• La commune a fusionné avec Marchélepot en janvier 2019 .

    La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des familles de Goussencourt, de Méniolle d'Armancourt et de Bibault.

     

    Misery

    Tiercé en pairle renversé : au premier d'hermine au chef de gueules (qui est De Goussencourt), au deuxième d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or (qui est Méniolle d'Armancourt), et au troisième de gueules à la fasce d'argent accompagnée d'un croissant d'or en  chef et de deux étoiles d'argent en pointe (qui est Bibault, aux meubles inversés)

     

    Eut dans les temps anciens des seigneurs de ce nom comme Jean de Misery qui était maïeur de Péronne en 1278.

    La terre passe aux XV et XVIème siècle à la famille de Goussencourt.

    Misery

    Misery

    Quentin de Goussencourt

    Au début du règne de Louis XV, le sieur Bibault, notaire honoraire à Noyon, acquit la seigneurie des héritiers de Valentin Meniolle d'Armancourt.

    Misery

    Meniolle d'Armancourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

    Son fils Charles-François Bibault, anobli par lettres de 1750, acheta la seigneurie de Biaches que le roi érigea en baronnie en 1768, son épouse Julie-Louise de Chemault était au service de la reine Marie Lesczynska.

    Misery

    Bibault : de gueules à la fasce d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un croissant d'or.

    M.de Biaches comme on l'appelait, fit construire sur sa terre de Misery une maison rustique semblable à celle du Trianon de Versailles, appelée la chaumière de Misery, et y convia de hauts personnages.

    En 1821, son fils vendit le domaine à Charles-François de Viefville qui le donna à sa fille Sophie qui venait d'épouser Louis-Joseph Meurinne, originaire de Le Meux, près de Compiègne.

    Sophie Meurinne mourut prématurément deux ans plus tard et c'est seulement après le partage de 1859 qu'Edouard, son seconf fils en prit possession.

    Il fit élever un château brique et pierre , la guerre de 1914-18 n'en laissa subsister que les murs.

    Misery 

    Mme Léon de Lalain-Chomel, née Meurinne, en fit réutiliser les fondations pour bâtir une nouvelle demeure qui eut à souffrir à  son tour en 1940-45.

     

    Elle laissa le domaine à son cousin Bernard Langlois-Meurinne, aïeuls des propriétaires actuels, Mme Michel Langlois de Meurinne, née Catherine Enders.

    Misery

    merci à JN.Marchiset

    La chaumière fut abattue après l'achèvement du château en 1863, elle n'en était distante que d'une quinzaine de mètres.

    Première Guerre mondiale

    Misery est occupée par les Allemands pendant trois ans, du 27 août 1914 à mars 1917, à cause de sa position stratégique. La population est évacuée, le château est occupé par l'état-major ennemi. Le village a presque entièrement été détruit pendant le conflit

     

    Misery

    Misery

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920.

    Misery

     

    *

    Eglise Saint Vaast

    Misery

    En 1875

    reconstruite après la Première Guerre mondiale

    Misery

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Le Carlier, en y associant en chef la croix pattée de sinople de Madeleine Trinquant et deux coqs de gueules rappelant ceux du clocher de l'église (appartenance à l'abbaye de Corbie et à l'évêché de Noyon).

    Curchy

     

    La famille Le Carlier, originaire du Cambraisis, s'est implantée en Picardie à la fin du 16ème siècle.

    Ils ont été seigneurs de Curchy du 16ème au 18ème siècle.

    Jacques Le Carlier, né en 1655, capitaine de cavalerie et lieutenant-colonel en 1704, meurt sans alliance en 1735.

    Le domaine passe à son frère Salomon Le Carlier (1658-1736), vicomte de Trosly, qui épouse en 1708 Madeleine Trinquant .

    Curchy

    Trinquant : d'argent à la croix pattée de sinople, accompagnée de trois croissants de gueules.

    Louis-Nicolas Le Carlier, né vers 1740, était en 1778 capitaine de cavalerie au régiment de Berry, puis lieutenant-colonel en 1779, il demeurait au château voisin d'Herly, son épouse Antoinette-Aimée du Trousset-d'Héricourt-d'Obsonville de Valincourt vivait encore en 1793.

