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Par remus80 le 19 Janvier 2023 à 16:22
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des de Maloizel et celles des de Carvoisin.
La seigneurie était formée de deux fiefs : Le fief de Buverchy proprement dit et la vicomté de Caletot.
Pierre de La Motte était seigneur vers 1260.
La seigneurie passa ensuite au marquisat de Nesle, Louis de Sainte-Maure, marquis de Nesle (1515-1572)
Denis de Maloizel qui épousera Marguerite de Blottefière.
de Maloizel ( Malrizel) :
Leur fille Marie de Maloizel en devint propriétaire par la donation que sa mère lui fit de la moitié qui lui appartenait et par l'acquisition de l'autre moitié qui appartenait à Marie de Villechole, cousine germaine.
Marie de Maloizel épousa Alexandre de Carvoisin.
Marie-Joseph de Carvoisin, chevalier, épousa en 1690 Charlotte de Blottefière.
Leur fils François de Carvoisin, écuyer, vicomte de Caletot, meurt sans postérité en 1778.
Son héritier sera son neveu Nicolas-Louis de Carvoisin.
La légende raconte que le dernier seigneur de Buverchy, le marquis de Carvoisin, émigré, revint après la Révolution pour partager ses biens entre les habitants du village qui cultivaient sa terre.
Cela vaut bien que ses armes figurent sur un blason communal !
de Carvoisin : d'or à la bande de gueules, au chef d'azur.
Le château a été démoli en 1809
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Eglise Sainte Vierge
aquarelle d'O.Macqueron 1875
"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".
L'ancienne église construite en 1663 était desservie au XVIIIème siècle par les Cordeliers de Moyencourt, elle fut totalement détruite pendant la 1ère Guerre mondiale et reconstruite sur ses fondations en 1925.
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Par remus80 le 5 Octobre 2022 à 20:30
De gueules au pal d'or accosté de quatre demi-vols du même, adossés deux à deux.
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L'Armorial de la Somme, publié en 1972, indique au sujet du blason de Muille-Villette: "Armoiries transmises par la commune et dont l'origine est inconnue". C'est peu.
Ces armes figurent aussi dans la fresque héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929 par Marie-Fernande Van Driesten-Parys, peintre et illustratrice née à Lille en 1874. La gare de Ham se trouve d'ailleurs sur le territoire de... Muille-Villette!
Depuis lors, la commune en fait une usage constant. Il semble que ces armes sont reprises de la description que Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) fait des armes de Charles de Bovelles, seigneur de Muille en 1541. Pourtant, Decagny se trompe dans son blasonnement. Les armes de Charles de Bovelles, qui sont d'ailleurs à enquerre, figurent sur un vitrail de son temps, à la basilique de Saint-Quentin (verrière de la Vierge). Elles y sont peintes: de gueules au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.
Charles de Bovelles (1479-1567), était issu d'une vieille famille picarde originaire de Bovelles. Il naquit à Saint-Quentin, et devint un grand humaniste de son temps. Il fut l'auteur, notamment, du premier livre de géométrie imprimé en français, en 1511. Retiré à Ham en 1552, il y mourut en 1567.Il était aussi chanoine de Noyon, seigneur de Roisel, de Sancourt, de La Viefville, de Muille et d'autres lieux.
(Jacques DULPHY)*
Au Moyen-Âge Muille était un fief détaché et mouvant de la châtellenie de Ham.
Au XVIème siècle, Charles de Bovelles était le seigneur de Muille-les-Ham.
Il se maria avec Antoinette de Hénin-Liétard.
de Bovelles : de gueules, au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.
Cette famille tint la seigneurie jusqu'en 1716 quand la fille unique de François de Bovelles, Gabrielle-Pélagie (1695-1749) épousa Louis-Armand de Caulaincourt, capitaine de cavalerie, il décède en 1734 à Eppeville.
de Caulaincourt : de sable au chef d'or
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Eglise Saint Médard
Ruinée et reconstruite à différentes reprises.
Elle n'est pas sortie indemne de la Grande Guerre, une restauration s'imposa, les travaux ont trainé trois ou quatre ans puis repris en 1923.
en 1875 (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)
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Par remus80 le 3 Octobre 2022 à 18:31
Curtis gregis (métairie du troupeau).
Ancienne commune, elle a fusionné avec Hombleux le 1 janvier 2019.
Au XIIIème siècle (1239), Jean de Croisilles, écuyer, obtient l'indépendance de la paroisse.
