• La commune ne possède pas de blason officiel

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les familles des Essars et de Bigant.

    Meigneux

     

     

    La famille de Lignières aurait possédé la seigneurie jusqu'en 1451, date à laquelle Marguerite de Lignières épousa Robert des Essars.

    Ils ont eu deux enfants : Robert, tige des Essars de Lignières et Charles, tige des Essars de Meigneux.

    Meigneux

    des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

    Une fille porta la seigneurie à la famille de Rubempré.

    Meigneux

    de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

    D'après Roger Rodière, Charles des Essars aurait acheté en 1485 la terre de Meigneux à Edmond de Rubempré.

    Cette famille garda la terre jusqu'en 1715, date à laquelle Marie-Madeleine des Essars, veuve dès 1688 du marquis de Fresnoy, vendit à N.de Mons, seigneur d'Hédicourt, trésorier de France à Amiens.

    La famille de Mons d'Hédicourt de 1726 à 1789.

    Meigneux

    de Mons : D'azur au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

    Le fief Bigant

    Cette famille se disait également seigneur de Meigneux du 14ème au 16ème siècle, possédait un manoir derrière l'église dont les restes sont utilisés par un corps de ferme.

    Meigneux

    Bigant : d'azur à la fasce d'argent chargée de trois coquilles de sable et accompagnée de trois besants d'or 2 et 1

                                                                         *

                                     Eglise Assomption de la Vierge

    Meigneux

     

    Ancienne église en 1877

    aquarelle d'O-Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

    Reconstruite de 1895 à 1897

    Meigneux

     


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  • Dite : La Chapelle-sous-Poix

    Lors de son institution pendant la Révolution, la commune est officiellement dénommée La Chapelle. Elle prend ensuite officiellement son nom de Lachapelle, bien que, localement, les gens utilisaient plutôt le toponyme de La Chapelle-sous-Poix (Capelle en picard) 

     

    La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant deux fleurs de lys de sable sur champ d'argent empruntées aux de Fay , une chapelle héraldique  qui évoque le nom de la commune, et un chef de gueules à troix croissants d'or pour rappeler la maison Des Essars, qui donna les seigneurs aux XVIe et XVIIe siècles.

     

    Lachapelle

     

     

    La seigneurie relevait de Poix.

    De 1170 à 1508 une famille de chevalerie portait le nom du lieu.

    De 1560 à 1676 on trouve la famille des Essars.

    Lachapelle

    des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

    Puis François Trudaine de 1676 à 1681.

    Lachapelle

    Trudaine : 

    Il vend ensuite à Nicolas de Fay, seigneur de Carnoy.

    Lachapelle

    de Fay de Carnoy :

    Cette famille de Fay de Carnoy garda la seigneurie jusqu'à 1789.

                                                        *

                                                Le château

    L'ancien château se situait à l'origine dans le fond de la vallée, il en reste les piliers d'entrée près du lit de la rivière.

    En 1838, après la mort prématurée de François Guérard d'Estombelle,né en 1785 à Amiens, il revint à sa femme Amélie de Brandt.

    Lachapelle

    Guérard d'Estombelle : d''or à une croix dentée de gueules, chargée en coeur d'une étoile d'argent et cantonnée de quatre roses de gueules.

    Elle épousa en secondes noces Jules d'Anvin d'Hardenthun , ancien garde du corps du Roi Charles X, et mourut sans postérité en 1869, le laissant à son neveu Raoul, officier de cuirassiers.

    Lachapelle

    D'azur à trois flammes d'or.

    En 1885, Raoul de Brandt épousa Marie de Chavagnac et fit entreprendre sur un site neuf la construction d'un nouvel édifice par l'architecte Paul Delforterie.

    Lachapelle

    Il mourut en 1930, son neveu Pierre de Morgan vendit finalement le domaine à Paul Frenoy en 1952.

    Lachapelle

                                                                       *                                         

                                              Eglise Saint Vaast et Saint Just

    Reconstruite au 19ème siècle.

    Lachapelle

    aquarelle d'O.Macqueron 1877.bibliothèque d'Abbeville.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant deux croix recroisetées empruntées aux Tyrel de Poix, deux merlettes de gueules et le sautoir empruntés aux De Sarcus, et la croix pattée des Hospitaliers.

    Hescamps

     

     

     

    La seigneurie était aux mains de trois seigneurs, le commandeur de Saint-Maulvis, les seigneurs de Poix et les seigneurs de Sarcus.

    Hescamps

     

    Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d’argent de six croix recroisettées et fichées d’or, posées 3 & 3

     

    Hescamps 

    de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même. 

     

    Hescamps

     

    Hospitaliers de st Jean de Jérusalem : d'argent à la croix pattée de gueules.

    Le commandeur avait haute justice et était le seul voyer.

    La commanderie d'Hescamps était de " l'hôpital ancien", c'est à dire qu'elle ne venait pas aux Hospitaliers par l'intermédiaire des Templiers.

    D'autres personnages comme Antoine de Monthomer, François Chevestre...n'était apparemment que des seigneurs de fiefs prenant le titre de seigneurs d'Hescamps.

    Hameau de Saint-Clair

    Les seigneurs de Poix et de Sarcus possédaient des extensions de leur seigneurie d'Hescamps.

                                                           *

                                              Eglise Saint-Clair

    Hescamps

    Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

    L'église a été édifiée en grande partie au XVIéme siècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre, plus récent.

    La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants . 

    Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture.