    Curchy

     

     gouache de Marcel Stiennon  de 1974

    d'argent à un lion de sable, la langue et les griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

     

    Curchy 

    Photo Jean-Noël Marchiset

    Château de la famille Boudoux d'Hautefeuille

    La propriété est venue  dans la famille Boudoux d'Hautefeuille par le mariage en 1711 de Marie Dumont avec Claude Boudoux d'Hautefeuille, né à Puzeaux en 1682  et décédé à Curchy en 1727, cette famille y a constamment habitée depuis lors.

    Curchy

    d'or au chevron de gueules, accompagné de trois coquilles de même.

    Par filiation la demeure revint à Marc Emeric Edouard Boudoux d'Hautefeuille (1855-1922), maire de Curchy jusqu'en 1919, il épousa en 1888 Marie-Elisabeth-Léonie Poujol de Fréchencourt.

    Ils eurent Jean-Baptiste-Adrien (1893-1961).

    Puis Bernard-Emeric (1921-2002) qui épousa Marie-Françoise de Bernes de Longvilliers.

    Leur fils Olivier, né en 1949, qui épousa en 1974 Madeleine Masson, ce sont les propriétaires actuels. 

    Les bâtiments primitifs avaient été remplacés au début du 19ème siècle par une construction de style Empire, qui fut totalement détruite par un incendie dans la nuit du 18 au 19 octobre 1914, provoqué par les troupes allemandes.

    Mme d'Hautefeuille, née Eugénie Mauduite, épouse de Charles Clément Boudoux d'Hautefeuille (1813-1876) fut retirée difficilement des flammes mais mourut peu après.

    Le domaine fut reconstruit par Jean-Baptiste Boudoux d'Hautefeuille sur les plans d'André Schroeder qui a copié la propriété de Vauchelles-les-Quesnoy.

     

    Eglise Saint Médard

    C'est un édifice dont la construction date du XVIIIe siècle excepté la tour-clocher dont la construction remonte au XVe siècle. L'édifice remplace un sanctuaire du XIIe siècle dont il reste quelques éléments.

    L'église conserve des fonts baptismaux en pierre du xiie siècle et un bas-relief représentant saint Médard daté de 1502 qui sont protégés en tant que monuments historiques au titre d'objets depuis 1907.

    Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands pendant la Première Guerre Mondiale.

    Curchy

    En 1868 


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Montjean  avec une bande d'argent symbolisant l'ancienne chaussée romaine.

    Estrées-Deniécourt

    Les communes d'Estrées et Deniécourt fusionnent entre 1790 et 1794.

     

    Au Moyen-Âge ces deux communes font partie de la châtellenie de Nesle, on trouve en 1147 Ives de Nesle.

    En 1221, une charte mentionne Pierre d'Estrées comme seigneur, il porta bannière à Bouvines en 1214.

    En 1270 Raoul d'Estrées est cité parmi les chevaliers de la 8ème croisade.

    A la fin du 17ème siècle, René-Philippe de Montjean (ou de Montejean), marquis de Deniécourt, seigneur de Fay, de Deniécourt et d'Estrées, sous-lieutenant de chevau-légers de la reine, épouse Reine Le Cat d'Hervilly.

    Estrées-Deniécourt

    De Montjean : écartelé : aux 1 et 4 d'or fretté de gueules; Aux 2 et 3 : de gueules à la croix d'argent chargée en coeur d'une coquille de sable

    Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

     

    Estrées-Deniécourt

     

    Les de Montjean portaient l'origine : d'or fretté de gueules.

     

    Leur deux filles épousèrent leurs oncles et c'est ainsi que Augustine de Montjean apporta la terre en 1717 à Michel-Charles d'Hervilly, marquis de Canisy, lieutenant-colonel pour le Roi du château de Ham.

    Son fils Charles-François d'Hervilly épousa Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

    Estrées-Deniécourt

    Mannessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable.

    Leur fils Charles-François d'Hervilly épousa en 1747 à Versailles, Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

    Les travaux ne durent être repris que dans les dernières années de l'Ancien Régime par leur fils Marc-Pierre qui fit également élever l'église et la ferme, il mourut en 1796.

    Estrées-Deniécourt

    Son fils Louis-François, comte de Deniécourt et colonel de cavalerie, dut attendre de devenir conseiller général dans les premières années de la Restauration pour faire bâtir de nouvelles dépendances et redessiner le parc à l'anglaise .

    Estrées-Deniécourt

    Dans les années 1840, il fit apporter des modifications au château.

