• Occoches

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    D'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

     

     Le blason de la famille D'Occoches a directement inspiré les armes de la commune d'Occoches.

    Cette famille n'était déjà plus seigneur du lieu quand, en 1402, Yvain de Beauval rendit hommage "pour la seigneurie d'Aucoch". Sans doute, le dernier seigneur d'Occoches en Picardie fut Hugues d'Occoches, chevalier vivant en 1323, seigneur d'Occoches (80) et de Mézerolles (80), village immédiatement voisin -ce qui ôte tout doute sur le lieu d'origine- époux de Jacqueline de Framecourt, père de Jacqueline d'Occoches (1336-1390) et de Porrus d'Occoches (1340-1412), seigneur de Manchicourt et d'Autheux.
    On retrouve les armes de la famille D'Occoches sur la plate-tombe gravée du seigneur de Lambercourt Guillaume de Bours (16e) dans l'église de Miannay, où elles a été remisée dans la cave de la nouvelle église après avoir échappé vers 1980, brisée de toutes parts, au remblaiement d'un chemin. Les trois coqs y sont nettement apparents, allusion parlante à la forme ancienne et picarde du lieu, qui se prononçait originellement: Ococ.
    Une autre famille au nom approchant: les D'Ocoche, était seigneur du hameau du même nom, aujourd'hui commune de Maisnil, en Artois (62) qui utilise le même blason. Il ne faut pas confondre -mais beaucoup l'ont fait- ces deux familles.
    Un fief d'Occoches est connu en Vimeu, sur l'actuelle commune de Maisnières (80); il avait pour seigneur, en 1488, Pierre d'Occoches, écuyer.
    Henri Jougla de Morena (Grand Armorial de France, tome 5, 1948) évoque sans dates une famille D'Ocoche de Manchicourt, sur la foi de Rietstap (Armorial Général, 1934) "Flandres. Seigneur du Fay, de Courcelles", avec les mêmes armoiries.
    (Jacques Dulphy)

                                                           **************

    Firmin Campdavène de Beauval est seigneur en 1201

    En 1402 Yvain de Beauval rendit hommage pour la seigneurie d'Aucoch

    Fille de Philippe, seigneur  d'Occoich, Isabeau de Beauval épousa vers 1480 Guyon Le Roy, écuyer d'écurie de Louis XI, qui fit une brillante carrière : vice-amiral de Charles VIII en 1485, il participa sous Louis XII à la prise de Gênes, il devint général des armées navales en 1513 puis vice-amiral du roi en Normandie en 1524.

    En 1551, Jean d'Ostrel est le seigneur.

    Sa fille Jehanne épouse Louis de Festart, seigneur de Hangard.

    Ensuite leur fille Françoise épouse François de Quérecques, seigneur de Forceville, et vend le domaine à Jean Larcher.

    Vers 1687 Pierre Sanson-Monck en est le seigneur.

    En 1745 sa petite-fille épouse Charles-Constant Malet de Coupigny, seigneur de Fouquières.

    Occoches

    Malet de Coupigny : d'azur à un écusson d'or, augmenté d'un chef de gueules à trois fermeaux d'or.

    Occoches

    Occoches

    Le château qu'ils font bâtir est saisi en l'an II sur l'émigré Malet, mais revient à ses fils Philippe et Charles de Coupigny qui s'en défont finalement en 1802.

    Occoches 

    Chapelle funéraire des comtes Malet de Coupigny dans le cimetière.

     

    Occoches

     

    OccochesOccoches

     

    photos de Jacques Dulphy 

    Les acquéreurs Louis Mélin et Marguerite Beaudron pour les 2/3 et à Justine Canchy, son épouse séparée pour l'autre tiers, le louent quelques années à M. de La Houssoye qui chasse le loup avec le marquis de Fercourt.

    Pierre-Louis Mélin s'y installe en 1834 après son mariage avec Eugénie Le Fèvre de Wadicourt, le domaine reste plus d'un siècle dans sa descendance.

    Il appartient aujourd'hui à la comtesse Arnould de Looz-Corswarem

    Occoches

    écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules

    aux 2 et 3, d'or à deux fasces de sable

    sur le tout , d'hermine à deux fasces de gueules

     

    Occoches

    Sépulture de Louis Melin, mort en 1819 et de son épouse née Marguerite Beaudron

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en partageant les armes des de Sacquespée et celles des Le Prévost de Glimont.

