• Gauville

     

     https://armorialdefrance.fr/

     De gueules aux rais d'escarboucle d'or; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, celle de dextre disparaissant sous un franc-canton d'argent chargé d'un lion de sable.

    La seigneurie relevait d'Aumale, malgré tout en 1160, nous trouvons Robert de Gauville et son fils Raoul, leurs successeurs portaient le nom de la seigneurie au moins jusqu'en 1233.

    Ensuite apparaît la famille de Caumont, seule de 1524 à 1725.

    Gauville

    de Caumont : d'argent à trois fasces de gueules, la première surmontée de trois tourteaux du même.

    A partir de cette date, plusieurs noms apparaissent durant les mêmes périodes et on verra plus loin que des fiefs se détachent.

    De 1749 à 1757, il y a Gayard de Saint-Clair, chevalier de Saint-Louis; en 1753 N.de Saint-Georges Verac, marquis d'Orival; en 1764 Pierre-FlorimondFrançois Froment qui vendit la seigneurie en 1777 à Charles-Louis-Etienne Fautereau, seigneur de Monchy-le-Castel.

     

                                                             *

                                 Eglise Saint Clément et Saint Léonard

    Gauville

     

    L'église actuelle date de 1764 ne présente pas une architecture particulière.

    Elle a subi des travaux de restauration de 1840 à 1842, puis le clocher réparé en 1887.

    Elle a certainement été érigée à l'emplacement de l'ancienne église ou chapelle du XIIème siècle à côté du manoir.

    Il existait également une chapelle st Nicolas qui était adjacente à l'ancienne église.

    Gauville

    église actuelle et l'arbre de mai (Photo François Goglin)

     

    Gauville

    Tradition de l'arbre de mai.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprennant les armes des de Fontaines associées à un bois figurant le nom de la commune.

    Neuville-au-Bois

     

    Neuville-au-Bois

    de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair

     

    La puissante famille de Fontaines, issue d'un puîné des comtes d'Abbeville, posséda la terre pendant 600 ans, elle resta dans la famille jusqu'en 1741 quand elle fut vendue par décret au président de Ville, qui la laissa à Philippe Lesperon de Mancel, qui meurt en 1782.

    Neuville-au-Bois

    Lesperon : d'azur à trois molettes d'éperon d'argent.

    Il eut pour héritier don neveu Antoine-Charles Danzel de Sandricourt, qui fut le dernier seigneur.

    Neuville-au-Bois

    Danzel de Sandricourt : d'azur, à un daim contouné, passant et ailé d'or

    A cette époque il existait un château avec granges, remises, écuries et autres bâtiments clos de murs.

    Le château actuel date du début du 19ème siècle.

    Neuville-au-Bois

    en 1865 dessin de L.Gillard

    Neuville-au-BoisNeuville-au-Bois

     

    Neuville-au-Bois

    photo : JN Marchiset

     

    Neuville-au-Bois

     

    Chapelle Danzel de Boffle

     

    Neuville-au-Bois

     

                                                                          *

                                                 ancienne église Saint Pierre

    Neuville-au-Bois

     

    ancienne église en 1865( remplacée en 1866 par la suivante)

    Neuville-au-Bois 

                                                                     en 1867

    Sur les médaillons en marbre noir placées sur la tour du clocher, on lisait : M.Danzel de Boffles fit bâtir cette église en 1966.

    Neuville-au-Bois

    détruite par les bombardements alliés en 1944, elle ne fut pas reconstruite, remplacée depuis 2002 par la chapelle Notre-Dame de la Délivrance.

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les  familles représentatives : de Domqueur, Tillette et de Buissy.

    Woirel

      

    La seigneurie consistait en 1380 en un manoir avec fossé, 100 journaux de terres et 32 de bois.

    Elle était tenue d'Hallencourt, Gauthier de Vacogne (Wascogne) en était seigneur en 1310.

    Woirel

    Denis du Mont, écuyer, en 1337, il en donna aveu en 1348.

    Vinrent ensuite Charles d'Occoches (1580-1600), Antoine, son fils, l'échangea en 1610 avec Claude de Domqueur.

    Woirel

    d'Occoches : d'argent, à la fasce de gueules surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules

    Ses descendants André mort en 1720 et Pierre de Domqueur mort en 1754 conservèrent cette seigneurie jusqu'à cette époque.

    Woirel

    Domqueur : d'or au chevron de gueules

    Passa ensuite à Nicolas Tillette de Belleville de 1754 à 1771 et à Marie-Thérèse Tillette, demoiselle de Woirel, décédée sans alliance en 1772.

    Woirel

    Armorial de Waignart, bibliothèque d'Abbeville , merci à J.Dulphy

    Tillette : d'azur au chevron d'or,au chef d'or chargé d'un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

    La maison seigneuriale qui existait en 1703 dut être reconstruite au mieu du 18ème siècle.

