• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes du chevalier de Maucourt avec les merlettes telles qu'on les dessinaient à la fin du XVème siècle, et en inversant les émaux.

     

    Maucourt

     

     

    En 1230, Hue de Maucourt était homme lige de Jean de Nesle.

    Au XVème siècle, Jean d'Auvillars, chevalier de Vermandois, était seigneur de Maucourt.

    Il était chambellan du duc de Bourgogne, ses armes apparaissent au Grand armorial équestre de la Toison d'or.

    Maucourt

    On devrait le lire : "d'argent à trois merlettes de gueules". Or, sur le Gd Armorial de la TO, ces merlettes ont des becs ! Ils est vrai qu'on les dessina à la façon anglaise jusqu'à la fin du XVe siècle (nous y sommes) et que les anglais appelaient ces oiseaux des "martlets", plus proches de nos martinets que de nos aquatiques merlettes sans bec ni pattes. (infos J.Dulphy et D.Juric)

    Il s'agit bien de notre Maucourt picard, en pays de Santerre et comté de Vermandois. La mention de "chevalier de Vermandois" l'atteste, le travail de recherche d'Hérald Dick également . Le Grand armorial de la TO date du XVe siècle. Le blason qui y figure est sans aucun doute porté par celui dont parle le chroniqueur picard Enguerrand de Monstrelet, mort en 1453, successeur de Froissart, et appartenant (comme le chev. de Maucourt) au parti bourguignon. Il écrit notamment : " Jean, duc de Bourgogne, avait au nombre de ses chambellans, Jean d'Auvillars, seigneur de Maucourt". Le seigneur de Maucourt, "chevalier de Vermandois", quitta, en 1424, le parti du duc de Bourgogne. Pris peu de temps après par maître Jean Le Jeune, bailli d'Amiens, "il fut, par le conseil du roi Henri, décapité dans ladite ville d'Amiens et son corps fut mis au gibet ; ses biens et héritages confisqués au roi".

    En 1567, Charles d'Abonval comparait à la rédaction des coutumes du gouvernement de Péronne, comme seigneur de Maucourt et Fouquescourt.

    Charlotte de Villers-Saint-Paul (1563-1626), veuve de Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière, prenait en 1604 la qualité de dame de Maucourt.

    Maucourt

    De Villers Saint Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.

    En 1693, les seigneuries de Chilly et Maucourt étaient aux mains du duc de La Rochefoucault.

    En 1700, François de La Rochefoucault et Jeanne de Schomberg, sa femme, vendirent la seigneurie à Anne de Souvré, veuve de Michel Le Tellier, marquis de Louvois.

    En 1720, Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes en était le seigneur, et plus tard Marie-Thérèse d'Albert de Chaulnes, marquise de Plessis-Bellière, était dame de Maucourt.

    Il existait un château, détruit par les bombardements en 1916.

    Maucourt

     

                                                             *

                                    Eglise Notre-Dame de la Nativité

    L'ancienne église comprenait des fonts baptismaux des 12 et 13ème siècle.

    Elle a été détruite pendant la Première Guerre.

    Maucourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1875. Bibliothèque d'Abbeville.

    Maucourt

    Maucourt

     

    Maucourt

    église actuelle reconstruite après guerre


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes des de Vauvillers (et par conséquent aux de Longueval), avec les armes du Chapitre de la cathédrale d'Amiens insérées dans le chef, la partition du chef formant un V (initiale de la commune).

     

    Vauvillers

     

    La terre et seigneurie appartenait à la famille de Longueval.

    Robert de Longueval, chevalier, seigneur de Bucquoy et baron de Cagny, la vendit en 1498 au Chapitre d'Amiens.

    Vauvillers

    De Longueval : bandé de vair et de gueules de six pièces.

    Vauvillers

    Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

    Il existait néanmoins des seigneurs feudataires du nom de la commune comme Hugues de Wavilla, Gilles de Vauvillers, Baudoin de Vauvillers.

    Vauvillers

    de Wauvillers : bandé de vair et de gueules de six pièces, au chef d'or.

     

    Geoffroy de Vauvillers était homme-lige de l'abbaye de Corbie

    Leur maison seigneuriale était située près de l'église.

     

    Le village a été profondément marqué par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a été détruit en partie.

                                                                      *

                                                         Eglise Saint Eloi

    Vauvillers

    aquarelle d'O.Macqueron 1875 ( Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale)

    La construction de l'église saint Éloi actuelle remonte pour partie à la fin du xiie siècle. Elle a été remaniée à la période gothique, aux xviexviie et xviiie siècles.

    Le roi Henri V d'Angleterre s'est arrêté à l'église de Vauvillers, en 1415, avant de se rendre à la Bataille d'Azincourt.

     

    La Première Guerre mondiale l'a épargnée mais il fallut refaire une partie du mobilier et les verrières en 1920.

    Vauvillers

     

    Vauvillers


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir du dextrochère des Le Vaillant de Brusle, remplaçant l'épée par une feuille de fresne avec une coquille d'or empruntée aux De Mazancourt. 

     

    Frenes-Mazancourt

     

     

     

     

    FRESNES.

    Seigneurie fort ancienne.

    Au XIème siècle Jean de Fresnes était l'un des puissants seigneurs de la Cour d'Herbert IV, comte de Vermandois.

    Beaucoup plus tard, elle appartenait au duché-pairie de Chaulnes.

