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Par remus80 le 6 Mars 2019 à 20:05
D'azur au chevron d'or accompagné de trois demi-vols d'argent, ceux du chef adossés.
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Création Jacques Dulphy.
Adopté en mai 2012.Armes de la famille Eudel de Brie.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
La commune de Brie a relevé les armes de la famille Eudel, dite Eudel du Gord, qui donna de nombreux seigneurs à Brie.Parmi ceux-ci, Louis Eudel -dit-on- obtint d'Henri IV ses armoiries, avec chevron d'or, en récompense d'une action d'éclat à la reprise d'Amiens en 1597.
Son fils Antoine se fixa à Corbie où il épousa la fille de Pierre de Vaulx, bailli de la ville.En 1685, Claude Eudel était bailli général du comté de Corbie.
Dans le cours du même siècle, une branche des Eudel vint s'établir à Péronne et l'un de ses membres, dont les descendants existaient encore au XIXe sièce, avait fait l'acquisition du fief seigneurial du Gord (à Brie), et en conserva le nom d'Eudel du Gord.
(D'après l'abbé Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1859). Il s'agit bien sûr d'armes parlantes (Eu-d'aile).
La devise familiale était: "In procellis impavidae" (Intrépide dans les tempêtes).
(Jacques Dulphy)Armes de la famille Eudel.
Gouache de Marcel Stiennon, vers 1976.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)***
En 1344 un certain Jean de Brie fut maïeur de Péronne
En 1571, la seigneurie de Brie appartenait au duc de Chaulnes.
En 1636, le village de Brie fut incendié par un détachement des armées du roi d'Espagne commandées par Jean de Werth. Cependant, les habitants révoltés s'armèrent de fourches et de faux et se ruèrent sur les ennemis, les empêchant de passer la Somme et les contraignant à se replier sur Saint-Christ. Trente-quatre habitants de Brie périrent dans cette échauffourée.
Sur une carte de Guillaume Delisle, datant du xviiie siècle, figure un fort défendant l'entrée ouest du pont.
Brie dépendait de l'élection et du bailliage de Péronne, de la généralité d'Amiens et du diocèse de Noyon.
À la Révolution française, les hameaux de Pont-lès-Brie et d'Applaincourt furent rattachés à la commune de Villers-Carbonnel.
En 1814-1815, les armées coalisées ravagèrent le pays.
En 1870-1871, la population de Brie subit les réquisitions de l'armée allemande, en argent et en nature. 24 jeunes gens de la commune participèrent aux combats, deux furent blessés.
Pendant la Première Guerre mondiale, le village de Brie fut totalement détruit.
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Eglise Saint-Géry
Totalement détruite pendant la Première Guerre mondiale
Reconstruite tout en béton entre 1920 et 1930
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Par remus80 le 16 Janvier 2019 à 19:25
De gueules à deux léopards d'argent, couronnés d'or, l'un au-dessus de l'autre.
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Le blason que relève la commune de Sorel est celui de la famille De Sorel, issue des chevaliers du lieu. Deux familles portaient ce nom dans l'actuel département de la Somme: les De Sorel (en Vimeu) et les De Sorel (en Vermandois), et ils sont souvent, comme leurs armes, confondus.
Le premier seigneur connu de ce nom, en Vermandois, est Gauthier de Sorel, chevalier, cité en 1187.
En 1214 Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village de ce nom.
L'abbé Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1869), précise que ces De Sorel ont pour armes: "De gueules, à deux léopards d'argent, l'un sur l'autre, couronnés, lampassés et armés d'or".
En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Remy-en-Beauvaisis. En 1421, un Regnault de Sorel, du Beauvaisis, est exécuteur testamentaire de Jean II d'Hangest. Il devient, d'après Jacques Le Vasseur (doyen du chapitre de Noyon au XVIIe siècle), l'époux d'Agnès Sorel (+1450), future favorite du roi Charles VII. Mais celui-là est sans doute issu d'une autre famille De Sorel, ou plus exactement De Soreau, ou Soreau, qui a donné les seigneurs de Coudun. Les historiens débattent encore du lieu de la naissance de la "Dame de Beauté", de l'origine de sa famille et de son nom. Certains la disent tourangelle, d'autres picarde. Qu'importe, elle portait sur son blason un sureau (comme les Soreau de Coudun).
La famille picarde des De Sorel (en Vermandois) portait, elle, deux léopards couronnés. Ce sont ces armes que la commune de Sorel, dite Sorel-le-Grand, a reprises.
