• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (dessin d'Arcady Voronzov), empruntant un des daims de sable de la famille de Trudaine, accompagné d'une fleur de lys de la famille de Fay.

     

    Dreuil-les-Amiens

     

     

    La seigneurie était tenue en pairie d'Ailly-sur-Somme, mouvant de la châtellenie de Picquigny.

    Le domaine consistait en une maison seigneuriale avec ferme et colombier.

    Les noms des seigneurs sont peu certains jusqu'à la famille de Trudaine que l'on trouve en 1688 et 1700.

    Dreuil-les-Amiens

    de Trudaine : d'or à trois daims de sable.

    Puis Philippe de Fay par son mariage avec Magdeleine de Trudaine en 1730, héritière de son frère Jean Trudaine.

    Dreuil-les-Amiens

    de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

     

    En 1754, Marie-Magdeleine-Françoise Le Boucher du Mesnil, héritière de la précedente, son aïeule.

    Dreuil-les-Amiens

    Le Boucher du Mesnil : d'or, au sautoir engrelé de sable, cantonné de quatre aiglettes de sable, becquées et mambrées de gueules.

    Le chateau n'existe plus.

    Dreuil-les-Amiens

    le voici en 1912.

    *

    Eglise Saint Riquier

    La nouvelle église de Dreuil, qui conserve un cimetière attenant, est reconstruite de 1857 à 1862, sur les plans de l'architecte diocésain François Céleste Massenot. L'aménagement de son accès depuis la rue est réalisé plus tardivement, en 1869, sur les plans de l'architecte Henry Antoine.

    Cette église remplace un édifice plus ancien de modestes dimensions, sans doute partiellement reconstruit au début du 17e siècle et précédé d'une tour de clocher sur sa façade ouest. L'accès à l'édifice enclavé s'effectuait vraisemblablement par l'étroit passage conservé au sud de l'ancienne école, comme le montre le plan réalisé en 1832 avant l'agrandissement du cimetière. La disposition des lieux, assez comparable à celle de Longpré-lès-Amiens, suggère la présence possible d'un petit prieuré.

    Dreuil-les-Amiens

    aquarelle d'O.Macqueron 1867

    Dreuil-les-Amiens

    Dreuil-les-Amiens


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant la croix de sable du Chapitre de la cathédrale d'Amiens, les armes de la famille Marie, bâtisseur du château en 1706, deux merlettes de la famille de Tourtier et une champagne de sinople évoquant le "creux" étymologique du nom de la commune.

    Creuse

     

    Les premiers seigneurs portaient en portaient le nom comme Hugues de Creuse.

    En 1391, le Chapitre de la cathédrale d'Amiens fait l'acquisition du village et détient la seigneurie, et ne manqua pas d'en affirmer les privilèges.

    Le château fut construit en 1706 pour Claude Marie, receveur général des domaines de Picardie, dont la femme Louise Bernard venait d'hériter de son oncle, chanoine de la cathédrale.

    Creuse

     

    Creuse

    Claude Marie  mourut en 1716, mais sa femme lui survécut de nombreuses années puisqu'elle mourut en 1743.

    Creuse

    famille Marie : d'or à deux pals engrêlés de sinople.

    Le nouveau propriétaire fut Jean-Baptiste Nicolas Durieux de Beaurepaire, fils d'un important négociant en drap amiénois, associé aux Morgan.  

    Il fait moderniser le château, ajouter quelques dépendances, et constitue une exploitation agricole.

    En 1783 est célébré à Creuse, le mariage de sa fille Marie-Anne avec Gabriel-Florent de Sachy de Marcelet, officier au régiment Royal-Infanterie, son voisin de Fourdrinoy.

    Creuse

    de Sachy : Échiqueté d'argent et de sable à la bordure d'azur.

    En 1806, Marie-Anne de Sachy vend le domaine à Henri de Tourtier, qui sera maire du village en 1812.

    Creuse

    d'azur au chevron d'argent chargé de trois merlettes de sable, accompagné de trois besants d'argent

    Il se marie avec Anne de Chassepot de Pissy, il fit don du domaine en 1825 à sa fille unique, à l'occasion de son mariage avec Félix de Sorteval, capitaine au régiment de la Garde royale.

    Mis en vente après la mort de Madame de Sorteval en 1878, il fut acquis par Joseph Famechon (1822-1901) négociant en laine et maire de Roubaix, mais originaire d'Amiens où il choisit de se retirer.

    Il fit moderniser le château et crée une véritable ferme-modèle dans les années 1880.

    * Vendu en 1920, longtemps laissé à l'abandon après le Seconde guerre, puis maladroitement restauré à partir de 1985, le château appartient depuis 1990 à M. et Mme Michel de Metz qui se sont attachés à lui rendre le charme discret de ses origines.

    Creuse

    Depuis 1985, l'ancienne ferme du Chapitre reconstruite par Joseph Famechon, abrite la "Ferme d'antan", conservatoire des traditions agricoles picardes.