    Thézy-Glimont

     

    Thézy-Glimont

    Thézy-Glimont

     

    Possession d'un certain Jehan de Taysi au début du 14ème siècle.

    La seigneurie fut acquise par Renaud de Roye qui la donna aux Chartreux du Mont-Renaud, près de Noyon.

    Passé aux Charteux d'Abbeville vers 1390.

    Deux siècles plus tard les religieux se défont du domaine, Philippe de Sacquespée l'acheta en 1582, fidèle à la cause royale, il aida Henri IV à soumettre Abbeville et fut nommé en 1591 gentilhomme servant de la Bouche du Roi, il commanda en 1596 les garnisons d'Abbeville et Pont-Rémy.

    Thézy-Glimont

    Son mariage célébré en 1585 avec Antoinette des Groiseliers, du hâter les travaux de construction de sa demeure de Thézy, car le motif qui en couronnait le toit portait les armoiries d'Henri III.

    Son fils François, capitaine au régiment d'Epagny, acquit en 1634 la baronnie de Fouencamps.

    Mousquetaire du roi en 1708, puis capitaine aux mousquetaires noirs et chevalier de Saint-Louis, René II de Sacquespée avait en 1743 plus de 50 ans lorsqu'il devint mestre de camp de cavalerie et épousa Marie-Geneviève de Grouches, la fille du marquis de Chepy.

    Thézy-Glimont

    De Grouches : d'or à trois fasces de gueules

     

    Gravement blessé cette même année à Dettingen, il obtint de se retirer avec 2000 livres de pension et fit bâtir le château actuel entre 1756 et 1759, il meurt en 1771 à 79 ans.

    La marquise de Thézy réunit en 1778 la terre de Glimont.

    Elle meurt en 1788, deux ans avant son fils René III, mousquetaire du roi, la seigneurie revint à sa fille Henriette-Julie, épouse de Jacques Witasse de Vermandovillers, chevau-léger de la Garde du roi.

    Thézy-Glimont

    De Witasse : d'azur à trois bandes d'or

     

    Au 19ème siècle se succèderont Henri et Gustave de Witasse-Thézy, puis René mort sans postérité en 1923, laissa le domaine à son frère Henri, aïeul de Jean de Witasse, marquis de Thézy.

    La grille d'entrée portait les armes de Gustave de Witasse-Thézy et de Valentine Acquet de Férolles, mariage en 1846.

    Thézy-Glimont

    Acquet de Férolles : de sable à trois paniers ou seaux d'or

    De nos jours, cette grille porte les armes des : de Witasse et de Sacquespée

    Thézy-Glimont

    Thézy-Glimont

     

    Seigneurie de Glimont

    Thézy-Glimont

    Sceau de Raoul de Glimont (1295). (archives de la Somme)

    écu semé de fleurs de lis, barré d'une fasce.

     

    Dont le château fut élevé à la fin du règne de Louis XIV pour Maximilien Le Prévost.

    Thézy-Glimont

    écartelé : aux 1 et 4,de sable, à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable; aux 2 et 3, de sable à trois bandes d'argent, et sur le tout, d'argent à un lion de gueules , à la bordure du même.

    Il fut mis en vente en 1777 et vendu l'année suivante par François Le Prévost et Angélique Picquet du Quesnel.

    Acheté par la marquise de Grouches qui le remit en vente en 1790.

    La construction de la ligne de chemin de fer au 19ème siècle fit disparaitre les derniers vestiges du château.

     


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  • Coquerel

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    D'azur à trois coqs hardis d'argent.

