• Feuillères

    http://armorialdefrance.fr/

    D'argent à la couronne ouverte de sinople formée de deux bouquets de roseau à massette, chacun fruité d'une pièce de sable et fleuri de deux pièces d'or, celui de dextre sommé d'un rameau de chêne et celui de senestre d'un rameau de laurier de sinople, enfermant une perche [poisson] au naturel.

     

    La commune a repris il y a quelques années, pour en faire les meubles de son blason, les éléments qui composent un motif sculpté au-dessus de la salle communale construite en 1935.

    Feuillères

    photo: jacques Dulphy


    Ce blason, "colorisé" pour figurer sur les plaques de rues, comprend notamment des branches de roseaux et une perche, poisson d'eau douce, qui évoquent les marais et les étangs de la Somme.
    Les feuillages de chêne et de laurier peuvent aussi évoquer le nom du village.
    (Jacques Dulphy)

     

    *

    Il n'y a pas trace de Feuillères en tant que paroisse au Moyen-Âge. C'est le village de Buscourt qui concentrait la population et les activités économiques. Buscourt possédait un château. Le village était la propriété du chapitre canonial de Saint-Fursy de Péronne avec lequel un fermier nommé Quéquet eut de fréquents démêlés.

    La seigneurie de Feuillères dépendait de la châtellenie de Péronne pour partie et à la baronnie d'Héricourt pour une autre. Le village de Feuillères, était un simple hameau de pêcheurs qui vivaient des ressources piscicoles de la Somme et des marais.

    Plus tard, Le seigneur était François-Clément Lenoir (Lenoir de Feuillères).

    Feuillères

    Lenoir de Feuillères : d'or, à une fasce écartelée de sinople et d'argent

    C'est l'exploitation des phosphates d'Hem-Monacu et leur exportation par le port de Feuillères ainsi que la présence d'un arrêt sur la ligne de chemin de fer d'Albert à Péronne qui permit l'essor de Feuillères au xixe siècle, Buscourt devenant dès lors un simple hameau.

                                                            *

    L'église de Buscourt, renommée pour son écho, remarquable par sa grandeur et son architecture fut détruite en 1836.

    Eglise Saint-Quentin de Feuillères fut détruite en 1916 ainsi que le village, reconstruite après guerre.

    Feuillères

    aquarelle d'O.Macqueron 1877 .

    "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

    Feuillères

     

    Feuillères

    Feuillères


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Elle a choisi d'utiliser durant quelques années, vers 2010,  un logo en forme de blason, illustré d'un vieux moulin et d'un corbeau qui évoque le blason populaire en pîcard de la commune : "chés cornailles éd Floucourt" (les corbeaux de Flaucourt).

     

    Ne parait pas avoir eu de château ni de seigneurs de ce nom.

    Jeanne de Béhurelle (Béruhel) épouse Jean 1er de Caulaincourt dit le Gaucher avant 1400.

    Flaucourt

    Caulaincourt : De sable au chef d'or

    Veuve en 1427, elle meurt en 1443 et lègue ses biens à ses trois filles Jacquette, Anne et Pasquette qui épousera Pierre de Chambly.

    Il n'y avait qu'un simple manoir pour le receveur et le garde de la terre.

    Le domaine échoue ensuite à la maison de Chaulnes, par acquisition ou alliance?

    Flaucourt

    de Chaulnes : D'azur au chevron d'or accompagné de trois clous de la passion du même.

                                                                           *

                                                       Eglise Sainte Geneviève

    Flaucourt

    aquarelle d'O.Macqueron en 1877

    Le choeur et la tour remontaient au 15ème siècle

    Flaucourt 

     

     L'église fut détruite en même temps que le village pendant la 1ère Guerre mondiale

    Flaucourt

    Flaucourt

    Flaucourt

    reconstruite après guerre

    Flaucourt

    photo Deroletz

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes des de Gouy d'Arcy et une tour symbolisant le fort du Catelet détruit au XVIème siècle, la divise ondée symbolisant la rivière la Cologne.

