• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant en chef les armes des de La Rivière (seigneurs de 1430 à 1620)  et celles des de Grouches (seigneurs de 1620 à 1750).

    Les deux haches de bûcheron symbolisent l'essartage (le défrichement) , origine attestée du nom de Campsart (le champ défriché) ; les deux trèfles évoquent à la fois les pâturages issus des déboisements, et les armes de la famille Gallet de Montdragon, qui portaient trois trèfles de sinople en chef . Le marquis de Montdragon fut, à la Révolution de 1789, le dernier seigneur de Villers-Campsart.

    Villers Campsart

     

    La seigneurie appartenait vers 1400 à Braye Tigier.

    En 1430 Marie Tigier épouse Aymard de La Rivière.

    Villers Campsart

    de La Rivière : d'argent au lion de sable, à la bordure de gueules.

    1479 Edmond de La Rivière, écuyer.

    1500 Jean de La Rivière, chevalier, baron de Chepy et son épouse Marguerite de Bensérade.

     

    1560 Adrien de La Rivière, baron de Chepy, chevalier de l'Ordre du Roi.

    1590 Anne de La Rivière qui avait épousé en 1586 Robert de Grouches, bailli du Valois, chambellan et gentilhomme ordinaire du Roi.

    Villers Campsart

    de Grouches: d'or à trois fasces de gueules.

    1620 Pierre de Grouches, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, capitaine au régiment des gardes.

    1662 Marie-Françoise de Grouches épouse François des Essars, marquis de Lignières.

    Cette famille jusqu'en 1750 où Mme Duval de l'Epinoy en hérite.

    Son héritière Marie-Jeanne Duval de l'Epinoy, épouse de Jean-Jacques Gallet, marquis de Montdragon, conseiller d'Etat.

    Villers Campsart

    Gallet de Montdragon : D'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles du même ; au chef d'argent chargé de trois trèfles de sinople.

    Le village conserve un intéressant logis du XVIIIème siècle qui devait constituer le siège de la seigneurie et l'habitation du receveur du domaine.

    Il appartenait à l'émigré J.J.Gallet de Mondragon et mis en adjudication le 20 floréal An III.

    Villers Campsart

    Villers Campsart

     

     Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Villers Campsart

    aquarelle d'O.Macqueron 1870, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Reconstruite au XVIème siècle par Jean de La Rivière et son épouse Marguerite de Bensérade.

    Villers Campsart

    C'est l'un des plus remarquables édifices en briques du Vimeu.

    L'église conserve un retable de Marie-Madeleine en bois polychrome qui provient de l'ancienne chapelle du château. Marie-Madeleine est couchée au milieu des rochers et tient un livre dans la main gauche. Dans le paysage boisé, se dresse un château-fort dont on peut voir les tours dépassant des murailles. La tradition orale rapporte que ce paysage représenterait la forêt et le château-fort d’Arguel. À gauche, le petit personnage, agenouillé sur un prie-dieu armorié, est Jean de la Rivière, le seigneur du lieu. À droite dans la même position, se trouve Marie (Marguerite) de Bensérade, la châtelaine.

    Sur la banderole au dessus de Marie-Madeleine est inscrit en lettres gothiques cette exhortation : « Vous qui péchez, ne désespérez point »

    Villers Campsart


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en partie les armes de la famille de Louvencourt, le champ de sinople (vert) et le mouton évoquant les larris.

    Inval-Boiron

     

    Les communes d'Inval et de Boiron fusionnent entre 1790 et 1794.

    Il y avait deux seigneuries séparées par le Liger.

    La première relevait du Mazis et consistait au XVIIème siècle en un chef-lieu seigneurial, au XVIIIèmez elle comprenait un manoir seigneurial.

    Le plus ancien seigneur connu est Evrard d'Inval au XIIème siècle.

    Ses successeurs se succèdèrent jusqu'au XVème, Hue d'Inval épousa en 1390 Jeanne de Sorel et Guillaume lui succéda.

    La seigneurie passa ensuite à la Famille d'Humières

    Inval-Boiron

    d'Humières : d'argent fretté de six pièces de sable. 

    Puis à N.de Montorgueil.

    Ses petit-fils transmirent l'héritage à Antoine de Brossard.

    Inval-Boiron

    Celui-ci vendit le domaine en 1653 à Jacques de Louvencourt, cette famille  conserva cette terre jusqu'à la Révolution.

    Inval-Boiron

    de Louvencourt : d'azur, à la fasce d'or chargée de trois merlettes de sable et accompagnée de trois croissants d'or.

    * La 2ème seigneurie mouvait du duché d'Aumale, membre de la commanderie de Saint-Maulvis en 1507, consistait en prés et terres labourables.

    * Le fief Jean Dumesnil appartenait en 1500 à Jean Bourbet qui le vendit à Guillaume de Pisseleu.

    Le hameau de Boiron, ch'Boron en picard.

    Autrefois c'était un fief important relevant d'Inval, consistait au XVIIIème siècle en censives sur cinq maisons et 40 journaux de terre, avait les mêmes propriétaires qu'Inval à partir du XIVéme, avant cette époque  , petite seigneurie qui donna son nom à ses possesseurs comme Jean de Boiron au XIIIème.

     

    Château Sanglier ou manoir de l'horloge.

    Inval-Boiron

    Inval-Boiron

     

    Inval-Boiron

    Le Temple, construit en 1848, vendu en 1897 et utilisé comme conciergerie du château.

                                                            *

                                                Eglise Saint Martin

    Inval-Boiron

    aquarelle d'O.Macqueron 1872, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    L'ancienne église était en pierres, très raccomodée en briques, la partie du choeur était du XIVème siècle, un clocher carré en charpente s'élevait en façade.

