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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les hermines de la famille de Valicourt, les clefs de Saint-Pierre, patron de l'église; en y associant trois bottes de cresson évoquant les cressonnières du lieu.
Une maison seigneuriale s'élevait sur le haut du village.
En 1686, André-Marie de Valicourt (1663-1734), conseiller du Roi, s'intitule seigneur de Beaucourt, Mortry, Vitermont et Mesnil-Martinsart.
Son 3ème fils Jean-Joseph (1695-1750), che de la branche latérale des Séranvillers, prend seul le titre de seigneur de Beaucourt dont sans doute il aliéna la seigneurie au commencement du 18ème siècle.
A son décès, M.Nicolas Souillart acheta la seigneurie et se fit appeler Souillart de Beaucourt.
Son fils Louis-Joseph-Alphonse Souillart de Beaucourt (1793-1843) fit carrière dans les armées de Napoléon 1er comme capitaine d'infanterie, titulaire de la Légion d'honneur.
Le village, détruit pendant la Première Guerre mondiale a été reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.
Couvrant Thiepval, Beaucourt-sur-l'Ancre avait une position stratégique importante lors de la Première guerre mondiale et a été complètement rasé en 1918. Sa libération intervient le 7 avril 1918, grâce aux troupes australiennes.
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Eglise Saint Pierre
ancienne église, aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille d'Hervilly en inversant les émaux.
Siège de l'ancienne famille qui en portait le nom, elle y habitait avant le 13ème siècle, son ancien manoir féodal n'a pas laissé de traces.
Baudoin d'Hervilly vivait en 1237.
En 1360 Robert d'Hervilly parait comme époux de Guillemette du Hamel, il se maria en secondes noces à Béatrix de Licques.
En 1501, Jeanne d'Hervilly, dernier rejeton de cette famille épousa Arthur Le Cat, seigneur de Beaumont, à la condition que leurs descendants prendraient le nom et les armes d'Hervilly.
De sable semé de fleurs de lys d'or.
Le domaine passa plus tard à d'autres seigneurs.
Jacques-Louis Chanlatte (1705-1740)
Puis son fils André-Jacques Chanlatte en était le seigneur, il était gentihomme-officier servant la comtesse de Provence, il demeurait au château d'Hervilly.
Sa fille Marie-Louise Chanlatte épousa Mathias de Haussy de Robécourt.
Chanlatte : d'azur, à deux gouttières (chanlattes) d'argent passées en sautoir alaizé, accompagnées de quatre roses d'or.
gouache 1985 Marcel Stiennon
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Le village fut entièrement détruit en 1917.
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Eglise Saint Jean-Baptiste
en 1874, aquarelle d'O.Macqueron (bibliothèque d'Abbeville)
Détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1925.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille d'Hanmer de Claybrooke et celles des du Feu de Liéramont.
Le domaine appartenait anciennement aux comtes de Vermandois.
Au XIème siècle Sohier de Vermandois, châtelain d'Epehy, lègue à son fils Almaric les terres de Liéramont.
Sa descendance formèrent la famille des seigneurs de ce nom, ainsi en 1595 le sieur de Liéramont était gouverneur du Catelet pendant la guerre contre l'Espagne.
On trouve ensuite la famille Du Feu, Gabriel du Feu, écuyer, gentilhomme servant le duc d'Orléans, épouse Hélène-Justine Maubert.
du Feu de Liéramont: d'azur à trois flammes d'or, aux pointes de gueules.
Leur fille Hélène-Antoinette du Feu de Liéramont, née en 1729, épousa en 1750 le baron Maximilien-Albert-Joseph d'Hanmer de Claybrooke, né en 1726, capitaine au régiment de Boufflers-Wallon.
Leur fils Antoine-Albert-Joseph d'Hanmer-Claybrooke, né en 1750, seigneur de Liéramont et Béthencourt, fit démolir le château et les biens vendus en partie aux cultivateurs locaux.
d'Hanmer-Claybrooke : d'argent à la croix pattée de gueules.
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Eglise Saint Martin
Aquarelle d'O.Macqueron 1876. Bibliothèque d'Abbeville.
Avant 1914
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La commune ne possède pas de blason officiel
Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy avec le buste de Saint Quentin tel qu'il figure sur le sceau de l'église de Bayonvillers, le nombre de fleurs de lys étant réduit à deux.
La seigneurie appartenait au Chapitre de l'abbaye de Saint-Quentin, gérée par des lieutenants de la seigneurie.
Il existe un sceau de l'église de St Quentin de Bayonvillers répertorié par Demay sous le n° 1252, représentant le buste de Saint Quentin ayant un clou fiché dans chaque épaule, sur un champ semé de fleurs de lys.
Jean de Bayonvillers, écuyer, vendit son fief au Chapitre de St Quentin en 1311.
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Eglise Saint Etienne
aquarelle d'O.Macqueron 1867 ,Bibliothèque municipale d'Abbeville.
Le chœur de l'église Saint-Étienne a été construit au XVème siècle, le reste de l'édifice date du XVIIIe siècle, le clocher a été construit au XIXe siècle.
L'intérieur de l'église conserve des colonnes cylindriques à chapiteaux, un arc triomphal décoré aux armes de saint Quentin et des objets protégés au titre de monuments historiques.
Durement éprouvée pendant la Première Guerre, avait perdu son clocher.
en 1918
en 1938.
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Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules à saint Martin à cheval, d'argent, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 3e d'argent à la locomotive de sable.
Création Jean-François Binon.
Les seigneurs avaient assez d'importance au Moyen-Âge et possédaient un château, comme Dreux d'Equancourt en 1100.
En 1209, Girard d'Equancourt marie sa fille Lucie à Nivelon Le Maréchal.
Au 17ème siècle, Daniel de Montmorency justifie sa noblesse en 1666, baron d'Equancourt et de Bours, seigneur de Gueschart (Ponthieu), Villeroy, Rethonvillers, Tilloy etc...Il habitait le château de Gueschart.
Montmorency-Bours : D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur chargée d'un croissant d'argent.
Il ne reste plus aucun vestige du manoir, en 1897 un monticule en indiquait l'emplacement au sud du village.
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Eglise Saint Martin
L'église d'origine devait se trouver dans l'enceinte du château.
aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque et archives d'Abbeville.
avant 1914
Pendant l'occupation de la 1ère guerre mondiale, au fur et à mesure que le front avançait, l'église se vidait de ses bancs qui étaient cassés et brûlés.
En décembre 1916, les allemands qui occupaient le village, embarquèrent la cloche de l'église pour la faire fondre afin de produire des armes. Cette cloche avait pour parrain et marraine la famille Montmorency anciens seigneurs d'Equancourt.
En 1917, l'église n'avait plus de clocher et était démolie de moitié.
Elle fut reconstruite après la guerre dans les années 1920.
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