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Par remus80 le 26 Mai 2016 à 09:38
La commune n'a pas de blason officiel, bien qu'elle possèdait deux seigneuries sur son territoire, deux châteaux y sont encore présents, le château du bas et le château du haut.
Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy sur un desssin d'Arcady Voronzov
Reprenant les trois losanges d'argent des Boistel de Belloy et les merlettes des Picquet de Noyencourt et des de Gomer.
Le château du bas appelé Château de La Motte appartint longtemps aux successeurs de Balthazar Picquet, acquéreur en 1603.
Picquet : d'azur à une bande d'or, chargée de trois merlettes de sable, surmontées d'un croissant de gueules pour brisure.
En 1785, Claude Picquet fit don du domaine à Pierre-Nicolas de Beaurain de Bureuil.
Adrien de Morgan hérita sous Louis-Philippe d'un domaine depuis longtemps délaissé, il épousa Sophie de Gomer et fit pratiquement reconstruire l'ancienne maison seigneuriale des Picquet, qu'il agrémenta d'un grand avant-corps armorié, sculpté par les frères Duthoit.
Sa fille Adrienne lui succèda en 1884, à sa mort en 1920 le domaine fut mis en vente et acquis par René Saint.
A nouveau vendu dans les années 1960 et un moment converti en hôtel, le château abrite aujourd'hui un foyer d'handicapés légers.
Armoiries fortement abîmées
Ces armoiries sont : celles d'Adrien de Morgan et de son épouse Sophie de Gomer avec la devise : Patientia Victrix
En agrandissant l'image, on reconnait un des boeufs du blason des Morgan et les merlettes des Gomer
De Morgan : d'argent à trois rencontres de boeufs de sable
De Gomer : d'or, à sept merlettes de gueules, posées 4,2 et 1
Tombeau d'Adrien de Morgan au cimetière de La Madeleine d'Amiens.
On retrouve la devise sur la maison du gardien
Le château du haut
photo: site châteaux de France
Les premiers seigneurs portaient le nom de Belloy
A la fin du XVIème siècle, il appartenait aux Monceaux et en 1637 aux Tiercelin de Brosses dont une descendante Angélique-Henriette-Marie Tiercelin, dame de Belloy épouse Louis-Henri, marquis de Pons.
Le château est vendu en 1765 à Joseph-René Boistel, marié à Marie-Thérèse-Louise Marié de Toulle (nièce du poète Gresset).
Blasons dans l'église de Belloy sur Somme
à gauche celui de Joseph-René Boistel : de gueules, à trois losanges d'argent, posés en fasce
à droite celui de son épouse Louise-Marié de Toulle : d'azur au chevron d'or surmonté d'une couronne du même, accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'un chêne fruité et terrassé du même
2 commentaires -
Par remus80 le 18 Mai 2016 à 18:31
De gueules à deux branches d'alisier d'argent passées en sautoir, au chef echiqueté d'argent et d'azur de trois tires.
Les armes d'Ailly-sur-Somme ressemblent à celles d'Ailly-le-Haut-Clocher, à la différence que ce sont deux branches d'alisier qui ornent le champ, et non un clocher.
La commune d'Ailly-sur-Somme a repris les armes de la famille d'Ailly, originaires d'Ailly-le-Haut-Clocher.De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.
La branche des D'Ailly, vidames d'Amiens, avait ajouté les "deux branches d'alisier placées en double sautoir" (armes parlantes: Ailly, alisier) sur le champ de gueules de leur écu, armes qu'on retrouve jusqu'au XVIIIe siècle dans la branche des D'Ailly d'Annebault, branche cadette de la famille d'Ailly vidames.
Si jamais famille n'a tiré son nom d'Ailly-sur-Somme, c'est donc par hasard que le blason d'Ailly-sur-Somme reprend celui des descendants des seigneurs d'un autre Ailly. La seigneurie d'Ailly-sur-Somme relevait de la vidamé de Picquigny (Alcius Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, 1919). Raoul d'Ailly, vidame d'Amiens, en est seigneur en 1425. Ailly-sur-Somme eut les mêmes seigneurs que Picquigny jusqu'en 1493, année où Charles d'Ailly, endetté, vendit Ailly-sur-Somme à Philippe de Béry, faisait valoir son retrait en 1495.
(Jacques Dulphy)Château Carmichaël
On retrouve ces armes au château de Picquigny, au-dessus de la porte du Gard
à gauche celles d'Antoine d'Ailly accolés à celles de Marguerite de Melun
Photos P.Lenne
Et sur le pavillon Sévigné
Deux mottes médiévales situées à 30 m d'écart. Les textes nous apprennent que vers 1307, un château possédé par Ferry de Picquigny, fut abattu. Un château fut également démoli en 1357.
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Eglise Saint Martin
L'ancienne église datait du 16ème siècle, de style gothique flamboyant, le choeur était du 17ème ou 18ème.
Elle fut détruite au cours de la bataille d'Amiens en mai-juib 1940.
Reconstruite après la Seconde guerre dans un style moderne
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