• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les blasons des familles de Rubempré et de Rambures en 1 et 4 et celles de Daours et de La Roche-Fontenilles en 2 et 3, la divise ondée représentant l'Authie.

     

    Authie

     

     

    Avant la moitié du XIIème siècle, on trouve comme seigneurs la famille de Daours.

    Authie

    de DaoursD'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.

    Dreux de Daours (Drogo de Durz) de 1125 à 1180.

    Puis Beaudoin de Daours de 1180 à 1208, de retour de la 4ème croisade il fonda en 1206 la maladrerie.

    Puis son fils Nicolas de Daours de 1208 à 1260.

    Ensuite nous trouvons la famille de Waillaincourt, originaire du Cambrésis, qui possèda la terre environ 60 ans, jusqu'en 1325.

    A cette date Baudoin de Rubempré devient seigneur par son alliance avec Mlle d'Authie.

    Authie

    de Rubempré : d'argent, à trois jumelles de gueules.

    En 1395, Courbet de Rubempré, mort en 1405 au siège du château de Merk, près de Calais.

    Puis son frère Lancelot de Rubempré, tué à la bataille d'Azincourt en 1415.

    Antoine de Rubempré jusqu'en 1450, puis son fils Jean 1er de Rubempré, tué lui aussi au combat, en 177 au siège de Nancy.

    Son frère Charles prit la succession jusqu'en 1510, il avait épousé Françoise de Mailly.

    Sa fille Jehanne de Rubempré hérita de la terre qu'elle apporta à son second époux Jacques-François de Bourbon, dit le bâtard de Vendôme.

    En 1530, leur fils Claude de Bourbon-Vendôme, gouverneur de Doullens, qui avait épousé Antoinette de Bours.

    En 1578, Jean VII sire de Rambures devient le seigneur par son alliance avec Claude ou Claudine de Bourbon, à partir de ce moment la maison d'Authie passa dans la famille de Rambures jusqu'en 1676 dans la branche masculine; puis elle restera à la branche féminine jusqu'en 1793.

    Authie

    de Rambures :d'or à trois fasces de gueules.

    C'est sous le sire de Rambures que le château féodal fut détruit en 1590 par les Huguenots et les partisans d'Henri IV, le roi fit aussi saisir la seigneurie au profit du sieur de Tencques, chevalier et gentilhomme ordinaire de sa chambre.

    En 1594, on retrouve le fils de Jehan, Charles de Rambures, surnommé " le brave Rambures", lui aussi gouverneur de Doullens et du Crotoy., il meurt en 1633.

    Ses fils prendront la succession, il meurent tous au combat ou accidentellement.

    En 1677, la succession revint à Charlotte de Rambures qui avait épousé François de La Roche-Fontenilles en 1645.

    Authie

    de La Roche-Fontenilles : d'azur,à trois échiquiers d'or.

    Cette famille jusqu'en 1755 avec Louis-Antoine de La Roche-Fontenilles.

    Sa veuve Elisabeth-Marguerite de Saint-Georges de Vérac tint la seigneurie en faveur de son fils mineur Antoine-César.

    En 1764, Charles-Adrien, baron de Ligny, par son union en seconde noces avec Elisabeth-Jeanne de La Roche-Rambures.

    Authie

    de LignyDe gueules à une fasce d'or, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

    Il meurt en 1770 et sa veuve tint la seigneurie jusqu'à la Révolution pendant laquelle elle émigra en 1793, tous ses biens furent vendus comme propriété nationale.

     

                                                                           *

                                                             Le château

    Authie

    Le premier château semble dater du IXème siècle, sa situation géographique explique son importance stratégique.

    Détruit au 16ème siècle en représailles par les Huguenots.

    Le château actuel ne sera reconstruit que sous le règne de Louis XV .

     

    Authie

    en 1911

    Authie

    Authie

    *

    Eglise Saint-Pierre

     

    La première église d'Authie fut la chapelle du prieuré bénédictin fondé au VIIIe siècle.

    Si le prieuré fut toujours reconstruit au même endroit, il n'en fut pas de même de sa chapelle qui devint par la suite, l'église paroissiale. C'est au XIIIe siècle que l'église d'Authie fut construite indépendamment du prieuré mais à la suite des destructions dues aux guerres, l'église du prieuré et l'église paroissiale ne firent un seul et même édifice. Le prieuré garda la propriété de l'église en se réservant le chœur, tandis que les paroissiens avaient à leur charge la nef. Cet état de fait dura jusque 1789.

