• La commune ne possède pas de blason officiel

     

     

    Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy avec le buste de Saint Quentin tel qu'il figure sur le sceau de l'église de Bayonvillers, le nombre de fleurs de lys étant réduit à deux.

     

    Bayonvillers

     

     

    La seigneurie appartenait au Chapitre de l'abbaye de Saint-Quentin, gérée par des lieutenants de la seigneurie.

    Il existe un sceau de l'église de St Quentin de Bayonvillers répertorié par Demay sous le n° 1252, représentant le buste de Saint Quentin ayant un clou fiché dans chaque épaule, sur un champ semé de fleurs de lys.

    Bayonvillers

    Jean de Bayonvillers, écuyer, vendit son fief au Chapitre de St Quentin en 1311.

     

                                                                           *

                                                        Eglise Saint Etienne

    Bayonvillers

    aquarelle d'O.Macqueron 1867 ,Bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Le chœur de l'église Saint-Étienne a été construit au XVème siècle, le reste de l'édifice date du XVIIIe siècle, le clocher a été construit au XIXe siècle.

    L'intérieur de l'église conserve des colonnes cylindriques à chapiteaux, un arc triomphal décoré aux armes de saint Quentin et des objets protégés au titre de monuments historiques.

    Durement éprouvée pendant la Première Guerre, avait perdu son clocher.

    Bayonvillers 

    en 1918

    Bayonvillers 

                                                                   en 1938.

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes du chevalier de Maucourt avec les merlettes telles qu'on les dessinaient à la fin du XVème siècle, et en inversant les émaux.

     

    Maucourt

     

     

    En 1230, Hue de Maucourt était homme lige de Jean de Nesle.

    Au XVème siècle, Jean d'Auvillars, chevalier de Vermandois, était seigneur de Maucourt.

    Il était chambellan du duc de Bourgogne, ses armes apparaissent au Grand armorial équestre de la Toison d'or.

    Maucourt

    On devrait le lire : "d'argent à trois merlettes de gueules". Or, sur le Gd Armorial de la TO, ces merlettes ont des becs ! Ils est vrai qu'on les dessina à la façon anglaise jusqu'à la fin du XVe siècle (nous y sommes) et que les anglais appelaient ces oiseaux des "martlets", plus proches de nos martinets que de nos aquatiques merlettes sans bec ni pattes. (infos J.Dulphy et D.Juric)

    Il s'agit bien de notre Maucourt picard, en pays de Santerre et comté de Vermandois. La mention de "chevalier de Vermandois" l'atteste, le travail de recherche d'Hérald Dick également . Le Grand armorial de la TO date du XVe siècle. Le blason qui y figure est sans aucun doute porté par celui dont parle le chroniqueur picard Enguerrand de Monstrelet, mort en 1453, successeur de Froissart, et appartenant (comme le chev. de Maucourt) au parti bourguignon. Il écrit notamment : " Jean, duc de Bourgogne, avait au nombre de ses chambellans, Jean d'Auvillars, seigneur de Maucourt". Le seigneur de Maucourt, "chevalier de Vermandois", quitta, en 1424, le parti du duc de Bourgogne. Pris peu de temps après par maître Jean Le Jeune, bailli d'Amiens, "il fut, par le conseil du roi Henri, décapité dans ladite ville d'Amiens et son corps fut mis au gibet ; ses biens et héritages confisqués au roi".

    En 1567, Charles d'Abonval comparait à la rédaction des coutumes du gouvernement de Péronne, comme seigneur de Maucourt et Fouquescourt.

    Charlotte de Villers-Saint-Paul (1563-1626), veuve de Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière, prenait en 1604 la qualité de dame de Maucourt.

    Maucourt

    De Villers Saint Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.

    En 1693, les seigneuries de Chilly et Maucourt étaient aux mains du duc de La Rochefoucault.

    En 1700, François de La Rochefoucault et Jeanne de Schomberg, sa femme, vendirent la seigneurie à Anne de Souvré, veuve de Michel Le Tellier, marquis de Louvois.

