• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy évoquant le sceau de Tassart d'Herleville (3 chevrons avec un franc canton d'hermines).

    Herleville

     

    Village auquel l'antique château de Mazure aura donné naissance, il se trouvait au nord de la commune.

    En 1431, Tassart de Herleville est gouverneur de la ville de Roye, son sceau comprenait 3 chevrons avec un franc canton d'hermines.

    Au 15ème siècle, la famille de Baynast avec Robert, dit Tristan, seigneur de Mazure, il meurt en 1482.

    Herleville

    de Baynast : d'or, à un chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces du même.

    Au 16ème siècle, Jean de Baynast, seigneur de Mazure et d'Herleville, chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire de la Chambre, marié en 1554 à Marie Le Prévost.

    A la fin du 16ème siècle, Louis de Brouilly, marquis de Piennes, marié en 1632 avec Gilonne d'Harcourt, il meurt en 1640.

    Herleville

    de Brouilly : d'argent, au lion de sinople, armé et lampassé de gueules, couronné d'or.

    Puis Philippe de Brouilly, capitaine de Compiègne, et son frère Antoine, capitaine au régiment des gardes du roi, il meurt en 1676.

    Le domaine passe ensuite dans les possessions des châtelains de Framerville, village voisin, avec la famille de Collemont.

    Herleville

    de Collemont : d'azur, à une fasce d'argent chargée de trois tourteaux de sable et accompagnée de trois coquilles d'or.

     

    Durant la Première Guerre mondiale, le village est complètement détruit. Le 25 septembre 1914, un bombardement anéantit le clocher, la toiture est incendiée, ainsi qu'une partie du mobilier de l'église. Le village, comme les villages avoisinants, est libéré par des soldats australiens en août 1918.

     

                                                                           *

                                                       Eglise Saint-Aubin   

     

     Le chœur et l'abside datent de la période gothique. La nef a été construite en 1728. De gros dommages ont été causés à l'édifice au cours de la Première Guerre mondiale. Ils seront réparés après le conflit.

    Herleville

    église avant 1914.

    Herleville

    Herleville

     

    Herleville

    Herleville

    Herleville

    église de nos jours.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre aux armes de la famille de Broyes.

    Dompierre-Becquincourt

     

    Autrefois deux villages : Dompierre en Santerre et Becquincourt, qui fusionnent en 1964.

    Au XIIème siècle, Dompierre possédait un prieuré de l'ordre de Cluny.

     

    • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le xiiie siècle, les abbés de Saint-Barthélemy deviennent les seigneurs de Dompierre.

    Au XIIème siècle, Becquincourt appartient au comte de Vermandois.

    Au XVIème siècle, Jacques d'Humières, gouverneur de Péronne, se retire à plusieurs reprises en son château de Becquincourt.

    Dompierre-Becquincourt

    d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable.

    En 1662, lui avait succédé François de Broye qui possédait les deux seigneuries.

    Dompierre-Becquincourt

    de Broyes (branche de Picardie) : D'or à la bande de gueules accompagnée de 6 merlettes du même ; écartelé d'or à une croix ancrée de gueules chargée de 5 coquilles d'argent. Supports : 2 licornes. Cimier : une licorne naissante.

    De ce château, vraisemblablement détruit au XVIIIème siècle, ne subsistait plus au début duXIX ème, que quelques vestiges et des mouvements de terrain rappelant le tracé des fossés, àproximité de l'église.

    Au XVIIIème siècle, d'après l'abbé Decagny, un membre de la famille Lenoir de Feuillères, fit l'acquisition d'un fief et prit le nom de Lenoir de Becquincourt, après y avoir bâti une habitation peu importante qui fut démolie vers 1860.

    Dompierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914 . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le 27 octobre 1920.

                                                             *

          Eglise Saint-Pierre de Dompierre, détruite pendant la Première Guerre, reconstruite après 1918.

    Dompierre-Becquincourt

    Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

     

     

          Eglise Saint Denis de Becquincourt, détruite également pendant le conflit, reconstruite en 1930, désacralisée en 1980 et vendue à un particulier.