    Sa fille la comtesse de Kergolay lui succéda en 1853 et, à la veille de 1914 Louis de Kergolay fit réaliser une importante campagne de travaux.

    Estrées-Deniécourt

    De Kergolay : vairé d'or et de gueules

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

    Au cours de la bataille de la Somme pendant l'été 1916 le site fut âprement bombardé, les troupes allemandes occupèrent le château et repoussèrent 3 offensives des français avant de céder le 18 septembre.

    La violence des combats ne laissa pratiquement rien subsister du château, de l'église, des dépendances et du parc.

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

     

     

    Eglise Saint-Quentin

    Estrées-Deniécourt

    L'église en 1877

    Estrées-Deniécourt

     

     

    Estrées-Deniécourt

     

     Les villages d'Estrées et de Deniécourt furent totalement détruits pendant la Première Guerre mondiale, classés en Zone rouge, ils ne devaient pas, en principe être reconstruits. La ténacité des habitants fit changer d'avis les autorités qui autorisèrent la reconstruction du village d'Estrées et du hameau de Deniécourt qui eurent chacun une église neuve. Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Campagne de France de 1940, Estrées-Deniécourt fut à nouveau détruit. En 1948, la commune adhéra à la coopérative de reconstruction des églises dévastées. L'architecte péronnais Marc Quentin, qui fut par la suite architecte à Royan et à Rochefort-sur-Mer, est choisi pour diriger les travaux de reconstruction de l'église qui fut achevée en 1959.

     L'église d'Estrées est une construction en béton armé. Son originalité réside dans son aspect. Pas de mur apparent, ce sont les deux versant de la toiture qui vont jusqu'au sol. L'éclairage s'effectue par cette toiture originale en béton percée de multiples petits carrés garnis de verre teinté. L'entrée est protégée par un auvent et un fin clocher de béton domine l'édifice. A l'intérieur, un escalier de béton donne accès à une tribune.

    Estrées-Deniécourt

     

    *

    Eglise Saint-Gentien (Deniécourt)

    Église Saint-Gentien de Deniécourt reconstruite durant l'entre-deux-guerres, à l'emplacement de l'église précédente, ancienne chapelle du château alors situé à proximité de Deniécourt

    Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt


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  • Bethencourt-sur-Somme

     

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'or à douze merlettes de gueules ordonnées en orle, accompagnées d'un lambel d'azur.

    ***

    Ce sont les armes anciennes de la famille de Béthencourt.
    Plusieurs familles ont porté ce nom. Celle-là, connue dès le XIe siècle, comptait parmi les plus prestigieuses du Vermandois. En 1053, Baudouin de Béthencourt, l'un des plus hauts seigneurs de la cour du roi Henri 1er, est témoin d'une charte du comte de Vermandois en faveur de l'abbaye d'Homblières.

    Dans des chartes de 1240 et 1248, il est fait mention de Philippe et Wauthier de Béthencourt, seigneurs de Béthencourt (sur Somme).
    Rietstap donne ce blason (d'or à une orle de douze merlettes de gueules, au lambel d'azur en chef) pour la famille "De Béthancourt-Lagny"; Jougla et Warren pour la famille "De Béthancourt", mais ils précisent l'un et les autres que c'est bien de cette famille du Vermandois, en Picardie, qu'il s'agit.

    Victor et Henri Rolland (Supplément à l'Armorial général de Riestap, 1926-1954),dessinent ce blason familial mais disposent les merlettes en cercle, en non en orle.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Il existait un château-fort au XIIIème siècle pour garder le passage de la Somme, ce château un peu oublié de l'histoire subsistera jusqu'au règne de Louis XIII qui le fit démolir.

    On trouve le tombeau d'Isabelle de Béthencourt épouse d'Odon IV seigneur de Ham au XIIIème siècle, dans la crypte de l'église de Ham.

    Bethencourt-sur-Somme

    Le village fut pillé et brûlé par les Espagnols en 1676.

    Et totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale.

    L'église Notre-Dame de l'Assomption datait du XIème siècle et était édifiée tout près de la Somme, elle fut détruite le 22 avril 1917 par les allemands, avec une mine à retardement.

    Bethencourt-sur-Somme

    en 1777

    Bethencourt-sur-Somme

    Bethencourt-sur-Somme

    Bethencourt-sur-Somme

    Reconstruite sur un nouvel emplacement en 1926.

