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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Sarcus avec la fasce frettée de la famille de Riencourt.
La famille de Bergicourt possèdait une partie de la seigneurie.
La famille de Sarcus apparait à la fin du XIIIème siècle pour l'autre partie.
de Sarcus : De gueules au sautoir d'argent accompagné de quatre merlettes du même.
En 1313 on trouve Pierre III de Sarcus.
La dernière héritière Rauline de Sarcus, morte avant 1457, épouse Jean de Riquebourg, dit Desprès.
Leur fils Jean de Riquebourg vendit sa part à Andrieux de Riencourt, seigneur d'Orival et de Tilloloy.
La famille de Bergicourt continuait à conserver une partie, qui se réunit à la famille de Riencourt par le mariage de Marguerite de Bergicourt, en 1443, avec Andrieux de Riencourt.
Marie de Sacquespée qui se disait dame de Bergicourt en 1542 était la veuve d'Antoine de Riencourt, elle décède en 1544.
Leur fils Adrien de Riencourt.
de Riencourt : D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.
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Eglise Saint Lucien
Présente des éléments d'époque romane dont le portail.
Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville.
portail roman
Fonts baptismaux du 13ème siècle.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les deux bars de la famille de Saisseval sur leur champ d'azur, et la crosse d'or de l'abbaye de Saint-Valery.
Un prieuré, sans doute au bout du village, existait au XIIème siècle,il appartenait à l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.
Il se composait d'une église, avec un cimetière attenant, et d'une ferme.
En 1265 Gauthier de Gourlé (Goulles) vendit ses biens à l'abbaye de Saint-Valery qui possèda jusqu'en 1564, il existait une maison seigneuriale.
En 1564, achat par Françoise de Feuquerolles, veuve de François Truffier, seigneur d'Ellecour.
Elle mourut sans postérité en 1567 après avoir légué à sa soeur Antoinette, veuve de Denis d'Ellecourt ou de La Court.
Sans postérité également, la seigneurie échut à sa nièce Marie d'Ardre qui épousa vers 1575 François de Saisseval.
de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.
Cette famille tint la seigneurie jusqu'en 1756 quand Jean-Baptiste de Saisseval vendit à Joseph-Auguste de Chastenay.
De Chastenay : d'argent au coq de sinople crêté, barbé, armé et couronné de gueules.
Erard-Louis-Guy de Chastenay vendit la terre à N.Jourdain de Thieulloy en 1775, qui sera le dernier seigneur.
Jourdain de Thieulloy : d'or à un daim au naturel passant sur une terrasse de sinople adextré d'un arbre au naturel et senestré d'un nuage d'azur mouvant de l'angle senestre et chargé d'une étoile d'argent, au chef de sinople chargé d'une croix ancrée d'or.
Le site sur lequel se trouve la ferme accueillit au XIIème siècle un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Valéry-sur-Somme. De cette époque, une crypte est encore accessible. Moines, Templiers et Hospitaliers ont autrefois cultivés ces terres. Ce lieu, chargé d’histoire, abrite maintenant une ferme du XVIIème siècle, en brique et pierre, entourée de bâtiments au style picard.
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Eglise Saint Valery
aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville
Datée de 1713.
Inscription en latin au-dessus de la porte : Haec porta domini justi intrabunt in eam tradui par : Voici la porte du Seigneur, les justes y entreront.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Tyrel de Poix, en changeant les émaux.
La commune a eu les mêmes seigneurs que Poix.
Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisetées d'or.
Le fief de Grand-Pré appartenait à Chrétien de Mauchevalier, écuyer, capitaine du château de Poix.
Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagnée de six merlettes de gueules.
Sa fille Isabelle épousa vers 1448 Charles de Moyencourt.
De Moyencourt : de gueules à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable à plomb, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées de sable.
Jacqueline de Moyencourt apporta le fief par mariage, en 1508, à Jean de Mailly
Cette famille le conserva jusqu'en 1755.
Ensuite le fief se démembra en deux parties.
En 1755, Pierre-Placide de Mailly, et autres, cédèrent Grand-Pré et Petit-Pré au comte de Noailles.
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Eglise Saint Jean-Baptiste
Composée d'éléments d'époques différentes.
aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque municipale d'Abbeville.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet proposé par Jacques Dulphy associant trois croix recroisettées au pied fiché des Tyrel de Poix et le fort de Pérempuits sur sa motte.
Fut primitivement et sans doute jusqu'à la fin du XVème siècle un simple hameau de Poix, avec son rôle d'ouvrage avancé du château de cette commune, et y avait donc les mêmes seigneurs.
Tyrel de Poix : de gueules à la bande d'argent, de six croix recroisettées et fichées d'or.
Il y avait d'autres fiefs.
Le fief de Perempuits.
Comprenait un chef-lieu seigneurial composé d'un donjon sur motte entouré de constructions, on peut encore la deviner dans le bois de ce nom.
Cité dès 1206, il n'a jamais cessé d'appartenir aux seigneurs de Poix.
