• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec deux des léopards d'or de la famille de Frémont associés à trois épis de blé empruntés aux attributs de Saint Gautier, natif du village vers 1301 .

    Andainville

     

     

    Il y eut des seigneurs du nom comme André d'Andainville en 1301 et son fils prénommé également André, en 1350.

    En 1377, Sohier de La Viefville, chevalier, et son épouse Jeanne d'Equennes.

    Jean de Fretin, mort avant 1497, puis Jeanne de Fretin, dame d'Andainville, alliée à Porrus de Lannoy.

    En 1510, Jeanne de Lannoy épouse de Jean de Poix, seigneur de Séchelles.

    En 1548, Jean de Poix, chevalier, guidon de 50 hommes d'armes.

    Andainville

    Écartelé : aux 1 et 4 d’or à un vol de gueules (Poix) ; aux 2 et 3 de gueules à la bande d’argent, accompagnée de six croisettes recroisettées d’or, rangées en orle (Tyrel).

    En 1587, Marie de Poix, épouse Daniel Cauchet dit de Beaumont, seigneur de Saint-Etienne.

    Andainville

    En 1680, Elisabeth de Beaumont, épouse de Louis de Barjot d'Auneuil, ils vendent à Nicolas de Frémont, marquis d'Auneuil.

    En 1749, Pierre de Frémont, marquis d'Auneuil.

    Andainville

    de Frémont : d''azur à trois têtes de léopard d'or.

    En 1789, les biens seigneuriaux sont mis en vente.

    * En 1594, Quentin d'Aigneville, seigneur de Flamermont et son fils Guillaume, seigneur de Besquestoile, demeuraient dans un fief composé d'une maison amassée de plusieurs bâtiments

                                                                        *

                                                    Eglise Saint-Vaast

    Presque entièrement reconstruite en 1742, à la suite de dégâts causés par la foudre.

    La partie inférieure de la tour quadrangulaire du clocher remonte au 12ème siècle.

    Andainville

    Andainville

    statue de Saint Vaast

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux fasces et le chef ondé à la croix ancrée de la famille de Neslette, seigneurs aux XII et XIII ème siècle. 

    Neslette

     

    Il y a eu des seigneurs du nom dès le XIIème siècle avec Hue de Neslette, chevalier, en 1160, Anseau de Neslette en 1195, Arnould de Neslette, le dernier fut Raoul de Neslette, son fils, de 1248 à 1253.

    Arnould de Neslette portait sur son sceau de 1247 : deux fasces surmontées d'un chef ondé et son fils Raoul rajoutait une croix ancrée, les émaux ne sont pas connus. 

    Puis Henri de Maisnière et sa famille jusqu'en 1360 puis Colart de Biencourt, écuyer, bailli d'Abbeville qui avait un manoir entouré de fossés.

    Neslette

    de Maisnières : d'or à trois bandes d'azur

    Il vend en 1377 à Firmin de Drucat.

    Neslette

    d'azur fretté d'argent

    En 1410 on trouve David de Beauchamp puis son fils Nicolas en 1480.

    En 1511, Jean de Mont

    En 1550 Jean Descorches

    En 1650, André de Monchy, marquis de Sénarpont, puis son fils Charles en 1690.

    Neslette

    de gueules à trois maillets d'or

    En 1720, Marie-Madeleine-Josèphe de Monchy, épouse de Nicolas de Monchy, baron de Visme.

    En 1750, Marie-Madeleine-Anicie de Monchy-Sénarpont, épouse de Maximilien-Guillaume, Adolphe, prince d'Orange et de Nassau-Siegen.

                                                          *

                                            Eglise Saint-Valery

    datée de 1853 avec le clocher au-milieu de l'édifice.

    Neslette

    En 1860, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville

    Neslette

     

                                              Chapelle St Lambert

    en ruines, date du XVIème siècle.

    Neslette


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  • Arguel

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'azur au cerf courant d'or, accompagné d'un soleil du même en chef à senestre et d'un croissant versé d'or en pointe.