    Hescamps

     Le portail en anse de panier est l'élément le plus remarquable de l'édifice : son encadrement sculpté de guirlande de fleurs avec en son centre une tête sculptée. Cet arc s'inscrit dans un arc plus élevé et plus profond qui le surmonte. Ce type de portail est très rare en Picardie, le décor Renaissance s'affranchit ici de la décoration gothique.

    Hescamps

     

    Dans une niche du mur sud de la nef, prend place une petite Lise au tombeau, en bois polychrome.

    Sont représentés autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène ?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine5.

    Cette Mise au tombeau du XVIe siècle proviendrait d'un retable aujourd'hui disparu.

    Hescamps


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  • Equennes-Eramecourt

    http://armorialdefrance.fr/

    D'argent à la feuille de chêne de sinople versée en bande.

    *

    La commune d'Equennes-Eramecourt ne fait, ni n'a jamais fait usage d'un blason "d'argent à trois lions de gueules" que donnent plusieurs références copiées l'une sur l'autre. Ce ne sont même pas les armes d'une famille du lieu.
    Par contre, dans la commune, qui comprend les deux villages d'Equennes et d'Eramecourt, il y a, sur les plaques rues, anciennes comme nouvelles, à l'emplacement habituellement dévolu au blason , une feuille de chêne de sinople. Elle n'est pas inscrite dans un écu, mais a toutes les circonstances d'un blason, et on peut considérer que le champ est d'argent, comme le fond de la plaque. De plus, ce symbole s'applique au lieu comme des armes parlantes; en effet, Équennes viendrait du picard "éch tchène", qui signifie "le chêne". On prononce d'ailleurs toujours: Étchène, et on orthographiait encore Les Quesnes en 1148.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Les deux communes ont fusionnées en 1972

    Equennes

    D'après La Morlière, la famille d'Equennes se serait perpétué jusqu'au 15ème siècle.

    On trouve Guillaume d'Equennes au 14ème siècle et début du 15ème.

    Equennes-Eramecourt

    d'Equennes : d'argent à la croix de gueules frettée d'or.

    Equennes-Eramecourt

    Puis les seigneurs de Poix, les Créquy au 16ème et les Noailles au 18ème, jusqu'à la Révolution.

    Une motte entoutée de fossés au nord de l'église est tout ce qui reste du château dont il est encore question en 1721.

    Equennes-Eramecourt

    en 1910

    *

    Eglise Sainte Madeleine

    Equennes-Eramecourt

     

    Ancienne église

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-Bibliothèque d'Abbeville.

     

     reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel : peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet.

    Equennes-Eramecourt 

       Nouvelle église en 1912

     

    Equennes-Eramecourt

     

    Fonts baptismaux du XIIème siècle. 

    *

    Eramecourt

     

    Le plus ancien seigneur connu est un chevalier du nom de Heilo.

    En 1272, Gauthier de Brettencourt prend les intérêts de la commune en obligeant Guillaume de Prouzel à remplir ses engagements de fondation d'une chapelle, agissant ainsi en véritable seigneur du lieu.

    C'est un seigneur de Brettencourt, le prêtre Regnault qui vendit la seigneurie en 1326 à Guillaume d'Equennes, vicomte de Poix.

    On trouve ensuite les familles de Sarcus de 1484 à 1495, de Croy en 1697, les seigneurs de Poix de 1716 jusqu'à la Révolution.

    Eglise Saint-Firmin

    Equennes-Eramecourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

     

    Seul le choeur est du 16ème siècle

    Sur un vitrail du XVIème on peut lire "Fremin de Br......" , peut-être Firmin de Brettencourt !

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy.

    Ce projet intègre les armes des De Sorel et des d'Ainval, anciens seigneurs de l'endroit. Les armes des De Sorel, pour l'équilibre de la composition, ont été inversées pour ce qui concerne les émaux, et pour la bande coticée qui devient une barre coticée. La molette d'éperon des D'Ainval (qui semble être apparue au XVIe siècle en brisure) a été déplacée sur l'écu, et a été ajoutée en  chef à dextre une roue de moulin qui évoque la rivière de la Poix, et les deux moulins à farine qui y tournaient encore au XIXe siècle.   

    Blangy-sous-Poix

    Il exista au XIIIème siècle une famille de Blangy dont on retrouve des représentants jusqu'en 1298.

    En 1360-1389 Enguerrand de Sorel dit Lionel en était le seigneur.

    Blangy-sous-Poix

    de Sorel : d'or à la bande de sable, accostée de deux cotices du même.

    Jeanne de Sorel, dame de Blangy, épousa Hue d'Ainval au début du XVème et lui porta la seigneurie.

    Blangy-sous-Poix

    d'Ainval : D'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accompagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent

     

    Puis leur fils Colart d'Ainval qui épousa Gillette de Vaux.

    Leur fils, également prénommé Colart qui épousa Antoinette de Béry d'Esserteaux.

    En 1489, le comte Dunois la vendit à Jean de Soissons-Moreuil, seigneur de Poix.

    Blangy-sous-Poix

     D’azur, semé de fleurs de lys d’or, au lion issant d’argent posé en cœur 

    Elle passa ensuite à la famille de Créquy qui la possédait encore au XVIIème siècle.

                                                                           *

                                                       Eglise Saint-Médard

    Datée du XIIème siècle, remaniée à différentes époques, notamment au XVIème siècle. 

                              

    Blangy-sous-Poix

    aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville

    Blangy-sous-Poix

    Blangy-sous-Poix


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