• Pargny

     

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    D'azur à la barre d'argent chargée de trois canettes nageant de sable, becquées d'or et posées à plomb, accompagnée en chef d'une fleur de lis d'or et en pointe d'une tour du même.

     

    Pargny et ses hameaux appartenaient à la puissante abbaye Notre-Dame de Soissons, mais il y eut aussi des seigneurs feudataires du nom de De Pargny, dont Jacques de Pargny en 1229, dont on a oublié le blason, et dont une partie du château-fort existait encore près de l'église en 1589, pour une tour au moins. Il en subsista longtemps une plaque de cheminée portant trois fleurs de lis et la date de 1574, conservée dans la cuisine d'une ferme bâtie à l'emplacement du fort.
    "C'est là qu'habitait le receveur chargé d'administrer les biens de l'abbaye de Soissons" écrit à son sujet Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844).
    Pargny possédait, aux temps féodaux, une maladrerie qui était placée sous le patronage de la même abbaye, mais aussi des seigneurs de Falvy et de Béthencourt-sur-Somme.
    Au XIVe siècle, Pierre de Béthencourt (qui portait "D'or à douze merlettes de gueules ordonnées en orle, accompagnées d'un lambel d'azur", reprises aujourd'hui par la commune de Béthencourt-sur-Somme, 80) dota l'église d'Epenancourt, village voisin, de sept muids de blé l'année.
    Une tour de château-fort, des fleurs de lis, c'en était assez, sans doute, pour inspirer à date récente le blason de Pargny, qui figure aujourd'hui sur toutes les plaques de rues. La barre figure sans doute la rivière de Somme, qui longe le village à l'est avec son marais; quant aux canettes, elles trouvent sans doute leur origine dans la faune sauvage locale, à moins qu'elles ne soient issues des merlettes du bon sire de Béthencourt. Personne n'a pu nous le préciser au village.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Eglise Saint-Sulpice

     

    La première église en bois de Pargny datait du 13e siècle.

    Pargny

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

     

     

    Brûlée par les Allemands en février 1917, reconstruite en 1932, puis bombardée en mai 1940, ce n’est qu’en 1960 que l’Eglise actuelle fut érigée, après la mise en place d’une église provisoire sur la place du village.
    Détenteur de la croix de guerre, le village rend hommage chaque année à Saint Sulpice, son saint patron. A l’intérieur, on peut admirer une pompe à incendie du 19e siècle, en cuivre et bois, sauvée de justesse chez un ferrailleur et remise à neuf au début des années 2000.
    A l’extérieur de l’église subsistent les fonts baptismaux d’origine, miraculeusement conservés.

    PargnyPargny

    Pargny


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant la crosse de l'abbaye de Soissons et une bordure crénelée évoquant l'étymologie la plus probable du lieu (selon René Debrie), à savoir Muro cinctus (endroit fortifié par une enceinte de murs).

     

    Morchain

     

     

     

    Murocinctus, l'une des plus anciennes désignations, énonce un endroit fortifié par une enceinte de murs, qui devint ensuite la forteresse féodale des seigneurs.

     

    En 1237, Simon de Vermandois, évêque de Noyon, accorda à l'abbaye Sainte-Marie de Soissons l'autel de Morchain et lui confirma la seigneurie du lieu.

    En 1378, Jacques de Morchain, écuyer et prévôt de St Quentin, est dit seigneur d'un fief.

     

    Goussencourt

    était situé à l'est de Morchain.

    Relevait également de Sainte-Marie de Soissons, parait avoir eu assez d'importance autrefois.

    La famille de Goussencourt parait au début du XIIIème siècle, elle s'est répandue en divers lieux de la province.

    Morchain

    de Goussencourt : d'hermines, au chef de gueules.

    Dans un aveu de 1215, Ressaus de Goussencourt reconnait tenir du roi la terre de Morchain.

    En 1221 Pierre de Goussencourt vend la mairie à l'abbesse de Soissons.

    En 1294, on trouve Jean de Goussencourt et Agnès de Goussencourt en 1305.

    Puis la seigneurie passe à la famille de Waurin.

    En 1431, passe à Gérard d'Athies dit du Fay, marié à Jeanne de Soissons, qui dans un aveu de 1466 reconnait tenir une motte entourée de fossés où se trouvait le vieil chasteau de Goussencourt.

    Au XVIème siècle, le manoir féodal fut remplacé par un château bâti en briques, offrant peu d'intérêt architectonique.

    Au XVIIème siècle, on trouve François d'Hestrus en 1671.

    L'ancien manoir a été démoli en 1854 et les caves comblées par M. O.Dersu, de Noyon, qui en était propriétaire.

                                                                         *

                                                   Eglise Saint-Pierre

    Morchain 

    Aquarelle d'O.Macqueron 1883-bibliothèque d'Abbeville.

    L'ancienne église était du XVIème siècle, la nef fut reconstruite vers 1860.

    Détruite lors de la Première Guerre.

    Morchain

    Morchain

    reconstruite après guerre.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant une francisque couronnée, symbolisant la bataille de 687, et les trois soucis des armes de la famille de Herte, seigneurs du lieu au XVIIème siècle.

     

    Tertry

     

     

    Emplacement supposé de la bataille de Tertry (687), victoire de Pépin d'Herstal, duc des Austrasiens, sur Thierry III, roi de Neustrie (lutte entre le clans francs). Pépin devient maître du royaume franc. C'était le père de Charles Martel , qui donna naissance à la dynastie des carolingiens.

