-
Par remus80 le 9 Décembre 2020 à 11:01
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille Leschassier avec les mouchetures d'hermine et les ailes (demi-vols) accompagnés d'une boussole symbolisant Pierre de Maricourt et son traité sur le magnétisme au XIIIème siècle.
Le village serait une création des moines de l'abbaye de Corbie au 13ème siècle.
Louise Deschamps, dit Morel, dame de Maricourt, épousa vers 1665 Robert Leschassier, d'une famille bourgeoise marchande parisienne, anoblie à la fin du 16ème siècle.
Leschassier : d'azur au chevron d'or, chargé de cinq mouchetures d"hermine, accompagné de trois demi-vols d'argent.
Ce Robert Leschassier occupa la charge d'avocat du roi au Châtelet en 1656 avant d'entrer au Parlement de Paris en 1659.
Son fils Christophe fut conseiller à la Cour des Aides pendant plus de 25 ans, et mourut en 1727 dans sa terre de Maricourt.
Ses héritiers durent s'en défaire, six ans plus tard Pierre Durieux (1670-1750), conseiller du roi à Amiens et ancien échevin, était seigneur de Maricourt.
Sa fille Marie-Angélique épousa en 1746 Adrien de Morgan, qui meurt en 1777.
de Morgan : d'argent, à trois rencontres de buffles de sable
Leur fils Jean-Baptiste de Morgan épousa Sophie Durieux de Beaurepaire.
Leurs descendants continuèrent à y habiter jusqu'à la comtesse Robert de Thieulloy, née Morgan de Maricourt, qui était propriétaire du château lors sa complète destruction au cours de la Première Guerre.
Sa construction remontait à la fin du 17ème siècle, situé au nord de l'église actuelle.
Sépulture de Madame Adrien de Morgan de Maricourt, née Louise de Gomer (1845-1929), au cimetière communal.
*
Eglise Notre Dame du Mont Carmel
Dès le 17ème siècle, des confréries du Saint-Scapulaire et du Mont-Carmel y sont établies.
L'ancienne église était située au coeur de l'ancien cimetière, elle fut remplacée au 17ème siècle à l'emplacement actuel.
en 1877
Détruite lors de la 1ère Guerre, en octobre 1914.
Reconstruite en 1928, les travaux s'éternisent jusqu'en 1932, de plus l'édifice est instable, victime de malfaçons, il s'effondre la 5 février 1945.
Reconstruite de nouveau en 1955, l'intérieur est décoré en Art-Déco par Gérard Ansart.
votre commentaire -
Par remus80 le 13 Avril 2020 à 10:31
Écartelé : au 1er d'azur à une aigle d'or, aux 2e et 3e de gueules à une étoile d'or, au 4e d'azur à deux merlettes d'or rangées en fasce ; sur le tout, d'or à trois chevrons d'azur, au pal du même brochant.
*
Les armes de la commune de Contalmaison ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa réunion du 12 février 2021.
Après une demande exprimée par la commune auprès de Jacques Dulphy, plusieurs projets ont été élaborés avec la participation de Rémy Godbert, et des dessins de Daniel Juric (blason) et Arcady Voronzov (ornements extérieurs).
A l'exception de l'écu central, les armes de Contalmaison sont la reprise à l'identique de celles de la famille De Hangre. De cette famille, aujourd'hui éteinte sont issus les seigneurs et châtelains de Contalmaison du XVIe au XVIIIe siècle. Le domaine resta dans la famille De Hangre jusqu'en 1780.
En 1780, Elisabeth-Louise de Hangre, héritière de la seigneurie de Contalmaison, épousa Pierre-Gilbert du Peyroux, marquis et capitaine au régiment des dragons de la reine. Suivant le voeu exprimé par la commune, et avec l'accord de M. Bernard du Peyroux, représentant actuel de cette famille, les armes de la maison du Peyroux ont été placées en coeur, brochant sur le tout. Pierre-Gilbert du Peyroux son ancêtre fut, par son mariage, le dernier seigneur de Contalmaison.
(Jacques Dulphy)Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
(Avec son aimable autorisation)
*
Baudouin Le Paumier en était seigneur au XIIIème siècle.
Sceau de Baudouin Le Paumier 1263 conservé aux archives départementales de la Somme.
écu au chef d'hermine cantonné à dextre d'une molette d'éperon, à une main appaumée brochante sur le tout.
Ensuite la seigneurie dépendait des seigneurs d'Ancre, puis de Fricourt en 1438.
En 1540, Jean de Fricourt est cité comme seigneur.
Issu d'une famille originaire du pays de Liège, fixée à Ancre ( future Albert), au début du XVIème siècle, Olivier de Hangre épousa en 1554 Marie de Fricourt, dame de Contalmaison. ( d'après l'abbé Paul Decagny)
Armorial d'Hozier (1696)
Le château fut élevé au XVIème siècle près de l'église, dans le haut du village.