     

    Adopté en 1989.
    Ce sont, bien sûr, des armes parlantes. Ce sont aussi les armes (avec des émaux différents) d'une famille De Cocquerel, originaire du lieu quoique n'ayant jamais donné de seigneurs au village, qui s'illustra, selon quelques auteurs, aux XIIIe et XIVe siècle, à Amiens. Selon ces auteurs, en effet, c'est du village de Cocquerel près de Pont-Rémy que sont originaires Jean de Cocquerel, maire d'Amiens en 1241 et 1250 (la famille de ce nom portait de gueules à trois coquelets d'or)

    Coquerel

     Firmin de Cocquerel (maire en 1302), Jean de Cocquerel (seigneur en 1319) ou encore Firmin de Cocquerel, maire d'Amiens en 1355, 1358, 1359 et 1361, lieutenant du bailli d'Amiens en 1361. A cette famille appartenait aussi Firmin de Cocquerel, chanoine de nombreuses église, doyen du chapitre de Notre-Dame de Paris en 1345, évêque de Noyon et chancelier de France en 1348, mort en 1349. D'autres historiens font descendre ces De Cocquerel d'une famille Coquerel du Beauvaisis. Cette famille-là portait: d'azur à trois coquelets d'or. Ces Coquerel du Beauvaisis, auraient quitté ce pays au milieu du XIIIe siècle pour s'établir à Amiens, ou ils devinrent De Cocquerel. Sans couleurs, les armes des De Cocquerel (ou des Coquerel), à trois coqs, sont sculptées au milieu de la grande rosace (refaite au XVIe siècle) qui se trouve au-dessus du grand portail de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.

    Coquerel

    La commune de Cocquerel a utilisé un blason "d'azur à trois coqs hardis d'argent" sur son bulletin communal, à la fin des années 1980.
    (Jacques Dulphy)

    Coquerel

     

    Possession des Waencourt depuis 1380, la terre de Cocquerel fut acquise en 1451 par Jean V de Créquy qui la rattacha à celle de Pont-Rémy.

    Elle passa par alliance aux La Trémoille en 1687 qui, moyennant 16000 livres, la cédèrent en 1710 à François de Calonne.

    Saisie en 1768 sur Jean-Baptiste, comte de Calonne, mousquetaire de la Garde du Roi, et adjugée deux ans plus tard à Marie-Louis Roulleau, trésorier de France.

    Elle fut finalement achetée en 1784 par Louis-Simon Malot, procureur au Parlement de Paris, pour un prix de 73340 livres.

    Cocquerel

    Le château avait dû être élevé par Pierre-Jules du Maisniel de Saveuse, ancien garde du corps de Louis XVIII, dans les années qui avaient suivi son mariage avec Ida de Boubers, célébré en 1832.

    Coquerel

    Du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

    Coquerel

     

    Sépulture des Maisniel de Saveuse au cimetière

     

    Coquerel

     

    CoquerelCocquerel

     

    armoiries au bas d'un vitrail de l'église, des du Maisniel et de Mesre de Pas

    Coquerel

    Le Mesre de Pas : de gueules à trois quintefeuilles d'argent

    Fernand-Pierre du Maisniel, son fils, épousa à Pont-Rémy sa cousine Marthe du Maisniel de Liercourt, et laissa le domaine à sa seconde fille, la comtesse Le Mesre de Pas, à laquelle succéda sa petite-fille, la comtesse de Robien.

    Coquerel

    De Robien : d'azur, à dix billettes d'argent.

    Coquerel

    Sépulture au cimetière

    Cocquerel

    Ruiné au cours des combats livrés en mai 1940 pour le passage de la Somme, le château a été remplacé par une agréable demeure.

    Cocquerel

    église Saint Martin

    du 16ème siècle

    L'édifice est de style gothique finissant. La nef est voûtée de charpente avec blochets sculptés de figures de saints ; on reconnaît : saint Adrien, sainte Barbesaint Christophesaint Jacquessaint Sébastien ainsi que : Charlemagne et l'Annonciation. Le chœur, plus élevé que la nef, a été construit au xvie siècle, il conserve un maître-autel du xviie siècle. Le porche roman est du XIIème siècle, Le clocher-porche a été construit au xviie siècle, surmonté d'une flèche de pierre.

    Sur la façade sud de l'église, on voit encore la trace d'un cadran solaire gravé sur la pierre avec la date de 1726. Il est incomplet car on a percé une ouverture sur une partie de son emplacement. Des chiffres arabes gravés sont visibles dans l’arc de la couronne. Il n’y a ni devise, ni stylet.


