• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, simplifiant les armes de la famille de Thieffries

    Tincourt-Boucly

     

    La commune de Tincourt, instauré par la Révolution française absorbe entre 1790 et 1794 celle de Boucly et prend le nom de Tincourt-le-Boucly puis celui de Tincourt-Boucly.

     

    La terre de Boucly appartenait en 1300 à Pierre de Boucly.

    Au 15ème siècle à Louis de Wasiers.

    Au 16ème siècle à Regnault des Merliers, capitaine de Péronne, ancêtre des de Cardevac qui suivent.

    Famille de Cardevac.

    Pierre de Cardevac de Gouy et son épouse Lucie de la Myre ont un fils né en 1699 au village : Charles-François-Alexandre qui sera évêque de Perpignan.

    Tincourt-Boucly

     

    d'hermine au chef de sable. (gouache de Marcel Stiennon)

    Clément de Cardevac et son épouse, née Cavoye-Longuemort ayant dissipés leurs biens, leurs héritiersmirent en vente le domaine, qui fut acquis en 1739 par Claude-Adrien de Court, contrôleur général des finances de la généralité d'Amiens en 1726 et secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie en 1739.

    Tincourt-Boucly

    d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or, 2 en chef et une en pointe (Gouache de Marcel Stiennon) 

    Il mourut en 1755, c'est sa veuve Marie-Louise Favier qui fit construire le château en remplacement de l'ancien. 

    Tincourt-Boucly

    Son fils mourut prématurément en 1762 sans alliance.

    Sa fille Marie-Louise épouse d'Alexandre de Bray de Flesselles, vendit en 1776 à Marie-Rosalie Scourion, qui épousa en 1788 Louis-Denis de Thieffries, seigneur de Roeulx et de Beauvoir, mestre de camp d'infanterie et lieutenant aide-major des Cent-Suisses du Roi.

    Tincourt-Boucly

    D'argent à quatre jumelles de gueules posées en bande, accompagnées de neuf merlettes du même posées 3, 3 et 3.(gouache de Marcel Stiennon)

    Il acquiert en 1792, la terre voisine de Ticourt-Hamel cédée par le marquis d'Estourmel, et mourut en 1821.

    Héritière de son oncle, Mlle de Thieffries de Layens mourut célibataire en 1863, laissant ses biens à son frère Louis (1816-1909), qui fit remanier lourdement le château dans les dernières années du Second Empire.

    Tincourt-Boucly

    A peine les travaux terminés que l'édifice servit de P.C à l'état-major prussien pendant le siège de Péronne en décembre 1870 et janvier 1871.

    A la veille de la guerre de 1914, le domaine comptait 700 ha avec une grande ferme aux installations très modernes, quasi industrielles.

    Bombardé, incendié et vraisemblablement achevé à la mine, le château disparut dès 1916 et les troupes en utilisèrent les décombres pour empierrer les routes.

    La grande chapelle néo-gothique élevée en 1898 disparut elle aussi , de même que la fontaine de Moyenpont et la chapelle du 18ème siècle qui l'accompagnait.

    Hubert et Edouard de Thieffries de Layen furent tués en 1914 et 1915, leurs héritiers firent disparaître les ruines, seul subsiste le site du parc aves son grand étang.

    Le village a subi les combats de la Première Guerre mondiale.

    Tincourt Boucly échappe à la destruction totale durant le premier conflit mondial bien qu'étant située dans une zone de combats intenses en territoire d'occupation allemand. Elle doit cette issue particulière au regard du sort qu'ont connu les autres communes du canton de Roisel au fait qu'elle a servi de lieu de regroupement pour les populations environnantes.

    Notamment, une grande partie des roiseliens s'y réfugie. Cinq cents personnes y campent : une centaine d'Hervilly, autant de Jeancourt. Deux cents huit habitants de Roisel sont amenés à Tincourt Boucly le 4 mars 1917 par l'armée allemande.

     

    Le village est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920

    Tincourt-Boucly

    la gare en 1910

                                                             *

                                         Eglise Saint Quentin

    Date de 1786.

    Une des rares églises du canton à ne pas être détruite.

    Tincourt-Boucly

     

    Tincourt-Boucly


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'échiqueté d'or et d'azur des comtes de Vermandois, le village est situé au croisement de deux routes reprenant le tracé de deux voies antiques, d'où la coix d'azur, l'église Saint Remi est symbolisée par la colombe du Saint-Esprit fondante d'argent tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or, évocation du baptême de Clovis.

    Heudicourt

     

    Haldinicurtis au XIème siècle.

    Possède le hameau de Révélon, rattaché entre 1790 et 1794.

    Heudicourt

    Selon toute vraisemblance l'appellation trouve son origine dans le nom de son fondateur Eudes 1er, comte de Vermandois.

    Heudicourt

    Vermandois : échiqueté d'or et d'azur.

