• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de l'évêché d'Amiens, l'épée de Saint Martin (protecteur de la paroisse) et deux escoudes de carriers rangées en sautoir (évoquant la gresserie).

     

    Mirvaux

     

    Mirvaux a été le siège d'une seigneurie appartenant à l'évêque d'Amiens et comprenant un manoir avec moulin et four banaux, Regnault d'Amiens, chevalier, seigneur de Vignacourt (et en partie de Mirvaux), en avait vendu la moitié à Geoffroy d'Eu, évêque d'Amiens, en 1224.

    Mirvaux

    Chapitre de la cathédrale

    Des fabricants de grès exercent dans le village au Moyen Âge et ont produit les matériaux pour le soubassement de la cathédrale d'Amiens au xiiie siècle.

    Le village subit des destructions de guerre au xviie siècle : incendie en 1636, lors de la guerre de Trente Ans, pillage en 1650, pendant la Fronde.

    Les muches (souterrains-refuges), redécouverts à la fin du xixe siècle par le curé de Mirvaux, témoignent de cette histoire tumultueuse.

    Un ermitage mentionné au xviiie siècle, a disparu.

     
                                                                       *
                                                       Eglise Saint Martin
     

    Mirvaux

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

     
    L'édifice remonte sans doute au 16e siècle, et comportait à l'origine un collatéral au nord, dont il ne reste plus que trois arcades murées. Le choeur fut refait au 18e siècle, peut-être en 1733 car des travaux sont signalés à cette date. Un siècle plus tard, en 1833, d'importantes réparations furent effectuées par l'architecte Marest. Enfin le décor intérieur fut refait à la fin du 19e siècle, grâce à la générosité du chanoine Valembert, curé de Dury natif de Mirvaux. 

    Mirvaux

     

    Mirvaux

    fonts baptismaux du XIIème siècle


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Bucy, en inversant les émaux, avec en franc-canton, brochant, une croix de Malte évoquant l'ancienne commanderie templière puis hospitalière.

     

    Bonneville

     

     

     

     

    En 1197, les Templiers installés à Fieffes succèdent aux Bénédictins et font de Bonneville une succursale. L'ordre des Templiers est supprimé en 1311 par le pape Clément V. Leurs biens passent aux mains des Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le maître prend alors le titre de commandeur de Fieffes et Bonneville.

    1310 : Mile (Emile) de Bonneville, maire d'Amiens en 1314.
    1352 : Enguerran de Bonneville
    1438 : Valéran de Bonneville.
    1486 : Charles de Lafray.
    1624 : Claude de Humicault, "dame de Fieffes et de Bonneville", épouse au début du XVIIe siècle (1624) le 5e fils  de Jean de Mailly. Le domaine tombe ainsi aux mains des De Mailly.

    Bonneville

    de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

     
    Leur 12e fils, Louis-Henry, sgr de Fieffes, devint cornette-colonel de cavalerie légère de Savoie.
    Son fils Nicolas fut assassiné à Doullens en 1657 par 3 officiers de la garnison.
    1682. M. de Pingré de Sourdon

    Bonneville

    Pingré de Sourdond'argent, au pin arraché de sinople, fruité d'or, surmonté d'une grive de sable.

    1772 : le comte de Bucy, dernier seigneur.

    Bonneville

    de Bucy : d'or à dix billettes de gueules. dessin d'Arcady Voronzov.

    En 1792, les biens du seigneur ,le château et 57 ha de terres, sont vendus comme Bien nationaux
     
                                                                         *
                                                         Eglise Sainte Anne
     

    Bonneville

    Ancienne église en 1876, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Reconstruite par l'architecte Paul Delefortrie, ouverture au culte le 7 août 1898.
     

    Bonneville

    Bonneville

    de nos jours, les clochetons ont disparus.

     

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  • Fort-Mahon-Plage

     

    http://armorialdefrance.fr/

    Taillé: au 1er d'argent à la tour de sable battue d'un flot d'azur, au 2e d'or à trois crevettes de sable; à la barre d'azur chargée de trois fleurs de lis à plomb, brochant sur la partition.

