•  La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mailly et celles des d'Hyaucourt.

    Remaisnil

     

    Remaisnil

     

    La maison de Mailly possédait le domaine au Moyen-âge, comme Jean de Mailly en 1372.

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    de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

    En 1478, ce fut Hutin de Mailly .

    En 1507, Robert de Mailly, qui a épousé Françoise d'Yaucourt, il fut tué à la bataille de Pavie en 1524 .

    Remaisnil

    d'Hyaucourt : d'or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

     

    Lui succéde son fils Jean de Mailly dit "le boîteux", gouverneur de Doullens.

    Anne de Mailly,  l'apporta en mariage en 1601 à Philippe d'Averoult, dont héritèrent François puis Louis d'Averoult (1628-1698) qui épousa Marguerite de La Porte.

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    D'Averoult : fascé d'or et de sable de cinq pièces, au franc canton d'hermine (gouache de Marcel Stiennon).

    Petit-fils de Théodore de La Porte et de Jeanne-Françoise Boudart de Couturelle, Théodore-Lamoral de La Porte(1737-1766) épousa Henriette de Cerf de Wintershove et fit construire le château vers 1755.

     

    Remaisnil

     

    de La Porte : d'or à la bande d'azur.

    Remaisnil

     

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    De Beaulaincourt : d'azur à deux lions d'or léopardés, assis et adossés, les queues passées en sautoir et surmontées d'une couronne, le tout d'or.

    Mis en vente après la mort de Théodore-Jean-Joseph de La Porte en 1825 et de son épouse Isabelle de Beaulaincourt, le domaine fut acquis par Charles -Jean, comte de Butler qui fut maire de la commune en 1828.

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    Chapelle funéraire des de Butler dans le cimetière.

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    De Butler : écartelé : aux 1 et 4, d'azur au chef endenché d'or

    aux 2 et 3, de gueules portant trois coupes couvertes d'or, deux en chef, une en pointe. 

     

    Avec son épouse Marie-Zéphyrine de Lagrené, ils donnèrent de grandes fêtes et de belles chasses.

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    De Lagrené : de gueules à deux chevrons entrelacés, l'un d'argent renversé et mouvant du chef, l'autre d'or.

    Vendu après la mort du vicomte Gaston de Butler, le domaine revint en 1910 à Jules-Désiré Elby, président des Mines de Bruay et vice-président des houillères de France, il fit remanier et agrandir le château.

    Fin mai 1940, le château hébergea quelques temps le général Von Manstein.

    Longtemps délaissé après-guerre, il fut acquis en 1960 et restauré par M. et Mme Bernard Riollot.

    A nouveau vendu en 1970, il appartint pendant une quinzaine d'année à Bernard et Laura Ashley qui s'en défirent au profit de Mr et Mrs Adrian Doull.

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    *

    Eglise Saint-Barthélémy

    18ème siècle

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  • Occoches

     http://armorialdefrance.fr/

    D'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

     

     Le blason de la famille D'Occoches a directement inspiré les armes de la commune d'Occoches.

    Cette famille n'était déjà plus seigneur du lieu quand, en 1402, Yvain de Beauval rendit hommage "pour la seigneurie d'Aucoch". Sans doute, le dernier seigneur d'Occoches en Picardie fut Hugues d'Occoches, chevalier vivant en 1323, seigneur d'Occoches (80) et de Mézerolles (80), village immédiatement voisin -ce qui ôte tout doute sur le lieu d'origine- époux de Jacqueline de Framecourt, père de Jacqueline d'Occoches (1336-1390) et de Porrus d'Occoches (1340-1412), seigneur de Manchicourt et d'Autheux.
    On retrouve les armes de la famille D'Occoches sur la plate-tombe gravée du seigneur de Lambercourt Guillaume de Bours (16e) dans l'église de Miannay, où elles a été remisée dans la cave de la nouvelle église après avoir échappé vers 1980, brisée de toutes parts, au remblaiement d'un chemin. Les trois coqs y sont nettement apparents, allusion parlante à la forme ancienne et picarde du lieu, qui se prononçait originellement: Ococ.
    Une autre famille au nom approchant: les D'Ocoche, était seigneur du hameau du même nom, aujourd'hui commune de Maisnil, en Artois (62) qui utilise le même blason. Il ne faut pas confondre -mais beaucoup l'ont fait- ces deux familles.
    Un fief d'Occoches est connu en Vimeu, sur l'actuelle commune de Maisnières (80); il avait pour seigneur, en 1488, Pierre d'Occoches, écuyer.
    Henri Jougla de Morena (Grand Armorial de France, tome 5, 1948) évoque sans dates une famille D'Ocoche de Manchicourt, sur la foi de Rietstap (Armorial Général, 1934) "Flandres. Seigneur du Fay, de Courcelles", avec les mêmes armoiries.
    (Jacques Dulphy)