Son successeur Allard de Croisilles prendra le nom de Allard de Croisilles d'Esnes après son mariage avec Alix d'Esnes de Landas.
Allard de Croisilles : de sable à dix losanges d'argent
Possession de Daniel de Hurtebise en 1642, puis de Charles de Fransures à la fin du XVIIème siècle.
Elle échut à Marie de Fransures qui épousa en 1711 Louis-Henri de Blottefière, seigneur de la Viefville, elle mourut en 1729 et Grécourt revint à son beau-frère Antoine, commandant à Marsal, il meurt en 1750.
Ses héritiers furent Jean-Charles de Blottefière, colonel de cuirassiers, et Marie-Alexandrine de Blottefière qui épousa en 1799 Alexandre Le Tellier de Grécourt.
de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.
Robécourt
La terre appartenait au XVIIème siècle à la famille Dehaussy de Robécourt, avec Jean V Dehaussy (1628-1698), conseiller du Roi et avocat au bailliage de Roye, mayeur de Péronne en 1676.
Il fit construire à la fin de ce siècle un château brique et pierre.
Jacques-Edmond Dehaussy de Robécourt (1810-1888), étant le dernier de sa race il fit graver sur le fronton du château, à côté de ses armoiries, la devise latine " Mors nihil ad nos" traduit par La mort ne nous est rien.
Dehaussy : d'azur, à une tour d'argent flanquée de deux palmes d'or, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.
(Le franc quartier des barons de l'Empire est celui de Mathias-Antoine Dehaussy.)
Il fit démolir le château seigneurial en 1866 et le remplaça vers 1875 par une demeure en brique et pierre dont sa veuve était encore propriétaire en 1914 et qui a été incendié par les Allemands.
Il ne subsiste de nos jours qu'une tour, ressemblant à un donjon.
vue arrière.
Il est détruit avec le village pendant la Première Guerre.
Les infirmières du Smith Collège de New-York ont créées un dispensaire dans les ruines du château dès la fin 1917.
la tour actuelle.
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Eglise Saint Mathieu
Datant du XIIIème siècle, son coeur gothique du XVIème a traversé les épreuves du temps.
photo : Deroletz
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Par remus80 le 2 Octobre 2022 à 16:20
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les fleurs de lys de la famille Le Cat d'Hervilly (Canisy), le lion avec inversion des couleurs de la famille de Brouilly (Hombleux et Canisy) et la croix de Malte (Bacquancourt).
Village assez important d'époque mérovingienne.
En 1015, Hardouin de Croy, évêque de Noyon, accorda à ses chanoines l'autel et l'église.
La seigneurie appartenait au marquisat de Nesle.
Il y eut des seigneurs du nom comme Jean d'Hombleux.
Au XVIème et XVIIème siècle, les de Brouilly.
de Brouilly : d'argent au lion de sinople, armé, lampassé et couronné de gueules.
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Eglise Saint-Médard
aquarelle d'O.Macqueron 1867.
C'était une antique construction d'époque romane XIIIème siècle, modifiée à différentes époques, une inscription dans le clocher indiquait une restauration en 1661 par Florent Talon.
Au XVIIIème siècle, l'ancien portail fut remplacé par une espèce de péristyle avec fronton surmonté d'une horloge à carillon, l'architecture grecque s'harmonisait mal avec le reste de l'église.
Elle possédait un orgue, avantage assez rare dans les campagnes.
Détruite pendant la Première Guerre mondiale (1917).
Reconstruite dès 1928 et bénite en septembre 1931.
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Canisy
La basse-cour du château, convertie en ferme, était dominée par un colombier octogonal, elle précédait les vestiges de la demeure seigneuriale bâtie sur une motte à peu près ovale, au-delà d'une mare rappelant les fossés comblés.
Pris entre-deux maigres tours, le passage charretier formait une sorte de châtelet devant remonter à la fin du XVIème siècle, il a été préservé.
Lointaine descendante de Colart de Canisy, mentionné en 1271, Jeanne de Canisy épouse en 1554 Pierre de Chepoix, gouverneur de Ham.
La terre passa ensuite à François de Brouilly, puis à Charles de Brouilly, marquis de Piennes, gouverneur du Catelet.
En 1681, Louise de Brouilly, dame de Hombleux, épousa Charles-Michel Le Cat d'Hervilly, seigneur de Devise.
Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.
