

    Son fils Gilbert-Nicolas de Herte (1756-1825) siègea en 1789 au Conseil permanent des Trois-Ordres, il dirigeait à Hailles une manufacture de laine et coton employant 400 ouvriers.

    En 1791, un détachement d'Amiens fut chargé de protéger le château et la manufacture, menacés par une bande de forcenés.

    C'est pourtant là qu'en 1793 il vint s'y réfugier au plus fort de la Terreur.

    Son épouse Marie-Adienne Thierry de Genonville fut arrêtée à Cagny avec ses deux filles.

    Hailles

    Thierry de Genonville : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'or.

    De nouveau inquiété en septembre 1797 mais relâché, il céda le château à son épouse qui le vendit en 1800 à François Barbier d'Aucourt, ancien administrateur militaire, apparenté aux Berthe de Villers-Bocage, il devient maire de la commune.

    En 1815, il échangea son domaine de Hailles contre celui de l'Epinoy à Moreuil, avec Charles-Alexandre Prévost d'Arlincourt, ancien officier d'ordonnance du maréchal Murat et général d'Empire. 

    Plusieurs fois vendu par la suite, le château fut finalement acquis en 1837 par Eugène de Bonnault d'Houët, originaire du Berry, fixé en Picardie à la suite de son mariage avec Louise Bosquillon d'Aubercourt.

    Hailles

    HaillesHailles

     

    de Bonnault d'Houët : d'azur, à un chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un dauphin d'argent, couronné d'or.

    Bosquillon d'Aubercourt :d'azur, à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules 

     

    Très endommagé au cours de la bataille de l'Avre en mars-avril 1918, le château a été abattu à l'exception de l'aile droite, d'un pavillon et de quelques dépendances.

    Hailles

    Hailles

     

    en 1919

    ***

    Eglise Saint Vaast

    L'ancienne était en pierres avec soubassement en grès, datée du XVIème siècle.

    Détruite pendant la Première Guerre

    Hailles

    en 1870, portail du château sur la droite.

    Hailles

    ancienne église en 1909

    Hailles

    En 1921

    Elle sera reconstruite en 1923

    Hailles

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Depuis le 1 janvier 2019, la commune a fusionné avec ses deux voisines de Contoire et d'Hargicourt pour former la nouvelle commune de Trois-Rivières.

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille d'Ailly avec un pont de pierre symbolisant le nom de la commune.

    Pierrepont sur Avre

    Le premier seigneur connu est Raoul de Vermandois en 1150.

    Après sa mort en 1152, son fils et ses deux filles possédèrent le domaine, l'un deux vendit la terre en 1183 à Simon Despréaux, sire de Raineval.

    Pierrepont sur Avre

    Sires de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent

    Puis au 13ème siècle à Jean Despréaux

     Sa fille en épousant Baudouin d'Ailly au début du 15ème siècle, fit passer la seigneurie dans la maison des Vidames d'Amiens.

    Pierrepont sur Avre

    d'Ailly : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent.

    Il y avait un château-fort établi au confluent des rivières d'Avre et des Trois-Doms, autour duquel se trouvaient des fossés profonds et remplis d'eau, il n'existe plus.

    En 1484, Jean d'Ailly, son petit-fils, vendit à Charles de Gaucourt.

    Pierrepont sur Avre

    de Gaucourt : d'hermine à deux bars adossés de gueules.

    Nous la retrouvons en 1503, dans les mains de Waleran d'Ongnies.

    Puis en 1507 dans celles d'Antoine de Mailly .

    Pierrepont sur Avre

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

    En 1567, le cardinal de Créquy et en 1577, Charles de Créquy, prince de Poix.

    Ce dernier vendit en 1586 à Nicolas de Hangest, seigneur de Malpart.

    Pierrepont sur Avre

    d'argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or

    Beaucoup plus tard, la seigneurie appartint à François-Marie d'Hautefort puis à son neveu, Emmanuel, marquis d'Hautefort.

    Pierrepont sur Avre

    d'Hautefort : d'or à trois forces de sable, posées en pal 2 et 1.

    Enfin en 1771, à Louis-François-Gabriel, comte de Clermont-Thoury qui fut le dernier seigneur.

    Pierrepont sur Avre

    de Clermont-Thoury : de gueules, à deux clés d'argent, posées en sautoir

    A la fin de la Première Guerre, le village est considéré comme détruit. 

                                                                     ***

                                          Eglise de l'Assomption de la Sainte-Vierge

    Reconstruite de 1850 à 1859, elle subit d'importants dommages lors de la Première Guerre et sera restaurée après. 

    Pierrepont sur AvrePierrepont sur Avre

    EN 1909

     

     

    Pierrepont sur Avre

    Endommagée en 1918

     

                                                                         *

                                                     Chapelle Saint Riquier

    Annexe de Pierrepont, renfermait un couvent des Cordeliers  dont la fondation en 1479 est due à Jean III de Mailly, dont plusieurs membres de cette famille y furent inhumés.

    Une plaque mortuaire du comte de Mailly a été retriuvée dans les décombres et restaurée

    La chapelle de Saint Riquier est le seul témoin avec les restes des murs et le portail.