    La seigneurie passa à Pierre-Joseph de Buissy à la fin du 18ème siècle, il en fut le dernier seigneur.

    Woirel

    de Buissy : d'argent à la fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

    Son fils Clause-Joseph l'habita jusqu'en 1869, elle revint à Pauline de Buissy, qui avait épousé en 1841 Gustave du Passage.

    Le château consistait en un corps d'habitation modeste, sans caractère très défini, vers 1880 Louis du Passage le fit encadrer d'étroits pavillons.

    WoirelWoirel

     

    Gravement endommagé pendant La Seconde Guerre, en 1940, par 2 bombes délestées par des aviateurs anglais lors du bombardement d'Abbeville, il fut longtemps laissé à l'abandon avant que Louis-Robert du Passage ( mort en 1959) ne le fasse remplacer par une demeure moderne.

    Woirel

    du Passage : de sable à trois fasces ondées d'or.

    Woirel

    de nos jours

    L'ancienne chapelle du château construite en 1867 fut également détruite par les bombes .

    Woirel

    1876 esquisse de L.Gillard

    Woirel

                                                                             *

    Avant 1866-1867, date de construction de l'ancienne chapelle du château, Woirel n'avait pas d'église et dépendait de la paroisse de Wiry-au-Mont.

    Pour remplacer la chapelle détruite, la famille du Passage fit construire dans les années 1950 la chapelle Saint-Nicolas.

    Woirel

    photo : Mireille Grumberg

     


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  • Heucourt-Croquoison

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'argent au franc-canton de gueules.

     

    Les communes d'Heucourt et de Croquoison fusionnent en 1840.

     

    La commune a relevé les armes de la famille De Croquoison. Historien et généalogiste, René de Belleval a noté les premiers du nom en les personnes d'Evrard de Croquoison, chevalier, sénéchal de Brétizel, vivant en 1314, puis de Wautier de Croquoison, écuyer, vivant à Bernaville en 1339.
    Le village de Croquoison avait pour seigneurs, en 1380 et 1420, deux Jean de Croquoison, père et fils et tous deux chevaliers. Ce furent en tout cas les derniers possesseurs de la terre du nom, qui passa après eux à la famille De Mauvoisin. Les De Croquoison s'établirent définivement à Amiens à la fin du XVIe siècle.
    "Les armes des Croquoison, enregistrées dans un armorial de 1397, étaient d'argent au franc quartier de gueules" précise Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome II, 1864).
    Nicolas de Croquoison, seigneur de La Cour des Fiefs, à Flixecourt, fut maïeur d'Amiens en 1568 et 1572. Cette branche des De Croquoison "de La Cour des Fiefs", qui avait fait bâtir un château à Flixecourt à la fin du XVIIIe siècle, était encore présente à Flixecourt au début du XIXe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    On attribue la construction du manoir à Jean de Mauvoisin et Jeanne de Blottefière, son épouse, cités en 1468.

    Heucourt-Croquoison

    d'or à deux fasces de gueules

    Viennent ensuite Josse en 1499, Jean en 1529 et Charles de Mauvoisin en 1557.

    Puis Robert de Saint-Delis, seigneur d'Heucourt et gouverneur huguenot d'Abbeville, massacré en 1562.

    Heucourt-Croquoison

    Saint-Delis : de sinople à l'épervier d'argent, besqué et membré de gueules, tenant dans ses serres une perdrix d'or.

    Antoine de Saint-Souplis acquiert le domaine vers 1590, seigneur de Wattlebery, maïeur d'Abbeville.

    Heucourt-Croquoison

    Saint-Souplis : de gueules à la bande d'hermine

    Ses descendants doivent habiter le manoir jusqu'à André de Saint-Souplis, dernier du nom, qui s'en défait en 1714. 

    L'acquéreur est Jean Le Vasseur d'Intraville, seigneur de Courtieu, qui y meurt sans postérite en 1744.

    A sa soeur, veuve de Jean Macquerez, succède sa petite nièce Marie-Marthe Soyer d'Intraville, qui contracte successivement 3 alliances : en 1756, elle épouse Constantin Bayard, vicomte de Thérouanne, qui meurt l'année suivante à Croquoison; en 1760, elle se remarie avec Louis-Marie de Fontaines dit le comte de Fontaines, qui descend des Mauvoisin, toud deux doivent faire entreprendre la modernisation du manoir, où nait leur fille en 1762 qui meurt peu après, suivie par son père l'année suivante.

    Heucourt-Croquoison

    ancienne entrée du château

    En 3ème noces, Marie-Marthe épouse Jean-Henri d' Ippre (Dippre), seigneur de Monchy-sur-Eu, ancien capitaine d'infanterie, ils habitent le manoir où naissent et meurent leur deux filles, elle continue à y habiter après la mort de son mari,guillotiné en 1793. 