    *

    Le blason évoque le nom de la commune: le fort (souvenir d’un fortin, ou corps de garde, créé au 1XVIIe siècle dans les dunes et démantelé en 1815) et les crevettes grises, abondante en baie d’Authie, et qu'on pêchait ici. Les fleurs de lis rappellent que le Marquenterre était, sous l’ancien régime, apanage du comte d’Artois.
    Un poste de garde avec une tour a été construit vers la fin du XVIIe siècle (à cause de la guerre contre les Anglais) pour surveiller l'entrée de la baie d'Authie. Elle a été démantelée en 1815. Les ruines de cette tour étaient encore visibles près de la plage au début du XXe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Fort-Mahon-Plage est une localité dont l'existence n'est pas très ancienne. Il semble établi que rien n'y existait avant le xviiie siècle, à part bien sûr d'importantes dunes de sable et la mer toute proche. Alors jugée plutôt froide et sauvage, la côte n'aurait accueilli que des pêcheurs et ramasseurs de coquillages occasionnels. Le hameau de Fort-Mahon ne figure pas sur la carte de Cassini mais est représenté sur le cadastre napoléonien de 1828 : en fait, la première agglomération a été relevée il y a seulement un peu plus de deux siècles, avec les premières et simples petites maisons de bergers relevées en 1790.

    Fort-Mahon-Plage

     

    aquarelle d'O.Macqueron 1886, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

    C’est en 1790 que les premières maisons (simples masures de bergers) seront construites au bout des actuelles rues de l’Yser et de Robinson. Ce hameau fut appelé Fort-Mahon. L’année suivante la commune du Marquenterre était dissoute  au profit de deux communes : Quend et Saint-Quentin-en-Tourmont.

    En 1791, Fort-Mahon et les dunes ne font pas partie de Quend, mais de Saint-Quentin en Tourmont. C’est en 1899 que Quend récupérera un front de mer. Entre temps, les dunes qui avaient appartenu au comte de Valois, ont été achetées par un Mr Petit. Ses fils créent une route et vendent des terrains. Cela se passait en 1886 : Fort-Mahon-Plage était née en tant que station balnéaire. Elle se séparera de Quend et deviendra une Commune en 1923.

     

    Jean Pierre Pérard

    *

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption 

     architecte, Louis Quételart ; inaugurée en 1931 

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des famille de Crésecques et Le Caron de Chocqueuse.

    Ce qui donne : d'azur à trois tierces d'or ; au chef divisé en chevron, au premier d'or plain, au 2e d'argent au trèfle de sinople, au chevron de gueules brochant sur la partition. 

     

     

    Marieux

     

     La terre et seigneurie appartenait au Moyen-Âge à la famille de Jumelles.

    A la fin du XIVème siècle, Robert de Crésecques épousa Eléonore de Jumelles, dame de Marieux.

    Marieux

     Crésecques : d'azur à trois tierces d'or, au chef du même.

    Le second de leur fils Jean, époux de Jeanne de Rubempré, fut seigneur du lieu où, dit-on, il avait sa résidence habituelle, il devait s'agir du châtelet dont on identifie la motte circulaire en tourée de fossés dans le bois voisin.

    Située à proximité de l'ancienne voie romaine d'Amiens à Arras, l'ouvrage était aussi sur la fontière de l'Authie.

    Passé à Robert, puis à Antoine et à Ghislain de Crésecques, ce dernier gouverneur du château de Boves sous François 1er.

    Marieux

    gouache de Marcel Stiennon.

    Il ne dut pas résister aux Impériaux qui ravagèrent le pays en 1636.

    Catherine de Crésecques (ou Quérecques), dame de Marieux, fille de Louis, avait alors épousé Oudart de Monthomer (1547-1609), seigneur de Frucourt.

    Marieux

    de Monthomer : d'azur à la fasce haussée d'or, accompagnée de dix besants du même, quatre en chef et six en pointe, posés 3,2 et 1.

    A la mort de Jean de Monthomer, dit de Milly, la terre revint aux seigneurs de Frucourt qui s'en féfirent en 1680 au profit de Jean-Baptiste Le Caron, seigneur de Chocqueuse, avocat au parlement et conseiller au bailliage d'Amiens.