Il fut restauré après l'incendie causé au milieu du XVIIème siècle par les Espagnols.
Adrien de Hangre, seigneur de Contalmaison maria sa fille Marie-Françoise, en 1722, avec Maximilien-François Obert de Courtembus
Il appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Elisabeth de Hangre, qui avait épousé en 1780 Pierre-Gilbert, marquis du Peyroux, capitaine au régiment de la Reine.
du Peyroux : d'or à trois chevrons d'azur, au pal du même brochant sur le tout.
Alphonse, marquis du Peyroux, épousa en 1821 Joséphine de Herte.
Marie-Joseph-Léon du Peyroux (1824-1884) épousa en 1848 Cécile-Marie de Vallois.
Il fit remplacer le vieux château en 1862 par une élégante habitation seigneuriale, en forme de donjon quadrangulaire, construite très librement dans le style Renaissance.
En 1892, on célèbre le mariage d'Emilie du Peyroux, fille de Marie-Joseph-Léon du Peyroux, avec René de Puisieux.
Le village fut au coeur des furieux combats livrés par les troupes britanniques au cours de l'été 1915, il fut totalement rasé.
Les caves du château en ruines servirent d'hôpital militaire.
le château en ruines
***
Eglise Saint-Leger
Détruite en 1915 , reconstruite entre les deux guerres.
Ancienne église en 1877
en 1915
votre commentaire -
Par remus80 le 28 Mars 2020 à 20:02
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant le blason des sires de Bouzincourt et les neuf coquilles du sceau .
De sinople à la fasce d'argent, accompagnée de neuf coquilles d'or rangées en orle, quatre en chef et cinq en pointe.
Les premiers seigneurs du nom de Bouzincourt étaient feudataires des comtes de Saint-Pol, qui étaient seigneurs d'Ancre.
Au 12ème siècle Lambert de Bousincourt parait au nombre des seigneurs qui souscrivent à la charte de la commune d'Ancre.
1281 Gilles de Bousincourt dont le sceau est conservé aux archives départementales de la Somme.
une fasce et neuf coquilles en orle
En 1300 le père Daire mentionne un nommé Raoul avec le titre de maïeur de Bousincourt.
En 1362, Jean sire de Bousincourt était châtelain de la forteresse d'Ancre pour Jacques de Châtillon.
En 1415, le seigneur de Bousincourt en Santerre se trouva au nombre des chevaliers qui moururent sur le champ de bataille d'Azincourt.
Un armorial du XVIème mentionne au nombre des chevaliers portant bannière de la marche de Corbie, le seigneur de Bousincourt, ayant pour armes : de sinople à une fasce d'argent.
La seigneurie passa ensuite à la maison d'Humières lorsque la ville d'Ancre fut érigée en marquisat.
D'argent fretté de sable.
En 1695 Louis-Alexandre de Bourbon, duc de Penthièvre en prend possession, puis en 1769 à la famille d'Orléans jusqu'à la Révolution.
***
Eglise Saint Honoré
L'ancienne église fut détruite pendant la Première Guerre, reconstruite en 1923.
en 1874
Ancienne église avant-guerre
Nouvelle église avec le clocher en forme d'obus
Sous l'église se trouvent des muches creusées vers 1650, elles sont visitables.
votre commentaire -
Par remus80 le 14 Février 2020 à 10:51
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Curlu associées aux trois doloires (petites haches) de la famille de Renty.
En 1151 Mathieu de Ham attribue la terre à Fulbert, abbé d'Arrouaise qui y établit un prieuré.
En 1180 Gauthier, abbé d'Arrouaise, affranchit les serfs, Curlu devient alors un bourg avec mairie et échevins.
En 1415 Oudart de Renty en est le seigneur, il avait épousé Jeanne de Bournonville, il trouve la mort à la bataille d'Azincourt .
d'argent, à trois doloires (petite hache) de gueules, les deux en chef adossées.
En 1506 Antoinette de Curlu, fille de Jacques et de Jeanne de Saint-Hilaire, épouse Antoine de Haynin, seigneur et marquis de Quérénaing, il meurt à Cambrai en 1551.
d'azur au chef d'or.
Antoine de Haynin : d'or à la croix engrêlée de gueules, brisée d'une hure de sanglier de sable au premier canton, défendue et allumée d'argent.
*
Chapelle Notre Dame de pitié
Sur la route Péronne-Albert
érigée en 1410, 4 ans plus tard le roi Charles VI est venu y faire ses dévotions avant d'aller combattre les Bourguignons à Bapaume.