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  • Dompierre-sur-Authie

     

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      D'or à trois fasces de gueules; à l'écusson parti échiqueté d'or et de gueules et d'azur à deux fasces d'argent, brochant sur le tout au premier quartier. 

     

    Ce nouveau blason a été adopté le 4 septembre 2020, sur un projet présenté par Jacques Dulphy et dessiné par Daniel Juric.

    La commune de Dompierre-sur-Authie relevait jusqu’alors, avec un usage modéré, et sans en avoir délibéré, les armes de la branche aînée de la maison De Rambures, dont étaient issus ses plus illustres seigneurs, et constructeurs de l’église.
    Or, ces armes (d’or à trois fasces de gueules) sont identiques à celles de la commune de Rambures (80), dans le même département. Alors, à la faveur de sa sélection de l’église du village au titre de régional dans le cadre d’une restauration financée en partie par le Ministère de la culture, la Mission Bern et la Fondation du Patrimoine en 2020, la commune a choisi de délibérer officiellement et d’apporter une variante à ses armes, qui se voient désormais complétées d’une brisure: elles reprennent celles d’André II de Rambures (+ 1442 à Pont-Audemer), chevalier, seigneur de Rambures, de Drucat et de Dompierre, grand maître des Eaux et forêts en Ponthieu et Picardie.
    Le premier connu du nom, Anseau de Rambures, seigneur de Rambures, est cité en 1058. Les De Rambures furent seigneurs de Rambures jusqu'au dernier du nom en 1676; les mêmes furent aussi seigneurs et châtelains de Dompierre de 1415 à 1676. Le père d'André, premier du nom parmi les seigneurs de Dompierre, était David de Rambures, époux de Catherine d'Auxi, grand maître des arbalétriers de France, tué à Azincourt (1415) avec trois de ses fils et son beau-père Philippe d'Auxi, seigneur de Dompierre, et que Shakespeare mettra en scène en 1599 dans sa pièce "Henry V" sous le nom de "Lord Rambures".
    Aux armes de la famille, André de Rambures ajoutait un écusson brochant à dextre sur la première fasce: parti au premier échiqueté d'or et de gueules - qui est d’Auxi (par sa mère Catherine d'Auxi) - et au deuxième d’azur à deux fasces d'argent - qui est de Marigny (par sa bisaïeule maternelle) - .
    (Jacques Dulphy)

     *

     

    Dompierre-sur-Authie

    Blason dans la salle des fêtes (photo J.Dulphy)

     

    Historique

    La famille de Bailleul possédait la seigneurie depuis le début du 12ème siècle jusqu'en 1331.

    Le roi l'avait alors confiée à Thomas de Marigny dont avait hérité sa soeur Isabelle, épouse de Hugues d'Auxy.

    Dompierre-sur-Authie

    d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules de cinq tires.

    En 1376 Enguerrand d'Auxy rendait aveu pour son chastel et forteresse.

    Au début du 15ème siècle lui avait succédé Philippe d'Auxy, chambellan du Roi, nommé sénéchal du Ponthieu en 1403, devenu bailli d'Amiens en 1414, il fut tué l'année suivante à Azincourt.

    La seigneurie revint à son neveu André de Rambures, le fils de son beau-frère David de Rambures.

    Il céda Dompierre en 1441 à son fils Jacques qui eut l'honneur d'y recevoir Louis XI en 1464.

    L'Authie étant devenue frontière du royaume, le château garda son intérêt stratégique, en 1554, le duc de Vendôme prit le château et l'embrasa.

    Les ruines devaient cependant conserver un certain intérêt puisqu'en 1589, la ligue y fit garnison.

    C'est sous Louis XIII que Charles de Rambures donna à l'édifice son aspect définitif, daté de 1627, le logis brique et pierre porte son monogramme sur plusieurs consoles supportant la corniche.

    Dompierre-sur-Authie

    Dompierre-sur-Authie

     

    Dompierre-sur-Authie

    Capitaine de 50 hommes d'armes, gouverneur de Doullens et du Crotoy, le "Brave Rambures" veuf de Marie de Montluc-Balagny, épousa en 1620 Renée de Boulainvilliers, il mourut en 1633 à Paris d'anciennes blessures.

