• La commune ne possède pas de blason.

     

    Un projet de blason a été proposé à la commune par Jacques Dulphy, il y a quelques années, en reprenant les armes écartelées du dernier seigneur du lieu, le marquis de Brachet de Floressac, en brisant les armes d'une fasce ondée signifiant le fleuve Somme , ce projet n'a pas abouti.

    Etinehem

                                                             *

    Etinehem avait beaucoup plus d'importance au moyen-âge, puisque deux hameaux du nom de "Petit Hem" et "Hébuterne" en dépendaient ( Ils sont encore cités sur la carte de Delisle et dans la coutume de Péronne). Mais le village fût dévasté en 1636 par l'armée Espagnole, lorsqu'elle s'éloigna de Bray pour aller passer la Somme à Cerisy. Ces désastres causèrent la ruine totale de Petit-Hem et d'Hébuterne et affaiblirent beaucoup Etinehem lui-même, qui d'après le P. Daire, comptait auparavant près de 1400 âmes, et fut ensuite réduit à 270 habitants.

     

    L'abbaye de Corbie possédait une fraction du territoire, où coexistait une importante seigneurie laïque qui appartenait au début du 17ème siècle à Ferry de Warluzel.

    Etinehem

    de Warluzel : de sinople, à la fasce d'argent, la bande fuselée de gueules brochant sur le tout.

     

    Passée par alliance à André de Fay d'Athies, cette seigneurie appartenait en 1686 à Françoise du Fay d'Athies qui, dit-on, fit bâtir un pavillon du château.

    Etinehem

    Fay d'Athies : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

    Le domaine échut vers 1730 au marquis de Brachet de Floressac dont la famille en conserva la majeure partie jusqu'au début du 19ème siècle, ce furent les derniers seigneurs.

    Etinehem

    de Brachet : d'azur à deux chiens braques d'argent passants, l'un sur l'autre. 

    Quant au château déclaré bien national et adjugé le 19 fructidor an II à M.Grenier.

    Etinehem

    Il échut ensuite au général Louis-Anne de La Fons, gendre de l'acquéreur, compagnon d'armes du marquis de Lafayette, marié en 1804 à Charlotte-Françoise-Nicole Grenier, il décède en 1848 en son château.

    Etinehem 

    Blason d'Anne de La Fons 

    Etinehem

     

    Puis à sa fille Octavie-Cornélie qui y habitait en 1885.

    Propriété du comte Gustave D'Adhémar de Cransac vers 1900,  le château a subit quelques dégats au cours de la guerre 1914-1918, il en reste le corps d'habitation.

    Etinehem

    Adhémar de Cransac : d'or à trois bandes d'azur.

    Vraisemblablement élevé sous la Restauration, il s'agissait d'une sobre demeure d'allure néo-classique. 

    Etinehem

    Etinehem

    Etinehem

    Etinehem

    de nos jours (2017) merci à Jean-Noël Marchiset

     

    ***

    Eglise Saint-Pierre de style néo-gothique

    Etinehem

     

    L'église primitive se trouvait dans le cimetière, construite pour la nef en 1643 et pour le choeur et bas-côtés en 1745.

    En 1834, on décida la construction d'une nouvelle église beaucoup plus grande, elle fut inaugurée en 1866.

    Etinehem

    Endommagée pendant la Première guerre mondiale


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  • Bertrancourt

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    D'argent au lion de sable armé et lampassé d'azur.

    *

    La seigneurie de Bertrancourt (Bertranmecourt au XVe siècle) dépendait de l'abbaye de Corbie.

    En 1242, Hugues de Rumilly en était suzerain, mais il a ensuite existé une famille De Bertranmecourt, ou De Bertrancourt, dont le blason "D'argent au lion de sable, armé et lampassé d'azur" est présenté dans le Grand armorial de la Toison d'Or, folio 77 (vers 1435, Paris, Bibliothèque de l'Arsenal). Ce blason est également décrit, à l'exception de la langue et des griffes d'azur, dans les "Mémoires de la société des Antiquaires de Picardie" (1861, travaux de 1860, p 314), dans un chapitre consacré à "l'Armorial de Picardie".
    (Jacques Dulphy)

    Bertrancourt

    Le blason du sire de Bertrancourt
    (Grand armorial de la Toison d'Or, folio 77; vers 1435, Paris, Bibliothèque de l'Arsenal

    ***

    • Au xiiie siècle, le chapitre cathédrale d'Amiens acheta en 1215, à Hugues de Belval une part de la dîme de Bertrancourt sur 30 journaux de terre pour 200 livres parisii. En 1242, ce fut l'Hôtel-Dieu d'Amiens qui acquit une part de la dîme auprès de Gauthier et Jean de Bertrancourt.
    • Au xvie siècle, en 1508, Guillaume « Bastard de Mailly » était seigneur de Bertrancourt.
    • Bertrancourt