    En 1720, Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes en était le seigneur, et plus tard Marie-Thérèse d'Albert de Chaulnes, marquise de Plessis-Bellière, était dame de Maucourt.

    Il existait un château, détruit par les bombardements en 1916.

    Maucourt

     

                                                             *

                                    Eglise Notre-Dame de la Nativité

    L'ancienne église comprenait des fonts baptismaux des 12 et 13ème siècle.

    Elle a été détruite pendant la Première Guerre.

    Maucourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1875. Bibliothèque d'Abbeville.

    Maucourt

    Maucourt

     

    Maucourt

    église actuelle reconstruite après guerre


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Cavoye et celles du Chapitre d'Amiens, le chef de sinople symbolisant l'étymologie du nom de la commune.

     

    Folies

     

     Issu du latin folia, « feuille », qui, par métonymie, a désigné un « bois ». Le nom du village indiquerait un lieu couvert de feuillages

    La seigneurie appartenait au Chapitre de la cathédrale d'Amiens dès l'an 1190, Raoul de Folies, chevalier, donne tout ce qu'il possède à Folies, soit la moitié de la vicomté et de l'avouerie.

    Folies

    d'argent à la croix de sable

    En 1408, le Chapitre achète le reste de Raoul Guéraud.

    En 1704, l'abbé de Cavoye de la maison de Beaufort achète de Philibert Hitier.

    Dès cette époque, sa nièce et héritière, Geneviève du Maisniel de Cavoye se qualifia en 1715  de dame de Bouchoir et Folies

    Folies

     de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules.

    Elle habitait le château de Folies jusqu'à son mariage en 1715 avec Antoine-Clément de Cardevac, écuyer, seigneur de Boucly.

    En 1730, elle demande la permission au lieutenant du Chapitre de vendre à la criée les matériaux provenant de l'écroulement d'un pavillon du château.

    En 1740, le château est en ruines et son frère Gilbert du Maisniel le fit démolir et vendre les matériaux.

                                                              *

                                                     Eglise Saint Lucien

    Folies

    en 1876 (collection Macqueron Abbeville)

    L'église avait été reconstruite dans la seconde moitié du 19ème siècle.

    Folies

    en 1908.

    Sévèrement touchée par des obus pendant la 1ère Guerre mondiale, elle fut reconstruite après 1918.

    Folies

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Picard d'Aubercourt avec une coquille d'argent empruntée aux d'Aguesseau qui leur ont succédé.

     

    Aubercourt

     

    Les premiers seigneurs en portaient le nom, Gérard d'Aubercourt est le plus ancien connu 1192.

    On trouve ses descendants jusqu'en 1259.

    En 1401, Regault de Hangard, dit Carneulx, possèdait la seigneurie par succession, elle consistait en un manoir, jardin, domaine, cens, four et moulin.

    En 1425, sa fille (ou sa soeur) épousa Beaugeois de Rubempré, la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à Antoine de Rubempré qui ne laissa pas d'enfants.

    Aubercourt

    de Rubempré : D'argent à trois jumelles de gueules.

    En 1557, son héritière fut sa nièce Marie de Hangest, dame de Becquigny, elle épousa Michel de Lignières, seigneur d'Elincourt.

    N'ayant pas eu de descendance, elle laissa la terre à sa cousine Antoinette de Rubempré qui épousa en premières noces, en 1570, Charles de Mauvoisin, seigneur de Croquoison; et en secondes noces Jean de Boche en 1579.

    Adrien de Mauvoisin vendit les terres en 1590 à Philippe du Bos, seigneur de Drancourt, qui épousa Marie de Louvencourt en 1594.

    Adrien de Mauvoisin avait conservé la maison seigneuriale avec ses dépendances, mais elles furent vendues par décret sur lui et achetées par Marie de Louvencourt en 1603, alors veuve en secondes noces d'Antoine de Faucon.

    Elle légua la seigneurie à Marie d'Aguesseau épouse de François Le Picard, en 1611.

    Aubercourt

     

    D'azur à deux haches d'armes d'argent passées en sautoir, les manches d'or, surmontées de deux merlettes d'argent.