    Creuse

    Creuse

    Quant aux grands bois de Creuse, propriété des Hospices au 19ème siècle, ils ont été acquis et aménagés par la ville d'Amiens.

                                                             *

                                                 Eglise Saint Martin

     

    Creuse

    aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Ce blason d'azur à la fasce d'argent chargée de trois besants de sable que l'on retrouve sur certains sites est celui de la famille de Landouillette, qui n'a rien à voir avec Clairy !

    Clairy-Saulchoix

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Louvencourt.

    Clairy-Saulchoix

     

     

    Commune composée de Clairy et du hameau de Le Saulchoix.

    Au Moyen-Âge, la puissante maison de Picquigny possédait de nombreux biens acquis auprès d'Evrard de Fouilloy, évêque d'Amiens, qui fut probablement obligé de vendre pour bâtir la cathédrale au début du 12ème siècle.

    On trouve donc Gérard de Picquigny en 1115 puis Enguerrand de Picquigny en 1218.

    Clairy-Saulchoix

    de Picquigny : fascé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

    Enguerrand de Croÿ en 1270

    Robert, sire de Clairy, chevalier Bachelier en 1342 et 1348, et Hue, sire de Clairy, chevalier Banneret en 1382.

    Au 15ème siècle, en 1470, les troupes du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, rançonnèrent le village et brûlèrent le château.

    Imbert de Batarnay en 1507, puis René de Batarnay, comte du Bouchage, en 1557.

    Clairy-Saulchoix

    de Batarnay : écartelé d'or et d'azur.

    Françoise de Batarnay, dame de Clairy, veuve de François d'Ailly, en 1560, elle vivait encore en 1585 au décès de son mari.

    En 1595, les Espagnols s'emparent du village.

    Puis Antoine de Conty et son épouse Anne de Lameth.

    Clairy-Saulchoix

    de Conty : d'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair, brochant sur le tout.

    Leur fille Marie-Marguerite de Conty épouse en 1638 Jacques-Eustache de Louvencourt, seigneur de Pissy.

    Cette famille tiendra la seigneurie jusqu'à la Révolution.

    Clairy-Saulchoix

    de Louvencourt : d'azur, à la fasce d'argent chargée de trois merlettes de sable et accompagnée de trois croissants d'argent.

     La motte de l'ancien château se trouvait derrière l'église, une opération archéologique menée en 2008 a montré que la motte fut détruite en 1990.

    Clairy-Saulchoix

    Clairy-Saulchoix

    destruction de la motte.

    *

    Fief de Tanfol

    Tenu de Picquigny, était divisé en 1690 ; les sieurs Morel et Gontier en possédaient des parties; François de Mareuil, seigneur de Framicourt, en avait les 4/5° au 18ème siècle.

     

    Le Saulchoix

     Seigneurie relevant de Picquigny et comprenant une maison seigneuriale.

    Même seigneurs que Clairy.

    Marie-Marguerite de Conty épousa en 1638 Jacques-Eustache de Louvencourt et lui apporta la sezigneurie.

    La maison seigneuriale qui existait alors figure en 1669 dans l'acte de mariage de leur fils François avec Jeanne Leroy.

    Officier au régiment de Picardie, François de Louvencourt la fit remplacer par le château actuel daté de 1679.

    Clairy-Saulchoix

    Jacques de Louvencourt, mousquetaire de la Garde à cheval du roi épousa en 1741 Marie-Jeanne de Saisseval et dut faire mettre le domaine au goût du jour.

    Leur fils Eustache se maria au château en 1782 avec Antoinette de Campagne, dame d'Avricourt.

    Lors de la Révolution, il ne semble pas qu'il fut dépossédé de son domaine, les nécessités financières l'obligèrent à le vendre, en 1793 à Jean-Baptiste Daveluy, négociant amiénois, qui fit dit-on des réparations considérables, il fit réfectionner le château qui tombait en ruines et fit bâtir une ferme neuve.

    Contraint à son tour en 1799 d'abandonner à ses créanciers une pertie de ses biens, il vit son domaine attribué 3 ans plus tard " par des voies illicites et à vil prix" à M.Poujol d'Avankerque qui fit démolir plusieurs bâtiments et couper les arbres.

    Remis en vente en 1809, il fut finalement adjugé à maître Portebois, notaire et futur maire de Clairy, qui le fit restaurer.

    A nouveau mis en vente en 1821, il fut acquis par Mme de Gilles, née La Fontayne, ancêtre de M.Yves de Saint-Jouan.

    Clairy-Saulchoix

     

    *

    Eglise Saint Nicolas

     L'église Saint-Nicolas date du xve siècle, bâtie en pierres, réparée avec des briques. Elle possède une tour carrée plus récente surmontée d'une flèche octogonale volontairement inclinée pour résister aux vents dominants (Clairy, point élevé de la Somme, servait aux Allemands de poste d'observation pendant la Seconde Guerre mondiale).

