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Ailly-Sur-Somme
De gueules à deux branches d'alisier d'argent passées en sautoir, au chef echiqueté d'argent et d'azur de trois tires.
Les armes d'Ailly-sur-Somme ressemblent à celles d'Ailly-le-Haut-Clocher, à la différence que ce sont deux branches d'alisier qui ornent le champ, et non un clocher.
La commune d'Ailly-sur-Somme a repris les armes de la famille d'Ailly, originaires d'Ailly-le-Haut-Clocher.De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.
La branche des D'Ailly, vidames d'Amiens, avait ajouté les "deux branches d'alisier placées en double sautoir" (armes parlantes: Ailly, alisier) sur le champ de gueules de leur écu, armes qu'on retrouve jusqu'au XVIIIe siècle dans la branche des D'Ailly d'Annebault, branche cadette de la famille d'Ailly vidames.
Si jamais famille n'a tiré son nom d'Ailly-sur-Somme, c'est donc par hasard que le blason d'Ailly-sur-Somme reprend celui des descendants des seigneurs d'un autre Ailly. La seigneurie d'Ailly-sur-Somme relevait de la vidamé de Picquigny (Alcius Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, 1919). Raoul d'Ailly, vidame d'Amiens, en est seigneur en 1425. Ailly-sur-Somme eut les mêmes seigneurs que Picquigny jusqu'en 1493, année où Charles d'Ailly, endetté, vendit Ailly-sur-Somme à Philippe de Béry, faisait valoir son retrait en 1495.
(Jacques Dulphy)Château Carmichaël
On retrouve ces armes au château de Picquigny, au-dessus de la porte du Gard
à gauche celles d'Antoine d'Ailly accolés à celles de Marguerite de Melun
Photos P.Lenne
Et sur le pavillon Sévigné
Deux mottes médiévales situées à 30 m d'écart. Les textes nous apprennent que vers 1307, un château possédé par Ferry de Picquigny, fut abattu. Un château fut également démoli en 1357.
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Eglise Saint Martin
L'ancienne église datait du 16ème siècle, de style gothique flamboyant, le choeur était du 17ème ou 18ème.
Elle fut détruite au cours de la bataille d'Amiens en mai-juib 1940.
Reconstruite après la Seconde guerre dans un style moderne
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