    Laissée à l'abandon pendant 40 ans, elle est en cours de sauvetage et de transformation pour devenir un des bed & breakfast les plus insolites des Hauts-de-France.

    Dompierre-Becquincourt

    en 1877, aquarelle O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

    Dompierre-Becquincourt 

     

     

    Dompierre-Becquincourt

     

    Dompierre-Becquincourt

    Plaque avec inscription votive du 16ème retrouvée dans les décombres, de Robert Lemaistre, laboureur, et Jehenne Maricourt son épouse. 


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  • Fay

    La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, inversant les couleurs des armes de la famille de Fay, ce qui donne : de sable, semé de fleurs de lys d'argent.

    Fay

     

    Il y eut un château jusqu'au 16ème siècle environ et des seigneurs assez distingués du nom de la commune.

    Fay

    de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

    • En 1215, Raoul de Fay devait rendre hommage à Jean Ier de Nesle.
    • En 1278, Jean de Fay participa au tournoi du Hem.
    • En 1327, le seigneur du lieu se nommait Pierre de Fay, il était grand panetier de France.
    • Enguerrand de Fay fut chambellan du roi Charles VI (1380-1422).
    • En 1402, Jean de Fay, fils d'Enguerrand épousa Jeanne d'Athies, seule héritière de la Maison d'Athies. Ils furent inhumés dans l'ancienne église de Fay où on voyait leur pierre tombale.
    • Fay 

    •                              photo 1912 Archives départementales de la Somme.
    • En 1415, Thibaut de Fay, chevalier, mourut à la bataille d'Azincourt.
    • En 1437 Gilles de Fay, qui s'était distingué au siège du Crotoy, fut armé chevalier.
    • En 1440, Jean de Fay, chevalier de Rhodes, était au service du roi de France.
    • En 1528, Charles d'Athies de Fay, chevalier.
    • En 1558, Antoine de Fay épousa Jeanne de Mailly.
    • Au xviie siècle, Le comte de La Marck était seigneur de Fay.
    • Au xviiie siècle, on trouve encore François de Fay, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi, commandant à Amiens.
    • En 1734, Angélique de Fay, fille de François de Fay, épousa Michel de Broye, chevalier et seigneur de Bernes.

    En 1789, sur la liste de la noblesse du gouvernement de Péronne, on trouve encore un membre de la famille de Fay.

                                                                    *

                                                         Eglise Saint-Martin

    L'ancienne a été détruite pendant la Première Guerre mondiale avec le village.

    FayFay

     

    Fay

     

    Fay

    dessin allemand

    Elle renfermait la pierre tombale de Jean De Fay et de Jeanne d'Athies (voir plus haut).

    Elle a été reconstruite comme le village à un autre emplacement, dans les années 1920.

    Après la stabilisation du front en octobre 1914, les environs immédiats du village de Fay ont été secoués par la meurtrière guerre des mines de 1915 opposant Français et Allemands.

    Situé sur la première ligne, Fay est enlevé de haute lutte par les troupes coloniales françaises le 1er juillet 1916.

    Blotti avant guerre au fond d’une vallée sèche et à flanc de coteau, le village sera reconstruit quelques centaines de mètres vers l’est, sur le plateau.

    Selon la période, des vestiges du village sont visibles dans les champs labourés (briques, carrelages).
    Les vestiges de l’ancienne église et d’un corps de ferme ont été aménagés par le Conseil départemental de la Somme et sont ouverts au public.
    L'ancienne église de Fay, classée Monument Historique en 1913, montre à quel point le territoire samarien a été détruit par les combats et souligne l'incroyable effort de reconstruction.

    Fay

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Parthenay de Berny avec un ours en pointe, symbolisant l'église Saint-Vaast et la racine germanique "bern" signifiant l'ours.

    Berny-en-Santerre 

     

     

    Berni est cité en 1177 dans un cartulaire d'Arrouaise.

     En 1214, Simon de Berni rendit hommage au châtelain de Péronne.

    François-Antoine de Parthenay de Berny, chevalier, seigneur vers 1700, épouse Marguerite de Fontaines.