Jusqu'en 1885, elle a fait l'objet de pélerinages.
armoiries situées dans la chapelle
photo: A.Guerville
Ce sont des armes d'alliance , L'époux est un Rougier de Joinville (et non Roucier de Joinville, comme le peintre a cru bon d'interpréter) . Les Rougier de Joinville étaient, au 19e, châtelains de Feuillères (près de Péronne). Si on en croit le blason sculpté et peint, cette famille portait : "d'azur à la bande d'argent accompagnée de trois besants du même , deux en chef rangés en bande, et un en pointe."La dame (à droite) est une Le Tellier de Curlu. Les Le Tellier de Curlu, de Champien, dits aussi "Le Tellier de Champien" (et non Champienc) portaient : "d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux besants d'argent et en pointe d'une licorne naissante du même, au chef cousu de gueules chargé de 3 étoiles d'or."Remarque sur le blason sculpté : le peintre a eu la main lourde ! Ignorance des émaux et des rayures conventionnelles, et ajout d'une faute à Champien ! Le sculpteur aussi s'est trompé : il montre une tête de licorne (coupée) et non une licorne naissante. La couronne comtale qui surmonte les deux écus paraît de courtoisie. (J.Dulphy)
Voici rectifié les blason des Rougier de Joinville et des Le Tellier de Champien.
Autres armoiries dans la chapelle
photo A.Guerville
D'Ournel (Dournel) de Bonnival et Rougier de Joinville
(alliance de Michel Dournel de Bonnival avec Louise Rougier de Joinville)
Dournel de Bonnival : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef d'un lis de jardin d'argent et d'une branche de chêne versée d'or feuillée de deux pièces et englantée, et en pointe d'un croissant d'or (ou d'argent) surmonté d'une étoile du même.
Les Dournel de Bonnival étaient une famille de magistrats et de conseillers au bailliage de Péronne.
***
Eglise Saint Antoine
église détruite pendant la Grande Guerre, reconstruite entre les deux guerres, a gardé les fonts baptismaux du 13ème siècle.
ancienne église en 1877
en septembre 1916
votre commentaire -
Par remus80 le 15 Janvier 2020 à 14:41
La commune ne possède pas de blason.
Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de Guy-Antoine Picquet et celles des de La Fontaine-Solare.
Du 13ème siècle au milieu du 15ème, la terre appartint soit aux seigneurs de Bertangles soit à ceux de Querrieu.
Passé par mariage en 1485 à Jean de Ricametz.
Puis en 1572 à Claude de Stanay, fille de Guillemette de Ricametz.
Décrétée sur M. de Pommeray, gendre de Claude de Stanay, elle fut adjugée en 1611 à Pierre de Monchy, seigneur de Montcavrel.
Cyprien-Gérard de Montebonne la possèda ensuite, mais un nouveau décret intervint en 1683 au Châtelet de Paris, à la requette des créanciers d'Henriette de Montebonne.
Passée à Denis Le Roux, conseiller secrétaire du Roi en Artois, dont hérita en 1735 sa nièce Marguerite Watebled.
A nouveau mise en vente, elle appartenait dans les années 1760 à François-David Le Vaillant de Rainemart qui, pressé par ses créanciers chercha à s'en défaire comme l'indique l'annonce de 1772, les amateurs ne durent pas se précipiter car l'annonce repassa en 1773.
Finalement le 29 janvier 1774, Marie-Françoise Mouret d'Epagny, veuve de François Picquet de Noyencourt achète la seigneurie pour son fils unique Guy-Antoine Picquet de Noyencourt, élève-oficier d'artillerie puis capitaine des chevau-légers de la Garde du Roi.
Picquet de Noyencourt: d'azur à une bande d'or, chargée de trois merlettes de sable, surmontées d'un croissant de gueules pour brisure.
Quatre ans plus tard Guy-Antoine épousera Marie-Françoise Boudart de Couturelle
Boudart de Couturelle : d'azur au croissant d'or accompagné de Trois coquilles d'argent
Leur fille Antoinette, dame d'Hérissart, épousa en 1798 le comte Marie-Hubert de la Fontaine-Solare.
de La Fontaine-Solare : bandé échiqueté d'or, de gueules et d'azur.
Quatre enfants issus de ce mariage se partageront les biens de Guy-Antoine Picquet, décédé en 1810. C'est peu après que château, probablement vétuste, est démoli puis vendu en lots...
Un autre bâtiment d'habitation plus modeste avec un étage est construit.
C'est le baron Alfred Camille De La Fontaine Solare (arrière petit-fils de Guy-Antoine Picquet) qui vendra la propriété après 1870 à la famille Moullart.
le gros colombier octogonal en briques et chaînes d'angle rappelle l'importance de l'ancienne seigneurie.
Photos : Dany Dheilly
Photo: JN.Marchiset
***
Eglise Saint-Martin
Reconstruite entre 1811 et 1827, agrandie (élargissement de la nef) en 1826 avec les pierres de l'ancien château seigneurial.
église en 1877 et portail du château (aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville)
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique