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    Avelesges

     

     

    Parti: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 2e d'azur à la rose des jardins d'or; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois merlettes de gueules.

     

     Création Jean-François Binon.

    Adopté en décembre 2021.
    La couleur verte et le blé rappellent que c'est une commune agricole.
    La rose est attribut de Notre Dame qui est la sainte patronne de la paroisse.
    Les merlettes sont prises dans le blason de la famille "Picquet d'Avelesges".

     

    Les premiers seigneurs connus furent les sires d'Airaines avec Hugues d'Airaines en 1239.

    Avelesges

    sires d'Airaines : d'argent à trois fasces de gueules.

     

    Seigneur d'Avelesges, du Quesnel et de Chaussoy au début du 16ème siècle, Adrien Picquet appartenait à une famille amiénoise.

    Avelesges

    Picquet : d'azur à la bande d'or, chargée de trois merlettes de sable.

     

    L'aîné de ses fils Jean servit sous le seigneur de Pont-Rémy et fut armé chevalier en 1546.

    Le château pourrait être l'oeuvre d'Antoine Picquet, écuyer, ingénieur du roi, qui hérita en 1687 de son père Geoffroy.

    La seigneurie passa à Jean Picquet, puis à son neveu François Picquet de Famechon, cité en 1699 et en 1734 comme y demeurant ordinairement.

    Maximilien Picquet, officier au régiment de Monaco-infanterie, n'eut pas de postérité de son mariage avec Catherine de Belloy.

    A sa mort en 1781, le domaine échut à sa nièce Marie-Gabrielle de Milleville dont les enfants s'en défirent en 1806.

    L'acquéreur fut le comte Gustave de Chassepot, le frère aîné du futur marquis de Pissy, lieutenant de louveterie en Amiénois, il mourut en 1837.

    Avelesges

    d'azur, à la fasce ondée d'or accompagnée de trois roses du même.

    Son fils Jude de Chassepot, né en 1808, ardent légitimiste, il servit dans l'armée bavaroise, vers 1830 il revint à cheval de Munich à Avelesges sans réaliser qu'il venait de faire une performance, successeur de son père dans ses fonctions, il anima une véritable école de vénerie à Avelesges dans les années 1850.

    Mis en vente après sa mort, le château fut acquis en 1879 par Gustave Pommeret des Varennes dont l'épouse Antoinette de Morgan souhaitait se rapprocher de Belloy-Saint-Léonard.

    Avelesges

    Pommeret des Varennes : d'azur à un chevron d'or chargé d'une rose de gueules, et de deux pommes d'argent en fasce et d'une raie d'argent (poisson) en pointe.

    Avelesges

    Ravagé par un incendie dû à la jalousie d'un ancien cocher, dit-on, une nuit de juin 1886.

    Il n'a pas été restauré, on reconnait encore le portail d'entrée, les dépendances et les murs de clôture du parc.

    AvelesgesAvelesges

    AvelesgesAvelesges

     

    ***

    Eglise Notre-Dame de la Nativité

    16ème siècle, très restaurée au 18ème siècle.

    Avelesges

     

     

     


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    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De sinople à trois fleurs à six pétales d'argent mal ordonnées; à la terrasse crénelée d'argent et maçonnée de sable

    *

    Adopté en 1990.
    Un mouton contourné, mais hors l'écu, constitue le seul ornement extérieur. Bougainville a donné son nom à une famille du même nom (éteinte au XVe siècle), les armes de cette famille sont connues par le sceau de Warin de Bougainville, chevalier et seigneur du lieu, vivant en 1249. Ce sceau, conservé aux Archives Départementales de la Somme, porte trois fleurs. C'est de ce sceau que s'est inspirée la commune pour son blason.
    (Jacques Dulphy)

    Sceau de Warin de Bougainville..

    (Photo Jacques Dulphy, 2011)       

    ***

    Bien que le village doive son nom à une famille seigneuriale au XIIème siècle, les traces d'un ancien château sont pratiquement inexistantes.

    Les premiers seigneurs connus de ce nom avaient disparus au XVème siècle.

    Dès le XIVème, la famille de Riencourt possédait au moins en partie la seigneurie, d(autre part en 1323, Enguerran de Bougainville faisait aveu à Picquigny de la moitié de son manoir.

    On trouve en 1457 Jacques de Joly et à la fin du XVème, la famille de Saint-Fuscien.

    Marie de Saint-Fuscien, dame de Rainneville, porta la seigneurie dans la maison de Saveuse par son mariage vers 1530 avec Imbert de Saveuse, bailli d'Amiens, il meurt en 1565.

    Bougainville

    de Saveuse : de gueules, à la bande d'or accompagnée de six billettes du même.

    Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1657, quand Jeanne (ou Anne) de Saveuse, dame de Bougainville, épousa Henri-Robert Eschallard, comte de La Marck.