                                                           **************

    Firmin Campdavène de Beauval est seigneur en 1201

    En 1402 Yvain de Beauval rendit hommage pour la seigneurie d'Aucoch

    Fille de Philippe, seigneur  d'Occoich, Isabeau de Beauval épousa vers 1480 Guyon Le Roy, écuyer d'écurie de Louis XI, qui fit une brillante carrière : vice-amiral de Charles VIII en 1485, il participa sous Louis XII à la prise de Gênes, il devint général des armées navales en 1513 puis vice-amiral du roi en Normandie en 1524.

    En 1551, Jean d'Ostrel est le seigneur.

    Sa fille Jehanne épouse Louis de Festart, seigneur de Hangard.

    Ensuite leur fille Françoise épouse François de Quérecques, seigneur de Forceville, et vend le domaine à Jean Larcher.

    Vers 1687 Pierre Sanson-Monck en est le seigneur.

    En 1745 sa petite-fille épouse Charles-Constant Malet de Coupigny, seigneur de Fouquières.

    Occoches

    Malet de Coupigny : d'azur à un écusson d'or, augmenté d'un chef de gueules à trois fermeaux d'or.

    Occoches

    Occoches

    Le château qu'ils font bâtir est saisi en l'an II sur l'émigré Malet, mais revient à ses fils Philippe et Charles de Coupigny qui s'en défont finalement en 1802.

    Occoches 

    Chapelle funéraire des comtes Malet de Coupigny dans le cimetière.

     

    Occoches

     

    OccochesOccoches

     

    photos de Jacques Dulphy 

    Les acquéreurs Louis Mélin et Marguerite Beaudron pour les 2/3 et à Justine Canchy, son épouse séparée pour l'autre tiers, le louent quelques années à M. de La Houssoye qui chasse le loup avec le marquis de Fercourt.

    Pierre-Louis Mélin s'y installe en 1834 après son mariage avec Eugénie Le Fèvre de Wadicourt, le domaine reste plus d'un siècle dans sa descendance.

    Il appartient aujourd'hui à la comtesse Arnould de Looz-Corswarem

    Occoches

    écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules

    aux 2 et 3, d'or à deux fasces de sable

    sur le tout , d'hermine à deux fasces de gueules

     

    Occoches

    Sépulture de Louis Melin, mort en 1819 et de son épouse née Marguerite Beaudron

     


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  • Humbercourt

     http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

      

    D'argent aux trois aigles de gueules.

     

     

    La commune a relevé les armes de la puissante famille De Brimeu, originaire de Brimeux (avec un x), en pays d'Artois, aujourd'hui commune du Pas-de-Calais (62). Jeanne Fretel de Vismes, fille de Robert Fretel de Vismes, seigneur d'Humbercourt, fit passer la seigneurie d'Humbercourt aux De Brimeu par son mariage avec Jean I de Brimeu en 1371.

     

    Humbercourt 

    Blason des Fretel de Vismes : d'azur fretté d'or.

