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Par remus80 le 16 Août 2022 à 20:45
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les bars de la famille de Nesle, la tour pour le château-fort de Tilloy et les trois alérions pour les de Montmorency.
La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.
Parmi les seigneurs du site, on cite : Daniel de Montmorency, tige de la maison d'Esquencourt, lieutenant-général de Picardie et des armées du Roi.
Montmorency-Bours : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, chargée d'un croissant d'argent.
Il justifia de sa noblesse, pour lui et son fils unique, devant l'intendant d'Amiens en 1666.
Il avait épousé Marthe Le Fournier de Neuville qui mourut en 1650 et inhumée à Rethonvillers.
Leur fils Benjamin-Alexandre-César de Montmorency, comte de Bours, baron d'Equancourt, servit pendant 20 ans en qualité de capitaine de chevau-légers et mourut en 1702, étant en procès avec Guillaume-Nicolas du Bois, seigneur de Bellostel et Jean Le Fournier, seigneur de Neuville.
Il avait épousé Marie-Jeanne-Madeleine de Laval, morte en 1705.
En 1730 la seigneurie appartient à M.de Surville, seigneur de Champien.
En 1772, au marquis d'Hautefort, seigneur de Champien.
Hameau de Tilloy
Il y avait un château féodal qui fut plusieurs fois détruit, il appartenait à Jean (ou Jehan) de Tilloy au début du XIIème siècle.
En 1701 la chute de la grosse tour causa la mort d'une petite fille.
Appartenait à Daniel de Montmorency en 1666 puis à ses héritiers en 1698.
En 1714, Charles-Alexis de Saint-Aubin, écuyer, capitaine au régiment de Picardie.
Hameau de Sept-Fours
Relevait de la châtellenie de Nesle.
En 1230 Jean de Nesle se reconnait homme-lige du roi pour la mairie du lieu.
de Nesle : de gueules, semé de trèfles d'or, à deux bars adossés du même brochant sur le tout.
Le village sera largement détruit en 1914-18.
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Eglise Saint-Médard
aquarelle d'O.Macqueron de 1867, bibliothèque municipale d'Abbeville.
Le grand portail de l'église primitive offrait toutes les caractéristiques du 13ème siècle avec son arcade en plein cintre.
La nef principale était une recontruction du 18ème.
Dévastée pendant le Première guerre, elle fut reconstruite après celle-ci.
Avant 1914
église actuelle
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Par remus80 le 25 Octobre 2021 à 18:59
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Louvel de Fontaine et celles des de Witasse.
N.de La Broye est seigneur au 16ème siècle, marié à Anne de Villiers.
En 1550, leur fille Catherine de La Broye, veuve de François de Monceaulx, est dame de Cappy et de Fontaine.
Antoine de Louvel de Fontaine qui fut huit fois maïeur de Péronne de 1643 à 1661, il décède en 1672.
de Louvel : d'or, à trois hures de sangliers de sable, défendues d'argent.
La seigneurie passe alors aux de Witasse, ce sont eux qui firent reconstruire le petit château après 1807.
Jean-Baptiste de Witasse, écuyer, chevau-léger de la Garde du Roi, épousa en 1768 Marie-Françoise Compère, et mourut à Fontaine en 1803.
de Witasse : d'azur à trois bandes d'or.
Ses deux fils Jean-Charles et Pierre-Marie épousèrent respectivement Catherine Serpette de Berseaucourt et Marie-Charlotte de Lestocq, et s'installèrent à Louvencourt et à Acheux en Amiènois.
Passé dans les premières années du 20ème siècle au colonel Raoul Amyot d'Inville qui l'habitait encore en 1914.
Amyot d'Inville : d'azur à trois fasces d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, posées dans le sens de la bande.
Le château a été pratiquement détruit au cours des combats de 1916.
Acquéreur du domaine dévasté Léon Normand fit construire un peu plus loin une habitation moderne accompagnée de dépendances agricoles.
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Eglise Notre Dame
L'ancienne église était un petit édifice élevé en 1750, également détruite en 1916 et reconstruite après les combats de la Première Guerre mondiale.
en juin 1916
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Par remus80 le 9 Octobre 2021 à 20:22
D'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules.
En 1696, ou environ, un certain M. Doffois, (ou d'Offoy, précise Borel d'Hauterive, Armorial d'Artois et de Picardie, 1866) fait enregistrer un blason "d'argent au sautoir d'azur accompagné de quatre aiglettes de gueules".