    Bethencourt-sur-Somme


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  •  

    Ancienne commune absorbée par celle de Ham en 1965.

     

    Estouilly

    http://armorialdefrance.fr/  

     

    D'azur à trois bandes vairées appointées d'azur et d'argent.

    *

    Estouilly

    S'il apparaît une famille D'Estouilly, seigneur du lieu dès le début du 13e siècle, qui se fond en 1292 avec la famille De Saint-Simon, c'est du blason de la famille Bouzier, seigneur de Ham de 1373 à la Révolution, que l'ancienne commune d'Estouilly a copié son blason "d'azur à trois bandes de vair appointées".

    Estouilly

    Armorial d'Hozier, 1696

    Cette famille était originaire du Hainaut.

    Un sire de Bouzier apparaît dans la seconde partie du 14e siècle comme défenseur du château de Ham contre les Anglais.

    Antoine Bouzier fut seigneur de Ham en 1589 et 1591.

    Antoine Bouzier d'Estouilly, chevalier, seigneur d'Estouilly et autres lieux, né à Noyon en 1655, était capitaine des grenadiers, lieutenant du roi à Péronne en 1732 et à Saint-Quentin en 1737 (Decagny), il épousa en 1725 Louise-Hélène de La Condamine, il meurt en 1754..

    Charles-Octave Bouzier d'Estouilly, né en en 1806 mourut à Beyrouth en 1837.

    Une fille Bouzier d'Estouilly : Marie-Charlotte, épousa, vers 1737, le savant Charles-Marie de La Condamine. Le blason de cette famille, devenu celui de la commune d'Estouilly (absorbée par celle de Ham en 1965) était déjà utilisé par la localité dans les années 1920.

     

    Estouilly

    pierre tombale dans l'église

    Estouilly

    Plaque funéraire dans l'église

    Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham représentés sur la fresque héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.
    (Jacques Dulphy)

    Estouilly

    Blason figurant sur la fresque héraldique de la gare de Ham inaugurée en 1929,
    peinte par Fernande Van Driesten-Pary.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

    C'est Antoine-Claude Bouzier qui fit rebâtir le château comme le révèle son contrat de mariage avec Louise-Geneviève Néret en 1763, capitaine au régiment de Champagne et lieutenant du Roi à Saint-Quentin, comme son père.

    Estouilly

     

    Estouilly

    en 1907.

    Le château appartenait en 1914 à la comtesse Louis de Vaudriney, née Louise-Marie Bouzier.

     

    Gravement atteint par les bombardements en 1917, puis ruiné par l'incendie et par l'explosion de mines à retardement, il fut détruit jusqu'aux caves.

    Estouilly

     

     

    Le Château détruit après avoir été une propriété privée, est aujourd'hui un Centre Educatif Fermé (C.E.F)

    Estouilly

    Estouilly

     

    Eglise Saint-Médard

    Estouilly 

    Bibliothèque municipale d'Abbeville

    La petite église d’Estouilly conserve une nef très ancienne, dissimulée par une architecture récente de briques et de pierre sous une toiture en bardage.

    Il s’agissait d’une église à trois nefs, de plan basilical, longue de quatre travées dont les arcades reposent sur des piliers quadrangulaires. Les petites fenêtres hautes et l’absence de décor sont caractéristiques de l’architecture de la fin du haut moyen-âge en France du Nord, et dont il subsiste peu d’exemples.

    Cette architecture dite « de l’an mil », très simple et sans aucune voute selon un modèle qui peut perdurer jusqu’au XIIe siècle, est antérieure à l’arrivée de l’art roman dans la région, vers 1060/1070.

    Il ne s’agit donc pas d’une église romane, mais préromane.

    Il est difficile d’estimer sa date de construction. Quelques indices laissent présager une construction d’entre le milieu du XIe et le tout début du XIIe siècle

    Cet élément patrimonial est certainement le plus ancien de la ville : Cette petite église, tellement  insignifiante, a traversé les siècles et la première guerre mondiale (contrairement au château voisin dont il ne subsiste rien).

    Elle demeure émouvante dans sa simplicité, sa fragilité relative, et ces multiples détails, véritables témoignages historiques : traces des outils des tailleurs de pierre, pierre tombale, bancs sur mesure (les murs de la nef ne sont pas parallèles…), désordres architecturaux, etc…

    Estouilly

    Estouilly

     

     

    Estouilly

     

     

     


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