• Dury

     

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    D'argent au chevron de sable, accompagné de deux étoiles en chef et d'un trèfle du même en pointe.

     

    Armes de Nicolas Caron, prévôt de Dury.
    La commune de Dury a relevé le 30 décembre 1970, à la demande de la Commission d'héraldique départementale (qui n'existe plus), qui préparait alors l'Armorial de la Somme, le blason de Nicolle (Nicolas) Caron, ou Nicolle (Nicolas) Le Caron, chanoine d'Amiens, chargé de la prévôté de Dury en l'absence du prévôt. Ce blason est connu par un sceau appendu à une prise de possession d'une terre à Dury le 7 juin 1533. Ce sceau et ce document sont aujourd'hui conservés aux Archives de la Somme.

    Dury

    Armes des Le Caron : d'argent au chevron de gueules accompagné en pointe d'un trèfle de sinople. 

    Sur le blason communal, les couleurs ont été appliquées au hasard. En effet, depuis le XIe siècle, la commune de Dury appartenait au domaine du chapitre cathédrale d'Amiens, qui nommait un prévôt parmi ses chanoines. On ne sait presque rien d'autre de ce (Le ) Caron, ni de sa famille. Le chanoine Nicolas Le Caron, sans doute le même personnage, offre en 1520 un "puy" (un tableau de dévotion à la Vierge) à la cathédrale, qui est aujourd'hui conservé au musée d'Amiens. Le donateur y est représenté priant à côté d'un blason qui n'est pas celui-là (un écartelé et un écu sur le tout). (Jacques Dulphy)

    Dury

    Girouette sur la mairie

                                                                     * * *

    Dès 1080 Raoul de Dury céda au Châpitre NotreDame d'Amiens ce qu'il possédait dans ce lieu, et en 1085 Guy et Yves, comtes d'Amiens donnèrent à ce corps religieux la vicomté de Dury.

    Enfin en 1195 Pierre l'Aveugle, maire de Dury, vendit la mairie au Châpitre.

    Au début du 16ème siècle,il était tenu en roture par François Scourion (Scourjon), lieutenant particulier au bailliage.

    Dury

    En 1563 Françoise Scourion épousa Adrien Picquet, seigneur de Dourier.

    Armes des Picquet de Dourier : d'azur à la bande cousue de gueules chargée de trois vases d'or et accompagnée de six trèfles d'or 

    En 1655 Adrien II demanda au châpitre l'autorisation de faire construire un pigeonnier, mais c'est son fils qui décida de faire construire une nouvelle demeure qui fut effective en 1683.

    Dury

    Adrien Picquet de Dourier, conseiller du roi et lieutenant au bailliage comme ses prédécesseurs, épousa en 1738 sa cousine Marguerite Picquet de Drancourt.

    En 1770, il fit don de l'ensemble du domaine à son fils Louis-François, officier aux grenadiers de France, qui se maria avec Rose-Louise de Vaujours de Châtillon.

    Sa petite-fille Rose-Eléonore Picquet de Dourier mourut en 1873   au château, sans postérité de son mariage avec le comte Charles-Louis de Choiseul-Beaupré.

    Vendu 3 ans plus tard à Ferdinand Garçon puis acquis en 1911 par Abel Duvette qui dirigeait à Amiens la banque fondée par son aïeul.

    En 1915 le général Foch y installa son Etat-Major.

    Après l'armistice, le château abrite les membres d'une commission militaire anglaise dont l'imprudence est malheureusement à l'origine du feu de cheminée et de l'incendie qui le ravage dans la nuit du a au 5 mars 1919.

    La restauration est terminée en 1925, Abel et Thérèse Duvette ont remeublé le château et y ont transporté leurs collections familiales.

    Tout est anéanti le 5 juin 1940 lorque l'armée allemande reprend l'offensive, endommagé en mai, il est ensuite incendié.

    Pour la seconde fois, Abel Duvette s'attache à sa reconstruction menée entre 1952 et 1958.

    Dury

     

    Eglise Saint Nicolas

    Détruite en 1940, reconstruite en style moderne et inaugurée en 1960

    Dury

    Ancienne église du 16ème siècle en 1908.

    Dury

    Dury

    église actuelle.

     


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  • Pont de Metz

     

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    De gueules au pont à trois arches d'or crénelé et maçonné de sable, posé sur une rivière d'azur.

     

    Adopté le 28 novembre 1969.
    Armes parlantes.