    Bougainville

    de La Marck : d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de trois tires.

    Louise-Madeleine de La Marck, duchesse de Duras, vendit la terre et seigneurie en 1714 à Louis Gomer, seigneur de Quevauvillers, cette famille la possédait encore en 1789.

    Bougainville

    de Gomer : d'or, au lambel d'azur accompagné de sept merlettes de gueules.

    ***

    Eglise Saint Arnould

    L'église s'écroula en partie pendant la Révolution.

    La nef fut rétablie en 1829-1830, la tour carrée de 1757 sur la façade dont la base parait plus ancienne, elle est accostée d'une tourelle du XVIème siècle.

    Une pierre tumulaire de Marguerite des Essars, épouse de Josse de Saveuse, décédée le 21/1/1580. 

     

     

     

    en 1868


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  • Molliens-Dreuil

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'argent à trois fasces d'azur.

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    La commune de Molliens-Dreuil est née, en 1972 de la fusion des communes de Molliens-Vidame et de Dreuil-lès-Molliens.
    Molliens fut érigée en commune en 1209, par une charte concédée par Enguerrand de Picquigny; les de Picquigny, vidames d'Amiens, étant seigneurs du lieu. La châtellenie de Molliens releva d'ailleurs de Picquigny du XIIe siècle jusqu'à la Révolution.
    Dreuil était une pairie de la châtellenie de Picquigny.

    C'est un blason "d'argent à trois fasces d'azur" que déclara lors de l'élaboration de l'Armorial de la Somme (paru en 1972) la commune de Molliens-Vidame. Ce blason étant une reprise des armes des sires de Picquigny, telles qu'on les voit sur un contre-sceau communal de Molliens du XVe siècle dont la matrice est conservée au musée d'Abbeville, il n'y eut aucune difficulté à ce qu'il fut repris par la nouvelle commune de Molliens-Dreuil; Molliens et Dreuil ayant une grande part d'histoire commune avec la châtellenie de Picquigny, à deux lieues de leurs clochers.
    (Jacques Dulphy)

    Molliens-Dreuil

    sceau de Gérard de Picquigny

    *

    Présence d'une motte féodale.

    *

    En 1515, Catherine de La Houssaye, dame de Molien-le-Vidame, épousa Pierre de Blottefière dont la famille conserva la terre jusqu'au 18ème siècle.

    Molliens-Dreuil

    de La Houssaye : échiqueté d'argent et d'azur.

    Molliens-Dreuil

    de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

    Charles, seigneur de Villancourt et de Molliens, fut capitaine de 50 hommes d'armes.

    Jean, gouverneur de Montdidier, devint par son mariage seigneur de Voyennes.

    Gabriel fut gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et ses deux petit-fils moururent sans postérité au début du 18ème siècle.

    En 1778, Pierre-Marie De La Haye, négociant amiénois et associé de Morgan de Frucourt dans la manufacture royale de coton, acquit la terre moyennant 194.400 livres.

    Il fit construire une demeure d'une architecture assez banale à l'emplacement de l'ancien château, dit-on, ou dans son voisinage immédiat.

    Il y avait auparavant un autre château appelé la Châtellenie dans la partie basse du bourg, au lieu-dit La Masure.

    Les démêlés qu'il eut avec la population du bourg l'amèneront à vendre cette demeure avant même son achèvement, puis à se défaire de la terre elle-même, il était encore déclaré seigneur en 1789.

    Molliens-Dreuil

    Molliens-Dreuil

     

     

    Eglise Saint Martin de Molliens-vidame du 18ème siècle

    Molliens-Dreuil

    en 1868

     

    Eglise Saint Pierre aux liens de Dreuil les Molliens

    16ème siècle, en état d'abandon

    Molliens-Dreuil

    en 1868

    Molliens-Dreuil

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des de Lagrenée et celles des de Saisseval.

     De gueules à deux chevrons entravaillés, le premier versé d'argent et le second d'or, à la losange d'azur chargée de deux bars adossés d'argent chargeant les chevrons en abîme.

    Cavillon

    La seigneurie comprenait deux parties.

    La première appartint de 1466 à 1781 aux Célestins d'Amiens.

    Cavillon

    Celestins d'Amiens : d'azur à une croix longue et ancré d'argent, entortillée au pied de la lettre S et accostée de deux fleurs de lys, le tout d'or.  

    Quant à la seconde, elle était la possession de François de Saisseval en 1532 et d'Adrien Le Clerc en 1557.

    Cavillon

    de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

    Elle échut à Louis de Lagrené dont hérita en 1646 son frère Charles qui fut le constructeur du château en 1648 (ancres de fer sur la façade).

    Cavillon

    Cavillon

    façade arrière

    On trouve ensuite Pierre de Lagrenée.

