• Happeglenne ou Happeglène.

    A l'origine c'était un village situé sur la Luce, en aval d'Ignaucourt.

    Incendié en 1636, il a disparu à la seule exception de la maison seigneuriale, reconstruite après les hostilités.

     

    Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

    Possession de la famille de Poix, puis de celle des Lannoy de Folleville aux 15 et 16ème siècle, Robert de Poix rendait aveu pour son manoir, ses fossez et eaux.

    Vendue en 1577 à Pierre Pillaguet, docteur en Sorbonne et avocat au Parlement, la terre fut adjugée en 1603 à Marie de Louvencourt, dont hérita en 1611 sa nièce Marie, épouse de Jean d'Aguesseau, receveur général des Finances de Picardie.

    Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

    d'Aguesseaude gueules, à une fasce d'argent chargée de trois aigles de sable, accompagnée en chef de deux cottes d'armes d'argent et en pointe d'un pied d'aigle du même.

     

    Vinrent ensuite un autre Jean d'Aguesseau, trésorier de France, et son fils François qui épousa Anne de Herte.

    Il fit bénir la chapelle du château en 1690.

    Sa fille Charlotte y épousa en 1697 Jean-Joseph de Court.

    Jean-François d'Aguesseau fut nommé contrôleur général des fermes à Tarbes, où il meurt en 1743.

    Son fils en revanche demeura en Picardie, conseiller à la Cour des Aides et directeur des fermes à Saint-Quentin, il a épousé en 1721 Marie-Jeanne Gaudemer, il soutint un long procès contre son voisin d'Ignaucourt, Florent de Sachy, il meurt en 1767 en son château.

    Sa fille Marie-Anne y meurt à son tour en 1797, léguant le domaine à son cousin Charles-Albert, marquis d'Aguesseau, ancien Major général des gardes du corps de Louis XVI.

     Il laisse à son gendre, le comte de Crouy-Chanel qui en 1840 vend finalement le château et 48 ha de parcs, terres et bois à André Leleu, avocat à Péronne.

    Une quinzaine d'années plus tard, une vente aux enchères disperse le mobilier et les archives.

    La motte quadrangulaire, entourée de fossés alimentés par la Luce existe toujours, elle porte une petite demeure aux lignes simples, restaurée après 1918.

    Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

     

    Campvermont

    Fief situé aux portes du village de Cayeux en Santerre.

    Demeura près de quatre siècles dans la famille de Béthisy.

     

    Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont

    de Béthisy : d'azur fretté d'or

    Jean de Béthisy, fils d'un chambellan du duc de Bourgogne, nommé gouverneur de Corbie, puis en 1406 gouverneur du comté de Saint-Pol, épousa en 1425 Jeanne Lemaire, dame de Campvermont.

    Vinrent ensuite Antoine (1444-1514), Baudrand qui épousa en 1514 Marguerite de Fromessant et Jean de Béthisy qui épousa en 1558 Antoinette de Biencourt.

    Acquéreur en 1559 de la belle terre de Mézières en Santerre, il dut définitivement abandonner le logis de Campvermont qui demeura cependant dans sa famille jusqu'aux dernières années de l'Ancien Regime.

    On en reconnaît toujours l'ancien logis, à proximité de l'ancienne ferme seigneuriale de Cayeux.

    Cet édifice en briques, élevé de deux niveaux, est aussi exceptionnel par l'ancienneté de sa construction que par sa qualité de miraculé de la guerre 14-18 qui a causé la ruine du château voisin de Cayeux en Santerre.

    Ignaucourt, hameau d'Happleglenne et de Campvermont


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Aguesseau( seigneur du hameau d'Happeglenne), en remplaçant la fasce d'argent par de l'or.

    Ce qui donne : de gueules, à une fasce d'or chargée de trois aigles de sable, accompagnée en chef de deux cottes d'armes et en pointe d'une patte d'aigle (ou de poule:glenne en picard) d'argent.

    Ignaucourt

     

    Au 13ème siècle, Enguerrand de Boves est le seigneur.

    Pierre d'Ignaucourt, chevalier, est le seigneur à la fin du 13ème siècle, il mourut de mort violente en 1318, cette famille parait n'avoir pas eu une longue durée.  

    En 1348, Paul de Séchelles, gouverneur d'Artois, possède la seigneurie qui relevait de Boves.

    Un siècle plus tard, lui a succédé Jean de Beauval, écuyer tranchant de la duchesse de Bourgogne et fils de Marie du Bos, dame d'Ignaucourt.

    Yvain de Beauval mourut à Azincourt en 1415.

    Ignaucourt

    de Beauval : de gueules, à la fasce d'argent accompagnée d'une vouivre de même en chef.

    En 1492, Anne de Beauval épouse Jean du Biez.