     

    Comme la plupart des villages de la région, il est sorti meurtri de la Grande Guerre, il fut entièrement détruit, l'église, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées en 1917.

    Heudicourt

    occupation allemande

     

     

    • Borne royale de Gouzeaucourt. : Borne octogonale en grès de 40 X 100 cm, ornée de dauphins et de fleurs de lys sur six faces. Elle porte à son sommet la date « 1578 ». Ce type de borne représentait une limite de territoire ou une limite seigneuriale. Elle fait encore aujourd'hui figure de frontière entre les départements du Nord et de la Somme mais aussi entre les territoires d'Heudicourt (Somme) et de Gouzeaucourt (Nord).
    • Heudicourt

    •                                                                 *
    •                                                      Eglise Saint Remi

      Heudicourt

    •                                                     ancienne église

       

    • Heudicourt

    • reconstruite dans l'entre-deux guerres.

       


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des d'Amerval et celles des Gallois

    Fins

      

    Possession d'un certain Hugues de Fins au début du 13ème siècle.

    La seigneurie fut acquise au milieu du 15ème par Antoine d'Amerval, il avait épousé en 1470 Antoinette de Bouchavesnes.

    Fins

    d'Amerval : d'argent à trois tourteaux de gueules.

    En 1557 Simon d'Amerval, puis Philippe d'Amerval qui épousa en 1622 Louise de Longueval et en 1628 Marie de Monceaux d'Auxy , c'est lui qui aurait fait construire le château. 

    Le château dut être restauré après le passage des troupes en campagne par son fils Henri qui épousa en 1658 Henriette du Clozel.

    la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à son achat par la famille Gallois en 1714.

    Fins

    Gallois : de gueules, au chevron d'argent, sommé d'un croissant du même, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

    Héritier de la terre, François-Nicolas Gallois, chanoine de la collégiale de Saint-Quentin, en fit don en 1773 à ses petits-neveux Hébert ; Marie-Marguerite Gallois avait épousé vers 1755 Claude Garde de Muret dont elle avait eu Marie-Madeleine, épouse de Michel Hébert (1735-1816).

    Ce dernier fut avocat au Parlement et maître particulier des Eaux et Forêts de Chauny, puis maire de Fins sous l'Empire, et conseiller général.

    Entré par alliance dans la famille Magniez et vendu vers 1890 à M.Caudeliez, le château appartenait en 1914 à la famille Waxin.

    Il fut occupé par les troupes allemandes.

    Fins

     

    Fins

    En août 1916, Ernst Jünger, blessé à Combles, fut transporté dans l'église de Fins, convertie en hôpital.

    Le village est en ruines en 1918, du château, on reconnait encore le mur de soutennement du parc et un portail brique et pierre, situés sur la hauteur boisée derrière l'église.

    Fins

     

    ***

    Eglise Saint Martin

    Reconstruite après 1918

    Fins


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason de Jacques Dulphy associant les armes originelles de la famille de Bussu (en changeant le champ d'argent en or) et celles des Montmorency-Laval avec les deux alérions d'azur.

     

    Bussu

     

     

    En 1167 Pierre de Buissu (sic), chevalier, souscrit à une charte de Philippe d'Alsace et en 1174 fit plusieurs donations à l'abbaye de Long-Pont.

    Bussu

    d'argent à la bande de sable, chargé de trois coquilles d'or.

    Au XVème Artus de Bussu.

    Sa fille Marie de Bussu épouse René II de Laval (1495-1532)

    Jacques de Laval (1526-1579)  posséda la seigneurie qu'il tenait de sa mère Marie de Bussu, morte en 1572. 

    Possession au XVIème siècle de la famille Piedfer, comme on le voyait par les tombes sépulcrales dans l'église.

    Bussu

    Piedfer : échiqueté d'or et d'azur

    La seigneurie comportait un château-fort qui dut disparaître au cours des guerres du XVIIème.

    La maison seigneuriale qui le remplaça fut démolie au milieu du XVIIIème.

    Claude-Adrien de Court (1705-1755) l'acheta vers 1740.

    Bussu

     

    d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

    Puis sa fille Marie-Louise de Court (1732-1822) qui épousa en 1757 Alexandre-Nicolas De Bray (1729-1785) seigneur de Flesselles. 

    Bussu

    De Bray de Flesselles : d'azur à deux flèches passées en sautoir, accompagnées de deux demi-vols, le tout d'argent.

     

    En 1769, rapporte l'abbé Decagny, M.Witasse habitait la maison seigneuriale qu'il céda en 1780 au marquis d'Estourmel.

    A la veille de la guerre de 1914-18 qui vit sa complète destruction, le château appartenait aux Tournière.

    Le château était le quartier-général allemand du 15/10/1914 au 7/10/1915.

    Bussu

     

    en 1914

     

    Bussu

     

    Bussu

     

    *

    Eglise Saint Martin

    L'ancienne dont le choeur fut achevé en 1533 et la nef en 1550, ces dates étaient gravées sur le mur extérieur de l'abside.