    *

    D'après un sceau de la ville.
    Voilà un des blason les plus originaux, les plus mystérieux, et parmi les plus anciens blasons communaux du département de la Somme.
    Le croissant renversé, qui accompagne le cerf en pointe, est toujours blasonné ‘éclairé par le soleil’. Le métal du croissant n'est jamais indiqué et il est le plus souvent représenté d'or. La notion ‘d’éclairage’, quant à elle, reste inexpliquée.
    Sur un promontoire dominant la vallée de Liomer, les ruines d'un château fort composé principalement d'un donjon sur motte et de deux enceintes, étaient encore visible à la fin du XIXe siècle. La seigneurie d'Arguel fut presque toujours tenue des comtes de Ponthieu. Avant la guerre de cent-Ans le village comptait, dit-on, près de 3000 habitants; elle n'en a plus que 33 en 2007.
    Pour autant, Arguel, comme de nombreuses localités tenues des comtes de Ponthieu, était érigée en commune, avec un maïeur. Le premier maïeur connu est Hugues Le Marié (1216); le dernier est François Leleu (1731). Alcius Ledieu, historien, note dans ‘La vallée du Liger et ses environs’ (1887) que: ‘M. Ch. Dufour, d'Amiens (note : Charles Dufour était membre de la Société des Antiquaires de Picardie, et administrateur du Musée des Antiquités d'Amiens vers 1850) possédait l'empreinte du sceau de la commune d'Arguel au XIIIe siècle: d'azur, au cerf courant d'or, la tête tournée à dextre, accompagné en chef et à senestre d'un soleil d'or, et, en pointe, d'un croissant renversé, éclairé par le soleil. Il ajoute et corrige que, d'après l'ouvrage de M. Douët d'Arcq, un autre sceau est connu, et qu'il est conservé aux Archives de l'Empire, devenues nationales: il s'agit d'un sceau rond de 45 mm où l'on voit ‘Un cerf passant à gauche. Au-dessus de sa croupe, une sexte-feuille; sous son ventre, un croissant versé’. Ce sceau est appendu à un contrat de 1230. Tantôt tête contournée, tantôt sexte-feuille il semble que la forme actuelle, avec ses émaux, se soit fixée au début du XXe siècle suivant la description donnée par Dufour.
    Dernière précision: tout près d'Arguel, dans l'église de Villers-Campsart, sur un retable de 1490 environ, est représenté dans le décor d'une Sainte Madeleine allongée (figurant l'ancienne léproserie du même nom, au Quesne, au pied du Mont Arguel): un château fort, un bois et un cerf supposés symboliser le château, la forêt et les ‘maïeur et jurés d'Arguel’.
    (Jacques Dulphy)

    Arguel

    *

    Arguel

     

    Le village est bâti sur l'emplacement d'un ancien camp romain.

    Renouard d'Arguel construit son château à l'emplacement du précédent, à la fin du xie siècle ou au début du xiie siècle. Ce chevalier fut un de ceux qui suivirent Godefroy de Bouillon dans la première croisade des seigneurs en 1096.

    En 1202, le roi Philippe Auguste vient visiter l'édifice et le donne à Guillaume, comte de Ponthieu.

    Après avoir appartenu aux comtes de Ponthieu, Arguel fut vendu par Renaud de Gueldres en 1282 au roi d'Angleterre.

    Confisquée en 1345, cette forteresse fut reprise en 1347 par les Anglais, Jean IV Tyrel, sire de Poix en est le seigneur, rallié aux Bourguignons, alliés des Anglais.

    Les Français reprennent la bâtisse en 1402. Le siège se termine par l'incendie complet du lieu. Plus de deux mille combattants sont passés au fil de l'épée. Sont dévorés par les flammes, l'église, la maison du mayeur (maire), les bois environnants...

    A partir de cette date, elle appartint aux Rois de France.