    Berny-en-Santerre

    de Parthenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

    de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

    Ensuite  la seigneurie passa aux Rouvroy de Saint-Simon.

    Berny-en-Santerre

    Rouvroy de Saint-Simon : écartelé : aux 1 et 4, échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

    aux 2 et 3, de sable, à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules.

    Le dernier seigneur fut Antoine Galiot Mandat de Grancey (1731-1792), chevalier, commandant de la Garde nationale de Paris, chargé de la défense des Tuileries en août 1792, il fut massacré par la foule sur les marches de l'hôtel de ville.

    Berny-en-Santerre

    Galiot Mandat : d'azur au lion d'or, au chef d'argent chargé d'une hure de sanglier de sable, défendue d'argent, accostée de deux roses de gueules

     

    Le château considérable fut détruit pendant la Révolution

    Le village se trouva en première ligne en 1916, repris le 17 septembre 1916 par l'armée française, repris en mars 1918 par les Allemands, définitivement libéré en août 1918.

    Berny-en-Santerre

     *

    Eglise Saint-Vaast

    détruite lors de la Première guerre mondiale comme le village.

    Reconstruite en 1928

    Berny-en-Santerre

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'arc de triomphe du lieu avec en écu central les armes de la famille de Proyart, le comble ondé symbolisant la Somme qui coule au nord du territoire. 

    Proyart

     

     

    Fief dépendant de la châtellenie de Péronne, trois autres fiefs appartenaient aux Celestins d'Amiens.

    Il y avait un château et des seigneurs feudataires.

    Milon de Proyart est cité en 1203, Jean de Proyart paraitcomme homme-lige d'Aubert de Longueval en 1262, en 1302 Mamert de Proyart concourt à l'érection de la chapelle de Boucly.

    Proyart

    gouache de Marcel Stiennon 1985.

    d'argent, au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même.

    En 1326, ce fief appartient à Colart Vavasseur.

    Puis passe en différentes mains.

    Un des derniers seigneurs fut le marquis d'Harcourt, qui vendit en 1713.

    Proyart

    de gueules, à deux fasces d'or

    Le château seigneurial était situé près de l'église, il fut vraissemblablement détruit avec le village en 1636 par les Espagnols.

    Un autre château fut construit vers 1860 par Eugène Odon François, riche propriétaire foncier, négociant en vins et champagne.

    ProyartProyart

     

    Il avait épousé Hermance Normand et ont eu deux fils, Lionel né en 1866 et Edgar en 1867, c'est ce dernier qui reprendra le négoce laissé par son père, ainsi que le château.

    Pendant la Première Guerre, après la bataille de Proyart-Framerville, le château est occupé par les allemands et pillé en août 1914.

    Le village est encore occupé en mars 1918, libéré par les Australiens en août 1918.

    Profondément marqués par ce qu'avaient vécu les Picards, Edgar et son épouse Juliette décident de faire bâtir en 1924, en face du château, un monument exceptionnel dédié aux héroïques défenseurs français et alliés.

    Proyart

    En 1940, le château est occupé par des officiers allemands, tous les matins, ils découvrent ce soldat français menaçant, les fixant baïonnette au canon, le pied posé sur un casque allemand....Le maire est mis en demeure de mettre fin à cette muette provocation, faute de quoi la statue sera dynamitée !

    Proyart

    Aidé de quelques habitants, le magistrat communal descelle le soldat et le dissimule dans une grange jusqu'à la fin de la guerre.

    Le château est vendu au lendemain de la Seconde guerre à Gaz de France et transformé en colonie de vacances.

    Il est de nouveau à vendre actuellement. 

                                                             *

                                                   Eglise Sainte Geneviève

    L'ancienne église datée des 15 et 16ème siècle avec son clocher massif qui semblait avoir été destiné à la défense du château voisin, fut détruite en 1918.

    Proyart 

    ancienne église

    Proyart

     

    Proyart

     

    explosion de l'église

    ProyartProyart

    Proyart

     

    Proyart

    Rebâtie en 1931-1932


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