    Après moult destructions, il fut décidé de reconstruire l'église à un autre emplacement à l'écart du village. Cependant, elle n'en eut pas terminé avec les destructions : en 1522, le village et l'église furent brûlés par les Anglais alliés des Impériaux sous le règne de François Ier. Reconstruite, elle fut dévastée par les huguenots en 1590. Une fois encore rebâtie, elle fut à nouveau ruinée par les Espagnols, en 1635. L'église d'Authie fut une nouvelle fois relevée. En 1744, le portail fut reconstruit en partie et les murs latéraux furent exhaussés. Un incendie, en 1803, endommagea la toiture et en 1818, le chœur fut restauré

    Authie


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

    Celui que l'on retrouve, notamment, sur Wikipédia a été confondu avec celui de la commune de Courchelette dans le Nord et n'a jamais été adopté,ni utilisé officiellement.

    Courcelette

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Choquel de Courcelette et les deux étoiles d'or des d'Orsie.

     

    Courcelette

     

    Le village est limitrophe de l'Artois, il avait autrefois son château et ses seigneurs.

     Pas d'information avant le 16ème siècle.

    Joachim d'Orsie (D'orsye), conseiller du roi, président en l'élection de Péronne, est qualifié de seigneur de Courcelette au 17ème siècle, il a épousé Adrienne Scourion (morte en 1696).

    Courcelette

    d'Orsie : d'azur, à une montagne d'or et à deux étoiles du même en chef.

    Leur fille Adrienne d'Orsie épousa en 1658 Jacques de Bréda (1619-1667), seigneur de Hangest.

    Marie d'Orsie, dame de Courcelette, épouse en 1650 à Péronne Jean Choquel, elle décède en 1706.

    Leur fils Antoine Choquel (1666-1718), écuyer, capitaine des gardes du corps du duc d'Orléans, épouse en 1709 à Péronne Marie-Jeanne De Haussy de Robecourt.

    Il meurt en sa terre de Courcelette le 21/9/1718 et inhumé au couvent des Capucins de Péronne.

    Puis leur fils Jean-Antoine Choquel (1710-après 1755), seigneur de Courcelette, marié à Marie de Corvisier.

    Courcelette

    D'azur, à un chêne arraché d'or, sommé d'un monde centré et croisé de même.

    *

    Courcelette fut un des théâtres d'opération de la bataille de la Somme, et notamment de la bataille de Flers-Courcelette qui s'y déroula à l'automne 1916. Le 22ème régiment d'infanterie canadien composé de Canadiens francophones y connut son premier engagement d'envergure et s'y distingua en prenant le village ainsi que l'ancienne sucrerie, transformée en bunker défensif par l'armée allemande, et en y maintenant sa position malgré de multiples contre attaques allemandes. Cette action fut reconnue comme une des plus héroïques de la Première Guerre mondiale. Il était le seul bataillon francophone sur les sept millions de soldats de l'Armée britannique..

    C'est aussi à Courcelette que les chars d'assaut firent leur toute première apparition sur un champ de bataille.

    Quand la bataille de Courcelette se termina en novembre, le Canada avait perdu 24 029 soldats

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le 27 octobre 1920.

     

    *

    Eglise Saint Ultan

    Courcelette

    Courcelette

    Courcelette

    Courcelette

     

     

     

     

     

     


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  • Ville-sur-Ancre

    D'or à la champagne ondée d'azur chargée de deux fasces ondées d'argent ; au chevron versé de gueules brochant et accompagné en chef d'une tête coupée de cheval de sable bridée de gueules et en flancs de deux coquelicots de gueules tigés et feuillés de sinople chargeant l'or.

    *

    Autrefois Villers-sous-Corbie et Ville-sur-Corbie.

    La maison d'Humières possédait la seigneurie, lorsque l'évêque de Bayeux, membre de cette famille, en donna une partie aux moines de Corbie.

    L'autre partie fut vendue à M.Cassart, de qui elle passa à M.Witasse de Vermandovillers.

    Ville-sur-Ancre

    de Witasse : d'azur à trois bandes d'or.

    Puis au marquis d'Espées.

    La maison d'Esserteaux y avait également un fief assez important, mais la plus grande partie du domaine relevait de l'abbaye de Corbie, le maire était homme-lige de cette abbaye.

    Ville-sur-Ancre

    Abbaye de Corbie : D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

    *

    Le village fut pratiquement détruit pendant la Première Guerre mondiale.

    Ville-sur-Ancre

     

    Eglise Saint-Martin

    Ville-sur-Ancre

    ancienne église en 1877 (aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville).

    Ville-sur-Ancre

    détruite en 1917

    Ville-sur-Ancre

     

    mai 1917

     

    Ville-sur-Ancre

     

    mai 1918 

     

    Ville-sur-Ancre

    reconstruite en 1926 (photo APictche)


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Proposition de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes des familles Morel de Bécordel et celles des de Tende de Bécourt.

     

    Bécordel-Bécourt

     

     Dessin d'Arcady Voronzov ( Héraldiste russe)

    (Avec son aimable autorisation)

     

    Bécourt et Bécordel sont deux localités peu importantes  formant aujourd'hui une seule commune, à 3 km d'Albert.

    Bécourt, plus considérable autrefois renfermait le château-fort qui concourait à la défense d'Albert.

