• Beauquesne

    Parti : au 1er, d'or au chêne de sinople

    Au 2ème, mi-parti d'azur à la fleur de lys d'or

     

     Armes parlantes: chêne se dit en picard "quesne". Le chêne a toujours été présent depuis un sceau de 1260.

    Beauquesne

    La fleur de lis rappelle l'existence de la prévôté royale de Beauquesne durant tout le Moyen-Âge.
    "Ce blason constitue le motif central d'un vitrail (début du 20e siècle) situé au-dessus de la porte latérale nord de la nef de l'église (1900)." (J. Dulphy)

    Beauquesne

     

    Le village est le siège d'une prévôté royale depuis Philippe Auguste.

    Un réseau de souterrains-refuges a été creusé dès la construction du château.

    Le château fort est bâti par Philippe d'Alsace, comte de Flandres vers 1182.

    Il est démantelé puis les ruines sont vendues sous la Révolution française. Le site se trouve à l'angle sud-est de l'actuelle place publique.

    Beauquesne

    BeauquesnePhilippe d'Alsace

     

    Le 13 janvier 1750, les pavés sont retirés des rues et servent à regarnir celles de la ville voisine de Doullens.

    Beauquesne

    Ancienne église et ruines du château

    Beauquesne

    Ancienne église

    Beauquesne

     

    Beauquesne

    1900-1910

    Beauquesne

    L'église Saint Jean-Baptiste possède un clocher gothique à quatre étages du XIIIe siècle inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 4 mars 1926. L'église actuelle, construite en briques de style néo-roman début XXe siècle, remplace l'édifice précédent du XIII° siècle. La mosaïque qu'elle renferme, Les anges du sacrifice et de la victoire, a été réalisée par Gustave Riquet.


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  • Beauval

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

     

    D'azur à trois gerbes d'avoine d'or.

    Beauval

    Sans aucun doute, Robert, seigneur de Beauval, dont le sceau de 1262 portant trois gerbes d'avoine a été repris par la commune de Beauval, était issu de la famille des comtes de Saint-Pol, surnommés Campdavène (champ d'avoine).

    Les Saint-Pol Campdavène de lignée directe furent seigneur de Beauval jusqu'en 1204. En 1219, Hugues IV de Saint-Pol Campdavène, qui n'apparaît comme sire de Beauval qu'à partir de 1202, octroya une charte communale aux habitants de Beauval. Robert, qui nous intéresse, frère d'Etienne, était sans doute fils de Baudouin, et petits-fils d'Hugues IV.

    Reste que l'on retrouve aujourd'hui les gerbes d'avoine (d'or sur azur, armes parlantes) sur les blasons de Saint-Pol sur-Ternoise (62) (une gerbe dans un parti) et sur celui de Beauval (80), deux seigneuries du domaine des Campadavène.

    Beauval

    Sceau de Bauduin de Candavène 1240, son bouclier porte 5 gerbes en croix

    Beauval adopta les siennes à la fin du XIXe siècle, quand il s'agit de les sculpter dans la pierre, au-dessus de l'entrée principale de la nouvelle mairie, où elles sont encore, surmontées d'une couronne murale et supportées par une branche de laurier et une branche de chêne". (Jacques Dulphy.

    *

    Après les Candavène, la seigneurie fut acquise par Jean Bureau de la Rivière, premier chambellan de Charles V, qui rendit aveu en 1386 pour le château.

    Passée à son gendre Jacques de Châtillon puis dans la famille de Créqui.

    La terre fut acquise en 1714 par Jean-Baptiste Boucquel, dont le petit-fils Jean-Guillain Boucquel fut le dernier seigneur.

    Situé sur la colline près de l'église, le château ruiné, accompagné de granges, cour et jardin, n'a pas laissé de vestiges.

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    Beauval

     

    Beauval

     

    Beauval- Près de l'église Saint-Nicolas

    Sur incitation du curé de l’époque, Charles Saint, Jules Abel Saint, richissimes industriels, financent entièrement l’église Saint-Nicolas de Beauval, en 1884. En guise de remerciements, un oratoire est construit près de l’église dans lequel on insère la statue de saint Charles Borromée, archevêque de Milan au 16° siècle. Sur le socle de la statue, est mentionnée la signature d’Albert Roze et la date de 1904.

