• La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Sailly et celles des de Hangre.

    Pozières

     

    Autrefois simple hameau dépendant de Séraucourt-les-Contalmaison.

    Ce dernier aurait été brûlé lors des guerres anglaises du 14ème siècle, réduit en cendres, sa population en partie décimée vint se grouper autour du modeste hameau.

    Au 16ème siècle, Antoine de Fricourt est le seigneur de Contalmaison et Pozières, il lègue tous ses biens à sa fille Marie de Fricourt qui épouse Olivier de Hangre.

    Pozières

    de Hangre : Écartelé : au 1er d'azur à une aigle d'or, aux 2e et 3e de gueules à une étoile d'or, au 4e d'azur à deux merlettes d'or rangées en fasce

    En 1577, son petit-fils Sébastien de Hangre vendit une partie au seigneur de Sailly.

    Dès le 17ème siècle, la terre était tenue, en partie, par le marquis Aimar-Louis de Sailly (1655-1725) et par Messire de Hangre, seigneur de Contalmaison.

    Pozières

    de Sailly : d'azur, au lion d'argent armé de gueules, lampassé d'azur et couronné d'or.

    En 1780, Marie-Anne-Françoise de Hangre, fille d'Henry, épouse Pierre-Gilbert Du Peyroux, capitaine de dragons, il meurt en 1804 . 

                                                                   *

                                    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    L'ancienne église construite vers 1724 fut détruite par un incendie, reconstruite quelques années plus tard, fut à nouveau détruite en 1916, pendant la Première Guerre mondiale.

    Pozières

    Pozières

     

    Pozières

    Reconstruite et achevée en 1931.

    Pozières

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des de Blocquel de Wismes et celles des d'Haudoire, il est à noter que les merlettes se retrouvent également sur le sceau d'Eustache de Martinsart.

    Mesnil-Martinsart

     

    La commune de Mesnil-Martinsart est composée de deux agglomérations :

    • le village de Mesnil, situé au nord-est 
    • le hameau de Martinsart, situé plus au sud-ouest.

     

    Mesnil comme Martinsart avaient un seigneur au Moyen Âge. En 1199, par une charte, Eustache de Martinsart, donne des biens aux moines du prieuré de Lihons-en-Santerre. La seigneurie de Martinsart avait sous sa dépendance le château de Chipilly, une halle sur la place d'Albert, une partie des terres de Ville-sur-Ancre.

    En 1214, dans un aveu au roi Philippe Auguste, apparait le nom de Robert-le-Grand de Mesnilio. Au xixe siècle, les vestiges d'un château-fort étaient encore visibles au lieu-dit Vieux-Mesnil

    Un poste de templiers aurait existé sur la colline située entre Mesnil et Englebelmer, au lieu-dit les Terres de Cures. Des restes de constructions souterraines ont été mises au jour en 1830 par l'instituteur du village M. Obry.

     

    Martinsart

    Les premiers seigneurs portèrent le nom comme Eustache de Martinsart au 12ème siècle.

    Mesnil-Martinsart

    sceau : écu à un dextrochère portant un manipule, tenant une fleur de lis, accompagné de sept merlettes en orle.

    A la  fin du 16ème siècle, le seigneur est Jean de Pas de Feuquières, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Charles IX, gouverneur de Roye.

    Mesnil-Martinsart

    de gueules, au lion d'argent armé de sable.

    En 1730,  Daniel Le Boistel (mort en 1763).

    La seigneurie passe à Louis-Balthazar d'Haudoire du Pillon, qui sera le dernier seigneur, parti pour l'émigration, ses biens furent confisqués et vendus. 

     

     

    Mesnil-Martinsart

     

    d'Haudoire : d'azur, à un dextrochère (main) issant d'une nuée du même et tenant une épée en pal, adextrée d'un lion du même et accompagné en chef de deux têtes de lion; le tout d'argent.

     

    A son retour, il avait pu les récupérer grâce à Etienne Mansart, laboureur, déclaré adjudicataire en l'An II, il était l'un de ses proches parents. 

    Le château a été bâti en 1813.

    Avant la Première Guerre mondiale, Camille de Wazières (1884-1938) fit construire son haras de pur-sang trotteurs.

     

    Mesnil-Martinsart

    Mesnil

    A la fin du 17ème siècle, André-Louis de Valicourt, commissaire provincial des Guerres à Valenciennes, possédait la terre, il décède en 1735.

    Mesnil-Martinsart

    d'azur, au lis de jardin terrassé d'argent et accosté de deux lièvres courant du même, au franc canton d'hermine.

    C'est son petit-fils Maximilien (1729-1787), échevin à Douai, qui fit construire le château peu après son mariage avec Marie-Madeleine de Calonne, célébré en 1753.

