• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes de la famille de Wasservas, qui sont les derniers seigneurs, en inversant les couleurs. 

    Thiepval

     

    Possession de la famille de Baynast au 16ème siècle.

    Thiepval

    de Baynast : d'or, au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces de même.

    Puis au 17ème aux Schidman, colonel d'un régiment suisse, Jean-Jacob Schidman, baron d'Authieule, il épouse Antoinette de Hinel.

    Son fils Pierre, protestant,resta fidèle à ses convictions et préféra quitter le royaume en abandonnant ses biens.

    La seigneurie fut acquise par Charles-Victor Pingré de Fricamps, dont hérita en 1735 son fils et homonyme.

    Thiepval

    Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive).

    C'est à ce second Charles-Victor Pingré (1723-1790), capitaine de cavalerie, que l'on attribue la reconstruction du château, les travaux durent être entrepris après son mariage en 1759 avec Béatrix Renouard.

    Thiepval

    Né en 1761, Augustin Pingré mit fin à sa carrière militaire à 30 ans et se retira à Thiepval, il épousa en avril 1792 Marie-Opportune Jourdain de Thieulloy.

    Il défendit ses biens contre les menées d'excités du voisinage, mais ne put échapper l'année suivante à l'incarcération, libéré quelques mois plus tard en qualité de cultivateur utile à la nation...il meurt paisiblement à Thiepval en 1821.

    Son fils Jean-Charles lui succéda mais mourut prématurément 4 ans plus tard, ses héritiers vendirent le domaine à Etienne Cavé d'Haudicourt, colonel de la Garde Nationale d'Amiens, qui le revendit presque aussitôt à François de Wasservas.

    Thiepval

    de Wasservas : d'azur, à trois aiguières d'or, posées 2 et 1.

    Par alliances successives, le château échut à Jean-Léon Monier de Savignac, qui meurt en 1889.

    Puis à la comtesse Jacques de Bréda, née Savignac.

    Thiepval

    Elle s'en défit quelques années avant 1914, au profit d'Henri Portier, ingénieur à Paris, qui fit faire d'importantes réparations en 1913.

    Le château fut endommagé dès les premiers combats, puis totalement détruit au cours des furieux combats de septembre 1916.

    Thiepval

    Thiepval

    ***

    Eglise Saint Martin

    Thiepval

    L'ancienne église avait la nef plus ancienne que le choeur, reconstruit peu de temps avant 1793

    Endommagée puis totalement détruite pendant la Première Guerre

    Thiepval

     

    Thiepval

     

    Reconstruite en 1931( photo Claude Deroletz).

    *

    Saint-Pierre-Divion

    Hameau, plus important autrefois

    Le château-fort appartenait à une famille de ce nom, c'était une des plus anciennes forteresses du royaume.

    En 960, d'après la chronique de Frodoard, le roi de France vint faire le siège du château dont le comte de Vermandois s'était emparé.

    En 1429, Marguerite de Divion épouse Charles de Longueval.

    Cette seigneurie mouvait d'Albert et appartenait au 18ème siècle à la maison d'Aveluy.

    Thiepval

    église en 1877 

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Warluzel à dextre, celles des Le Fournier de Wargemont à senestre et celles des Petyst d'Authieulle en coeur.

    Behencourt

     

    Le nom du village est attesté depuis le 12ème siècle, avec l'existence d'une seigneurie, on cite Simon de Béhencurt, chevalier, en 1190.

     

     La famille de Warluzel possédait la terre depuis le 15ème siècle jusqu'à 1629 avec Marie de Warluzel.

    Behencourt

    de Warluzel : de sinople à la fasce d'argent, à la bande losangée de sept fusées accolées de gueules, brochant.

    A partir des années 1680, le château appartenait semble t-il à Gabrielle de Saint-Souplis, héritière de Marie de Warluzel, sa mère.

    De son mariage avec Jean Truffier, seigneur d'Allenay, mort en 1684 à Behencourt, elle eut Gabrielle Truffier, dame de l'Heure et de Behencourt, qui épousa en 1698 François-Bernard Le Fournier de Wargemont, son voisin de Ribeaucourt.

    Behencourt

    Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules, posées 2 et 1.

    En 1722, Josèphe-Françoise de Wargemont apporta en mariage la terre à un autre voisin, le marquis de Lameth, seigneur d'Henencourt.