     

    La seigneurie resta dans cette famille jusqu'à André Le Picard, qui mourut sans descendance, ayant institué en 1742 son légataire universel Jean-François d'Aguesseau, seigneur d'Happeglène, son cousin.

    Le dernier seigneur fut Armand-Louis-Xavier, marquis d'Aguesseau.

    Aubercourt

    d'azur, à deux fasces d'or, accompagnées de six coquilles d'argent.

                                                                     ***

                                                    Eglise Saint-Quentin

    Aubercourt 

    aquarelle d'O.Macqueron de 1875.

    L'ancienne église en pierres du XVIème siècle dont le choeur démoli pendant la Révolution n'avait pas été reconstruit, l'église se terminant par un mur plat.

    Le village se trouvant dans la zone des combats de 1914-18, l'église fut détruite.

    Reconstruite dans l'entre-deux guerres, elle possède des fonts baptismaux du XIIIème.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Bosquillon de Bouchoir, en modifiant le champ d'azur en champ de sinople .

    Bouchoir

     

     

    La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.

    En 1215 Jean de Nesle déclare tenir du roi tout ce qu'il a à Bouchoir.

    Au XVème siècle, la seigneurie se trouve dans la maison de Beauvoir d'où elle passe dans celle de Bounonville par le mariage de Claire de Beauvoir avec Louis de Bournonville, 2ème du nom, conseiller et gentilhomme de la Chambre du duc de Bourgogne.

    Bouchoir

    de Bournonville : de sable, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchée et passée en sautoir.

    Elle resta dans cette famille jusqu'en 1622 par le mariage de Madeleine de Bournonville avec Charles de Monchy.

    La seigneurie ainsi que le fief de la Mairie ayant été confisqués sur Charles de Monchy, à la demande d'Eléonore de Bournonville, épouse séparée de biens de Geoffroy de Belleforière, et d'Antoinette de Moreuil, veuve de Louis de Bournonville, Jacques de Cheny, gentilhomme de la Chambre du roi, s'en rendit adjudicataire le 4 juin 1638.

    On voit ensuite son neveu et principal héritier Pierre d'Auvilliers, seigneur de La Folie et de Bouchoir, il donne en 1657 à Gilbert de Cavoye, le dénombrement de la Mairie de Bouchoir.

    Son père Jacques de Cavoye avait fait l'acquisition de la seigneurie (en partie).

    Bouchoir

    de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules.

    La seigneurie fut vendue en 1710 et adjugée à Geneviève du Maisniel qui s'allia en 1715 à Antoine de Cardevac, écuyer et seigneur de Boucly.

    En 1719, elle donne la seigneurie à son frère  Gilbert du Maisniel, sa petite-fille Jeanne-Geneviève épousa  en 1756 Jean-Charles-Edouard, marquis de Navier, capitaine d'artillerie, il meurt en 1802 à Beaufort-en-Santerre. 

    Bouchoir

    du MaisnielD'argent à deux fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'or.

    Leur 6ème fils Alexandre-Charles-Antoine porta le titre de chevalier de Bouchoir en 1764.

    Il épouse en 1803 Marie-Louise-Françoise de Muyssart, leur seconde fille Armandine-Louise-Charlotte fut mariée à M.D'Ainval du Frétoy, garde du corps de Louis XVIII, il meurt en 1865.

    * Un autre fief appartenait à la famille Bosquillon de Bouchoir.

    Daniel-Paul Bosquillon de Bouchoir (1621-1711)

    Le dernier seigneur fut Louis-Edouard (1728-1800)

    Bouchoir

    Bosquillon : D'azur à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1 ; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules.

                                                         *

                                             Eglise Saint Pierre

    Bouchoir

    aquarelle d'O.Macqueron de 1876

    Le choeur et le transept datent du 19ème siècle, le reste du 18ème.

    Bien endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée en 1925.   

    Bouchoir

    en avril 1915

    Bouchoir

    Bouchoir

     

    Bouchoir

    Bouchoir

     

     


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