• Vaux-en-Amiénois

    http://armorialdefrance.fr/ 

     D'argent au chef d'azur; à l'église du lieu d'argent, ajourée et essorée de sable et brochant sur le chef; au tambour d'argent, cerclé de gueules, lacé d'argent et noué de gueules, dans une branche de coudrier [noisetier] feuillée de cinq pièces et fleurie de deux, le tout au naturel et brochant sur le tout, en pointe.

                                                                         *

    Il a été créé en 1991 à la suite d'une sollicitation de la population par le bulletin communal, qui s'appelle "Le tambour". Le dessin final en a été fait par Philippe Vaquette.
    Le tambour est une allusion au nom du bulletin communal, ainsi qu'une référence à un son et lumière présenté dans la commune en 1991, dont le "fil conducteur" était le garde champêtre avec un tambour. Les feuilles et les chatons de noisetier (ou coudrier) sont une allusion à une espèce très répandue dans les haies locales.

    (Jacques Dulphy)

                                                                   *                                           

    Vaux-en-Amiénois doit son nom au vallon dans le creux duquel s'abrite le village, déjà connu sous l'appellation de Vallis (en latin) ou Vals (forme française) dès le 12e siècle.

    Selon la tradition, saint Firmin aurait prêché dans la paroisse : l'église lui est dédiée.

    Le chapitre cathédrale d'Amiens possédait une forte emprise sur Vaux depuis le Moyen Age : il y avait notamment une grange dimière (déjà disparue au 17e siècle), et détenait la seigneurie locale depuis le 12e siècle. Depuis 1144, un écart est attesté sur le terroir de Vaux : Frémont.

    Vaux-en-Amiénois

    Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

    *

    Eglise Saint Firmin

    L'église de Vaux est dédiée à saint Firmin le martyr, premier évêque d'Amiens. Elle fut construite au xvie siècle. Avant la Révolution française, l'église dépendait du chapitre cathédrale d'Amiens. Celui-ci fit peindre ses armes à l'intérieur de l'église en 1696, lorsqu'on abattit le jubé qui séparait la nef du chœur. Au xixe siècle, la nef fut agrandie et le portail réparé en 1875.

     Le mur pignon du XVI ème siècle est percé d'une porte en anse de panier, surmontée d'un arc en accolade. La petite piéta sculptée malheureusement mutilée, qui surmonte la porte sud est elle aussi du XVIe siècle.

    Vaux-en-Amiénois

    aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville

     

    Vaux-en-Amiénois

    1934.

    Vaux-en-Amiénois

     

    *

    Vaux-en-Amiénois

    Eglise de Frémont, commune de Vaux-en-Amiénois. - [Aquarelle dOswald Macqueron], daprès nature, 12 sept. 1882. - [Nota : dans le hameau de Frémont, annexe de Vaux-en-Amiénois, se trouve une grande chapelle édifiée à lextrême fin du XVIIIe siècle ou au tout début du XIXe siècle (elle fut bénie en 1802) et placée sous linvocation de saint Pierre. Sa façade a été refaite en style néo-gothique dans la deuxième moitié du XIXe siècle]. 

     

    Vaux-en-Amiénois

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des familles de Blottefière et Descaules avec une barre d'argent brochant sur le tout symbolisant la voie romaine dite Chaussée Brunehaut .

    Surcamps 

     

    La seigneurie était tenue de Maison-Ponthieu.

    Les coutumes furent rédigées en 1507.

    Les premiers seigneurs en portaient le nom, en 1400 Jean de Surcamps, écuyer.

    En 1440, Marie de Surcamps épouse Jean de Houdenc, écuyer.

    1480 Marie de Houdenc épouse Guillaume Descaules, écuyer .

    Surcamps

    Descaules : d'argent à la fasce de gueules, chargée de trois besants d'or.

    Surcamps

     

     Descaules chez Waignart, vers 1590.

    1500 Antoine Descaules, ecuyer, puis Jean Descaules en 1501.

    Il vend en 1504 à Jean de Blottefière, lieutenant particulier du sénéchal de Ponthieu.

    Surcamps

    de BlottefièreD'or à trois chevrons de sable.

    *

    Eglise de la nativité de la Sainte Vierge

    L'histoire de l'église n'est pas connue, mais sa structure révèle plusieurs campagnes de construction. La forme allongée avec chevet à trois pans, l'appareil en pierre de taille du flanc sud du choeur et partiellement de la façade occidentale, peuvent permettre de dater une première campagne de travaux du 16e siècle. Au 17e siècle, probablement, les murs de la nef, percés de baies en arcs surbaissés, et le mur nord du chœur sont relevés en appareil à assises alternées de brique et pierre, tandis que la façade occidentale est largement reprise selon ce même appareil.