    Cavillon

     

    Lui succéda Noël Roussel, président-trésorier de France et général des finances (1686-1737), fils d'un échevin d'Amiens et frère de Gabriel Roussel, seigneur de Belloy sur Somme.

    Cavillon

    Roussel de Belloy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vol de même.

    Son fils lui succéda dans sa charge jusqu'en 1769, il épousa Marguerite Houzé de La Boullaye et vendit la terre en 1747 à son beau-frère Nicolas-René Houzé, receveur des tailles.

    Cavillon

    Houzé de la Boullaye et de Cavillon : d'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe de trois besants, le tout de gueules.

    Revendue en 1772 à Gilles de Lhommel du Plouy.

    Revendue encore 5 ans plus tard à Jean-Baptiste Pingré, marié à Ursule Cornet, il participa à la reconstruction de l'église en 1781.

    Cavillon

    Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive)

    Sa fille Marie-Elisabeth Pingré l'apporta en mariage à Christophe de Sachy de Fourdrinoy en 1782.

    Né en 1795 à Saint-Maulvis, Pierre-Ferdinand de Forceville fut maire de la commune et habita le château (Frère du sculpteur Gédéon de Forceville).

    Cavillon

    de Forceville : de gueules au sautoir d'argent, cantonné de quatre merlettes du mesme.

    Passé ensuite à la famille Rousseau de Forceville.

    Il fut acquis au lendemain de la dernière guerre par l'abbé Paul Dentin, alors doyen de Picquigny.

    De nouveau vendu par la suite.....

    Cavillon

     

                                                  Eglise Saint Nicolas

    Sur l'abside on peut lire la date de 1781, mais la nef serait de la fin du 16ème siècle.

    Cavillon

    En 1869

    Cavillon

     

     

    Cavillon


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason de Jacques Dulphy , à partir des armes de la famille chevaleresque de Fourdrinoy dont le sceau de Hugues de Fourdinoy daté de 1283, écu de six pièces dont trois frettées au lambel de Cinq pendants , les couleurs des émaux ne sont pas connues.

    Fourdrinoy 

     

     

    Fourdrinoy

    Fourdrinoy

     

    Sceaux conservés aux Archives départementales de la Somme

      

    Possession d'une famille dite de Fourdrinoy à partir du 12ème siècle, la seigneurie échut à la fin du 15ème à Artus de Longueval, seigneur de Maison-Ponthieu, et demeura dans sa famille jusqu'à Geneviève de Longueval qui épousa en 1681 Georges de Guiscard, comte de la Bourlie, gouverneur de Sedan et lieutenant-général des armées du Roi.

    Ce brillant personnage mourut en 1692 et son fils Louis, marquis de Guiscard-Magny vendit la terre à Jean Trudaine, mestre de camp de cavalerie, qui possédait la seigneurie voisine d'Oissy.

    Fourdrinoy

    de Trudaine: d'or à trois daims de sable.

    Il laissa la seigneurie au cadet de ses fils prénommé Jean comme lui, c'est lui qui dut faire Construire le château dans les années 1730.

    Fourdrinoy

     

                                                  photo: Jn Marchiset

    Il y mourut à 72 ans en 1758, quelques jours avant son épouse Françoise de Joybert de Soulange, tous deux furent inhumés dans l'église.

    Son héritier fut son 4ème fils Antoine-François, grand vicaire du diocèse de Senlis, qui vendit la seigneurie à Florent de Sachy, nommé en 1763 procureur du Roi au bailliage d'Amiens, il n'avait pas 50 ans lorsqu'en 1771 il meurt, il sera inhumé dans l'église.

    Fourdrinoy

    de Sachy de Fourdrinoy : échiqueté d'argent et de sable, à la bordure d'azur.

    En 1793, son fils Christophe-Florent épousa Marie-Elisabeth Pingré et vendit le domaine à Paul Maillart, ancien procureur du Roi à Montdidier.

    De nouveau vendu en 1826 à Louis-Jules du Bos de Gribeauval, le château échut à la famille de Dompierre d'Hornoy, qui le conserva jusqu'en 1898.

    Fourdrinoy

    Dompierre d'Hornoy: d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

    Vendu ensuite à Jules  Leroy.

    Il appartient depuis 1976 à M. et Mme Philippe Lamy qui s'attache à le remettre en valeur.

     

    Fourdrinoy

    Photo: Jn Marchiset

                                                            ***

                                            Eglise Saint Jean-Baptiste

    La construction remonte pour partie au 12ème siècle (nef), la tour-clocher date du 13ème et remaniée au 16ème, la façade et les bas-côtés ont été reconstruits au début du 19ème.

    Fourdrinoy 

    En 1869, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

    Fourdrinoy

     

    Fourdrinoy

    Fourdrinoy

     

    Fourdrinoy

    piéta


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