    Source: Revue du Nord, "l'église de Beauval et la famille Saint" par François Lefebvre, p. 337 à 346  

    Beauval

     

    Blason de Charles Borromée

    Chapeau de sinople et cordelière de 10 houppes pour un archevêque.

     

    Beauval

     

     

    A la fin du XIX siècle, l’abbé Prévot exerçant son ministère de 1860 à 1885 à l’ancienne église de Beauval, avait manifesté le souhait d’accueillir les paroissiens dans un nouvel édifice. La vieille église devenue trop petite s’élevait à ce moment sur l’emplacement du stade sportif Amédée Hordequin.

    BeauvalBeauval

    ancienne église

    Beauval

    en 1887, l'ancienne et la nouvelle en arrière-plan.

     

    Grâce à la famille Saint, principal employeur sur le secteur avec leurs usines, le projet vit le jour. Ainsi le 13 janvier 1884, Charles et Jules-Abel Saint annoncèrent au Conseil municipal leur intention de financer entièrement la construction d’une nouvelle église sur l’un de leur terrain et d’en faire don à la commune de Beauval.Beauval

     

    Nous somme le 11 avril 1925 à 16h45, le vicaire allume le poêle dans les tribunes de l’orgue. Par la suite, lorsque l’Abbé Dupuis arriva le feu avait déjà envahi une partie de l’église. Malgré une lutte acharnée de 7 heures, les cloches Julienne, Adèle et Sophie-Védastine s’effondrèrent sur le sol, ainsi que l’imposant lustre en bronze.

    Par sécurité l’église fût fermée au public. L’assurance de la Mairie, de l’Abbé et un appel au financement public, permit le financement de la reconstruction.

    Beauval

     

    Beauval


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  • *Lucheux

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'azur au brochet d'argent, langué de gueules, posé en pal.

    Ce sont des armes parlantes utilisées pour la première fois en 1270

    Luceus en latin signifie brochet

     

    Hugues II de Campdavesne (Campdavaine) , comte de Saint-Pol et seigneur de Lucheux fait bâtir sur la motte castrale, vers 1120, un donjon carré en pierre, le château est mentionné en 1147.

    Lucheuxcliquer pour agrandir

    *Lucheux

    Les armes des Campdavaine (Champ d'avoine) étaient parlantes, les anciens sceaux portaient des gerbes d'avoine puis d'azur à cinq gerbes d'avoine d'or, rangées en croix.

    *Lucheux

    Hugues IV de Campdavaine, de retour de la 3ème croisade en 1192, fait construire le long de l'enceinte des mâchicoulis en arc plein cintre sur contreforts (d'inspiration orientale).

    *Lucheux

    Exceptionnels dans le nord de la France, ils constituent un morcau d'architecture de premier ordre.

     

    Par le jeu des successions et des alliances, la seigneurie passe dans la maison de Châtillon par le mariage d'Elisabeth, fille d'Hugues IV, avec Gaucher de Châtillon.

    *Lucheux

    Guy III de Châtillon, grand bouteiller de Saint-Louis, fit élever l'énorme donjon .

    *Lucheux

    Lucheux

    Lucheux

     

    Lucheux

     

    Lucheux

    l'ancienne chapelle

    Puis la maison de Luxembourg par le mariage de Mahaut de Chatillon avec Guy de Luxembourg.

    Jean II de Luxembourg, captura Jeanne d'Arc à Compiègne et la vendit aux Anglais en 1430 pour 10000 livres d'or.

    *Lucheux

    Puis aux Bourbon-Vendôme par le mariage de Marie de Luxembourg avec François de Bourbon-Vendôme.

    Puis aux familles d'Orléans-Longueville, de Melun, de Rohan-Soubise, de Luynes.

    Cette dernière famille fut la seule à vendre le domaine en 1923 par la duchesse d'Uzès, née de Luynes.

    Lucheux


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