     

    Surcamps

    aquarelle d'O.Macqueron 1869. 

    "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

     

    Surcamps

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy , associant les armes de la maison De Créquy, encore visibles sur le mur extérieur de l'église de Lanches, et deux navettes en sautoir, qui évoquent l'étymologie légendaire et populaire de Lanches, qui  viendrait du picard "lanches", navettes de tisserands. En effet, en picard des lancheux sont des tisserands (qui lançaient la navette), et les activités de tissage à domicile ont été prospères à Lanches jusqu'à la fin du XIXe siècle.

     

    Lanches-Saint-Hilaire

     

     

    Composé de deux villages distincts formant une commune depuis la Révolution.

    La tradition locale veut que l'origine du nom du village vienne du patois picard. « Lancher » signifie en effet tisser et cette activité a toujours été très représentée dans la localité. En 1897, 19 métiers à tisser sont encore en service dont 8 toute l'année.

     

    Au XVème siècle,  on trouve Blandine de Ribeaucourt (1432-1488) dame de Fransu et de Lanches, mariée à Gauthier III de Prouville.

    Lanches dépendait de la baronnie de Bernaville, apanage de la famille de Créquy depuis le milieu du XVIème jusqu'au milieu du XVIIIème.

    Charles 1er de Créquy (1573-1638) est qualifié dans certains actes de seigneur de Lanches.

    Une pierre sculptée incrustée à l'envers, représentant un créquier, une couronne ducale et le collier des Ordres du Roi se trouve sur un contrefort de l'église St Christophe.

    Lanches-Saint-Hilaire

    Ces armes ne semblent pas attribuables à Charles III de Créquy, quoi qu'en disent de nombreuses études qui se répètent  ; mais plus à Charles 1er, chevalier des Ordres du Roi, seigneur de Canaples, Lanches etc... 

    Lanches-Saint-Hilaire

     

    Lanches-Saint-Hilaire

    D'or au créquier de gueules.

     

    * Il est dit également que Lanches serait le fief d'une des dernières branches bâtardes de l'illustre maison de Sainte-Aldegonde, nous n'en trouvons aucune trace !

    *

    Eglise Saint-Cristophe de Lanches

    18ème siècle en pierre de taille et tour-clocher en façade.

    Lanches-Saint-Hilaire

    aquarelle d'O.Macqueron 1872, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Lanches-Saint-Hilaire

    Lanches-Saint-Hilaire

     

     

    *

    Eglise Saint Médard de St Hilaire

    datée de 1780

    Lanches-Saint-Hilaire


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  • Saint-Ouen

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'azur au sautoir d'argent accompagné de quatre aiglettes du même.

     

    La commune de Saint-Ouen (80) porte ce blason par confusion avec une famille de Saint-Ouen qui n'était nullement picarde.
    Le chevalier Robert de Saint-Ouen dont cette commune de la Somme prétend avoir relevé les armes à une date inconnue (antérieure à 1971), vivait dit-elle en 1314. Mais la famille De Saint-Ouen, titulaire du blason au sautoir et quatre aiglettes, est normande (et non picarde) et doit son nom à la seigneurie de Saint-Ouen-sous-Bailly (76), en pays de Caux, où elle est citée depuis 1103 et subsiste jusqu'à la fin du XIXe siècle par sa branche d'Ernemont.
    Il y a bien eu une famille "De Saint-Ouen" en Picardie: les seigneurs de Fresnes-Tilloloy (80) portaient ce nom du XIVe au XVIe siècles, mais ils venaient aussi du pays de Caux (76)! Les seigneurs du Saint-Ouen picard appartenaient à la famille De Picquigny. 
    Et la commune de Saint-Ouen dans la Somme, qui s'est habituée à un blason attribué par confusion, le conservera. Voila plusieurs décennies qu'elle l'utilise: elle s'y est habituée, et il y a tant d'autres cas de confusions identiques en héraldique municipale!
    (Jacques Dulphy)

                                                                      *

    Saint-Ouen

    carte de Cassini 1757.

     

     

    La commune de Saint-Ouen (80) se prévaut, avec erreur, du normand Robert de Saint-Ouen, vivant en 1314. Or, à cette époque , la seigneurie était déjà tenue par les vidames de Picquigny.

    Jean II de Picquigny, seigneur de Saint-Win (Saint-Ouen), fut condamné en 1322, en présence de Gérard de Picquigny (son frère ?) pour son agression contre le domaine et les gens de l’Evêque à Pernois en 1322. 