    Inval-Boiron

    Contenait un bas-relief en pierre du XVIème figurant une mise au tombeau, gravement mutilé lors des guerres de religion.

    Inval-Boiron

     

    Archives départementales de la Somme 1912.

    Incription : Cy gist messire Adrien Mutel prêtre demourant à Inval, leq païa deubt naturel, par le dard de mort anormal, il laissa le terrestre val l'an mil V XXIII (1528) dernier de may au ciel imperial, le veuille Jhs Crist Logier.

    L'église fut détruite pendant la Seconde Guerre.

    Reconstruite de facture moderne.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Forceville et celles des de Buissy.

    Fontaine-le-Sec

     

    Le olus ancien seigneur connu est Simon d'Ollehain en 1204.

    Puis Gauthier d'Hallencourt en 1221.

    En 1342, Jean de Belleperche se qualifiait seigneur du lieu.

    Puis au XVème siècle Adrien de Mailly qui vend en 1495 à Thomas du Fay.

    En 1534 Jean du Fay puis Nicolas du Fay en 1566.

    Puis la famille de Forceville au XVIIème siècle jusqu'à François  qui cède en 1698 à Jean Cornu .

    Fontaine-le-Sec

    de Forceville: de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

    Fontaine-le-Sec

    Cornu : de gueules à l'orle d'argent.

    Puis en 1700 à Claude-Joseph de Buissy.

    Le dernier seigneur fut Jacques-Joseph-Wulfran de Buissy de 1770 à 1789.

    Fontaine-le-Sec

    de Buissy : d'argent, à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or

    *

    Eglise Saint Roch

     date du XVIIIème siècle

    Restaurée en 1854.

    Fontaine-le-Sec

    aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Fontaine-le-Sec

    Fontaine-le-Sec

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en chef les armes des Cannesson à celles des de Rambures à dextre et à celles des La Roche-Fontenilles à senestre.

    Cannessières

     

     

    Plusieurs seigneuries portaient ce nom, la plus anciennement connue appartenait déja vers le XIIème siècle à la famille de Rambures et fut presque toujours sa propriété.

    Au XVIème siècle, elle racheta une autre seigneurie du même nom que ses descendants et la conserva jusqu'au XVIIIème siècle.

    Cannessières

    de Rambures : d'or, à trois fasces de gueules.

    Cette seigneurie eut à l'origine des seigneurs portant le nom de cette terre comme Alexandre de Cannessières en 1311, puis Férand en 1337 et Hugues en 1391.

    Au XVème, on trouve Catherine de Cannesson, dame de Quennessières (Cannessières), épouse de Simon IV du Hamel.

    Cannessières

    Cannesson : d'azur à trois couronnes d'or.

    avec comme cimier : un cygne essorant.

    Cannessières

    du Hamel : d'argent, à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or.

    Puis Nicolas Le Vasseur, écuyer, en 1516.

    Au XVIIème siècle, Marie-Renée de Rambures fit passer la seigneurie au duc de Caderousse par son mariage, lui meurt en 1698 et elle en 1710, sans postérité, la succession passe à la famille De La Roche-Fontenille.

    Cannessières

    de La Roche-Fontenilles : d'azur aux trois rocs d'échiquier d'or.

     

     

                                                                     *

                                             Eglise St Jean-Baptiste

    Du XVIIIème siècle, très restaurée en 1842.

    Cannessières

    Aquarelle d'O.Macqueron 1880, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Cannessières


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes de la famille Journé et celles de la famille Faffelin. 

    Aumâtre

     

     

    La seigneurie dépendait de la commanderie de Saint Maulvis et dépendait de celle d'Avesne.

    En 1480, on trouve Jean Journé, écuyer, il meurt en 1529 sans postérité.

    Aumâtre

     Journé : de gueules à l'orle d'argent.

    Son neveu Adrien Faffelin en hérite, armes : d'or à deux lions adossés de sable.

    Aumâtre

    En 1535, on trouve Nicolas de Fontaines, écuyer, qui épouse en 1538 Françoise de Pas de Feuquières.

    Aumâtre

    de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

    En 1560, son fils Nicolas II de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1575 Jeanne d'Estourmel.

    En 1599, son fils  Jacques II de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1605 Antoinette de Roussel.

    En 1620, Nicolas III de Fontaines, chevalier, qui épouse en 1630 Marie de Belloy.

    En 1663, la seigneurie passe à Jacques Gaillard, il meurt la même année, son fils Louis Gaillard prend la succession jusqu'à sa mort en 1704. 

    Aumâtre

    Gaillard : d'azur au chevron d'argent, accompagné de trois croix pattées de même.

     

    Un autre fief appartenait en 1530 à Mathieu Le Sage, bourgeois d'Abbeville.

    En 1560, son fils Jean Le Sage qui le donne en 1588 à son frère Nicolas.

    En 1640, Marguerite Rouault, épouse de Charles Manessier.

    En 1693, Joseph Manessier, capitaine au régiment royal des vaisseaux.

    Aumâtre

    de Manessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable, armées et éclairées d'argent, lampassées de gueules.

    En 1730, Marie-Magdeleine Mannesier ,épouse de Claude-Charles de Boubers.

    Elle a pour héritier en 1763 Charles-Joseph du Maisniel, maïeur d'Abbeville qui le gardera jusqu'en 1789.

    Aumâtre

    du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

    *

    Eglise Notre-Dame

    Construite au XIIIème siècle.

    Son aspect fut modifié par des rénovations successives jusqu'au XIXème.

    Inscrite aux Monuments historiques en 1926.

    Aumâtre

    Aumâtre

    Aumâtre

    Aumâtre

     


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