• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes de différentes familles ayant possédé la seigneurie : de Cambron, de Biencourt, Picquet et de Belloy.

     

    Epaumesnil

     

     

    Deux seigneuries portaient ce nom; la plus importante mouvait de Bailleul-en-Vimeu et la famille qui la possèda jusqu'à la fin du XVème siècle en prit le titre : Raoul d'Epaumesnil vivait au XIIème siècle, Thomas en 1334.

    La terre passa ensuite à Valeran de Cambron, puis son fils.

    Epaumesnil

    de CambronFascé de gueules et d'or de huit pièces.

    En 1441, Enguerrand de Sarpe, dit Cugnard, qui eut pour héritière Antoinette, épouse de Jean de Biencourt.

    Epaumesnil

    de BiencourtDe sable au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or.

    Les successeurs la gardèrent jusqu'en 1604, où Louise de Biencourt épousa Théséus de Belloy qui la transmit à ses descendants, au moins jusqu'à Jean-Nicolas qui épousa Louise de Boisdenemetz en 1735.

    Epaumesnil

    de Belloy : D'argent à trois fasces de gueules.

    En 1789, M. de Gomer de Quevauvillers en était le seigneur. 

    La deuxième seigneurie, qui fut peut-être démembrée de la première à une époque indéterminée, relevait d'Hélicourt.

    Elle avait pour seigneur en 1542 Jean Le Pelle, bourgeois d'Abbeville, époux d'Aelips du Maisniel, qui ne lui donna aucune postérité.

    Par son testament en 1480, il légua à sa femme ses biens, celle-ci les transmit à son neveu Jacques du Maisniel en 1489.

    La terre resta en possession de ses successeurs au moins jusqu'en 1714.

    Acquise le 26 octobre 1714 par André de Saint-Souplis, qui la laissa à son neveu François Picquet.

    Epaumesnil

    Picquet : D'azur à la bande d'or chargée de trois merlettes de sable et d'un croissant de gueules en chef.

                                                          *

                                                Eglise Saint Martin

    Le choeur date de 1633, la nef de 1678 et le clocher de 1695; mais tout l'ensemble a été tellement restauré en 1829 qu'il est difficile de retrouver les traces du monument primitif.

    Epaumesnil

     

    Epaumesnil


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Rambures à une muraille crénelée et une couronne symbolisant le nom de la commune.

     

    Villeroy

      

     

    La seigneurie relevait de Bailleul-en-Vimeu.

    Le domaine a appartenu aux Templiers qui l'entourèrent d'une muraille, probablement ruinée pendant l'inasion anglaise.

    Son plus ancien possesseur fut Achard de Cambron, qui fut un bienfaiteur de Saint-Pierre d'Abbeville et donna à ce prieuré quelques terres situées à Villeroy, il vivait vers 1102.

    Ses descendants conservèrent la seigneurie jusqu'au XIVème siècle; elle passa ensuite aux enfants de Jeanne de Villeroy, qui avait épousé André de Rambures.

    Depuis cette époque jusqu'à la Révolution elle appartint à la famille de Rambures et à ses héritiers.

    Villeroy

    de Rambures : d'or aux troix fasces de gueules.

     

    Fief d'Applaincourt,

    Consistait en 126 journaux de terres labourables avec une petite maison seigneuriale.

    On trouve comme seigneur, en 1165, Sagallon d'Aplancort (sic).

    Villeroy

    de Baynast : D'or à un chevron abaissé de gueules surmonté de trois fasces du même.

    Au début du XVème siècle, on trouve Aleaume de Baynast et ses descendants jusqu'au début du XVIème où elle passa à Guillaume de Forceville et ses descendants jusqu'en 1620.

    Villeroy

    De Forceville : de gueules au sautoir d'argent accompagné de quatre merlettes du même.

    Vendue à François de Créquy, sieur de Langles, cette famille jusqu'en 1721 où elle devint la propriété de la famille du Maisniel jusqu'à la Révolution.

                                                            *

                                      Eglise Saint Sauveur  

             

    Villeroy

    L.Gillard 1858, bibliothèque d'Abbeville.

     

    Seule la moitié de l'édifice est du xvie siècle. Un incendie à l'époque de la Révolution française l'a détruite. Il reste néanmoins le mobilier d'époque (et notamment un lutrin du xviiie siècle et un confessionnal du xviie siècle) ainsi que certaines statues datant elles aussi du xvie siècle. 

    Villeroy

    aquarelle d'O.Macqueron 1860, bibliothèque d'Abbeville.

    Villeroy


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Manessier de Guibermesnil et celles des de Runes.

     

    Lafresguimont-Saint-Martin

     

     

    Nouvelle commune créée en 1972 par la fusion de Lafresnoye, Montmarquet, Guibermesnil et Laboissière Saint-Martin.

     

    Laboissière Saint-Martin

    On trouve dès le 13ème siècle Gérard de La Bossère ou de Laboissière, puis son petit-fils Hugues de Laboissière en 1264 et Jean de Laboissière en 1377.