    Dans les années 1760, la comtesse de Lameth s'efforça de créer une filature de coton dans les bâtiments dont elle n'avait pas l'usage.

    Elle ajouta en 1768 une manufacture de mousseline et de toiles, le succès ne fut pas au rendez-vous....

    Mis en vente dans les années 1770, le domaine fut acquis par Antoine-Pierre Petyst d'Authieulle auquel on attribue la construction de l'édifice qui figure sur un plan du début du 19ème siècle.

    Behencourt

    Petyst d'Authieulle : d'azur, au pélican d'argent ensanglanté de gueules en son aire d'argent, accosté de deux étoiles d'or et surmonté d'un croissant du même.

     

     Le château attaché à cette seigneurie est toujours en place, même si les bâtiments datent essentiellement des 17e et 19e siècles, et servent actuellement de ferme, Le château actuel est une construction en briques, agrémentée de tourelles, caractéristique des années 1880.

    Devenu propriété de la famille de Nazelle.

    Behencourt

    Behencourt

    Behencourt

     

    Behencourt

    photo : J-N Marchiset

    Il a abrité en 1916 un état-major anglais et en 1917 les officiers du Chinese Labour Corps, chargé des travaux de retranchements et de fortifications.

                                                         ***

                                                Eglise Saint Martin    

    Behencourt

    en 1871

    Behencourt

     

    Behencourt

    Date du 16ème siècle, le clocher porte la date de 1580, le bas-côté nord fut ajouté plus tard, sans doute au 17ème.

    2 cadrans solaires, l'un peint et l'autre gravé.

    BehencourtBehencourt

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes de la famille Leschassier avec les mouchetures d'hermine et les ailes (demi-vols) accompagnés d'une boussole symbolisant Pierre de Maricourt et son traité sur le magnétisme au XIIIème siècle.

    Maricourt

     

    Le village serait une création des moines de l'abbaye de Corbie au 13ème siècle.

    Louise Deschamps, dit Morel, dame de Maricourt, épousa vers 1665 Robert Leschassier, d'une famille bourgeoise marchande parisienne, anoblie à la fin du 16ème siècle.

    Maricourt

    Leschassier : d'azur au chevron d'or, chargé de cinq mouchetures d"hermine, accompagné de trois demi-vols d'argent.

    Ce Robert Leschassier occupa la charge d'avocat du roi au Châtelet en 1656 avant d'entrer au Parlement de Paris en 1659.

    Son fils Christophe fut conseiller à la Cour des Aides pendant plus de 25 ans, et mourut en 1727 dans sa terre de Maricourt.

    Ses héritiers durent s'en défaire, six ans plus tard Pierre Durieux (1670-1750), conseiller du roi à Amiens et ancien échevin, était seigneur de Maricourt.

    Sa fille Marie-Angélique épousa en 1746 Adrien de Morgan, qui meurt en 1777.

    Maricourt

    de Morgan : d'argent, à trois rencontres de buffles de sable

    Leur fils Jean-Baptiste de Morgan épousa Sophie Durieux de Beaurepaire.

    Leurs descendants continuèrent à y habiter jusqu'à la comtesse Robert de Thieulloy, née Morgan de Maricourt, qui était propriétaire du château lors sa complète destruction  au cours de la Première Guerre.

    Sa construction remontait à la fin du 17ème siècle, situé au nord de l'église actuelle.

    Maricourt

    Maricourt

     

    Maricourt

    Maricourt 

     

    Sépulture de Madame Adrien de Morgan de Maricourt, née Louise de Gomer (1845-1929), au cimetière communal.

     

                                                             *

                                 Eglise Notre Dame du Mont Carmel

    Dès le 17ème siècle, des confréries du Saint-Scapulaire et du Mont-Carmel y sont établies.

    L'ancienne église était située au coeur de l'ancien cimetière, elle fut remplacée au 17ème siècle à l'emplacement actuel.

    Maricourt

    en 1877

    Détruite lors de la 1ère Guerre, en octobre 1914.

    MaricourtMaricourt

     

    Reconstruite en 1928, les travaux s'éternisent jusqu'en 1932, de plus l'édifice est instable, victime de malfaçons, il s'effondre la 5 février 1945.

    Reconstruite de nouveau en 1955, l'intérieur est décoré en Art-Déco par Gérard Ansart.