     

    Cartigny

     Les deux hameaux, Brusles et Beaumetz, font partie de la paroisse de Cartigny.

    Au sud, deux fermes sont mentionnées: Le Câtelet qui existe encore de nos jours et Bias dont il ne subsiste aucune trace.

    Cartigny

    Il y avait d'anciens seigneurs du nom comme Jean de Cartigny en 1245 et un château-fort qui était déja détruit à l'époque du siège de Péronne en 1536.

    A la féodalité, les puissants seigneurs de Cartigny, Doint et Bruntel se livraient entr'eux des guerres cruelles et désastreuses.

    Antoine de Basincourt (Bazincourt), écuyer, en était le seigneur au XVIème siècle, il épousa en 1544 Antoinette de Sailly.

    Sa fille Hélène (ou Madeleine) de Bazincourt épousa Jean de Gouy d'Arcy qui mourut en 1553.

    Cartigny

    Gouy d'Arcy : écartelé : au 1 et 4 d'argent à une aigle bicéphale de sable becquée, armée, languée, chaque tête couronnée de gueules ; aux 2 et 3 de gueules à la bande d'or.

    Puis Michel de Gouy (1544-1615) qui épousa Françoise d'Hallwyn.

    Anne-Antoine de Gouy, gouverneur de Pierrefonds en 1594, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Henri IV.

    A sa mort en 1643, son fils François de Gouy d'Arcy, dit Monsieur le marquis de Cartigny, lui succéda, il décéde en 1688.

    Au XVIIIème siècle  Louis de Gouy, comte d'Arcy , lieutenant du roi à Péronne,était le seigneur.

    Puis M.de Court.

    Cartigny

    Le Catelet

    Sur les hauteurs du village il y avait au XIIIème siècle une maison des Templiers qui consistait en un château-fort qui fut pris en 1639 par les Espagnols.

    En 1311, lors de la suppression de l'Ordre leurs biens passèrent aux Hospitaliers de St Jean de Jérusalem.

                                                                    *

                                           Eglise Sainte Radegonde

    Une église fut construite à Cartigny au XIIe siècle et fut fortifiée au XVe siècle. Elle fut totalement détruite au cours de la Première Guerre mondiale et fut reconstruite durant l'entre-deux-guerres.

    Cartigny

    Aquarelle d'O.Macqueron en 1875, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Cartigny

    en 1915

    Cartigny

    chapelle et église détruite.

    Cartigny

     

    Cartigny

    Bas-relief très endommagé.


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  • Longavesnes

    http://armorialdefrance.fr/

    Écartelé: au 1er d'azur à l'aigle d'argent, au 2e d'azur à la tête de brebis d'or, coupée et posée de trois-quarts, au 3e de gueules à la tête de cheval d'or, coupée et contournée, au 4e de gueules à la tête de vache coupée d'argent; à la burelle ondée d'argent brochant sur le coupé de l'écartelé.

     

    Si on en croit Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1847) Longavesnes a toujours appartenu, depuis le XIIe siècle en tout cas, "et exclusivement" à l'abbaye du Mont-Saint-Quentin à Péronne. Les religieux y avaient d'ailleurs établi "un prieuré considérable", comme il ressort d'une charte de 1128.
    Sans souvenirs seigneuriaux, sans autre histoire que celle des moines propriétaires et des destructions de la Grande guerre, c'est un blason qui résume les spécialités locales d'élevage d'autrefois qu'a choisi la commune il y a une dizaine d'années: le mouton, le cheval et le bovin. On lit en effet dans une enquête de 1899 (Archives de la Somme) que, pour 227 habitants alors, "les chevaux sont au nombre de 89, on compte 24 boeufs et 117 vaches; le mouton est au nombre de 840, pour la moitié dû à l'élevage".
    Pour imiter le blason du département de la Somme (mais en inversant les couleurs), le blason est écartelé d'azur et de gueules, une burelle ondée d'argent brochant sur la partition, quoiqu'il ne coulât ici le moindre ruisseau.
    En ornement extérieur, des tiges d'avoine rappellent le nom de la commune (Longues Avesnes). Quant à l'aigle d'argent du premier quartier, on est bien en peine au village d'en donner l'explication.
    Aucune famille en rapport avec Longavesnes n'a porté une aigle en son blason, comme aucune famille du Vermandois n'a porté une aigle d'argent. Les D'Abancourt du Soissonnais portaient bien une aigle, mais ils ne sont jamais venus à Longavesnes.
    Depuis 2001, le maire s'appelle Jean Delaigle, mais nous n'osons pas croire à une facétie du dessinateur!
    (Jacques Dulphy)