    Mesnil-Martinsart

    Mis en vente en 1775, il trouva preneur avec le baron Eugène de Blocquel de Wismes en 1777, et s'y installa.

    Mesnil-Martinsart

    d'argent à la croix d'azur, à l'écusson d'argent chargé d'un chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable. 

    Il mourut en 1784 à Paris, son épouse Marie-Jeanne de Rougé en fit disperser le mobilier.

    Leur fils Alexis ne s'intéressa pas beaucoup à sa terre picarde, il fit une belle carrière de député et de préfet.

    Acheté en 1831 par Hippolyte Trannoy, puis en 1835 par Frédéric Rossignol, notaire à Péronne.

    Le chateau fut restauré en 1858 par les Duthoit.

    Remis en vente, il fut acquis en 1892 par le vicomte Théodore de Guillebon quelques mois avant son mariage avec Cécile de Gouy.

    Mesnil-Martinsart

    de Guillebon : d'azur, à la bande d'or accompagnée de trois besants d'or, 2 en chef et 1 en pointe.

    La guerre de 1914-1918 ravagea entièrement le domaine, le vicomte s'installa à Marieux et fit reconstruire les bâtiments d'exploitation.

    Après sa mort en 1927, sa veuve vendit l'ensemble au baron de Laage de Bellefaye qui fit construire sur les fondattions de l'ancien château une maison inspirée du style normand. 

    Mesnil-Martinsart

    la grille du château avec le monogramme FR que le notaire Frédéric Rossignol avait fait installer en 1835, et la nouvelle habitation.

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant le pin fruité de la famille Pingré avec deux coquelicots sur un champ d'or, symbolisant la renaissance des champs de blé après la Grande Guerre.

     

    Fricourt

     

     

    Il y eut des seigneurs de ce nom, leur château s'élevait probablement sur la côte où se reforma le village, Anchérus de Friecort apparait comme signataire de la charte de la commune d'Ancre en 1178.

    En 1211, on trouve Gérard de Fricourt.

    Leurs armes ne sont connues.

     Au 15ème siècle, il semble que Louis Le Josne, seigneur de Contay et Morcourt fut aussi seigneur du lieu, il meurt en 1492.

    Au 16ème siècle Antoine de Fricourt, seigneur de Fricourt et de Contalmaison,  en 1554, il donna cette dernière en dot à sa fille Marie de Fricourt à l'occasion de son mariage avec Olivier de Hangre.

    Ainsi la famille de Fricourt se confondit, sans postérité masculine, dans celle des de Hangre.

    Pendant la guerre de Trente Ans, les Impériaux sous les ordres du prince de Condé ont brûlé le village et détruit l'ancien château.

    Au 18ème siècle, Pierre Pingré (1691-1768) est seigneur de Fricourt et du Quesnoy, il a épousé Jeanne Gorguette d'Argoeuves.

    Fricourt

    Pingré de Fricourt : d'argent, au pin de sinople, fruité d'or, accosté de deux têtes tranchées de licorne de gueules.

    Puis le marquisat d'Albert avec le duc de Penthièvre, au début du 19ème siècle la famille d'Orléans possédait encore 381 ha de bois.

    Eugène Danicourt fit construire un château dans la seconde moitié du 19ème, qui fut détruit pendant la Première Guerre mondiale .

    FricourtFricourt

     

    Fricourt

    Fricourt

     

    *

    Eglise Saint Jean-Baptiste

    L'ancienne église fut détruite pendant la Première Guerre mondiale.

    Fricourt

    Fricourt

    Reconstruite après guerre

    Fricourt

     

     


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  • Englebelmer

     http://armorialdefrance.fr/

      Écartelé: au 1er d'or fretté d'azur, au 2e d'or à la rose des jardins de gueules, tigée et feuillée de sinople, au 3e de gueules à la tête coupée de cheval d'or, au 4e d'argent fretté de sable; à la médaille de la Croix de Guerre brochant sur le tout en abîme.

     

    Création de l'association "Cercle historique des Hauts de l'Ancre".
    Adopté le 7 octobre 2021.

    Les armes d'Englebelmer réunissent en un écartelé: 1 Les armes de la maison d'Englebelmer citée du XIIIe au XVe siècles à Englebelmer (en inversant les émaux), 2 une rose, attribut de Notre-Dame de Vitermont, 3 le cheval symbolisant saint Martin, patron de l'église d'Englebelmer, 4 les armes de la famille d'Humières ayant possédé la seigneurie de Vitermont aux XVe et XVIe siècles. Et la Croix de Guerre sur le tout. (La règle veut que la Croix de Guerre ne figure pas sur l'écu mais qu'elle y soit appendue)

     

     

    On sait peu de chose de la famille d'Englebelmer qui donna les premiers seigneurs de l'endroit;

    Elle portait comme blason : d'azur, fretté d'or.