    Cette forteresse fut vraisemblablement détruite en 1653 par les Espagnols.

    Il y a eu des seigneurs primitifs du nom comme Gilles de Bécourt, qui est rappelé dans les archives de l'abbaye de Corbie en 1278.

    On trouve ensuite Simon Picquet  en 1619 et son épouse Marie de Quérecques.

    Puis passa à la famille d'Héricourt en 1658 et à celle de La Noguière en 1670.

    Guillaume de La Noguière commandait la place de Bapaume, sa seconde fille Anne-Hélène-Thérèse épousa Toussaint de Tende en 1691 à Bapaume.

    Leur fils Guillaume-Gaspard de Tende épousa en 1721 à Albert, Marie-Hyacinthe de Linars d'Aveluy.

    Bécordel-Bécourt

    de Tende : de gueules à la croix d'argent, à la traverse de sable brochant sur le tout.

    Il fit construire le château actuel , placé un peu au-dessous de l'ancien fort, il meurt en 1750 et inhumé au cimetière de Bécourt, sa veuve fonde la chapelle du château de Bécourt, meurt le 18 novembre 1772 et est inhumée le lendemain en la dite chapelle castrale où une épitaphe est placée.

     

    Bécordel-Bécourt

     

    La seigneurie de Bécourt passe peu après à un gentilhomme poitevin, Charles de Valicourt, la famille la conserva jusqu'au 19ème siècle, Augustin-Marie de Valicourt mourut à Bécourt en 1845.

    Bécordel-Bécourt

    De Valicourt : d'azur,au franc quartier d'hermine, au lis d'argent accosté de deux lièvres du même.

     

    Bécordel-Bécourt

    en 1915.

    Le château fut ravagé pendant la Grande Guerre et a perdu sa décoration et son mobilier ancien.

    Devenu propriété de la ville d'Albert, il a été rénové.

    La chapelle sépulcrale appartient toujours à la famille de Valicourt.

    Bécordel-Bécourt

    Bécordel-Bécourt

     

    Bécordel

     A l’origine, le nom Bécordel est le diminutif de Bécourt qui constitue le chef lieu primitif. 

    La seigneurie parait avoir été partagée dès le XVIème siècle entre le marquisat d'Albert et une branche de la famille Morel.

    En 1549, Foursy Morel, lieutenant du gouverneur de Péronne, est cité comme seigneur de "Bécourdel".

    Bécordel-Bécourt

    Morel de Bécordel : d'azur, à la fleur de lys d'or en abîme, accompagnée de trois glands versés de même.

    En 1751, Morel de Bécordel était conseiller au bailliage d'Amiens et Gilbert Morel de Bécordel fut maire de la ville de 1751 à 1754 et de 1762 à 1766.

    Il meurt en charge et ne laisse pas de postérité mâle, la terre revient donc à Jean-Baptiste Du Croquet, seigneur de Saveuse, qui a épousé sa fille Marie-Anne-Catherine Morel.

    Bécordel-Bécourt

     

                                                                      *

                                                 Eglise Saint-Vaast

    Bombardée pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite .

    Bécordel-Bécourt

    Bécordel-Bécourt

    Bécordel-Bécourt

    juillet 1916

    Bécordel-Bécourt

    juillet 1916

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant dans un coupé, à dextre les armes de la maison de Puchevillers (avec des émaux imaginés) et à senestre ceux de la maison de Mailly avec un lambel de trois pendants en brisure, la croix centrale sur son écu d'argent représente les Templiers.  

     

    Puchevillers

     

    Il y avait jadis un établissement des Templiers au lieu-dit Sériel, un des plus anciens de Picardie datant du milieu du XIIème siècle.

    Puchevillers

     

    Il y avait aussi un château à motte.

     

    Baudoin de Puchevillers était seigneur au XIIIème siècle, son sceau est conservé aux Archives départementales, y figurent ses armes qui montrent 5 losanges (féminin en héraldique) posées en bande, accompagnées d'une molette à 5 rais, les émaux ne sont pas connus.

    Puchevillers

    Puchevillers

    simulation du blason en imaginant les émaux (J.Dulphy)

     

    En 1240, Adam de Mailly, seigneur de Puchevillers, reconnait avoir vendu aux frères du Temple de Sériel 19 journaux de terre.

    Son sceau comporte trois maillets surmontés d'un lambel à cinq pendants, probablement un cadet de la maison de Mailly.

    Puchevillers

    Puchevillers

    simulation du blason en imaginant les émaux (J.Dulphy)

    *

    Le Quesnoy-lès-Puchevillers (voir la carte de Cassini ci dessus) était une seigneurie qui fut vendue en 1443 par l'écuyer Jean du Quesnoy à Antoine de Bournonville.

    *

    Eglise Saint-Martin

    Du XVII et XVIII siècle

    Puchevillers

    Puchevillers

    L'arrière de l'église, vestige de l'ancienne.

     

     


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