(Jacques Dulphy)Blason sur la mairie
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Les Sohier de Vermand possesseurs de vastes domaines ont construit à Sorel une forteresse assez imposante mentionnée dans le dénombrement de 1214. Des habitations se sont élevées à l'abri de ce château fort et un noble chevalier à qui la garde fut confiée a donné naissance aux seigneurs du domaine. L’importante chapelle du château était desservie par des chanoines de l'abbaye de Revelon.
Les seigneurs de Sorel avaient fondé une maladrerie ou hôpital pour y soigner les malades ; l'hôpital est tombé en ruine vers 1550.
Le premier seigneur connu est Gauthier de Sorel, chevalier du Santerre. Il est cité en 1187 comme l'un des principaux chevaliers d’un tournoi donné par Raoul Ier, sire de Coucy.
En 1214, Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village plus une partie de Fins, village voisin. Il est rappelé dans une charte du roi Philippe Auguste en faveur de l’abbaye du mont Saint-Quentin.
Son fils nommé aussi Gauthier, figure avec distinction dans le célèbre tournoi de Hem, où, dit le trouvère sarrasin, monté sur un beau destrier (cheval) noir il jouta contre Piéron de Bailleul. Gérard de Sorel son frère parut également à ce tournoi.
Les Sorel sont nommés avec les d’Hangest, les Clari, au nombre des chevaliers bannerets (portant bannière et conduisant une troupe de chevaliers) et avaient pour armes : de gueules, à deux léopards d’argent passant, couronnés, lampassés et armés d’or. Le cri de guerre est Normandie.
En 1301 sont rappelés Hues de Sorel, pour un fief à Heudincourt ; et Jean de Sorel homme lige de l’évêché d’Amiens.
En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Rémy-en-Beauvaisis. En 1421, Regnault est exécuteur testamentaire de Jean II d’Angest. Il devient, d'après Le Vasseur, l’époux d’Agnès Sorel future favorite de Charles VII et mourut en 1441 ; dans son blason il avait ajouté un orle d’or.
En 1748, la seigneurie fut érigée en comté.
Le château fut détruit en 1917, ainsi que l'église et le village
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Eglise Saint-Gervais
reconstruite en 1932.
En 1876
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Par remus80 le 25 Décembre 2018 à 15:10
D'argent au chevron de gueules accompagné de trois coeurs de même; au comble d'azur.
La commune a relevé les armes de l'abbaye d'Arrouaise, détruite à la Révolution. C'était l'une des plus anciennes abbayes de l'ordre de Saint-Augustin, et sa réputation a passé dans les pays étrangers, notamment aux 12e et 13e siècle, surtout en Angleterre et en Ecosse.
Cette abbaye avait été fondée en 1090 en forêt d'Arrouaise, à la limité des comtés de Flandre et de Vermandois.
Au blason aux trois coeurs de gueules et au chevron de même, l'abbaye substituait parfois un autre, qui était : d'azur, au pélican d'or.
D'Hozier, vers 1701, en enregistre un autre, qui est : coupé de gueules et d'azur par une fasce d'or, à un lion d'or sur le gueules et un croissant d'argent sur l'azur (Artois et Picardie, registre 1).
Au-dessus du blason aux trois coeurs, la commune a ajouté, en manière de brisure et comme pour ajouter une pièce "parlante" : un comble d'azur.
Ce blason communal de Combles figure, en 1972, sur l'Armorial de la Somme, publié par le Conseil Général, illustré par Mireille Louis.
La commune n'a jamais porté le blason "D'argent au pal contre-vairé d'or et d'azur." qui figure sur le fronton de la mairie.(Jacques Dulphy)(Jacques Dulphy)
Fronton de l'Hôtel de Ville.
"Le blason a été créé spécialement pour la reconstruction de la mairie dans les années vingt, afin de "porter" la croix de guerre. Il ne semble pas qu'il ait été utilisé autrement."
(Photo Jacques Dulphy, 2013)***
C'était un fief de la châtellenie de Péronne
La seigneurie était détenue par M. de Louvois, marquis de Sailly et M. du Priez
Il a existé un château-fort, dont les souterrains servirent aux allemands
Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre
Eglise Saint Vaast
Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville
Avant 1914
Mairie et église en ruines
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Par remus80 le 7 Octobre 2018 à 15:17
D'or à la molette d'azur; au chef de sinople plain.