    La chapelle actuelle a été reconstruite en 1930 par la famille Branche, après avoir été détruite en 1918, une crypte comporte les cercueils de la famille Branche, propriétaire depuis le 19ème siècle.

    Pierrepont sur AvrePierrepont sur Avre

    Pierrepont sur Avre

    Pierrepont sur Avre

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Cambray en y ajoutant une molette pour l'équilibre et une feuille d'érable venant remplacer le trèfle en pointe, allusion au nom du village.

    Villers-aux-Erables

     

    Le premier seigneur connu est Guillaume de Villers en 1207.

    A partir du 14ème siècle, la seigneurie est la propriété de la famille de Fontaines.

    François de Fontaines en était le seigneur en 1571.

    Claude de Fontaines vendit la seigneurie à la fin du 16ème à Maximilien de Cambray (1639-1719), capitaine d'infanterie.

    Il fit construire le château au nord du village dans les années 1680.

    Mort sans alliance, il laissa ses biens à son neveu Florimond, seigneur de La Neuville, mort en 1763, auquel succéda son fils Maximilien-Eugène de Cambray, comte de Villers, qui mourut en 1787 sans enfants, après avoir recueilli la succession de son frère, le marquis d'Epagny.

    Villers-aux-Erables

    de Cambray : d'azur au chevron d'or, accompagné au canton dextre du chef, d'une molette et en pointe d'un trèfle, le tout d'or.

    Louis-Antoine de Cambray-Digny, son neveu et héritier, né en 1751, officier d'artillerie, avait combattu aux côtés des Insurgents américains et avait obtenu le grade de colonel de cavalerie.

    Villers-aux-Erables

    Il fut inquiété pendant la Révolution, mais en ventôse de l'An II les autorités reconnurent qu'il avait combattu 25 ans pour des républiques, ils firent lever les scellés apposés sur son mobilier.

    Il mourut sans postérité à Villers en 1822.

    Trois ans plus tard son neveu fixé à Florence (Italie) céda le domaine à Edouard Cadeau d'Acy (1795-1860), maire de la commune en 1824, conseiller général et député de la Somme, père de la marquise de Rougé et grand-père du comte Jacques de Rougé, il avait épousé Mlle Pauline Tripier de Sénerville, il meurt en 1860.

    Villers-aux-Erables

    Cadeau d'Acy : d'azur à trois bandes ondées d'argent.

    Sa fille Anne-Marie Cadeau d'Acy épousa en 1860 Théodorite-Bonabes-Félicien, marquis de Rougé (mort en 1864).

    Villers-aux-Erables

    De Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent

    Le château était une demeure classique de dimensions modestes, habitué à des demeures plus grandioses, le comte de Rougé et son épouse Antoinette d'Havrincourt, firent dès 1909 transformer et agrandir le bâtiment, deux ans de travaux rendirent presque méconnaissable l'édifice.

    Villers-aux-Erables

    Villers-aux-Erables

    De tout cela la guerre de 1914-1918 n'a laissé subsister que de maigres vestiges, abattus depuis.

    Villers-aux-Erables

     

    Villers-aux-Erables

     

     

    ***

    Eglise Saint Sulpice

    L'ancienne église de trouvait dans le parc du château, très petite et couverte de chaumes, un incendie la détruisit quelques années avant la Révolution, elle renfermait une chapelle castrale bénite en 1420.

    L'église fut reconstruite à la fin du 18ème siècle aux frais de M.de Cambray, au centre du village, elle fut détruite lors des combats de 1918.

    Villers-aux-Erables

    EN 1877

    Villers-aux-Erables

    en 1918

    *

    La chapelle sépulcrale

    Construite de 1862 à 1864 par Mme veuve Cadeau d'Acy et ses enfants.

    Elle a échappé aux destructions de 1918.

    Villers-aux-Erables


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant le chef émanché des D'Ainval de Braches, le champ d'hermines et les bars adossés des de Gaucourt, la coquille d'azur est empruntée au sceau de Pierre de Braches. 

    Braches

     

    l'annexe de Filescamps se trouve à 1 km.

     

    En 1295, l'abbaye de Corbie abandonna le domaine à Raoul de Gaucourt .

    Braches

    d'hermine à deux bars (ou barbeaux) adossés de gueules.

    Braches

    sceau de Raoul de Gaucourt (1295) aux archives départementales de la Somme.

    En 1465, Raoul d'Ailly, seigneur d'Airaines, reçut de son père la terre de Braches, de son épouse Marie de Filescamps il eut une fille Jacqueline, dont hérita au début du 16ème siècle Jean de Bruges, seigneur de La Gruthuse, gouverneur d'Abbeville.

    Braches

    de Gueulluy : d'or au chevron de gueules accompagné en pointe d'une aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.

    Pierre de Gueulluy acheta en 1642 la seigneurie et en 1703 sa petite-fille Yolande du Hollondel, l'apporta en mariage à son voisin Charles d'Ainval, dont la famille originaire du Vimeu possédait depuis la fin du 16ème siècle la seigneurie de Filescamps, isolée entre Braches et Hargicourt.