    Détruite pendant la Première Guerre.

    Bussu

    ancienne église en 1914

    Bussu

    Eglise actuelle.


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    Mesnil-Bruntel

     

    http://armorialdefrance.fr/

    Écartelé: aux 1er et 4e échiqueté d'or et de gueules de cinq tires de cinq points, aux 2e et 3e de gueules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or.

     

     Le blason de la commune de Mesnil-Bruntel (80) a été adopté en septembre 2023 (sur un projet de Jacques DULPHY, avec l'aide de Rémy GODBERT, Daniel JURIC et Arcady VORONZOV) et présenté officiellement à la population lors de la cérémonie des voeux de la municipalité du 18 janvier 2024.

    Ce blason associe dans un écartelé les armes des maisons d'Auxi et de Blécourt. Une branche de la maison d’Auxi s’implante au XVe siècle à Bruntel pour un peu plus d’un siècle. Antoine 1er d’Auxi de la Tour-Bruntel, dit Turquet d’Auxi, fils de Jean IV d’Auxi, fonde la branche. Sa petite-fille et seule héritièrre, Jehanne d’Auxi, fille d'Antoine III d’Auxi, épouse en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Béthancourt.
    Il existait en bas du choeur de l’ancienne église (détruite lors de la Grande Guerre) une pierre tombale avec figure et armoiries ; c’était celle de Jehanne d’Auxi-Bruntel, dame de Béthancourt (aujourd'hui Béthancourt-en-Vaux, Aisne), décédée en son château de Bruntel en 1633. Le blason écartelait les ames d'Auxi et de Blécourt.
    (Jacques Dulphy)

     

    A reçu ce nom distinctif de son château de Brunnetel et s'est formé des ruines de l'ancien village d'Emme ruiné au XIIIème siècle.

    Le village actuel n'est donc pas le bourg d'origine. Bruntel correspond à la seule ferme isolée qui demeure à l'extérieur du village. Ce lieu-dit correspond au château de Brunnetel .

    En 1214, il est fait mention de Robert de Mesnil (Roberti Magni de Mesnilio), dont les armes sont inconnues.

    En 1230 Hadwige de Hardecourt, mère de Gautier de Hardecourt, abbé du Mont-Saint-Quentin à Péronne, donne des biens considérables situés au village d'Emme, c'est la dernière fois que les archives font mention de ce village.

    En 1301, Jean Crau, chevalier de Bruntel.

    Une branche de la maison d'Auxy s'implante au XVème siècle et ne dure que pendant un peu plus d'un siècle, Antoine 1er d'Auxy de la Tour Brunetel, dit Turquet d'Auxy,bâtard de Jean IV d'Auxy ou issu d'un second mariage, fonde la branche, il a épousé Antoinette de Bruntel en seconde noces en 1511, il meurt en 1515.

    Mesnil-Bruntel

    d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules 

    Son fils Antoine II, issu du premier mariage, lui succède.

    Puis son frère Antoine III, issu du second mariage, qui épousa Anne de Miremont .

    Leur fille Jehanne d'Auxy épousa en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Bethencourt.

    Mesnil-Bruntel

    de Blécourt : de gueules au lion d'argent

    Decagny dit que dans l'ancienne église, il a vu une pierre tombale, en bas du choeur, avec figure et armoiries effacées en partie, c'était celle de Jehanne d'Auxy-Bruntel, dame de Bethencourt, décédée en son château de Bruntel le 13 août 1633.

    Ce fut sans doute la dernière vraie chatelaine, le château ayant été pris par les troupes epagnoles de Jean de Werth en 1636, ne laissant que des ruines.

    * La forteresse, l'une des plus importantes du pays était située au nord du Mesnil, vers Doingt-Flamicourt, on y arrivait par une belle avenue qui conduisait de la chapelle d'Emme j'usqu'au bord de la Somme. Les anciens chatelains étaient assez puissants pour faire la guerre aux seigneurs du voisinage, c'était encore un poste redoutable au XVIIème siècle, les Espagnols l'assiège le 30 juillet 1636 et l'emporte d'assaut.

    Après ce désastre, il ne parait pas s'être relevé de ses ruines.

    Au XVIIIème siècle, le domaine appartient à de nombreux "seigneurs" qui ne s'y sont pas attaché et qui n'y résidaient pas comme les d'Harcourt puis les Boisgelin, les Beaumont, les Noailles....et enfin les de Nicolay qui vendirent en 1854.

                                                             *

                                                 Eglise Saint-Médard

    L'ancienne église dont le choeur paraissait ancien mais le reste datait de 1767

    détruite pendant la Première Guerre avec le village.

    Mesnil-Bruntel

    En 1875 

    Mesnil-Bruntel

    1914

    Mesnil-Bruntel

    Mesnil-Bruntel

    Mesnil-Bruntel

    reconstruction 1922-1924


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