    Maricourt


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes de Jacques de Mailly-Lascaris avec celles de son épouse Marguerite de Boucherat. 

    Fienvillers 

     

    Gaudefroy, chevalier et noble homme de Doullens, possédait la terre au 12ème siècle.

    En 1204, il donne une partie de la terre aux religieux de Saint Jean de Jérusalem, résidant à Fieffes.

    Sa fille Ella de Doullens parait en avoir héritée, elle avait épousé Henri Kiéret, seigneur de Fransu.

    Puis leur descendance.

    Au 16ème siècle, la terre appartient à Hélène de Saveuse, dame d'Heuzecourt et Flesselles, épouse de messire Christophe Carmionne, conseiller au Parlement de Paris.

    Quentin Gourlé (ou Gourlay) relève la seigneurie en 1541, elle passe successivement de père en fils jusqu'à Léonor de Gourlay qui laissa la terre à sa soeur Louise, dame d'Agnicourt ,en 1631.

    Fienvillers

    de Gourlay (Gourlé) : d'argent à la croix ancrée de sable.

    Elle revend en 1632 à Nicolas de Mailly qui avait épousé Isabeau de Ghistelle en 1614.

    Fienvillers

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

    Ils laissent la terre à Antoine de Mailly, contre-amiral, qui se maria en 1630 avec Geneviève d'Ursé, à condition que leurs enfants prtent le nom de Lascaris, d'où Jacques de Mailly-Lascaris, comte de Mailly, général de l'infanterie polonaise, qui se maria avec Marguerite de Boucherat.

    Fienvillers

    de Boucherat : d'azur au coq d'or, crêté, barbé et onglé de gueules.

    Antoine de Mailly meurt en 1644, et la terre passe à dame Elisabeth-Claire de Mailly, épouse de Christophe Fack.

    Elle vend en 1666 à Jacques de Mailly, seigneur de Monstrelet qui la revend en 1668, avec réméré de 12 ans, à la duchesse de Nemours......Il rentre donc en possession de la terre en 1671.

    Un château lié au fief aurait donné le nom primitif de Fiefvillers, selon la tradition, il a laissé quelques vestiges encore visibles à la fin du 19ème siècle.

    Fienvillers

                                                               *

                               Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    Construite sur les fondations de l'église antérieure en 1730, le choeur plus tardivement en 1775.

    Fienvillers

    en 1848.

    FienvillersFienvillers

    Fienvillers

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprennant les armes des de Fontaines associées à un bois figurant le nom de la commune.

    Neuville-au-Bois

     

    Neuville-au-Bois

    de Fontaines : d'or, à trois écussons de vair

     

    La puissante famille de Fontaines, issue d'un puîné des comtes d'Abbeville, posséda la terre pendant 600 ans, elle resta dans la famille jusqu'en 1741 quand elle fut vendue par décret au président de Ville, qui la laissa à Philippe Lesperon de Mancel, qui meurt en 1782.

    Neuville-au-Bois

    Lesperon : d'azur à trois molettes d'éperon d'argent.

    Il eut pour héritier don neveu Antoine-Charles Danzel de Sandricourt, qui fut le dernier seigneur.

    Neuville-au-Bois

    Danzel de Sandricourt : d'azur, à un daim contouné, passant et ailé d'or

    A cette époque il existait un château avec granges, remises, écuries et autres bâtiments clos de murs.

    Le château actuel date du début du 19ème siècle.

    Neuville-au-Bois

    en 1865 dessin de L.Gillard

    Neuville-au-BoisNeuville-au-Bois

     

    Neuville-au-Bois

    photo : JN Marchiset

     

    Neuville-au-Bois

     

    Chapelle Danzel de Boffle

     

    Neuville-au-Bois

     

                                                                          *

                                                 ancienne église Saint Pierre

    Neuville-au-Bois

     

    ancienne église en 1865( remplacée en 1866 par la suivante)

    Neuville-au-Bois 

                                                                     en 1867

    Sur les médaillons en marbre noir placées sur la tour du clocher, on lisait : M.Danzel de Boffles fit bâtir cette église en 1966.

    Neuville-au-Bois

    détruite par les bombardements alliés en 1944, elle ne fut pas reconstruite, remplacée depuis 2002 par la chapelle Notre-Dame de la Délivrance.

     


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