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La commune s'est inspirée des armes de l'Abbaye de Biaches, ordre de Citeaux.
"Cette abbaye cistercienne de moniales, du diocèse de Noyon, fut fondée en 1235, et supprimée en 1764 pour être réunie à l'abbaye de Fervaques (ou de Fontsomme ou Fonsommes), du même diocèse puis du diocèse de Soissons.
Ce blason est enregistré en exécution de l'édit de 1696 dans l'Armorial de d'Hozier, au titre de "La communauté des religieuses de l'abbaye royale de Biache". D’ailleurs, l’Armorial le dessine: "d'or à un chef de sinople, chargé d'une molette d'argent", et pas tel que le présente l’Armorial de la Somme (1972) sous le pinceau de Mireille Louis, et que l’utilise aujourd'hui la commune; l’un et l’autre plaçant la molette sur le champ, et d’azur plutôt qu’argent."
(Jacques Dulphy)Blason sur la mairie
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Pierre tombale sur l'église.
L'ancien château féodal remontait vraisemblablement à Gilles et Antoine de Biaches, maïeurs de la ville de Péronne au 14ème et 15ème siècle.
Il fut détruit par les Impériaux en 1536, lors du siège de Péronne.
Passée à la famille Bouquel puis aux du Plessis, en 1617 Charles du Plessis (ou du Plessier) est dit demeurant à Biaches.
du Plessier : écartelé: aux 1 et 4, d'argent à la fasce de gueules chargée d'un burelé vivré d'argent.
Aux 2 et 3 : d'or à cinq vires ou pattes d'oies de sable.
En 1737, la terre avait été acquise par Charles-François Bibault, seigneur de Misery, fils d'un notaire de Noyon.
Bibault : de gueules à la fasce d'argent accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un croissant d'or.
Il en avait obtenu en 1768 l'érection en baronnie, avec son épouse Julie-Louise de Chenault , dame d'honneur de la reine Marie-Lecszynska puis de Marie-Antoinette, il fit reconstruire le château en 1775.
Un moment dépossédé par les autorités révolutionnaires, il fut remis dès le 21 floréal An II en possession de son château avec son mobilier.
Il y mourut le 2 brumaire An XIII.
Rentré d'émigration et devenu maire de Biaches, son fils Charles-Louis se fixa à Paris à partir de 1820, il vendit le château 60.000 francs à des spéculateurs qui le firent démolir en 1824, à l'exception d'un pavillon et de quelques dépendances.
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Eglise Saint Médard
En 1874
église actuelle reconstruite après 1918.
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Par remus80 le 2 Octobre 2018 à 20:42
De gueules à la croix engrelée d'or
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Ce sont les armes, aux couleurs volontairement inversées en brisure, de la famille De Bouchavesnes, suzeraine du lieu, connue notamment par le chevalier Mathieu de Bouchavesnes, dont le nom est cité dans une charte de l'abbaye d'Arrouaise en 1177.Un seigneur de ce nom est encore cité dans un aveu de 1214.
(Jacques Dulphy)
D'or à la croix engrelée de gueules.
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Issus des comtes de Vermandois, les seigneurs de Bossavesnes ou Boissavesnes, possédaient un château-fort au Sud-est de l'église, c'était une forteresse importante avec une forte enceinte de fossés et de murailles avec des tours massives, démolie sur ordre de Louis XIII.
Les deux dernières tours ne disparurent que vers 1825.
En 1470, Antoinette de Bouchavesnes épousa Antoine d'Amerval.
Vers 1567 commence la nouvelle maison de Lameth-Bouchavesnes par le mariage de Christophe de Lameth avec Isabeau de Bayencourt, dite de Bouchavesnes, héritière de la maison.
Puis leur fils Josias de Lameth qui épousa Madeleine Créqui-Bernieules.
Leur fils Ferry de Lameth , vicomte de Monchy-Lagache et enseigne des Gardes du Roi.
Antoine de Lameth-Bouchavesnes, leur second-fils, fut tué à la bataille d'Honnecourt en 1645.
Acquise en 1714 par le marquis de Sailly.
En 1789 elle appartenait au marquis Antoine -Charles de Folleville.
de Folleville : d'or à dix losanges de gueules accolés et aboutés 3 ,3,3 et 1.
Tenu en 1916 par les français, le village fut la cible de l'offensive allemande, à la fin de la guerre il n'en subsistait plus le moindre vestige.
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En 1874
Eglise Saint-Paul reconstruite après-guerre
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