    Longavesnes

    Blason sur la façade de la la mairie.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

    *

    Le territoire appartenait aux moines de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin jusqu'en 1506, date de la mort de son abbé Jean d'Estrées qui était seigneur du lieu.

    Il était entré en religion dans l'abbaye de Corbie.

    Son fils Antoine II d'Estrées, chevalier, fut capitaine de la ville de Péronne.

    Longavesnes

    Fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

     

    *

    Eglise Saint Martin

    Longavesnes

    ancienne église

    Longavesnes

    ancienne église en 1876, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale.

    Le projet de reconstruction date de 1926, les travaux débutent en 1928 et la réception le 3 septembre 1930.

    Longavesnes

     

    Plaque funéraire dans l'église qui reste un mystère, aucune dame de ce nom dans l'histoire de la commune ! 

    Longavesnes

     

    Icy git le corps de Noble Dame Madame Françoise Catherine de Martinon, épouse de Messire Dominique François de Barelier chevalier seigneur de Saucourt lieutenant des gardes du corps de Feu son altesse royale Monseigneur le Duc d'Orléans, frère unique du Feu Roy Louis XIV, laquelle décéda le 23 septembre 1734 Requiescat in pace – Amen.

    Longavesnes

     

    photos Jean Peuvion

     


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  • La commune ne possède pas de blason

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Princepré de Buire et une fasce ondée d'azur symbolisant la rivière Cologne.

     

    Buire-Courcelles

     

     

    La seigneurie et le château-fort avaient beaucoup d'importance dans les temps anciens.

    Au 13ème siècle, on trouve comme seigneur Thierry de Buire.

    En 1302, Marguerite de Buire avait épousé Pierre de Boucly.

    Au 18me siècle la terre appartint à Nicolas Pincepré , avocat au Parlement, conseiller du Roi.

     

    Buire-Courcelles

    d'or, au pin de sinople fruité de deux pièces de sable; au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux étoiles d'or.

    Puis à son fils aîné Robert-Charles mort en 1746 sans alliance.

    La terre revint à son frère Louis-Nicolas Pincepré, officier au Royal Artillerie puis bourgeois de Péronne et député du Tiers-Etat en mars 1789.

    Buire-Courcelles

    C'est lui qui fit vraisemblablement construire le château en 1748.

    Cette même année 1789, il se défit des terres, fief et seigneurie au profit d'André-marie Petit, cultivateur au hameau de Courcelles.

    Buire-Courcelles

    La famille Petit possédait encore le château au début du 20ème siècle.Détruit au cours de la Première Guerre.

    Il se trouvait à droite de l'église actuelle, son ancien parc sert aujourd'hui de pature et est encore entouré de murs.

                                                                         

                                                     Eglise Saint Martin

    Buire-Courcelles

    Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

    Buire-Courcelles

    ancienne église en 1915.

     

    Détruite pendant la guerre de 1914-1918 .

    Buire-Courcelles

    Reconstruite toute en brique, Saint-Martin est évoqué sur le tympan du portail.

     

    Buire-Courcelles

     

      

     


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