    • de Mailly :d'or à trois maillets de sinople

    • Puis Hue de Mailly et Ferry de Mailly, vers 1526.
    • En 1550, Henri de Grouches et son fils Robert étaient seigneurs de Bertrancourt. Ce dernier fait prisonnier lors de la défense de Doullens, dut, pour payer sa rançon et ses dépenses de guerre, vendre des terres pour une valeur des 140 000 livres.
    • A la fin du xvie siècle, la seigneurie de Bertrancourt passa à la famille Le Cambier avec le mariage de Louis avec Jeanne de Mailly.
    • Bertrancourt

    •                                                 d'azur à trois clefs d'or
    • Son fils Nicolas Le Cambier  se marie avec Françoise Le Villain, il meurt en 1629
    • Son fils Louis Le Cambier qui se marie en 1629 avec Jacqueline de Tiercelin.
    • Leur fils prénommé également Louis, marié en 1663 avec Jeanne de Roubion.
    • La seigneurie passe ensuite à la famille Brunel et enfin par mariage à la famille de Quérecques de Forceville.
    • Bertrancourt

    •                                   de Quérecques : d'azur à trois tierces d'or, au chef plain.

       

    • En 1636, lors de l'invasion espagnole, le village de Bertrancourt fut dévasté et brûlé.
    • En 1795, les biens de l'église de Bertrancourt furent vendus

     

                                                          Eglise Sainte Marguerite

    • Reconstruite en 1848 sur l'esplanade en face du château, de style néo-classique, avec façade en pierre calcaire. Elle est composée d'un unique vaisseau avec plafond en plein cintre terminé par une abside aveugle arrondie et d'une sacristie. La cloche provient de l'ancien clocher et a été fondue en 1786 par Cavillier. L'ancienne église était située plus bas dans le village. Elle se composait d'une tour clocher, d'une nef, d'un transept et d'une abside à trois pans. En creusant les fondations de l'église actuelle, on a découvert l'existence de muches, le long d'un corridor d'une cinquantaine de mètres de long sur deux de large, donnant accès à une douzaine de cavités taillées dans la roche. Au milieu du corridor, se trouve un grès circulaire recouvrant un puits.
    • Bertrancourt

    • Chapelle Notre-Dame-des-Douleurs bâtie vers 1880 sur l'emplacement de l'ancienne église, aux frais de l'abbé Dangreville, curé de Cartigny et de sa sœur, enfants du pays. Elle est construite en brique, ceinturée par un cordon de pierre formant un larmier. De style néogothique, la chapelle a la forme d'un vaisseau rectangulaire avec une abside à trois pans. La façade est renforcée, de chaque côté, par une tourelle prenant appui sur un contrefort. Le portail est surmonté par une rosace
    • Bertrancourt

                                                  


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  • Mametz

     

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    D'argent à trois maillets de sable.

    ***

    La commune a repris les armes des seigneurs du même nom.
    Le premier seigneur connu est Enguerrand de Maumès (forme ancienne de Mametz) en 1316. En 1415, meurt à la bataille d'Azincourt Pierre de Mamez, seigneur de Mametz. Il portait un écu d'argent à trois maillets de sable.
    Ces armes ressemblent fort à celles des De Mailly. Il semble d'une part que les De Mametz en soient issus, puis qu'ils se soient ensuite, à plusieurs reprises, alliés avec eux. S'ils portaient les mêmes armes (trois maillets), ils les brisaient d'émaux différents: le sable remplaçait l'or et l'argent remplaçait le gueules.

    Mametz

    *

    En 1418, Jean de Mailly, seigneur de Mametz, de Beaufort-en-Santerre (80) et de Cayeux-en-Santerre (80) est l'époux de Jeanne de Mametz. Un autre Jean de Mailly,dit l'Etendard, seigneur de Rumesnil près de Doullens (80) et de Catherine de Mamez, vivait en 1478.
    Jusqu'au XVIIIe siècle, on rencontre parfois le double nom de De Mailly-Mametz, qui désigne les descendants des seigneurs de Mametz, avec le même blason d'argent à trois maillets de sable.

    (Jacques Dulphy)

    En 1514, parait Philippe de Mailly comme seigneur de Mametz au mariage de Jean III d'Estourmel.

    Il a existé un ancien château de peu d'importance;

    M.de Boulan est cité comme seigneur en 1736.

    Et M.Jourdain de Thieulloy à la fin du même siècle.

    Mametz

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    détruite pendant la Première guerre mondiale

    Reconstruite en 1924.