    Marieux

     

    Le Caron de Chocqueuse : d'argent au chevron de gueules accompagné en pointe d'un trèfle de sinople

    Ce n'était alors qu'une terre de rapport et un territoire de chasse, il fallut attendre son arrière- petit-fils pour voir se construire à proximité de la ferme une résidence d'agrément modeste.

    Antoine-François Le Caron de Chocqueuse (1721-1799) fit bâtir le château actuel en 1777, il fut maire d'Amiens à la fin de l'Ancien Régime.

    Incarcéré à Amiens pendant la Terreur.

    Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Antoine de Chocqueuse fit remanier et agrandir les dépendances, avant de léguer le domaine à son neveu Charles qui fut tué en Belgique en 1914.

    Devenu quartier général d'un corps britannique, le château reçut la visite du roi George V qui, le 25 octobre 1915 y reçut à déjeuner le président Poincaré, accompagné de plusieurs généraux dont le futur maréchal Foch.

    Loué quelques années au vicomte de Guillebon, dont le château du Mesnil-Martinsart avait été anéanti en 1915.

    Il a été restauré après la dernière guerre par le général et Mme de Chizelle, née Chocqueuse.

    Il appartient ensuite à leur fille, Mme Michel Merveilleux du Vignaux.

    Marieux

     

    Photo Isamiga 76

     

    Marieux

     

                                                             *

                                            Eglise Saint Leger

    Rebâtie en 1828 en style néo-classique

    Marieux

    aquarelle d'O.Macqueron 1874, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Marieux

     

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Hénencourt, en inversant les émaux.

     

    Senlis-le-Sec 

     

     

    • En 1188, il est fait mention de Nicolas, sire de Mailly (1145-1212), seigneur de Senlis et de Clairfaix (Clerfay).

       

    • Senlis-le-Sec

    • de Mailly : d'or aux trois maillets de sinople. 

        .
    • Son fils Matthieu, sire de Mailly, seigneur de Senlis participa vaillamment aux campagnes de Philippe-Auguste contre Richard Coeur de lion, Il fit prisonnier Robert, comte de Leicester.
    • Il se maria en 1190 avec Jeanne de Moreuil.
    • Il fut lui-même fait prisonnier à Gisors (Eure) en 1198.
    • Il participa à la Croisade et mourut à Nicomédie, sa dépouille fut ramenée à Arras.
    • Une maison des Templiers existait près du cimetière.
    • La seigneurie de Senlis passa ensuite à la famille d'Hénencourt.
    • Senlis-le-Sec

    •                                 d'Hénencourt : d'argent à trois maillets de sable

       

    • Au xve siècle, Adrien d'Hénencourt, chanoine du Chapitre cathédrale d'Amiens était seigneur de Senlis. À sa mort, la seigneurie de Senlis passa à sa sœur, Jacqueline d'Hénencourt qui épousa Antoine Ier de Lameth. La seigneurie de Senlis resta possession de la famille de Lameth jusqu'à la Révolution.
    • Senlis-le-Sec

    • De Lameth : De gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées au pied fiché de même, posées en orl                                            

       

    • Pendant la  Première Guerre mondiale, la demeure de madame Marie Drouart Danicourt puis de sa fille madame Jeanne Serant que les habitants appelaient « le château », servit d'hôpital militaire. La propriété de Marie-Thérèse Dufour, rue du Bas, a servi de logement aux soldats qui provoquèrent accidentellement un incendie. Le feu détruisit l'habitation et provoqua la mort de chevaux à l'écurie. En août 1915, l'armée anglaise remplaça l'armée française. La ferme de madame Yolande Rachaine fut détruite par un incendie qui provoqua la mort de quinze soldats dont le nom figure sur le monument aux morts.

     

                                                                        *

                                                    Eglise Saint Martin

     L'ancienne église a été détruite à la Révolution, reconstruite entre 1822 et 1825.

    Senlis-le-Sec

    aquarelle d'O.Macqueron 1874 (Bibliothèque municipale d'Abbeville)

    Senlis-le-Sec


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