    Dompierre-sur-Authie

     

    De Boulainvilliers : d'argent, à trois fasces de gueules

     

    Dompierre-sur-Authie

    Armes de la famille De Rambures sculptées sur une clé de voûte
    (XVe ou XVIe siècle) de l'église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie.
    Les tenants sont deux lions, le cimier une tête d'oiseau dans un vol.
    (Photo Jacques Dulphy, 2013) 

     

    Son fils Jean lui succéda.

    Délaissé par Charles, marquis de Rambures et de Courtenay, mort en 1671, le château n'est plus au 18ème siècle qu'un domaine de rapport.

    En 1711, le marquis de Fontenilles, héritier des Rambures, le cède à Charlotte de Nogent-Bautru, veuve de Nicolas d'Argouges, marquis de Rânes.

    Dompierre-sur-Authie

    Nogent-Bautru : d'azur au chevron accompagné en chef de deux roses et en pointe d'une tête de loup arrachée, le tout d'argent.

     

    Déclaré bien national et confisqué lors de la Révolution, l'édifice est restauré vers 1900 par Gustave Padieu.

    Il appartient aujourd'hui à M.Bruno Maquet.

     

    cheminée dans la grande salle du 1er étage

    Dompierre-sur-Authie

    monogramme sur une clef de voûte 

    Dompierre-sur-Authie

     

    *

    Second château

    A quelque distance de l'ancienne forteresse, s'élève une gentilhommière du 18ème siècle.

    Dompierre-sur-Authie

    La tradition veut que le commanditaire de cette maison de campagne soit un certain marquis de Canteleu, et remonte à 1750, date gravée sur une pierre aujourd'hui dissimulée par un enduit.

    Elle fut mise en vente en 1778, l'acquéreur fut probablement Louis-Charles Guéroult de Boisrobert, ancien capitaine et pensionné du roi, qui s'était retiré à Montreuil avec son épouse Renée-Thérèse du Breil de Pontbriand.

    Dompierre-sur-Authie

    du Breil de Pontbriand : écartelé, aux 1 et 4, d'azur au lion d'argent armé, lampassé et couronné de gueules (du Breil) ; aux 2 et 3, d'azur au pont à trois arches d'argent , maçonné de sable (Pontbriand).

    Leurs biens furent un moment confisqués en 1792. 

    Dompierre-sur-Authie

    Plaque funéraire dans l'église de Dame Jeanne-Thérèse Lasnier, morte en 1734, épouse de Guy-Joseph-Armand du Breil de Pontbriand ( Parents de Renée-Thérèse). merci à J.Dulphy)

    Remis en vente par la suite, le domaine fut acheté vers 1835 par M.Tellier, qui dut faire poser la grille sur la rue.

    Charles Dault son petit-fils, né à Dompierre en 1866, dut faire modifier les bâtiments de la cour.

    Dompierre-sur-Authie

    Plaque funéraire dans l'église de Jacques-Joseph-Nicolas Taverne de Montdhiver, mort en 1801 à Dompierre, et de son fils aîné Nicolas-Honoré-Marie-Anne Taverne, mort en 1808. (merci à J.Dulphy)

    Dompierre-sur-Authie

    écartelé : aux 1 et 4, de sable à l'ancre d'argent; aux 2 et 3 , d'or à cinq trèfles de sinople ordonnées en sautoir.

     

    Eglise Saint-Pierre

    L’église Saint Pierre, construite au début du XVIe siècle, s’élève au centre du bourg . Elle représente dans la Région un bel exemple d’église paroissiale soutenue par un puissant lignage, la famille de Rambures. C’est André de Rambures, avec sa femme Jeanne d’Halluin, conseiller et chambellan du Roi, Sénéchal et Gouverneur du Ponthieu, grand Maître des eaux et forêts de Picardie, Seigneur de Rambures, Drucat et Dompierre, qui fit construire cette église sur des fondations anciennes avant 1513.  

     

    Dompierre-sur-Authie

    Dompierre-sur-Authie

     

     


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  • Buigny-Saint-Maclou

     

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    D'or à la bande de gueules, chargée de trois lions d'argent et accompagnée de deux buis de sinople.