    Le seigneur de ce nom le plus connu fut Guy de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu (80), comte de Mergen, chevalier de la Toison d'or, qui prit part à de nombreuses actions militaires et diplomatiques au service de Charles le Téméraire. Son fils Adrien de Brimeu fut tué à la bataille de Marignan en 1515.

     

    Humbercourt

    Les armes de la famille De Brimeu sont sculptées au-dessus du portail de l'église d'Humbercourt  à côté de la Toison d'or.

    Humbercourt

     

    Humbercourt

    à gauche blason des De Brimeu avec la Toison d'or 

     

     

    à droite blason des De Brimeu 

    Querrieu

     

    Dernier seigneur lieu et du nom, Georges de Brimeu, mort en 1571, chevalier, comte de Mergen, seigneur d'Humbercourt, de Querrieu, Montigny et autres lieux, laissa la seigneurie à sa fille Marie, qui épousa en secondes noces Charles II duc de Croÿ, sans postérité.

     (Jacques Dulphy)


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  • Gezaincourt

     

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'or à trois quintefeuilles mal ordonnées

     

    La commune de Gézaincourt s'est inspirée, pour ses armoiries, de celles de la famille De Fouquesolles, qui fut seigneur du lieu au 18e siècle. Cette famille était originaire de Fouquesolles, aujourd'hui hameau de Audrehem (62). En 1698, Joseph de Fouquesolles achetait le domaine et le château de Gézaincourt à la duchesse de Caderousse, héritière de Charles de Rambures.

    Pierre-Louis Blin de Bourdon, dernier seigneur du lieu, avait épousé en 1748 Marie-Louise de Fouquesolles, fille de Louis de Fouquesolles(1701-1784), chevalier puis vicomte de Doullens et baron de Fouquesolles, seigneur de Gézaincourt et d'Hulleux, ancien mousquetaire du roi, époux de Marie-Louise d'Amerval.

    Au 17e siècle, Les Fouquesolles n'étaient pas fixés sur leurs armoiries. Dans l'armorial d''Hozier, en 1697, selon les déclarants porteurs du nom on trouve : "d'argent à trois quintefeuilles de sable posés 2 et 1" pour Jacques de Fouquesolles,

    Gezaincourt

     

    écuyer, seigneur de Monstrelet, et : "d'argent à trois quintefeuilles de sinople posés 2 et 1" pour Charles de Fouquesolles, écuyer, seigneur des Barres. Rietstap (Armorial général, tome I , 1934)

    Gezaincourt

    et Jougla de Morenas (Grand armorial de France, tome IV, 1939) donnent pour leur part : "d'or à trois quintefeuilles de gueules posés 2 et 1".

    En conséquence de ce manque de rigueur dans l'héraldique familiale, la commune de Gézaincourt ne pouvait pas se priver d'en modifier encore les couleurs, et même la disposition des quintefeuilles. Elle porte donc : d'or à trois quintefeuilles mal ordonnés de gueules. (Jacques Dulphy)

     

    Historique

    Vers 1225, Robert Frestel" feit fortereche à Gisencourt, dedans la banlieue de Dorlens", il fut un turbulent personnage qui encourut l'excommunication.

    En 1372 lui avait succédé Jean de Clair qui rendit aveu pour son manoir de Gesainecourt.

    Acquise en 1463 par Guy de Brimeu, l'un des proches conseillers de Charles le Téméraire, la seigneurie échut à la fin du 16ème siècle à Marie de Brimeu, épouse de Charles de Croÿ, duc d'Arschot, qui demanda en 1605 à son cousin Charles de Rambures, gouverneur de Doullens, de lui bâtir une maison pour sa retraite.

    Gezaincourt

    Quelques temps plus tard elle lui en fit don sous réserve de l'usufruit.

    La duchesse de Caderousse en hérita à la fin du 17ème siècle.

    En 1698, Jacques, baron de Fouquesolles l'acquit moyennant 35500 livres.

    En 1748, sa petite-fille Marie-Louise l'apporta en mariage à Pierre-Louis Blin de Bourdon.