    Mametz

    Eglise en 1877

    Mametz

     

     

    Mametz

     

     


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  • Varennes

     

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    De gueules à la croix d'or

    *

    Le village de Varennes-en-Croix (De Warennas en 1064) n'a pas attendu «Philippe de Moulin, seigneur de Mailly qui possédait la terre de Varennes vers le milieu du 16e siècle» pour présenter, comme on le lit parfois, son aspect très précisément cruciforme. Depuis fort longtemps, en effet, les deux rues principales, bordées de maisons, se croisent à angle droit, ce qui a donné la seconde partie de son nom au lieu, et a sans aucun doute inspiré les armes de la famille De Varennes, devenues celles de la commune.
    Cette famille est citée en 1396 pour «le sire de Varennes», chevalier banneret, qui portait déjà de gueules à la croix d'or (cité par Belleval, Nobiliaire de Ponthieu, 1864, tome 2 p. 311, d'après un armorial français alors conservé sous le N° 254 du Supplément français à la Bibliothèque impériale).
    Le même armorial de 1396, publié par Drouet-d’Arcq sous le second empire, fait état de Florent et Mahieu de Varennes, chevaliers bacheliers; le premier portait de gueules à une croix d'or, à un lioncheau d'argent en premier quartier à la queue fourchiée, le second portait semblablement, à une merlette d'argent en premier quartier. Le lion et la merlette sont sans doute des brisures aux armes des deux chevaliers bacheliers, probablement frères, et fils du seigneur de Varennes, qui portait les armes pleines. Jougla de Morenas (Grand armorial de France, tome 6 p 404) donne cette famille comme subsistante au 18e siècle avec les mêmes armes, et cite comme «appartenant probablement à cette famille» (portant en tout cas les mêmes armes), au XIIIe siècle, Florent de Varennes, amiral de France, et Jean de Varennes, maréchal de France.

    Varennes-en-Croix


    La seigneurie de Varennes s’est transmise dans la maison de Varennes puis dans celle de Raineval avant de passer, à la suite du mariage en 1387 de Jehanne de Raineval avec Baudouin d’Ailly, vidame d’Amiens, dans la maison d’Ailly, qui la conserva jusqu'au milieu du XVIe siècle. Les armes de la famille de Varennes sont relevées, pleines, par la commune dont elle était originaire.
    (Jacques Dulphy)

    Jean de Varennes épousa Agnès de La Broye, fille de Dreux d'Amiens, seigneur de Vignacourt.

    Antoine d'Ailly épousa en première noces Jeanne de Bours et en seconde noces Louise de Hallewyn.

    Son fils hérita de la seigneurie et épousa Charlotte de Bournonville.

    Leur fille Jeanne apporta la terre en mariage en 1516 à Nicolas de Monchy.

    Jean de Monchy épousa Marguerite de Bourbon, dame de Rubempré, il en eut 9 enfants dont une fille donnée en mariage en 1630 à René de Mailly, la terre passa donc dans la famille de Mailly jusqu'à la Révolution.

     

                  Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    Reconstruite en 1771 avec les matériaux du château d'Hyerville.

    Varennes

     

    Varennes

    En 1876

    Abbaye de Clairfay

    Varennes

    Fondée au 12ème siècle par Hugues III de Campdavène, comte de Saint-Pol, en réparation de ses crimes.

    Détruite en 1472 par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, puis une nouvelle fois en 1637 par les Espagnols.

    Reconstruite à partir de 1708, l'église portait la date de 1720 sur son fronton.

    Varennes

    Elle cessa d'exister en 1742, il ne restait plus qu'un seul religieux.

    Déclarée bien national à la Révolution, elle fut vendue.

    L'église existait encore en 1850, aujourd'hui détruite.

    Varennes


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  • Miraumont

     

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    D'argent à trois tourteaux de gueules.

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    La commune a repris, pleines, les armes de la famille De Miraumont.

    Les De Miraumont sont connus du XIIe au XVIe siècle. L'histoire a retenu, notamment, le nom de Regnauld de Miraumont (Reginald de Mirabili Monte), chevalier et bienfaiteur d'Arrouaise; et celui de son fils, aussi Regnauld de Miraumont qui donna en l'an 1160 à l'abbaye de Saint-Aubert une terre située à Barastre (62.

    De 1277 à 1292, Michel, Jean et Simon de Miraumont, seigneurs de Miraumont, furent successivement maieurs de la ville d'Amiens.

    Fille de Robert de Miraumont, Marie de Miraumont ( 1458-1539), née au château-fort de Miraumont occupé par ses ancêtres depuis le XIIe siècle, épousa Jean de Longueval en 1476.

    Le blason à trois tourteaux de Marie de Miraumont, parti dans un même écu avec celui de Jean de Longueval, est toujours visible dans l'église de Vaulx-Vraucourt (62); il figurait à l'origine au-dessus des gisants du couple, dans la crypte de l'église.

    Miraumont

    Marie de Miraumont est sans doute la dernière du nom en ligne directe.

    Le blason de la famille De Miraumont figure également, en écartelé, sur les armes de la commune de Simencourt (62).

    Miraumont

    ***

    Miraumont

     

    Le château fut détruit lors de la Première Guerre mondiale

    Miraumont

     

    Miraumont

     

    Miraumont

    Miraumont

     

    ***

    Eglise Saint-Léger

    Miraumont

    En 1877

    Miraumont

    En 1907

    Miraumont

     

    Miraumont

    Miraumont

    en 1917


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