    Un antique "Pont de Mès" fut sans doute régulièrement reconstruit pour franchir la rivière de Selle près d'un domaine agricole (mès, màs, mansium), aux premiers temps féodaux. Depuis le Moyen Age, et jusqu'à la Révolution de 1789, ce pont était un pont à octroi. Un arrêt du Conseil du Roi en 1746 en porte confirmation. Ce droit était dit aussi "droit de travers" et portait sur les voyageurs et les marchandises entrant et sortant.
    Les armes parlantes de Pont-de-Metz ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa séance du 28 novembre 1969, alors que la Commission d'héraldique de la Somme préparait la publication de l'Armorial départemental, paru en 1972.
    Avant le XVIIe siècle, le nom de "Pont de Metz" ne s'appliquait qu'au pont, tandis que "Metz" (ou Mès, en picard) désignait le village.

    C'est aujourd'hui une commune de la couronne amiénoise; l'azur et le gueules sont les couleurs d'Amiens.
    (Jacques Dulphy)

     

    Pont de Metz

    Blason sur la mairie

     Au Moyen-Âge les familles de Béry, de Saint-Souplis, de Belloy, de Berthe et de Cléri ont possédé la seigneurie.

    Il existait autrefois un château féodal du XVème siècle

    Pont de Metz

    Sur le pilier gauche de l'entrée, un pavé de grès porte la date de 1483.

     

    Pont de Metz

    Pont de Metz

    Pont de Metz

     

    Le manoir, propriétaire de la famille Fournier de Saint-Amand pendant les 3/4 du 18ème et du 19ème sècle dont le corps de logis fut démoli partiellement vers 1850 puis agrandi en 1851.

    Pont de Metz

    Une maison fut construite sur la parcelle en 1879 pour le négociant Eugène Dhervillez, elle devint la propriété de la veuve Desquiens-Bralant vers 1912.


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  • Saint-Fuscien

     

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    D'azur à deux chevronnels jumelés d'or, accompagnés de trois besants d'argent.

    *

    La commune de Saint-Fuscien, sur ses documents officiels, utilise aujourd'hui: d'azur à deux chevronnels d'or accompagnés de trois besants d'argent.
    Ce sont pourtant des étoiles qu'on voyait sur les armes de l'abbaye de Saint-Fuscien, dont la "communauté des religieux" portait et déclarait à l'Armorial Général de France de d'Hozier (édit de 1696): "d'azur à trois chevrons d'argent accompagnés de trois étoiles d'or".

    Saint-Fuscien

    Armes de l'abbaye

    La commune a choisi, à bon droit, une manière de brisure.

    L'abbaye fut supprimée à la Révolution de 1789 et ses terrains et bâtiments vendus en 1791.
    (Jacques Dulphy)

    Fondation d'un monastère à la fin du VIème siècle, détruit en 859 Par les Normands, reconstruit il est à nouveau détruit en 925 par les Vikings, il restera en ruines pendant près de 2 siècles.

    En 1105, Enguerrand de Boves, comte d'Amiens, dote l'abbaye qui est restaurée et occupée par des Bénédictins venus de l'abbaye de Corbie.

    Saint-Fuscien

    Psautier avec les armes de Jean de Fontaines, abbé de Corbie, milieu du 15ème siècle.

    En 1472, les Bourguignons saccagent et brûlent l'abbaye.

    En 1648, le logis abbatial est reconstruit, l'église sert pour le culte du village et les moines font l'école gratuitement.

    Saint-FuscienCLIQUER POUR AGRANDIR

    Plan de l'abbaye d'après le Monasticon Gallicanum

    Lors de la Révolution en 1789, la congrégation est dissoute et les biens de l'abbaye deviennent propriété de la nation, puis sont vendus à un particulier, une grande partie des bâtiments est démolie afin de récupérer les matériaux.

    En 1825, le révérend père Lardeur achète ce qui reste pour y installer une école des frères de Saint-Joseph, écoles qui connaîtront sous le Second Empire une grande renommée, cette congrégation fut interdite en 1888, les bâtiments conventuels furent à nouveau vendus à un particulier.

    Saint-Fuscien

    en 1870

    L'actuel château est l'ancien logis abbatial de l'abbaye de St Fuscien-au-Bois.

    Elevé à la suite de l'incendie qui ravagea l'abbaye en 1624.

    Saint-Fuscien

    Devenu la propriété de la famille de Witasse-Thézy, il a été récemment restauré et mis en valeur.

    Saint-Fuscienphoto Markus(Marc Roussel)

     

    *

    Une nouvelle église sera construite dans le village en 1865, les travaux sont interrompus par la guerre de 1870-71, ils ne seront achevés qu'en 1890.

    En 1940, elle est touchée par l'artillerie allemande, elle ne rouvrit ses portes qu'en 1950.

    En février 2005, un incendie ravage l'édifice, restaurée elle sera consacrée en 2008.

    Saint-Fuscien


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