     

    Englebelmer

    A la fin du 15ème siècle, on trouve la famille de Miraumont

    d'argent à trois tourteaux de gueules

    Englebelmer

     

    Au 17ème siècle, on trouve un Pierre d'Avoust qui se dit seigneur du lieu.

    Puis au début du 18ème, des de Villers, seigneurs d'Englebelmer et d'Authieule.

    Il semble que les derniers seigneurs soient les Damiens, en 1728 Antoine Damiens, avocat au Parlement et maître de la confrérie de Notre-Dame du Puy à Amiens.

    En 1769, Augustin-Pierre Damiens vend le fief de Val-de-Maison ainsi que le quart des fiefs, terres  et seigneuries de Gomicourt aux terroirs d'Englebelmer et Vitermont.

    Englebelmer

    Damiens : d'azur, à une fasce engrêlée d'or.

    *

    Eglise Saint Martin

    Englebelmer

    en 1877

    Englebelmer

    avant 1914

    Englebelmer

     

    détruite pendant la Première Guerre mondiale

    Englebelmer

    reconstruction 1932

     

    Vitermont

    Ancienne paroisse rattachée en 1801

    Pierre-Auguste Damiens avait acheté cette seigneurie en 1670.

    Augustin-Pierre Damiens, né en 1723, avocat réputé, homme de lettres, ajouta de Gomicourt à son nom suiteà l'attenta contre le roi Louis XV en 1757 par un nommé Damiens (sans parenté).

    *

    Ancienne église Notre Dame de l'Assomption désacralisée et transformée en salle polyvalente.

    Englebelmer

    en 1877

    Englebelmer

    en 1913


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Wasservas, qui sont les derniers seigneurs, en inversant les couleurs. 

    Thiepval

     

    Possession de la famille de Baynast au 16ème siècle.

    Thiepval

    de Baynast : d'or, au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces de même.

    Puis au 17ème aux Schidman, colonel d'un régiment suisse, Jean-Jacob Schidman, baron d'Authieule, il épouse Antoinette de Hinel.

    Son fils Pierre, protestant,resta fidèle à ses convictions et préféra quitter le royaume en abandonnant ses biens.

    La seigneurie fut acquise par Charles-Victor Pingré de Fricamps, dont hérita en 1735 son fils et homonyme.

    Thiepval

    Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive).

    C'est à ce second Charles-Victor Pingré (1723-1790), capitaine de cavalerie, que l'on attribue la reconstruction du château, les travaux durent être entrepris après son mariage en 1759 avec Béatrix Renouard.

    Thiepval

    Né en 1761, Augustin Pingré mit fin à sa carrière militaire à 30 ans et se retira à Thiepval, il épousa en avril 1792 Marie-Opportune Jourdain de Thieulloy.

    Il défendit ses biens contre les menées d'excités du voisinage, mais ne put échapper l'année suivante à l'incarcération, libéré quelques mois plus tard en qualité de cultivateur utile à la nation...il meurt paisiblement à Thiepval en 1821.

    Son fils Jean-Charles lui succéda mais mourut prématurément 4 ans plus tard, ses héritiers vendirent le domaine à Etienne Cavé d'Haudicourt, colonel de la Garde Nationale d'Amiens, qui le revendit presque aussitôt à François de Wasservas.

    Thiepval

    de Wasservas : d'azur, à trois aiguières d'or, posées 2 et 1.

    Par alliances successives, le château échut à Jean-Léon Monier de Savignac, qui meurt en 1889.

    Puis à la comtesse Jacques de Bréda, née Savignac.

    Thiepval

    Elle s'en défit quelques années avant 1914, au profit d'Henri Portier, ingénieur à Paris, qui fit faire d'importantes réparations en 1913.

    Le château fut endommagé dès les premiers combats, puis totalement détruit au cours des furieux combats de septembre 1916.

    Thiepval

    Thiepval

    ***

    Eglise Saint Martin

    Thiepval

    L'ancienne église avait la nef plus ancienne que le choeur, reconstruit peu de temps avant 1793

    Endommagée puis totalement détruite pendant la Première Guerre

    Thiepval

     

    Thiepval

     

    Reconstruite en 1931( photo Claude Deroletz).

    *

    Saint-Pierre-Divion

    Hameau, plus important autrefois

    Le château-fort appartenait à une famille de ce nom, c'était une des plus anciennes forteresses du royaume.

    En 960, d'après la chronique de Frodoard, le roi de France vint faire le siège du château dont le comte de Vermandois s'était emparé.

    En 1429, Marguerite de Divion épouse Charles de Longueval.

    Cette seigneurie mouvait d'Albert et appartenait au 18ème siècle à la maison d'Aveluy.

    Thiepval

    église en 1877 

     


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