    Clairy-Saulchoix

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant un des lions et les fleurs de lis de la famille d'Ippre.

    Fluy

     

    La seigneurie relevait de Picquigny, en deux fiefs.

    Le premier seigneur connu est Henri de Fluy qui fit aveu en 1279 au seigneur de Picquigny.

    Ses successeurs en portèrent le nom comme Garin de Fluy.

    Sa fille Jeanne de Fluy épousa Robert de Picquigny en 1347.

    Puis apparaissent pour l'un des deux fiefs, Valeran de Rayneval en 1382.

    Raoul d'Ailly, vidame d'Amiens, en 1423.

    Charles-Honoré d'Albert de Luynes en 1701, qui vendit à Jean Gougier, seigneur de Seux, et à Jacques d'Ippre, seigneur de Maupin et de Fluy en 1702.

    Jean d'Ippre, maïeur d'Amiens en 1359 et 1369, était seigneur de l'autre fief qui prit le nom de fief d'Ippre, sa famille lui succéda jusqu'en 1719.

    Fluy

    D'Ippre : de gueules à trois lions d'or, à l'orlr de huit fleurs de lis aussi d'or.

    Puis vint Jean Gougier, chevalier, seigneur de Seux, qui avait épousé en 1704, Marie-Joachine d'Ippre.

    La famille Gougier réunissait ainsi dans ses mains toute la seigneurie, qu'elle conserva jusqu'à la Révolution.

    Fluy

    Fluy

    en 1903.

     

                                                           Eglise Sainte Marie-Madeleine

    Eglise en pierres des 15 et 16ème siècle, très restaurée au 17ème, la tour-clocher date de 1764.

    Fluy

    Fluy

     

    Fluy


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, composé des armes des de Montenoy, d'Hallencourt et Le Clerc de Bussy.

    Saint-Aubin-Montenoy

     Écartelé en sautoir : au 1er d'argent à l'aigle de sable, au 2e d'or à la croisette recroisetée au pied fiché de sable, au 3e d'or à la cotice abaissée de sable, au 4e d'argent à la cotice haussée de sable accompagnée en pointe d'une molette à huit pointes du même; à la bande de sable brochant sur la partition.

     

     

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Loeuilly, tenue de Picquigny.

     

    Il a existé des seigneurs du nom comme Wallerand de Montenoy, seigneur de Montenoy et Saint-Aubin, mort en 1188.

    Saint-Aubin-Montenoy

    de Montenoy : d'or, à trois croix potencées de sable.

    Sa fille Hermeline de Montenoy, née vers 1163, épousa Adam Tyrel de Poix dit de Moyencourt, mort en 1218. 

    Saint-Aubin-Montenoy

    Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d'argent accostée de six croisettes recroisettées au pied fiché d'or.

    Appartenait aux 12ème et 13ème siècle à la famille des Tyrel de Poix.

    En 1406, on trouve la famille de Lully (Loeuilly).

    Philippe de Saveuse au milieu du 15ème siècle.

    Jean de Domqueur, écuyer, en 1557.

    Anne Le Clerc, veuve de Jean du Gué, en 1602.

    Adrien de Caumont et son fils de 1634 à 1675.

    Saint-Aubin-Montenoy

    de Caumont : d'azur, à trois léopards d'or armés, lampassés et couronnés de gueules, l'un sur l'autre 

    Marie-Françoise de Caumont La Force, première femme de François d'Hallencourt, morte en 1678.

    Saint-Aubin-Montenoy

    d'Hallencourt : d'argent,à la bande de sable accosté de deux cotices du même.

    Puis la maison d'Hallencourt, qui se perpétua jusqu'à Adrienne-Marie-Madeleine d'Hallencourt en 1764, épouse de Anne-Gabriel-Henry-Bernard de Saint-Saire, comte de Grisole et de Boulainvillers, président au Parlement.

    Saint-Aubin-Montenoy

    Puis leur fille Bonne-Marie-Joséphine de Boulainvillers en 1786, qui épousa Emmannuel-Henri-Charles, baron de Crussol, comte de Loeuilly, qui conserva jusqu'à la Révolution.

    Saint-Aubin-Montenoy

    de Crussol : fascé d'or et de sinople.

    Anecdote : vers 1704, mourut au château Elisabeth Blasset, fille du sculpteur Nicolas Blasset.

     

    Hameau de Montenoy

    Pierre Le Clerc, écuyer, en 1424

    Puis cette famille Le Clerc de Bussy-les-Poix.

    François Le Clerc en 1675

    Saint-Aubin-Montenoy

    d'argent, à une bande de sable accompagnée en chef d'une aigle au vol abaissé et en pointe d'une molette à huit pointes aussi de sable.

                                                             *

                                                   Eglise Saint-Pierre

    date du début du 19ème siècle.

    Saint-Aubin-Montenoy

     


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