    Braches

    d'Ainval : d'argent, à un chef émanché de gueules et une bande d'azur accostée de deux cotices du même, brochant sur le tout, accompagnée en chef d'une molette d'éperon d'azur reposant sur l'argent.

    Louis d'Ainval de Braches, leur fils, fut page de la Petite Ecurie du Roi en 1730 et mourut en 1778.

    L'une de ses filles fut abbesse du Paraclet et son fils Charles-Louis, comte de Braches (1738-1817), ajouta à ses revenus le produit de l'exploitation des tourbières voisines.

    En juillet 1789, il reçut plusieurs gardes du corps du Roi, ses collègues, ce qui le fit accuser de complot, devenu suspect aux autorités révolutionnaires, il finit par émigrer, ce qui entraîna la mise de ses biens sous séquestre et la dispersion de ses meubles en l'An II, la reconstruction n'était pas achevée.

    Braches

    Antoinette Boula de Mareuil, l'épouse du comte de Braches, resta sur place, divorça et s'arrangea pour faire racheter le château et une partie des bois voisins et remit le tout à son mari, à son retour.

    Braches

    Boula de Mareuil : d'azur à trois besants d'or.

    En 1839, après la mort d'Albert d'Ainval de Braches, ses filles vendirent le domaine à Urbain-Dominique de Beaurepaire-Louvagny qui s'était fixé en Picardie à la suite de son second mariage en 1827 avec Alexandrine de La Myre, il fut un candidat malheureux à la députation, il meurt en 1859 et son épouse en 1869.

    Braches

    Beaurepaire-Louvagny : de sable à trois gerbes d'avoine d'argent.

    Son petit-neveu Henry de Beaurepaire-Louvagny le possédait lors de sa destruction au cours de l'offensive allemande de mars 1918. 

    Braches

    sépulture d'Ainval dans le cimetière.

                                                              *

                                                   Eglise Saint-Martin

    L'ancienne remontait au 16ème siècle, elle fut détruite en 1914-1918.

    Braches

    En 1876.

    reconstruite en 1927

    Braches

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Louvel-Lupel associées à un coquelicot.

     

    Arvillers

     

    l'ancienne commune de Saulchoy-sous-Davenescourt a été rattachée en 1965.

     

    On trouve un seigneur portant le nom de la commune en 1219 avec Raoul d'Arvillers.

    Guy des Préaux (des Prés) fut seigneur en 1363 par le mariage avec Jeanne d'Arvillers.

    Le château-fort fut occupé en 1417 par les Anglais, Jean de Luxembourg les cerna et les força à se rendre.

    Leur fille apporta la seigneurie à Charles de Flavy en 1425.

    Arvillers

    de Flavy : d'hermine, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or.

    Charles de Flavy ayant abandonné le parti du duc de Bourgogne, se vit dépouiller de la seigneurie que Philippe Le Bon donna à Jocotin de Bainquetun, entre 1433 et 1436.

    En 1479 Jean de la Blandinière est dit seigneur d'Arvillers en Santerre.

    On trouve Jean de Sains vers 1534, puis Valeran de Sains en 1554 qui parait avoir vendu la terre en 1556 à Henri 1er de Montmorency.

    Puis Henri II de Bourbon (père du Grand Condé) qui épousa en 1609 Charlotte-Marguerite de Montmorency, il meurt en 1646 et son épouse en 1650.

    La seigneurie fut vendue à François du Prat, comte de Barbançon, il meurt en 1695.

    Arvillers

    du Prat : d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople.

    Puis son fils François II du Prat de Barbançon qui vendit en 1721 à Charlotte de Vendeuil, marié en première noces en 1701 à Etienne-François de Louvel, devenue veuve elle se remaria en 1721 à Charles de Collemont, seigneur de Framerville-Rainecourt.

    C'est au nom des enfants qu'elle eut de son premier mariage qu'elle acheta la terre.

    Marie-Antoine de Louvel, marquis de Warvillers, épousa en 1731 Gilette de Trécesson.

    Leur fils Charles-Gilles-Marie de Louvel épousa en 1758 Marie-Anne-Antoinette de Guillebon.

    Antoine-Gilles-Marie de Louvel épousa en 1783 Anne-Charlotte de La Myre, fille du châtelain de Davenescourt, il fut emprisonné en février 1794 et mourut le 25 août 1794, peu après sa libération, il fut le dernier seigneur d'Arvillers.

    Arvillers

    de Louvel-Lupel : d'or, à trois hures de sanglier de sable.

    Sa veuve vivait au château d'Arvillers en 1820.

    Les Louvel changèrent leur nom en "Lupel" par ordonnance du 13 septembre 1820.

    Arvillers

     

    Arvillers

    photo JN Marchiset

    ***

    Eglise Saint Martin

    Arvillers

    aquarelle d'O.Macqueron 1876.

    l'ancienne église datait du XVIIème siècle, elle fut détruite pendant la Première Guerre mondiale.

    Reconstruite durant l'entre-deux guerres, inaugurée en 1928.

     

    en 1876.

    Arvillers

    Arvillers

     

    Arvillers

    Arvillers

    Arvillers

    église actuelle

     

     


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