    Le ménage s'installa à Gezaincourt où naquirent leurs enfants dans les années 1750, avant de pouvoir habiter le château qu'il faisait construire à Bourdon.

    Alexandre, vicomte Blin de Bourdon et député de la Somme, laissa Gezaincourt à sa fille Charlotte qui épousa en 1828 le baron Lallart de Lebucquière.

    En 1846, il fit remplacer le vieux château par la demeure actuelle.

    Gezaincourt

    Les frères Duthoit se chargèrent de la sculpture des frontons et des consoles de balcons.

    Gezaincourt

    Gezaincourt

    Lallart de Lebucquière : d'or au chevron de gueules, accompagné de trois étoiles de sable en chef et en pointe d'un croissant montant de même

    Gezaincourt

     

    Blin de Bourdon : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés 2 et 1, surmontés de trois merlettes aussi de sable, rangées en chef. 

     

    Berthe Lallart de Lebucquière épousa en 1855 le comte Adalbert de Franqueville.

    A la génération suivante en 1897, leurs héritiers vendirent le domaine à René de Vésian.

    Au lendemain de la dernière guerre, le château devient la propriété des mines de Beaumont, il fut converti en colonie de vacances de la CAF de Valenciennes.

    Gezaincourt

    Fronton arrière avec les initiales Lallart de Lebucquière.

     


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  • Bealcourt

     

     http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

    Écartelé: aux 1er et 4e de sable à six billettes d'or ordonnées en orle, trois en chef senestre et trois en pointe dextre, aux 2e et 3e d'azur à deux bandes d'or; à la croix en filet de gueules brochant sur la partition; à la cotice d'or brochant sur le tout.

    Bealcourt

    Bealcourtphoto: J.Dulphy

    Béalcourt a adopté pour blason celui que tient un ange, sur un culot de pierre (XVe siècle) situé au-dessus de la porte de l'église, ancienne église de Mons (village disparu) et Béalcourt. Ce blason est représenté depuis quelques années sur les plaques de rues. A qui est ce blason, à l'origine? On serait tenté de lire, dans l'écartelé 1 et 4, le blason de la famille de Saveuse (de gueules à la bande d'or accompagnée de six billettes du même) et aux 2 et 3 celui de la famille de Beauvoir (d'argent à deux bandes de gueules). Ce blason réunit les deux blasons du couple composé de Jeannet de Saveuse et d'Antoinette de Beauvoir. Ils furent les parents de Ferry de Saveuse, chevalier, seigneur de Béalcourt au moment de la rédaction de la coutume locale, seigneur aussi de Beauvoir (par l'héritage de sa mère), de Sains et de Bailleul.

    Jeannet (ou Jean ) de Saveuse fut fait chevalier en 1452 à la prise de Bayonne. La commune a relevé ce blason, a ajouté un filet en croix sur la partition et a appliqué des émaux de fantaisie. (Jacques Dulphy)

    BealcourtBlason de la famille de Saveuse

    Bealcourt

    Les couleurs du blason figurant sur les plaques de rues et celles qui figurent sur la plaque qui vient d'être apposée sur la nouvelle mairie, en plus d'être purement fantaisistes, sont différentes. Sur cette plaque à la mairie, le bleu "turquoise" est devenu sinople, et le "bleu noir" est devenu azur. Si, historiquement parlant, c'est tout aussi saugrenu, c'est héraldiquement plus convenable! (J. Dulphy)

     

    Bealcourtphoto: J.Dulphy 2013

     

     Blason de Nicolas Le Bel 1580 et de Jean Le bel 1680, seigneurs de Mons et Béalcourt

    D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules, accompagné de trois molettes d'éperon d'or.

    Bealcourt

     

    Bealcourt

    Blason de Joseph de Buissy, vicomte du Mesnil-1700, seigneur de Mons et Béalcourt

    D'argent à une fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

     

    Bealcourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1865-bibliothèque municipale d'Abbeville.

     

    Bealcourt

    Voûte de l'église avec la date de 1672

     

    Bealcourt

    Autre blason dans l'église


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