     

    La commune a relevé les armes de la famille "De Buigny", qui sont en partie des armes parlantes, avec deux buis. Les plus ancien seigneurs de Buigny-Saint-Maclou, portant ce nom et vivant avant le 14e siècle, ne sont pas connus. Le plus ancien Buigny connu était, d'après Belleval ( Nobiliaire du Ponthieu, tome 1, 1862), Wuillaume de Buigny, vivant à Abbeville en 1367. Son fils Guillaume, écuyer, fut seigneur de Beauvaloir. Son petit-fils, Antoine de Buigny, fut seigneur de Cornehotte, près de Brailly. Ses descendants furent seigneurs de Brailly et de Cornehotte ; Alexandrine, dernière du nom, épouse d'Antoine-Joseph du Maisniel, fit bâtir avec son époux le beau château de Brailly peu avant la Révolution. La famille avait aussi pour devise : "Va ferme à l'assault, Buigny a la prise !".
    Il ne faut pas confondre ces Buigny avec les Tillette, dits Tillette de Buigny, qui devinrent seigneurs de Buigny-Saint-Maclou au milieu du 17e siècle par le mariage de Louise de Dompierre, et qui furent seigneurs résidants du lieu jusqu'à la Révolution. (Jacques Dulphy)

    Buigny-Saint-Maclou

     

    Antoine Laignel, examinateur de la maîtrise des Eaux et Forêts du Ponthieu fut au 16ème siècle seigneur de Buigny.

    En 1584 Jean de Dompierre lui succéda, conseiller au Présidial d'Abbeville et devint avocat au Parlement de Paris sous Louis XIII.

    Louise de Dompierre, sa fille, épousa en 1634 Mathieu de Tillette et lui apporta la terre de Buigny.

    Il meurt en 1695 en son hôtel d'Abbeville, la terre échut à Jean, le second de ses fils, gendarme de la Garde du Roi, anobli en 1668.

    Vint ensuite un autre Jean Tillette qui épousa en 1695 Marie-Edmée Danzel de Boffle et fit construire le château en 1727 où il mourut en 1758.

     

    Buigny-Saint-Maclou

    Fronton du château avec les armes des Tillette de Buissy

    D'azur au chevron d'or accompagné de deux trèfles d'or en chef et d'un lion d'argent en pointe, au chef d'or avec un lion léopardé de sable, armé et lampassé de gueules.

    Buigny-Saint-Maclou

     

    Jean III Tillette son fils, épousa en 1729 Catherine Le Boucher du Castelet, dame de Biencourt, et mourut à Buigny en 1775.

    Sa fille Catherine épousa Jean-Baptiste Manessier de Selincourt puis son fils Pierre-Jean, vicomte de Biencourt, capitaine de cavalerie, contracta une brillante alliance avec Marie-Jeanne Le Blond du Plouy, il mourut à Buigny en 1790.

    Son successeur sera son petit-fils Jean-Louis-Saint-Ernest (1816-1880) qui épousa en 1850 Mathilde de Lencquesaing.

    Buigny-Saint-Maclou

    Buigny-Saint-Maclou

    Lencquesaing : d'azur fretté d'or au chef du premier chargé de deux étoiles du second.

     

    A sa mort en 1880, Jean-Albert Tillette de Buigny se maria avec Yvonne Le Sergeant de Monnecove, il meurt en 1923 sans postérité.

    Buigny-Saint-Maclou

    Buigny-Saint-Maclou

    D'azur à trois gerbes d'or

     

    La propriété revint donc aux Van Zeller d'Oosthove liés aux Lencquesaing.

    Le château eut à souffrir des combats de mai 1940, endommagé par l'artillerie, le pavillon ouest a été réparé par le père de l'actuel  propriétaire M. Bernard Van Zeller d'Oosthove

    Buigny-Saint-Maclou

    Chapelle Saint-Sébastien

    Sépulture de la famille Tillette de Buigny

    Buigny-Saint-MaclouBuigny-Saint-Maclou

     

     

    Buigny-Saint-MaclouBuigny-Saint-Maclou

     

     Eglise Saint Maclou

    Construite en 1840.

    Partiellement endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale, l'église a été restaurée dans les années d'après-guerre. Une restauration de l'ensemble de l'édifice a débuté en 2003

    Buigny-Saint-Maclou

    aquarelle d'O.Macqueron 1851


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