Pourtant, il n'y a jamais eu de famille D'Offoy... Mais il y a eu des De Rune, seigneurs d'Offoy! Et ils portaient (d'après Jougla et Warren, 1934): "d'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules".
Jean de Rune, chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt, épousait en 1629 Charlotte Cornet. Son fils Jean, seigneur d'Offoy lui aussi, vivait en 1685. C'est sans doute lui qui fait enregistrer ses armes auprès des commis de D'Hozier.
La famille De Rune, dont plusieurs chevaliers du nom prirent part à la bataille de Bouvines en 1214, était originaire du comté d'Aumale en Normandie.
Le blason d'Offoy était déjà adopté dans les années 1920. Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham, sur la fresque héraldique de la gare de ham, peinte vers 1929.
La famille De Rune s'est éteinte avec Gabriel-Ulric, marquis De Rune, décédé sans alliance en 1892.
(Jacques Dulphy)Le blason de "N... d'Offois", seigneur d'Offoy.
Il s'agit en fait du blason de Jean de Rune,
chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens, folio No 131.*
La terre d'Offoy était un fief de la seigneurie de Ham.
En 1245, il appartenait à la famille de St Simon, Mathieu de St Simon en fait l'hommage au roi.
de Luxembourg : burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, la queue fourchée passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout
Passa ensuite aux Luxembourg sous le titre de seigneurie, l'une des filles de cette maison la porta en dot à un Montmorency, ce sont eux qui firent élever la chapelle seigneuriale et l'église primitive, leurs armoiries se distinguaient au plafond du choeur.
de Montmorency: D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2
Puis la famille de Rune avec Jean de Rune, chevalier, qui épouse en 1629 Charlotte Cornet.
Leur fils prénommé également Jean meurt après 1685.
Charlotte-Thérèse de Rune, fille de Charles II de Rune, épousa le marquis Louis d'Estrades et fit passer la seigneurie dans cette famille.
D'estrades.
Elle fut transmise ensuite au marquis de Brancas, duc de Céreste.
de Brancas : d'azur, à un pal d'argent chargé de trois tours de gueules, et accosté de quatre pattes de lion mouvantes des flans de l'écu, posées en chevron.
*
Eglise Saint Leger
Composée de constructions de différentes époques: les plus anciennes étabt la chapelle seigneuriale du midi, l'intérieur de la nef et le portail.
Dans la chapelle du midi se trouve la dalle funéraire mutilée d'une dame de Luxembourg.
Dans l'autre chapelle collatérale, la tombe de Georges Toupet, capitaine-gouverneur qui trépassa en 1622.
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Par remus80 le 7 Octobre 2021 à 20:20
d'azur à trois chevrons d'or.
La famille De Y, dont la commune relève les armes sans modification, est apparue avec ce nom au XIVe siècle.
Drouart de Y, seigneur du fief de Y, serait le premier de la lignée, mentionné sur un dénombrement de 1340. Cette famille a donné plusieurs maïeurs à Saint-Quentin. François de Y, seigneur du fief de Y, de Marimont (Lesdins, 02) et de Nouvion-le-Comte (02) semble être le dernier du nom, vers 1550, à se prévaloir de la seigneurie du lieu. Des épitaphes armoriées de cette famille sont visibles, ou l'étaient encore au XIXe siècle, dans les églises de Saint-Quentin et de Falvy, dont les De Y furent châtelains. Jougla de Morénas (Grand armorial de France, tome III, 1935) évoque cette famille, avec ces armes, à l'entrée "Dey, alias De Y". Il mentionne notamment l'un des derniers porteurs du nom: Jean-Quentin de Y, né en 1772, fils de Jean-Joseph, écuyer,seigneur d’Espinoy, du Sart, d’Hinacourt (02) et d'autres lieux né en 1714 à Saint-Quentin. Il ne précise pas que Jean-Henry-Quentin de Y, son neveu, né en 1850 à Saint-Quentin, mourut célibataire en 1912 dans cette même ville, et dernier du nom.
(Jacques Dulphy)*
Eglise Saint Médard
Reconstruite en 1921 après les destructions de la Grande Guerre.
le tympan au-dessus du portail avec le nom de la bienfaitrice.
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Par remus80 le 3 Août 2021 à 13:13
D'or fretté ondé d'azur; au chef parti d'argent et de gueules chargé de trois besants brochant de l'un en l'autre.
Création Catherine Gru, vers 1990.