    Jean II de Chalon, prince d'Orange, époux de Jeanne de Bourbon se qualifiait en 1467 de seigneur du lieu.

    En 1586, possédée par Diane d'Angoulême, passa ensuite aux Valois, puis en 1649 aux sires de Joyeuse jusqu'en 1697.

    Arguel

    emplacement du château

                                                                         *

                                                             Eglise St Jean-Baptiste

    Autrefois St Maclou.

    Construite au XVIIème siècle.

    Arguel

    en 1870.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet proposé par Jacques Dulphy, conçu en "parti" et de "l'un en l'autre" avec un frêne héraldique symbolisant l'étymologie du nom de la commune, empruntant une des trois oies de la famille du Gard et une des trois roses de celle des Le Fournier de Wargemont.

    Fresneville

     

    La seigneurie appartenait  à la fin du XIVème siècle à Jacques du Gard et son épouse Philippine de Hangard

    Fresneville

    du Gard : d'azur à trois jars d'argent, becqués et membrés de gueules.

    Puis en 1438 à Jean du Gard, conseiller au Parlement de Paris.

    En 1473 Thibaut du Gard, écuyer.

    En 1515 Robert du Gard, écuyer, maïeur d'Amiens.

    En 1545 Jean du Gard, écuyer, maïeur d'Amiens

    En 1567, son fils également prénommé Jean , sénéchal de Ponthieu

    En 1620, Antoine du Gard, écuyer, marié à Charlotte d'Aumale.

    1628, Madeleine du Gard l'apporte en mariage à Aymar Le Fournier de Wargemont.

    Fresneville

    Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.

    En 1663 Madeleine Le Fournier de Wargemont l'apporte à Oudart de Calonne d'Avesnes.

    Son arrière petit-fils, le comte de Calonne vend entre 1780 et 1789 à M.Martin.

    Fresneville

    de Calonne : d'azur, au chef d'argent chargé d'un léopard de gueules.

    *

    Eglise Saint Gilles

    Reconstruite au milieu du XIXème siècle, conservant des fenêtres du XVIème.

    Fresneville

    aquarelle d'O.Macqueron 1870, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Fresneville

    Fresneville

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : Champ et croix de Malte, armes des de Rambures en abîme et une divise ondée suggérant la Bresle.

    Nesle-L'Hôpital

     

     

     Le village a pris le nom de "L'Hôpital" parce que la seigneurie dépendait en partie des Hospitaliers de Jérusalem.

    La seigneurie était tenue du roi, elle avait pour chef-lieu un manoir en 1377.

    Marie de Pelletot, dame de Nesle-L'Hopital épouse en 1377  Jean de Tonneville, chevalier.

    En 1600 Charles de Rambures en prend possession.

    Nesle-L'Hopital

    de Rambures: d'or aux trois fasces de gueules.

    Puis en 1671, Louis-Alexandre de Rambures qui meurt sans alliance.

    Son héritière en 1676 fut sa soeur  Marie-Renée de Rambures épouse de Just-Joseph-François de Cadait de Tournon d'Ancezune, duc de Caderousse.

    Ils laissent la seigneurie en 1710 à leur cousin François de La Roche, marquis de Fontenilles.

    Nesle-L'Hopital

    De La Roche-Fontenilles : D'azur à trois rocs d'échiquier d'or.

     

    En 1725, Louis-Antoine de La Roche-Fontenilles, maréchal de camp.

    En 1755, Antoine-César de La Roche-Fontenilles, mort jeune sans alliance.

    Il a pour héritière en 1764 sa soeur Adélaïde-Antoinette qui avait épousé Jean-Baptiste Ménelet Colbert, marquis de Sablé, maréchal de camp, capitaine des gardes de La Porte du Roi.

                                                             *

                                               Eglise Saint Martin

    du XVIIIème siècle.

    Nesle-L'Hôpital

    aquarelle d'O.Macqueron 1860

    Nesle-L'Hôpital

    Avant 1914.

    Nesle-L'Hôpital

    de nos jours

      


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