    Heucourt-Croquoison

    d'Ippre : de gueules à trois lions d'or, accompagnés d'une orle de huit fleurs de lis du même.

    Heucourt-Croquoison

    Mis en vente après sa mort en 1800, le domaine est démantelé.

    Acquis par Mmes de Carbonnel et d'Hautefeuille.

    Puis par M.Cosserat et par Adrien Robert, négociant à Amiens, le manoir est finalement revendu en 1817 à Pierre-François Soulas, qui y meurt en 1853.

    Passé ensuite à M.Daulé de Saint-Quentin.

    Il appartient aujourd'hui à M.Jacques Louchard, auteur-compositeur.

    Heucourt-Croquoison

    photo APictche

    Eglise Saint Firmin

    Construite au 15ème et 16ème siècle en pans de bois et torchis.

    La façade a été modifiée au 19ème siècle.

    Heucourt-Croquoison

    en 1870 aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

    Heucourt-Croquoison

     

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

    ***

    Heucourt

    Le château a été construit dans un style Renaissance au milieu du 19ème siècle, première idée en 1851 et habité en 1865), par la famille Danzel d'Aumont qui l'a toujours habité.

    Heucourt-Croquoison

    Danzel d'Aumont : de gueules au lion d'or

    Actuellement Willem Dilven et sa femme Hélène Nijhoff en sont les habitants.

     

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

    Heucourt-CroquoisonHeucourt-Croquoison

     

    Photos de JN.Marchiset-Héraut

     

     

    Eglise Saint Martin 

    se dresse au bord du plateau, surplombant le village, celui-ci fut incendié et détruit en 172 par les troupes de Charles le Téméraire, il a été reconstruit dans la vallée, en contrebas de l'église.

    Heucourt-Croquoison

    en 1864 (esquisse L.Gillard)

    Heucourt-Croquoison

    Heucourt-Croquoison

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Fontaines branche d'Etréjust, dite de Fontaines d'Estrujeux, qui en furent les seigneurs durant 5 siècles : d'or, à trois écussons de vair bordés de gueules.

    Etréjust

     

    Possession d'Aléaumes de Fontaines en 1185, la terre demeura plus de cinq siècles dans sa famille, plus précisément dans la descendance de Wautier.

    Guillaume de Fontaines, capitaine du château de Caen en 1362, tint à se faire inhumer dans l'église Saint Martin d'Estrujeux (sic), de même que son arrière-petit-fils Baugeois en 1492.

    Son fils Jacques acheta en 1530 la seigneurie d'Avesnes et céda 5 ans plus tard celle d'Etréjust à son fils Nicolas, à l'occasion de son mariage avec Françoise de Pas de Feuquières.

    Ils furent tous deux inhumés dans l'église.

    La terre étant en 1576 à Claude, le second de leurs fils.

    On attribue la construction du château actuel à son fils Oudart de Fontaines, qui épousa Michèle de Montmorency-Bours au début du 17ème siècle.

    Etréjust

    photo: APictche

    Charles de Fontaines racheta la terre d'Etréjust mise en vente par décret en 1662.

    Dans les années 1690, le château et son important domaine foncier devinrent la propriété d'un certain François d'Hivernay, avocat au Parlement de Paris.

    En 1729, ses héritiers vendirent le domaine à Charles de Carvoisin, originaire de l'Oise, et à Jeanne-Louise de Cacheleu son épouse, ils moururent respectivement en 1744 et 1735 en leur château d'Etrejust.

    Etréjust

    Le domaine échut alors au comte Charles-Louis de Carvoisin, maréchal de camp, qui s'y retira vers 1760 avec son épouse, la fille du marquis de La Mothe-Saint Héray.

    Gravement handicapé par la goutte, le comte avait obtenu de l'évêque d'Amiens l'autorisation de construire une chapelle au dos du corps d'habitation.

    Il fit inhumer, en 1782,  sa soeur Jeanne-Charlotte à Etrejust et mourut 2 ans plus tard à Paris dans des circonstances dramatiques, cloué dans son fauteuil par son infirmité, il fut brûlé vif dans l'incendie de son hôtel.

    3 ans plus tard, le marquis d'Achy fit vendre le mobilier  puis céda les terres et seigneurie à Gabriel-François Roussel de Belloy, qui les réunit à son domaine.

    Etréjust

    Roussel de Belloy : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois demi-vols d'aigle d'or.

    Longtemps mis à disposition de collectivités religieuses, il abrita un pensionnat tenu jusqu'en 1904 par les soeurs de Saint-Joseph, et fermé vers 1925; il hébergea ensuite des colonies de vacances.

    Le petit château a été restauré à partir de 1956 par la comtesse Bernard de Hauteclocque.

    Etréjust

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    Etréjust

    En 1870

    Etréjust

    Etréjust

    Photo : APictche


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