Le chef évoque la famille Lallier du Fayet, anciens seigneurs (D'azur, à un hallier d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or). Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, qui demeurait au château de Douilly. Après lui, le domaine fut divisé et on voit apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui fit enregistrer ses armes avec celles de son épouse par d'Hozier en 1700.
Les De Sons, ou De Moy de Sons possédaient l'autre moitié de la seigneurie en 1628. En 1685, est noté Charles-Marius de Sons, puis vient Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église. Charles de Moy de Sons, était encore seigneur en partie ; son fils Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly. Les Moy de Sons portaient de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille. D'or fretté d'azur constitue les armes de la famille d'Englebelmer, famille picarde qui n'a jamais possédé la seigneuries de Douilly.
(Jacques Dulphy)Mairie de Douilly (photo : Philippe Renaud)
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La seigneurie était un fief particulier de la toparchie de Ham qui fut successivement divisée entre les descendants des châtelains de cette ville.
de Ham : d'or à trois croissants de gueules
Une forteresse féodale s'élevait au sud du village, sur une motte, dont l'existence est signalée dès 1145.
Vers 1340 Hector de Ham, fils de Jean IV, en était le seigneur, cependant ce domaine ne leur avaient point toujours appartenu, ou du moins ne le possédaient qu'en partie.
En 1427, les seigneurs, notamment Charles de Douilly, sont cités par Monstrelet au nombre des capitaines attachés au service du duc de Bourgogne.
Le château-fort subsistait encore à la fin du 15ème (1472), mais il fut complètement rasé en 1628 et reconstruit peu après.
Au début du 17ème siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, seigneur d'Osquèques, qui demeurait au château de Douilly, il épousa Elisabeth de Mague en 1601.
* Après lui, le domaine fut divisé et nous voyons apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui avait épousé Charlotte de Clesson de Bellangault, avec qui il fit enregistrer ses armoiries par d'Hozier en 1700.
Lallier de Fayet : d'azur à un alisier arraché d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois besants d'or.
Clesson de Bellangault : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois blaireaux passants d'argent, deux en chef, un en pointe.
Il eut pour successeur N.de Lallier de Fayet, vers 1740, qui laissa son héritage à la famille de Guébriant de Fayet, que nous trouvons mentionnée dans un plan terrier de 1779.
* L'autre moitié du domaine était attribuée à François de Sons en 1628.
Puis Charles Marain (Marius) de Sons, qui vivait en 1685, et Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église.
La seigneurie subit une nouvelle mutilation; elle fut partagée entre Philippe Langlois de Brouchy et Charles de Moy de Sons, ce dernier avait épousé Gabrielle-Angélique Dericlot et eut deux enfants.
Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly et fut inhumé dans le caveau sépulcral, Marie-Anne suivit son frère en 1790.
Moy de Sons : de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille.
Les héritiers vendirent le château et la seigneurie à Jean-Baptiste Petit, négociant à Saint-Quentin, il ne put jouir paisiblement de son acquisition car la Révolution vint le frapper brutalement, il fut contraint en 1793 de remettre tous les titres et papiers concernant cette suzeraineté.
Sa fille Elise transporta le domaine dans la famille de Roucy par son union avec Celeste-Marie de Roucy en 1813.
Pendant une grande partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande dès octobre 1914, l'occupant détruit le village en 1917 lors de leur retrait.
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Prieuré de Margères
Serait la prononciation picarde de Margelles.
Fondé suite au don du châtelain de Ham Odon 1er à l'abbaye d'Arrouaise, il passa au 16ème siècle à l'abbaye de Corbie.
Prieuré conventuel, communauté de femmes de 1093 à 1258, suite à un différend entre les soeurs et la population des villages avoisinants concernant les prés, il fut incendié.
En 1552, les troupes du comte de Roeulx ravagent les lieux.
Transformé en ferme ou cense, fut longtemps occupée par la famille Musart.
A la Révolution, tous les biens furent vendus par la nation, on y voit encore quelques restes d'une ancienne habitation des Templiers.
en 1886
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Eglise Saint Etienne
Une église est déja signalée en 986 sur un diplôme du roi Lothaire donnant la redevance à l'abbaye Saint Eloi de Noyon.
en 1886
Elle a beaucoup souffert pendant la Première Guerre, brûlée de l'intérieur en 1917,le clocher résista, le transept sud date du 15ème siècle.
Reconstruite en 1929.
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