    Plus tard Jean de Pierrecourt qui lèguera à son cousin Lancelot de La Marre qui vendra en 1481 à Guillaume de Pisseleu, seigneur de Beaucamps-le-Jeune.

    A la fin du 16ème siècle, Antoinette d'Amiens de Bachimont, dame de Bitry, Yzeux et Laboissière, elle épousa Gérard de Bommercat.

    Leur fille unique épousa en 1601 Philippe de La Fontaine, capitaine de chevau-légers.

    Lafresguimont-Saint-Martin

    De La Fontaine-SolareBandé de six pièces les 2, 4 et 6 d'azur les autres échiqueté d'or et de gueules de trois tires.

    Des cinq fils issus de ce mariage, tous brillants officiers, l'aîné devint en 1666 gouverneur de Noyon, et trois autres trouvèrent la mort au service du Roi.

    Quant au dernier Joseph, dit de La Fontaine-Solare, né en 1617, il servit longtemps au régiment de Picardie avec le grade de capitaine, c'est à lui que l'on attribue la construction du château où il mourut en 1698, il fut inhumé dans le choeur de l'église voisine sous une dalle en pierre bleue.

    Ce château construit en 1665 était d'un aspect imposant.

    Ses descendants conservèrent la seigneurie, François, comte de Laboissière, fit une brillante carrière militaire, il épousa Marie-Anne de Boulainvilliers et termina sa carrière comme gouverneur de Dieppe, il mourut en 1772.

    L'aînée de ses filles Marie-Louise de La Fontaine-Solare partit pour l'émigration, ce qui entraina la saisie de ses biens, acquis à la nation.

    Inhabité depuis la mort du dernier comte de Laboissière, le château devint le siège d'une exploitation agricole et le demeura jusqu'à sa démolition à la fin du Second Empire.

    Lafresguimont-Saint-Martin

    Photo : Claude Villetaneuse.

    *

    Eglise Saint-Vincent

     date du XVIIIème 

    Lafresguimont-Saint-Martin

    aquarelle d'O.Macqueron 1860

     

    LAFRESNOYE

    En 1396, Jean de Brétizel en est le seigneur.

    Ensuite la famille Des Maretz jusqu'à Louis, maïeur d'Abbeville en 1539, qui ne laissa qu'une fille Antoinette, elle épousa Jean de Camousson.

    En 1554, elle abandonna ce qu'elle possédait à son oncle Pierre, qui mourut en 1575.

    La fille de ce dernier, Catherine, vendit en 1611 la terre à Antoine de Monsures.

    En 1676, la terre passa à Thérèse de Runes, épouse du marquis d'Estrades.

    Jusqu'à la Révolution les seigneurs furent les mêmes que ceux de Beaucamps-le-Jeune.

    Lafresguimont-Saint-Martin

    de Runes : D'argent au sautoir d'azur accompagné de quatre alérions de gueules.

    *

    Eglise Saint Nicolas

    Date du XVIème siècle

    Lafresguimont-Saint-Martin

    aquarelle d'O.Macqueron 1860

     

    MONTMARQUET

    La seigneurie relevait de la baronnie de Brétizel, elle comprenait une maison seigneuriale, dans un aveu de 1556 il est mentionné un vieux manoir.

    On trouve comme seigneur au 13ème siècle Barthélémy de Montmarquet, chevalier.

    Vers 1336 on trouve Jean de Montmarquet.

    En 1473 Nicolas d'Ellecourt.

    En 1582 Antoine de Runes, seigneur de Valanglart.

    Puis Mathias d'Arandel, seigneur de Guémicourt.

    Nicolas d'Arandel vend en 1676 à Thérèse de Runes, épouse de Louis d'Estrades, sieur de Beaucamps-le-Jeune

    Les descendants conservent cette seigneurie jusqu'en 1778, acquise par Louis Samson, seigneur de Frières, mort en 1786.

    Son fils Jean-Louis Samson sera le dernier seigneur.

                                                     *

                                       Eglise dédiée à La Vierge

                                                 Date du XVIIIème

    Lafresguimont-Saint-Martin

    aquarelle d'O.Macqueron 1876

     

    GUIBERMESNIL

    Une maison seigneuriale existait.

    Les premiers seigneurs en portaient le nom comme Renaud et Raoul de Guibermesnil .

    Au XIIIème siècle, Jourdain de Beaulnay puis ses enfants jusqu'à la fin du XIVème.

    Au XVème siècle la famille de Boulainvillers pendant un siècle.

    Vers 1560, Florimond de Biencourt acquis la terre.

    Vers 1670 Michel Mannessier, dit le marquis de Guibermesnil, il meurt en 1718, son corps fut inhumé dans l'église.

    Lafresguimont-Saint-Martin

    ManessierD'argent à trois hures de sable allumées et défendues d'argent, lampassées de gueules.

    En 1747, Marie-Madeleine-Augustine Manessier épousa François d'Hervilly-Canisy et lui apporta la seigneurie.

    Le dernier seigneur sera Marc-Antoine-Auguste, vicomte d'Hervilly.

                                                             *

                                       Eglise Notre Dame de la Nativité

    date de la fin du XVIème siècle.

    Lafresguimont-Saint-Martin

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1872 


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles d'Acheux, Marié de Toulle et Pingré.

     

    Foucaucourt-hors-Nesle

     

     

    La seigneurie était divisée en deux parties.

    La 1ère appartenait aux commandeurs de St Maulvis.

     

    La seconde était tenue de Huppy, ses premiers seigneurs en portaient le nom, on trouve vers 1230 Adrien de Foucaucourt puis Jean de Foucaucort dit Morant en 1347, dont la fille Marie s'allia vers 1350 à Guillaume d'Acheux.

    Foucaucourt-hors-Nesle

    d'Acheux : d'argent à la croix ancrée de sable.

    Foucaucourt-hors-Nesle

    ou également : d'argent à la croix ancrée de sable, parti d'argent à l'aigle au vol éployé de sable. (dessin d'après Arcady Voronzov

    Leur fils Jean d'Acheux dit Poulain hérita de sa mère.

    Cette famille gardera la seigneurie jusqu'à Antoine d'Acheux 1640-1680.

    En 1686, la terre est vendue à François Pingré, échevin d'Amiens, marié à Geneviève de Lagrené. 

    Foucaucourt-hors-Nesle

    Pingré : D'argent au pin arraché de sinople fruité d'or.

     

    Son fils Nicolas Pingré se maria avec Elisabeth Marié de Toulle, cette dernière vivait encore en 1754 et mourut sans enfant.

    Son héritier fut son neveu Florimond Marié de Toulle, capitaine au régiment de Grammont, lieutenant de louveterie, qui décèdera à Amiens en 1792, il sera inhumé à Foucaucourt.

    Foucaucourt-hors-Nesle

    Foucaucourt-hors-Nesle

    Marié de Toulle : d'azur, au chevron d'or surmonté d'une couronne du même, accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'un chêne fruité et terrassé du même.

     

    Son fils Jean-Baptiste-Louis épousa Marguerite François, il meurt en 1808 à Foucaucourt.

    Léonie de Chevigné et son mari Léon Dary, marquis de Sénarpont étaient propriétaire du château en 1887, Mme de Sénarpont le restera jusqu'à la Premierre Guerre.

    Au lendemain du conflit le marquis du Paty de Clam et la marquise née Rostaing lui succèderont.

    Ils céderont vers 1930 à M.et Mme Cosme.

     

    Le château est une construction du XVIIIème siècle.

    Quelques vestiges d'un château antérieur sont encore visibles.

    Au XVIIIème siècle des modifications ont été effectuées dans le bâti.

    Foucaucourt-hors-Nesle

    Foucaucourt-hors-Nesle

     

    *

    Eglise Notre-Dame

    Foucaucourt-hors-Nesle

    aquarelle d'O.Macqueron 1860

    avec une partie en bois et torchis, murs en colombages du XVIIème siècle.

    Monogrammes religieux sur la façade

    Foucaucourt-hors-Nesle

    Foucaucourt-hors-Nesle

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles de Roye, d'Hallencourt et de Crussol.

     

    Bettembos

     

    On ne trouve pas de famille noble du nom; Jean de Bettembos qui apparait comme prévôt de l'évêque d'Amiens en 1374 est un clerc qui a pris suivant l'usage le nom de son pays d'origine.

    Bettembos

    de Roye : de gueules à la bande d'argent.

    On trouve comme seigneurs du lieu, la famille de Lignières (1223-1382), la famille de Roye (1462-1539), celle de Conteville (1539-1575).

    Bettembos

    de Conteville : d'hermine, au chef dentelé de gueules.

    Jeanne de Conteville épousa en 1539 Robert de Hallencourt, mais c'est seulement en 1575 qu'elle fit donation de la seigneurie à son fils Louis de Hallencourt.

    Bettembos

    de Hallencourt : d'argent à la bande coticée de sable.

    Cette famille tint jusqu'en 1786 avec le mariage d'Adrienne-Marie-Madeleine d'Hallencourt, marquise de Boulainvillers, avec Gabriel-Henri Bernard de Saint-Saire, comte de Crussol en 1748.

    Bonne-Marie-Joséphine de Saint-Saire épousa Emmanuel-Henri-Charles, baron de Crussol et lui porta la seigneurie, et la conserva de 1786 à la Révolution.

    Bettembos

    de Crussol : fascé d'or et de sinople

                                                                         ⊗

                                         Eglise Notre-Dame et Saint Aubin

    Date du 19ème siècle.

    Bettembos

    aquarelle d'O.Macqueron 1876. Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville

    Bettembos


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