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Par remus80 le 3 Janvier 2017 à 18:37
La commune ne possède pas de blason.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Binet de Moyencourt avec une divise ondée sur la fasce, évoquant le cours d'eau local "La rivière bleue".
On retrouve trace du château de Moyencourt dès 1223 Raoul de Moyencourt.
Il a été fortifié dès 1382 par Renaud de La Chapelle puis doté de douves et d'un pont-levis, chacune des 7 tours avaient entre 15 et 25 m de circonférence, ce qui en faisait un édifice gigantesque.
Seul vestige encore debout aujourd'hui, la porte du château-fort qui se composait d'un passage voûté précédé d'un pont-levis, on en reconnait encore les deux longues rainures.
Un bas-relief sculpté en pierre dure occupait la partie supérieure de la maçonnerie, il représentait une sirène sur un rivage accompagné d'une bergère et de ses brebis, des inscriptions en lettres gothiques du 15ème siècle : Avé Maria.
Ce bas-relief est aujourd'hui conservé au musée Walters Art Gallery de Baltimore aux Etats-Unis, il fut acquis en 1913 par Henry Walters auprès d'un marchand d'objets d'art (R.Heilbronner)
On attribue traditionnellement la construction du pavillon d'entrée du 15ème à Gérard d'Athies, panetier du Roi.
Gérard d'Athies : d'argent à trois fasces de sable, à la bande de gueules brochant sur le tout.
Ce pourrait être également l'oeuvre de son neveu également prénommé Gérard, qui lui succéda en 1439, il n'eut pas de postérité de son mariage avec Jeanne de Soissons-Moreuil ( appelée Aliénor à tort).
Sa soeur Jeanne d'Athies ayant épousé en 1402 Jean du Faÿ, chambellan du Roi, la seigneurie échut donc à leur petit-fils Gérard du Faÿ d'Athies.
De Faÿ d'Athies : d'argent semé de fleurs de lys de sable sans nombre.
Le 7 mars 1471, Louis XI data une de ses lettres de Moyencourt.
Fils d'Adrien Binet, acquéreur de la seigneurie en 1714, Joseph-Adrien Binet choisit l'emplacement de l'ancien manoir d'Harivaux, dont on trouvait mention au 13ème siècle et dont subsistaient les fondations sur une colline voisine, près de la route de Nesle.
Binet de Moyencourt : d'azur, à la fasce d'or accompagnée en chef d'une étoile d'argent et en pointe de deux épis de blé.
Il y fit élever un grand château dès 1766, précédé d'une large avenue, d'une grille et de douves sèches.
Sous la Révolution en 1793, il fut incarcéré quelque temps à Amiens puis libéré étant considéré comme non-noble.
Sous la monarchie de juillet il se livra à d'importantes spéculations immobilières.
Après sa mort le domaine échut aux familles Amyot et de Launay qui procédèrent à une importante campagne de réparations du château.
De nouveau modernisé après son acquisition par M.Dollot en 1909.
Pendant la Première Guerre Mondiale, il fut longtemps occupé par des états-majors allemands qui le détruiront à l'explosif en mars 1917, lors du repli des troupes.
* Un primitif français du milieu du XVème siècle se trouve aux Etats-Unis : La crucifixion de Moyencourt, autrefois dans l'église primitive du village.
Il fut acquis par John G. Johnson peu avant la Première Guerre Mondiale d'un certain Emile de Launay, propriétaire du château de Moyencourt.
Gérard d'Athies avec son blason et Jeanne de Soissons-Moreuil , le sien est : parti au 1, des armes d'Athies et au 2, des Soissons-Moreuil, d'azur semé de lis d'or au lion naissant.
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Eglise Saint Nicolas
L'ancienne église en pierre datait de 1413, édifiée par Gérard d'Athies.
Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale.
ancienne église détruite pendant la Première Guerre
Reconstruite après la guerre
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Par remus80 le 30 Décembre 2016 à 20:43
La commune ne possède pas de blason officiel
Projet de blason associant les armes des de Mazancourt et celles des du Maitz de Goimpy, la croix pattée sur le chevron évoque à la fois la présence ancienne d'un établissement des templiers à Froidmont et une croix de chemin pattée présente dans le village
A la fin du XVème siècle, la terre et seigneurie appartenait à Jean II de Merlin dit de Mazancourt, prévot royal de Noyon et bailli de Nesle, marié en 1482 avec Jacqueline d'Estrées.
Le château-fort de Froidmont était situé sensiblement au même endroit que le château actuel, il en reste quelques vestiges.
Après lui vinrent Adrien de Mazancourt (mort en 1540) puis Charles, vicomte de Courval, homme d'armes de la compagnie du dauphin à Péronne en 1532, et Christophe, chevalier de l'ordre du Roi en 1565, gentilhomme de la Chambre en 1607, il rédigea son testament en 1617 et mourut en son château âgé de 80 ans.
Son fils David de Mazancourt, né en 1607 de son troisième mariage avec Suzanne de Poix, fut plus brillant encore, conseiller du Roi, capitaine de 100 hommes d'armes au régiment de Chanceaux en 1628 puis capitaine d'une compagnielégère allemande en 1635 et enfin capitaine de cavalerie en 1638, il combattit sur la plupart des champs de bataille de son temps et mourut en 1670 à Moyenvic.
De Mazancourt
D'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles du même.
Nul doute qu'il ne faille lui attribuer la construction du château, vraisemblablement au milieu du XVIIème siècle, après le passage des troupes en campagne de 1636 et 1653.
Son fils Jean-Baptiste de Poix, colonel du régiment de Courval fut tué en campagne, sans laisser de postérité.
Ses biens revinrent à sa soeur Diane, épouse de Louis de Pas, comte de Feuquières.
Louise de Pas de Feuquières épousa en 1686 Paul Berbier, baron de Ville et seigneur de Goimpy, aïeul de François-Louis du Maitz de Goimpy qui était en 1772 seigneur de Billancourt, capitaine de vaisseaux puis chef d'escadre en 1784.
Après la Révolution, il vit ses titres brûlés en l'an II, il passa quelque temps dans les géôles révolutionnaires et mourut à Billancourt en 1807.
Du Maitz de Goimpy
D'azur au chevron d'or, accompagné de trois molettes du même.
Son neveu Louis-Pierre du Maitz, marquis de Goimpy, vendit le domaine en 1828 à Charles Quenescourt, notaire honoraire, à sa mort en 1839, il laissa le domaine à sa nièce Madame Louis-René Le Noir de Becquincourt, née Alexandrine Fouant de La Tombelle.
Leur fils Louis-Adrien de Becquincourt, marié à Zénaïde Fouant de La Tombelle, fit quelques modifications au château en 1840.
Saccagé et incendié dès septembre 1914 par les troupes allemandes.
Les descendants habitent la demeure bâtie en 1924 sur le même emplacement.
Depuis la fin du 20ème siècle elle appartient à la famille Reguieg.
Armoiries sur le château des Le Noir de Becquincourt
D'or à la fasce écartelée de sinople et d'argent.
Sépulture de la famille de Becquincourt
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Eglise Saint Martin
aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque municipale d'Abbeville.
Reconstruite après les destructions de 1914-18.
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Par remus80 le 23 Mai 2016 à 15:00
Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout.
La commune a relevé les armes de la famille De Nesle de Falvy comtes de Soissons aux 12e et 13e siècles, qui étaient: "burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à la bande de gueules brochant sur le tout".
Ils sont seigneurs du lieu depuis un temps immémorial, et le plus célèbre fut Jean III de Nesle, seigneur de Falvy et de La Hérelle, comte de Ponthieu par sa seconde épouse, compagnon de Saint Louis à la 8e croisade de 1270. Veuf de Béatrix de Joigny, il avait épousé en secondes noces, en 1260, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu et d'Aumale, qui mourut en 1278 à Abbeville. Jean III, quant à lui, fut le dernier seigneur du nom à Falvy, et le dernier porteur du nom. Il mourut en 1310 à Orcamps, près de Soissons (02).