    Saint-Ouen

    sires de Picquigny :Fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

     
    Après Jean II, seigneur de Picquiqny, vint  sa fille,  Jeanne de Picquigny, dame de Canaples, d'Outrebois (80) et de Saint-Ouen (vers 1305 + après 1373),  veuve de Jean de Mailly dit «Maillet», seigneur de Talmas (80) et de Buire-au-Bois (80) .
    Se remarie vers 1340 avecJean II de Créquy, seigneur de Fressin + dès 1348 , elle épouse en 3ème noces, en 1354 Henri (Henrik) de Beveren, Châtelain de Dixmude .
    La seigneurie passe ensuite aux Créquy.
    Puis à Jean de Mailly au XVIème siècle.

    Saint-Ouen

    de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

     
    Au XVIIème siècle, la famille Leroy de Jumel (ou Jumelles).

    Saint-Ouen

    d'azur, à l'aigle bicéphale d'or, le vol étendu, accompagné de trois roses du même.

     
     
    Il a existé un château d'après le plan de Delgove en 1832.

    Saint-Ouen

    *

    Eglise Saint-Ouen

    Date du XVIIIème siècle mais a été profondément remaniée et agrandie courant du XIXème.

    Saint-Ouen

    en 1906.

    Saint-Ouen

    de nos jours.

     
     

     


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Anciennement Ville Saint-Ouen

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les licornes de la famille Vincent d'Hantecourt et les chevrons de vair des familles de Fieffes et de La Motte.

     

    Ville-le-Marclet

     

    La seigneurie relevait de La Broye, tenue du comté de Ponthieu avec une maison seigneuriale.

    On trouve vers 1380 Gallehaut de Fieffes et Arnoul de Fieffes en 1400.

    Ville-le-Marclet

    de Fieffes :On sait , par un sceau, que la maison de Fieffes portait trois chevrons de vair, mais si on pouvait déduire que le vair était d'azur et d'argent, on ne connaissait pas avec certitude l'émail du champ.

    Guyonne de Fieffes épouse Louis de Wargnies puis Jean de La Motte en 1440.

    Cette famille de La Motte tiendra la seigneurie jusqu'en 1654.

    Ville-le-Marclet

    de La Motte : de gueules, à trois chevrons de vair.

    Ensuite N.de Bouillencourt en 1660.

    Charlotte de Chéry épouse de Nicolas de Cacheleu en 1665.

    Cette dernière vendit terre et seigneurie en 1690 à Jacques Lesperon de Belloy.

    Ville-le-Marclet

    Lesperon : d'azur à trois molettes d'éperon

    Il lègue à sa cousine Marie-Madeleine Lesperon, épouse d'André Vincent, seigneur d'Hantecourt.

    Ville-le-Marclet

    armorial de Waignart (manuscrit 205 de la Bibliothèque municipale d'Abbeville).

    Ville-le-Marclet

    Vincent d'Hantecourt et de Tournon : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois licornes d'argent saillantes, deux et une.

    En 1751, Thérèse-Elisabeth Vincent d'Hantecourt l'avait apportée en mariage à son cousin François Vincent de Tournon, baron de St Dizier, vicomte de Ville, officier de cavalerie, on le disait habitant ordinairement son château de Ville qu'il avait fait bâtir en 1755.

    Ville-le-Marclet

    Ce fut le dernier seigneur, il mourut en 1804. 

    En 1829, la marquise du Chilleau, née Vincent de Tournon, qui avait hérité du domaine, vendit à M.Laurent-Morant auquel succédèrent Emile Racine (mort en 1852) et sa fille Mme Omer-Hippolyte Jérosme en 1864.

    Ville-le-Marclet

    Acquéreur du domaine en 1911, M.Saint fit démolir l'ancien château en 1912 et le remplacer par une demeure dont la construction, retardée par la guerre, fut seulement achevée en 1920.

    Ville-le-Marclet

    en 1925

    Ville-le-Marclet

    en 1950

    Transformé en un IME en 1973

    Depuis août 2020, les actuels propriétaires sont Thomas Galasse et Mickaël Lévèque.

    Actuellement en cours de rénovation, le Château de Ville-le-Marclet ouvrira ses portes pour vos mariages fin juin 2022. 

    Ville-le-Marclet

    Ville-le-Marclet

    *

    Eglise Saint Nicolas

    Ville-le-Marclet

    L'ancienne église étant très humide, en mauvais état et trop petite vu l'accroissement de la population, il est décidé en 1866 d'en reconstruire une nouvelle sur les plans de l'architecte Jean Herbault.

    Elle est terminée en 1870 mais sans mobilier, elle ne sera consacrée qu'en 1875.

    Ville-le-Marclet

    aquarelle O.Macqueron 1881, bibliothèque d'Abbeville.

    Ville-le-Marclet

    Ville-le-Marclet

     

     


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