Canisy ne fut plus désormais qu'un domaine de rapport pour les d'Hervilly qui résidèrent à Devise puis à Deniécourt.
Ils finirent par s'en défaire en 1852.
Dans les années 1860, le site est exploité par Théodore Delattre qui y installe une usine à carboniser la tourbe, en 1880 un incendie détruit une partie des bâtiments.
Le propriétaire Emile Lanne réédifie ces bâtiments détruits entre 1887 et 1906.
Durant la Première Guerre , la ferme se retrouve au milieu des combats, la plupart des constructions subirent d'importants dégâts.
En 1923, Emile Lanne vend la propriété avec transfert des indemnités de dommage de guerre à la Sté Industrielle et Agricole de la Somme (SIAS).
Après la seconde guerre, la ferme est louée à M.Van Heeswyck, ancien contremaître de la SIAS, qui finit par la racheter en 1970.
Murs de l'ancien château .
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Bacquancourt
Hameau, autrefois orthographié Bacquencourt
Appartenait dans les siècles reculés aux frères de Saint-Jean de Jérusalem.
Il y avait un château-fort à l'époque féodale, entretenu par le Roi qui en nommait le gouverneur.
Détruit en 1650 par les Espagnols, il n'en reste rien de nos jours.
René-François Dupleix (1664-1735)
Son fils Charles Claude en était le fermier général de 1731 à 1750, puis son fils.
Guillaume-Joseph Dupleix, chevalier
Eloy Gruet (env.1720-1779) acheta en 1777 le magnifique domaine.
Son fils Eloy-Claude-Charles-Antoine Gruet (1754-1812), il épousa en 1781 Marie-Louise Perdry qui mourut en 1826 à Nesle.
En l'An II, il acheta des biens nationaux, politique qu'il poursuit sous le Directoire et l'Empire, jusqu'à constituer une exploitation de 770 ha, c'était un "seigneur à grosses bottes su Santerre", 34ème sur la liste des 60 grands notables de l'Empire.
Maire de 1790 à 1812.
Un nouveau château fut construit, détruit pendant la 1ère Guerre.
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Par remus80 le 16 Août 2022 à 20:45
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les bars de la famille de Nesle, la tour pour le château-fort de Tilloy et les trois alérions pour les de Montmorency.
La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.
Parmi les seigneurs du site, on cite : Daniel de Montmorency, tige de la maison d'Esquencourt, lieutenant-général de Picardie et des armées du Roi.
Montmorency-Bours : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, chargée d'un croissant d'argent.
Il justifia de sa noblesse, pour lui et son fils unique, devant l'intendant d'Amiens en 1666.
Il avait épousé Marthe Le Fournier de Neuville qui mourut en 1650 et inhumée à Rethonvillers.
Leur fils Benjamin-Alexandre-César de Montmorency, comte de Bours, baron d'Equancourt, servit pendant 20 ans en qualité de capitaine de chevau-légers et mourut en 1702, étant en procès avec Guillaume-Nicolas du Bois, seigneur de Bellostel et Jean Le Fournier, seigneur de Neuville.
Il avait épousé Marie-Jeanne-Madeleine de Laval, morte en 1705.
En 1730 la seigneurie appartient à M.de Surville, seigneur de Champien.
En 1772, au marquis d'Hautefort, seigneur de Champien.
Hameau de Tilloy
Il y avait un château féodal qui fut plusieurs fois détruit, il appartenait à Jean (ou Jehan) de Tilloy au début du XIIème siècle.
En 1701 la chute de la grosse tour causa la mort d'une petite fille.
Appartenait à Daniel de Montmorency en 1666 puis à ses héritiers en 1698.
En 1714, Charles-Alexis de Saint-Aubin, écuyer, capitaine au régiment de Picardie.
Hameau de Sept-Fours
Relevait de la châtellenie de Nesle.
En 1230 Jean de Nesle se reconnait homme-lige du roi pour la mairie du lieu.
de Nesle : de gueules, semé de trèfles d'or, à deux bars adossés du même brochant sur le tout.
Le village sera largement détruit en 1914-18.
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Eglise Saint-Médard
aquarelle d'O.Macqueron de 1867, bibliothèque municipale d'Abbeville.
Le grand portail de l'église primitive offrait toutes les caractéristiques du 13ème siècle avec son arcade en plein cintre.
La nef principale était une recontruction du 18ème.
Dévastée pendant le Première guerre, elle fut reconstruite après celle-ci.
Avant 1914
église actuelle
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