.La famille De Nesle de Falvy s'est éteinte au 14e siècle.
Lui ont succédé des noms prestigieux parmi lesquels: Vendeuil, Béthune, Luxembourg, Valençay, Navarre, et les Saint-Simon du 17e siècle à la Révolution. (Jacques Dulphy)
Autre blason : Fascé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, couronné d'or, brochant sur le tout.
Xème siècle : Donjon en pierre sur pilotis
Tenure des COMTES DU VERMANDOIS
1097 : * Drogon seigneur de Nesle
1146 : * Yves de Soissons
1157 : * Yves de Nesle
1175 : * Église des Prémontrés
1200 : * Jean I de Falvy Nesle
1270 : * Jehan III de Nesle
1324 : * Jean de Vendeuil II
1400 : * Famille de Béthune
1435 : * Louis de Luxembourg * Jean de Bar * Seigneur de Falvy
1477 : * Marie du Luxembourg. Francois de Bourbon Vendöme
1515 : * Famille de Valencay
1566 : * Prince de Navarre
1589 : * Henri de Navarre - Henri IV
1594 : * D'Amerval & Gabrielle d'Estrées
1611 : * Isaac- Seigneur de ST-Simon
1629 : * Destruction du château par Louis XIII, il n'a pas laissé de vestiges
1780 : * Balthazar de St Simon Rouvroy
1789 : * Claude Henri de Saint SimonEglise Sainte Benoite
A l'origine chapelle du château-fort démantelé par Louis XIII, d'origine romane datée de 1140 et remaniée au XVème siècle avec un mélange de style roman et gothique
Blasons dans l'église Sainte Benoite
Seigneurs de Falvy et de La Hérelle
Jean de Vendeuil II- 1324
Guillaume VI de Béthune 14ème siècle
Robert de Y et Isabeau Le Convers 16ème siècle
Saint-Simon 17 et 18ème siècle
Sur un contrefort de l'église, le blason des Bourbon-vendôme
Blason Bourbon-Vendôme
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Par remus80 le 7 Mai 2016 à 14:28
De gueules au château d'argent, maçonné de sable, posé sur une terrasse vergetée de sinople et de gueules, de dix pièces.
Adopté le 3 avril 1970.
Si la délibération municipale d'adoption officielle du blason de Chaulnes ne date que du 3 avril 1970, ce blason est en usage de longue date, et sans doute a-t-il été créé dans sa configuration actuelle pour figurer sur le monument aux morts, inauguré en 1924. Il est en effet sculpté dans la pierre, sur le socle de l'allégorie de la Patrie. La terrasse de sinople vergetée de gueules symbolise le ruban de la médaille de la croix de guerre 1914-1918. Cette décoration a été décernée en 1920, le bourg ayant été entièrement détruit par les combats et les bombardements de la Grande Guerre.
Sur le blason aussi, le château d'argent symbolise le premier château du lieu, une forteresse féodale rasée par les Bourguignons en 1472. (Jacques Dulphy)
Panneau avec l'historique du château
Blason sur la mairie,reconstruite en 1924.
Les seigneurs de la famille de Chaulnes dont une charte de 1116 fait mention, portaient ce blason : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois clous du même.
On le retrouve sur l'église (reconstruite en 1927)
Après sa destruction par les Bourguignons en 1471, le château fut reconstruit à partir de 1555 par le baron Louis 1er d'Ongnies et son épouse Antoinette de Rasse.
En 1619, il devient la propriété d'Honoré d'Albert par son mariage avec Claire-Charlotte d'Ailly, cette même année Honoré d'Albert est créé 1er duc de Chaulnes par Louis XIII.
Le titre est ensuite transféré à la maison d'Albert de Luynes, en l'occurence Charles-Honoré d'Albert de Luynes qui devient ainsi le 4ème duc de Chaulnes.
Charles d'Ailly : de gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent
En 1806, le château et son domaine sont vendus puis démolis, la Première Guerre Mondiale acheva le travail.
ancienne église
sa destruction
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