    Ignaucourt

    du Biez : d'or, à trois fasces de sable surmontées en chef de trois merlettes de sable, rangées en fasce.

     

    La terre est finalement acquise en 1626 par Philippe Widebien.

    Ignaucourt

     

    Revendue à la fin du siècle à Marie-Claude de Monchy, veuve du marquis de Sailly, elle échoit à son fils Aymar-Louis, gouverneur de Saint-Venant, qui rend aveu en 1696 pour son chef-lieu consistant en une maison, chambres hautes et basses, enclos de fossés.

    Ignaucourt

    de Sailly : d'argent, au lion de gueules, armé, couronné d'or et lampassé d'azur

    Louis-Hector de Sailly tente de s'en défaire en 1732, moyennant 38.000 livres, il y parvient seulement en 1746 au profit de François Linars d'Aveluy.

    Quelques années plus tard, Marie-Elisabeth de Linars l'apporte en mariage à Florent de Sachy, ils achètent la terre de Fourdrinoy et vendent celle d'Ignaucourt en 1764, moyennant 90.000 livres à Charles-François du Floquet, seigneur de Fontaine-Lavaganne.

    Ignaucourt

    du Floquet : d'azur, à la croix engrêlée d'or, cantonnée aux 1 et 4 d'une étoile d'argent; aux 2 et 3 d'une pomme de pin d'or.

    Il est possible qu'il est fait bâtir un vrai château car lorsque son fils François décide de s'en séparer en 1775, les affiches de Picardie indique : Château, cour, basse-cour....

    Ignaucourt

    L'acquéreur est Méneslée-Hyacinthe de Bonnaire, seigneur de Namps-au-Mont qui afferme l'ensemble du domaine.

    Marie-Angélique de Bonnaire épouse en 1790 Pierre-Morand Du Puch, général de la Révolution et de l'Empire.

    Devenue veuve en 1822, elle vend le château et ses dépendances à MM. Cornet et Legendre qui revendent à M.Dorville-Lefebvre qui laisse à son gendre Eugène d'Heilly.

    Situé derrière l'église, reconstruite après 1918, le château a été criblé d'éclats et totalement dévasté au cours des combats.

    Restauré par la veuve du docteur Albert Cailleux qui en était propriétaire en 1914. 

    Ignaucourt

    Ignaucourt

     

    *

    Eglise Saint Quentin

    Ignaucourt

    l'ancienne datait du 16ème et 17ème siècle

    Ignaucourt

    Le clocher était une tour carrée en bois

    Détruite pendant la Première Guerre.

    Ignaucourt

    Reconstruite après 1918.

    Ignaucourt

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Blescourt et d'un fuseau de laine symbolisant  l'industrie lainière très florissante autrefois.

    Méharicourt

     

    Pierre de Méharicourt vivait en 1248.

    Gilles VI de Mailly en 1372.

    Méharicourt

    de Mailly : d"or à trois maillets de sinople

    François de Mailly en avait hérité par testament, mais sous tutelle, la seigneurie semble aux mains de Jean de Sarcus et d'Antoinette de Saveuse, comme garanties de créances.

    Puis Antoine I d'Auxy qui s'est remarié en seconde noces avec Antoinette de Saveuse.

    Méharicourt

    d'Auxy : d'or, échiqueté de gueules

    Jacques d'Auxy en hérite en 1567 et achète en 1602 le reste de la seigneurie.

    Suzanne d'Auxy en hérite en 1602 lors du partage fait du vivant de son père, elle a épousé Gallois de Blescourt.

    Méharicourt

    de Blescourt : de gueules, au lion d'argent

    Leur fils, Louis de Blescourt , chevalier, vicomte de Tincourt et capitaine au régiment de Piemont, il épousa Marie de Marle dont il eut quatre enfants, l'un deux, Denis de Blecourt lui succèda.

    Puis Alexandre-Charles-Louis de Fay et son épouse Marie-Louise de La Goille de Selles

    Méharicourt

    de Fay : d'argent, semé de fleurs de lys de sable

    Louise-Adelaïde de Fay épouse Loui-Alexandre Aubé (1737-1799)

    Méharicourt

    d'Aubé : de gueules, à huit losanges d'argent en croix.

     

    Le village subit d'importantes destructions lors de la Première Guerre

    ***

    Eglise Saint Martin

    Elle datait de 1607, le clocher avait été reconstruit en 1842

    Détruite lors de la Première Guerre

    Méharicourt

    en 1875

    Méharicourt

    avant 1914

    Méharicourt

    en 1909

    Méharicourt

    1915

    Méharicourt

    Méharicourt

    Méharicourt

     

     

    Méharicourt

    Nouvelle église reconstruite dans l'Entre-deux guerres

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Warluzel avec le marteau de Saint-Eloi (Saint-patron de l'église).