    Claude-Marie-Barthélémy Le Vaillant de Brusle (1759-1828) en fit l'acquisition et fit construire le château à l'extrémité du village.

    Puis son fils  Claude-Charles-Antoine Le Vaillant de Brusle (1790-1865), lieutenant de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur.

    Frenes-Mazancourt

     D'azur, au dextrochère d'argent  mouvant d'une nuée d'argent, paré de gueules, tenant une épée en pal, aussi d'argent, garnie d'or

     

     

    MAZANCOURT

    Hameau de Fresnes, ce n'était qu'un fief de peu d'importance.

    Les châtelains de son manoir ne paraissent qu'au XVème siècle; en 1430 Florimond de Brimeu, seigneur du lieu,était à la suite du duc de Bourgogne qui le nomma chevalier.

     Le fief passa ensuite aux Merlin de Mazancourt qui obtinrent beaucoup d'importance par la charge de grands baillis du marquisat de Nesle.

    Au XVIème siècle, ils firent l'acquisition du beau domaine de Billancourt et abandonnèrent leur habitation de Mazancourt, qui deviendra une ferme.

    Frenes-Mazancourt

     

    Merlin de Mazancourt : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles de même. 

     

    Le château de Fresnes, qu'on voit aujourd'hui à l'extrémité du village, est un édifice reconstruit vers 1926 par l'architecte parisien Ernest Bertrand. Il remplaçait déjà l'édifice construit au xixe siècle à l'emplacement de celui de Le Vaillant de Brusle et avait été détruit au cours de la Première Guerre mondiale.

    Frenes-Mazancourt

    Frenes-Mazancourt

     

    Le village est considéré comme détruit lors de la Première Guerre.

     

                                                                   *

                                            Eglise Saint Médard

    Frenes-Mazancourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville.

    L’ancienne église romane de Fresnes-Mazancourt, datant du XIIe siècle, ayant été anéantie au cours de la Première guerre mondiale, fut reconstruite durant l'entre-deux guerres. En 1927, l'architecte, Louis Duthoit fut chargé d'en dresser les plans. La construction fut ralentie à cause de la découverte de sapes et de galeries, notamment sous le clocher; elle se termina en 1931.

    Frenes-Mazancourt

    Ces souterrains considérables feraient croire à l'existence d'un ancien château-fort auprès de l'église qu'il devait renfermer dans l'enceinte de ses remparts.

    Frenes-Mazancourt

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Flamenc (Flamant) ramenées à deux flammes et en inversant les émaux, en y associant une colombe (qui se trouve sculptée sur l'église), symbolisant la paix revenue sur le village.

     

     

    Biarre

    Il y avait autrefois un château et un couvent sous l'invocation de Notre-Dame, tous deux furent livrés aux flammes par les Bourguignons en 1472.

    Après la destruction de leur établissement, les religieux se retirèrent à Noyon.

    En 1636, les Espagnols ravagèrent la commune.

    La seigneurie appartenait au XIIIème siècle à Pierre Flamant (Le Flamenc), qui fait aumône pour la construction de l'église en 1220.

    Biarre

    Le Flamenc : d'or à trois flammes de gueules.

    Au XVIIème siècle, elle appartenait à la famille Turpin, dont l'un des membres Pierre Turpin, maïeur de Roye, s'illustra en 1653 au siège de cette ville par les Espagnols.

    Au XVIIIème siècle, le domaine appartenait à la famille Sézille avec Balthazar de Sézille de Biarre (1733-1811).

    Biarre

    de Sézille : d'azur, au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même.

     

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre.

     

                                                                         *

                                         Eglise Notre-Dame de la Nativité

    Biarre

                                       Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville

    L'ancienne église datait de 1627, détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1927. 

    Biarre

    Photo Claude Deroletz

    Biarre

    Colombe sur la façade de l'église.


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  • Armancourt

    https://armorialdefrance.fr/

     Écartelé: au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or, au 3e d'argent à l'épée basse d'azur posée en bande, au 4e de gueules au grêlier d'argent, l’embouchure à dextre et enfermant les chiffres « 42 » du même.

    Création Jean-François Binon. 2021.

    *

    La seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles de Festard, seigneur de Beaucourt, par suite de son mariage avec Jeanne de Trion, fille du seigneur de Dancourt.

    Armancourt

    Festard : d'argent à trois fasces de gueules, parfois l'inverse..

     

    Puis à Valentin Méniolle, seigneur de Misery.

    Armancourt

    De Méniolle : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

     

    Au XVIIIème siècle, elle était aux mains de la famille Trannoy.

    Armancourt

    En 1779, Jean-Charles Trannoy, écuyer, garde de la porte du Roi, vendit le domaine d'Armancourt, comprenant les fiefs d'Onquaire et de Guideville, à Pierre-Alexandre Galoppe, écuyer, conseiller du Roi, ancien contrôleur des guerres.

    *

    Eglise Saint Nazaire

    Armancourt

    Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville.

    Reconstruite de 1742 à 1744

    Furent inhumés sous l'autel Eugène Trannoy décédé en 1753 et son épouse Marie Godin.

    Leur fils Jean-Charles Trannoy décédé en 1778.

     

    L'église fut détruite lors de la Première Guerre mondiale.

    Reconstruite, elle fut à nouveau détruite pendant le Seconde Guerre.

    Armancourt

    En 1916.

    Armancourt

    de nos jours. 


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