Le fief du Carel
Comprenait lui aussi un lieu seigneurial où demeurait en 1402 Pierre du Carel.
Bien plus tard en 1722, Madeleine de Trudaine, veuve de Philippe-Auguste du Fay; et en 1789 la famille des Forges de Caulières.
Le fief Valimat ou Valminon
Aurait été situé en 1688 près de l'église actuelle, c'était une ferme considérable.
Charles de Cohen, écuyer, en 1557.
Puis Anne Bernard et autres au XVIIème siècle.
Et enfin les seigneurs de Poix en 1722.
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Eglise Notre-Dame de la Trinité
aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque municipale d'Abbeville
Imposant bâtiment du XVIème siècle, que les réparations des XVIIIème et XIXème siècle et la reconstruction du clocher en 1784, ont achevé de défigurer.
Il n'y subsiste que des fonts baptismaux Renaissance.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Monsures (en ne gardant que trois fermaux), en y associant un dragon symbolisant Saint Germain l'écossais et deux burelles ondées symbolisant la Bresle qui coule à St Germain et la Méline qui coule à Guémicourt.
L'abbé de Saint-Fuscien en était le seigneur.
Un fief important appartenait en 1540 à Pierre de Saint-Souplis.
Puis en 1653 par Philippe Godard et en 1789 à N.Grouchet.
Le fief du Boc Béranger à Jean de Caumont en 1522.
Hameau de Guémicourt
Absorbé en 1973.
L'écu qui timbre la porte d'entrée du manoir d'une accolade gothique, est celui des Monsures, seigneurs du lieu.
de sable, à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.
Jean III de Monsures épousa Jeanne Le fèvre de Saint-Rémy, dame de Sainte-Segrée et Guémicourt en 1430.
Le Fèvre de Saint-Rémy : de gueules, au sautoir d'argent cantonné de quatres aigles de même.
En 1462, cette dernière fit don à son fils Raoul de Monsures à l'occasion de son mariage avec Jeanne de Caulaincourt.
En 1505, à la mort de Raoul, Jehan de Monsures prit la succession et rend aveu au comte d'Aumale.
Viennent ensuite Adrien de Monsures, échevin d'Amiens, en 1518.
Charles, son fils , en 1524, et Jean son petit-fils qui rend aveu en 1556 pour son château et ses dépendances.
Il meurt peu après, car 3 ans plus tard sa veuve en secondes noces , Gabrielle d'Ongnies épouse Edmé de Mailly-Haucourt. qui habite le château de Saint-Leger-au-Bois.
La terre revient alors à un autre Jean de Monsures, époux de Marie de Rune.
Puis à son fils Antoine qui épouse Suzanne d'Humières et meurt en 1620.
Nicolas d'Arandel qui rend aveu pour la seigneurie de Guémicourt, est l'héritier de Mathias d'Arandel, sieur de la Feuillie, seul survivant des cinq fils de Claude de Monsures et de Claude d'Arandel.
d'Arandel : d'argent, au chevron accompagné de trois pies de sable.
Ses descendants se succèdent jusqu'à Marie-Françoise d'Arandel qui en 1741 vend terre et seigneurie à son voisin, le marquis d'Estrade, moyennant 28300 livres.
En 1778, Louis Sanson de Frières rachète Guémicourt et Beaucamps-le-Jeune pour une somme globale de 410.000 livres dont la majeure partie sert à désintéresser les créanciers de la succession.
Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules.
10 ans plus tard, un dénombrement fait par Jean-Louis Sanson de Frières fait état d'un manoir seigneurial qui fut incendié en partie, enclos de fossés autrefois remplis d'eau vive, et se fermoit jadis par un pont-levis, à présent détruit.
aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.
en 1912
Le manoir de Guémicourt, longtemps inclus dans une exploitation agricole, a été acheté par Henry Dulphy en 1942, auprès de Louise-Caroline Des Mazis ( fille de Gabriel des Mazis et de Victorine Sanson de Frières), demeurant au château de La Briche (Seine-et-Oise). L'acquéreur mourut deux ans plus tard. Après son décès, le domaine fut vendu.Le manoir a depuis, après un long temps d'abandon et presque de ruine, fait l'objet d'une remarquable restauration générale.photo : François Goglins*
Eglise Saint-Germain-l'Ecossais
aquarelle d'O.Macqueron en 1860-bibliothèque d'Abbeville.
Cette église du XVIIIe siècle est construite de brique et de silex. Elle offre une grande sobriété architecturale. Son plan est rectangulaire et comprend la nef et le chœur, il n'y a pas de transept. Une tour-clocher en brique est accolée au côté nord de l'édifice. L'édifice est voûté de bois, une poutre de gloire surmontée d'un groupe sculpté représentant la Passion du Christ sépare la nef du chœur. Le tombeau de Germain l’Écossais, classé monument historique, se compose d'un sarcophage du IXe siècle surmonté d'un gisant sculpté en pierre
Chapelle Sainte Geneviève de Guémicourt
aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque municipale d'Abbeville.
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