     

    Guillaucourt

    La seigneurie relevait de l'abbaye de Corbie

     

    En 1284, on trouve Mathieu de Guillaucourt et Dame Marie son épouse.

    Jean 1er d'Avroult (Averhoult)( mort en 1409) avait épousé Jeanne de Sercus (Morte en 1412)

    Guillaucourt

    d'Averhoult : d'or, à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines

    Aléaume II d'Averhoult, écuyer, épouse en 1475 Bonne de Launay.

    Son fils aîné Christophe d'Averhoult, mort en 1520.

    Puis son fils Robert III d'Averhoult qui épouse en 1543 Isabeau de Joyeuse, sans descendance, son oncle Guillaume IV reprend l'héritage.

    Au 16ème siècle, Jean d'Averhoult, chevalier du Roi et lieutenant de 100 hommes d'armes, en est le seigneur.

    Il épouse en 1ères noces : Françoise de Verrières, puis en seconde noces en 1562: Marie de Varmoise et enfin en 3ème noces Claude Deschamps en 1596.

     

    En 1661, Marie-Louise de Blécourt,épouse Louis-Adrien de Faÿ, seigneur de Guillaucourt.

    Guillaucourt

    de Faÿ : d'argent, semé de fleurs de lis de sable.

    Leur fils Alexandre-César de Fay épousa en 1717 Charlotte d'Inger, il meurt en 1741.

    En 1772, la famille de Warluzel.

    Guillaucourt

     

    Guillaucourt

    château actuel devant l'église

     *

    * La commune d'Enguillaucourt a été absorbée par Guillaucourt

    La seigneurie était tenue par la famille de Tassart

    ***

    Eglise Saint Eloi

    Guillaucourt

    en 1875

    La partie la plus ancienne est le choeur élevé au Moyen-Âge.

    La nef et les bas-côtés furent reconstruits durant la seconde moitié du 18ème siècle ainsi que la facçade en pierre, ornée d'un décor d'ailerons en volutes, la date de 1772 est inscrite sur le pignon du bas-côté nord, tandis que la clef du portail porte celle de 1781.

    Restaurée en 1842, on reconstruit les bas-côté en briques et on démolit le clocher pour le reconstruire en briques.

    Endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée par Paul Martin, architecte du village.

    Guillaucourt

    en 1918

    Guillaucourt

    Les statues avaient été évacuées au château de Chantilly.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des Dumolin et celles des Thierry de Genonville.

    Wiencourt-L'Equipée

     

    * L'Equipée était un hameau nommé L'Esquipée en 1567, il ne contenait qu'une seule ferme qui a disparu au 19ème siècle.

    La seigneurie dépendait de l'abbaye de Corbie.

    Elle était divisée en deux pairies.

    La première, dont le plus ancien seigneur connu est Thomas de Wiencourt en 1384.

    Puis Pierre d'Ault à partir de 1397 auquel succède sa famille jusqu'à Catherine d'Ault qui, veuve de Jean Le Caron, puis de Denis Doire, donne la seigneurie en 1632 à son fils François Le Caron.

    Wiencourt-L'Equipée

    d'Ault Écartelé: au 1er d'azur à la croix ancrée d'or cantonnée de quatre croissants d'argent, au 2e cinq points d'azur équipolés à quatre d'argent, au 3e d'or à trois chevrons de gueules, au 4e d'argent à la croix de gueules.

    Le village fut totalement détruit par les Espagnols en 1636.

    En 1677, c'est Jean Thierry, seigneur de Génonville qui en est le seigneur.

     

    Wiencourt-L'Equipée

    Thierry de Genonville : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'or.

    Puis de 1750 à 1756, Jean-Baptiste Thierry, puis son frère Adrien Thierry, seigneur de Becquigny.

    Enfin Jean-Batiste Bernard Dumolin, neveu du précédent, puis sa famille jusqu'à la Révolution.

    Wiencourt-L'Equipée

    Dumolin : d'azur, à un chef d'or et une tour d'argent maçonnée de sable et crénelée de gueules, les créneaux brochant sur le chef.

    Wiencourt-L'Equipée 

    château avant 1914, détruit en 1918.

     

    * La seconde pairie était détenue par Robert d'Avroult (Averhoult) en 1533.

    Elle fut cédée en 1567 à sa fille Guillemette, épouse de Jean-Valeran d'Anglure.

     

    Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale, il fut en partie détruit en 1918.

     

                                                           ***

                                              Eglise Saint Nicolas

    Date du 16ème siècle, endommagée en 1918, réparée en 1922.

    Wiencourt-L'Equipée

    En 1875

    Wiencourt-L'Equipée

    en 1912

    Wiencourt-L'Equipée

    Wiencourt-L'Equipée 

                                                                     en 1922

    Wiencourt-L'Equipée

     

     


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