     

    Au 12ème siècle, un décompte de la châtellenie de Péronne de 1214 indique que le domaine de Tertry appartient à Gilles de Marquaix.

    Par un traité de 1302, l'abbé Regnault cède de nombreux droits à Hugues de Parando, visiteur général de l'Ordre du Temple qui y possédait déja des biens.

    A la disparition de l'Ordre en 1311, ces biens passent aux frères de Saint-Jean d'Eterpigny.

    Le Chapitre de la basilique de Saint-Quentin y avait des possessions.

    A la fin du XIVème siècle, le seigneur était Guérars de Tertrych (sic) selon un document de 1372.

     

    1640, François de Herte  seigneur de Tertry et de Septoutre, se maria avec Yolande de Goussencourt.

    Tertry

    de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or.

     

    Au XVIIIème siècle , faisait partie du marquisat de Caulaincourt.

     

    Le village a été rasé en 1917.

    *

    Eglise Saint Omer

    Tertry

    Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Tertry

    Fortement endommagée en 1917.

    Tertry

    Reconstruite après guerre (photo Deroletz).

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason à partir des armes des Witasse de Vermandovillers, qui portaient "d'azur à trois bandes d'or", et des De Carbonnel, qui portaient "d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même.

     

    Vermandovillers

     

    Le premier seigneur connu, rappelé dans une charte de 1327, est Colart, dit Paira de Vermandovillers, demeurant à Beaulieu, bienfaiteur de l'hôpital Saint-Jacques de Noyon.

    - XVIe siècle : on trouve concuremment les De Carbonnel et les Witasse.

    - Simon III de Carbonnel, (fils de Simon II de Carbonnel, écuyer), "seigneur de Vermandovillers", épouse à Wallieux en 1607 Isabeau Morel de Bécordel, dont il eut 6 enfants.

    Vermandovillers

     

    Nicolas Witasse (1530-1610), seigneur de Hauteloge et de Vermandovillers, marié en 1559 à Marie Châtelain, d'où deux fils.

    Vermandovillers

    de Witasse : d'azur à troid bandes d'or.

    Aaron Witasse, l'aîné des précédents, sgr de Vermandovillers et de Ricourt, épouse en 1604 Antoinette de Bayencourt.

    Jacques de Witasse, fils des précédents, capitaine au régiment du vidame d'Amiens, épouse en 1629 Anne de Collemont.

    Puis Claude de Witasse (1636-1729), épouse en 1658 Eléonore d'Y.

    Jean-Jacques de Witasse, né en 1660, épouse en 1723 Marie-Jeanne de Fontaines.

    Claude-Joseph-Barnabé de Witasse (1724-1757), premier aide de camp du duc de Chaulnes, épouse en 1750 à Bazentin, Marie de Monet de Lamarck. 

    Leur fils, Jacques-Joseph,  avait épousé en 1780 Henriette-Julie de Sacquépée, dame de Thézy, dont il releva le nom pour constituer : De Witasse-Thézy, branche toujours existante, il meurt en 1834 .

    En 1789, la liste de noblesse  pour la députation rappelle encore ce "chevalier Witasse de Vermandovillers. "

     

    Le domaine et le château de Vermandovillers appartenaient  après les Duchaussoi, aux De Lagrenée" (note de Decagny, fin XIXe siècle).

                                              *

                                 Eglise Saint-Martin

    L'ancienne datait du XVIIIème siècle, détruite pendant la Première Guerre.

    Vermandovillers

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

    Vermandovillers

    Vermandovillers

    Vermandovillers

     

     


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  • Licourt

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

     De sable à la bande d'or chargée d'un annelet de sinople et accompagnée de deux têtes de loup arrachées d'argent, languées de gueules, celle de la pointe contournée.

    *

    Le conseil municipal de Licourt a adopté ce blason le 7 décembre 2020, après une demande faite auprès de Jacques Dulphy et Daniel Juric, à l'initiative de Christian Glowacki, conseiller municipal.
    Ce blason associe aux armes des Dournel, anciens seigneurs du lieu, deux têtes de loups qui rappellent le surnom collectif des Licourtois: "chés leups".
    En 1650, noble homme Robert Dournel (ou d'Ournel) est seigneur de Grandcourt et de Licourt, et maïeur de Péronne. On retrouve la famille Dournel, suzeraine de Licourt, Fransart, Chuignolles, Quivières, Tincourt, Bonneval et autres lieux jusqu'à la Révolution.
    L’Armorial Général de France (Edit de 1696) donne aux Dournel le blason suivant pour «Fursy Dournel, avocat au Parlement et aux sièges royaux de Péronne»: de sable, à bande d’or, chargée d’un annelet de sinople. Il s’agit d’armes établies sur le principe des "attribuées d’office".
    Sur le blason de Licourt ont été associées deux têtes de loups, qui évoquent à la fois la présence nombreuse de ces fauves jusqu'au XIXe siècle dans les bois environnants, ainsi que le blason populaire attribué aux habitants du village: "chés leups d'Licourt" (les loups de Licourt). La troupe de théâtre picardisante locale, créée en 1983, a pris ce nom.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Licourt

    *

    Eglise Saint Pierre

    Licourt

    Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

    L'église datait du XIIème siècle, modifiée à la Renaissance.

    Gravement endommagée pendant les deux guerres, elle est reconstruite

    Licourt

    En 1905

    Licourt

    Licourt

     

    Licourt

    de nos jours (Photo Deroletz)


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