• Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Tiercé en pairle renversé : au 1, d'or au frêne de sinople, au 2 de gueules à trois fers à cheval d'argent, au 3 d'azur à la fasce ondée d'argent et à la gerbe de blé d'or liée de gueules brochante.

    Création de Jean-François Binon, adoptée par la municipalité en 2019.

     

     

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

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    Beaucourt-Sur-l'Hallue

     

     

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Acquéreur de la terre de Beaucourt, d'Esbart et de Bigaudelle en 1701, Jacques de Fouquesolles Habitait le hameau d'Esbart, il meurt en 1736 et sera inhumé à Beaucourt.

    Sa fille Marie épousa Jean de Saisseval qui se défit de Beaucourt en 1745 au profit d'Alexandre du Fresne, conseiller au baillage et maire d'Amiens en 1749, il épousa Marie-Ursule-Françoise Morel.

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Du Fresne : d'or au frêne arraché de sinople

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    gouache de Marcel Stiennon 1973, collection personnelle

     

    Il en fit don à son second fils Charles à l'occasion de son mariage en 1748 avec Marie-Jeanne du Fresne de Fontaine, sa voisine de Molliens.

    C'est à lui que l'on attribue la construction du château dont une pierre de la cave porte la date de 1753.

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Son fils cadet Charles-François du Fresne de Beaucourt, général d'Empire, officier de la Légion d'honneur et chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, épousa sur le tard (1817) Marie-Adélaïde de Béry, la soeur du dernier marquis d'Esserteaux.

    Beaucourt-Sur-l'Halluemerci à A.Gaffez

     

    Armoiries de Charles-François du Fresne avec la variante : à dextre de gueules chargé en coeur de la croix Napoléon d'or.

     

    Leur fille Laurence se maria avec Charles-Léon Thiérion de Monclin et fit entrer le château dans cette famille,il sera maire de Beaucourt de 1837 à 1882.

     

    Leur fille Agathe-Antonia-Cécile épouse en 1875 le comte Paul-Joseph-Georges d'Aquin, qui fut maire de Beaucourt de 1883 à 1896.

    La famille de Monclin en est toujours propriétaire.

     

     

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    Fronton armorié MB

     

    Beaucourt-Sur-l'Hallue 

    Fronton façade arrière aux armes des de Monclin et d'Aquin

     

    L'église Saint-Eloi

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Fortement dégradée à la Révolution, les premiers travaux de restauration ont été financés en l'an XI par Charles-François du Fresne. En 1873 le sanctuaire fut agrandi, une chapelle fut créée au sud, les armes seigneuriales figurent sur un vitrail.

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

     

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

    Armes des de Monclin et du Fresne surmontées d'une couronne comtale au-dessus de la porte latérale.

    Beaucourt-Sur-l'Hallue

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    Thiéron de Monclin : de gueules au chevron d'argent accompagné de deux merlettes affrontées du même  et en pointe d'un croissant d'argent.


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy , reprenant les armes des de Cavoye en changeant la couleur de la bande et y ajoutant une tour d'or et une feuille d'érable, en hommage aux soldats canadiens.

    Beaufort en Santerre

     

     

    Beaufort en Santerrecliquer pour agrandir

    A l'origine, de 1221 à 1249, il existait un château-fort appartenant à un chevalier, vassal de Bernard de Moreuil.

    En 1369 Gilles VI de Mailly se fit attribuer la terre de Beaufort en Santers.

    En 1407, son fils Colart rendit aveu pour le castel fortifié de Beaufort.

    Son fils Jean II, baron de Mailly dit l'étendart de Mailly, eut l'honneur de signer en 1420 au contrat de mariage de Catherine de France avec Henry V roi d'Angleterre.

    Antoinette de Brunetel, qui possédait vers 1540 la moitié de la seigneurie de Beaufort, épouse Antoine d'Auxy capitaine de Péronne.

    Leur fils Jacques, seigneur de La Chavatte, réussit en 1563 à acquérir l'autre moitié, de René de Choiseul et Mahaut de Francières pour 6500 livres.

    Claude d'Auxy épousa Florimond Frérot, seigneur de Guyencourt, Estrées et Coisy, et lui apporta la terre.

    Claude Frérot, son fils, dut entreprendre vers 1610 la construction du corps de logis mais engagé par une dette, il dut en 1617 céder château, terre et seigneurie à Jacques de Cavoye, pour 42000 livres, le procès verbal de vente témoigne de l'état lamentable du château.

    Beaufort en Santerre

    de Cavoye : de sable, à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable.

     

    Beaufort en Santerre

     

    Beaufort en Santerre

    Le nouveau seigneur remet les bâtiments en état et de l'ordre dans la gestion du domaine.

    Son fils Gilbert, dit le marquis de Cavoye, épouse en 1632 Madeleine Aubery, la fille d'un maître en la Chambre des Comptes, dont il n'a pas moins de 19 enfants .

    Gentilhomme de la Chambre du Roi, capitaine de gens d'armes sous le maréchal d'Hocquincourt, puis maréchal de camp, il meurt en 1683 au service de sa majesté dans le Milanais.

    En dépit de la pension de 3000 livres accordée par le Roi, il a accumulé tant de dettes qu'il laisse à ses héritiers une situation financière quasi désespérée.

    Principale créancière, la marquise de Rosières exige en 1687 le remboursement de 24000 livres, et engage une procédure qui aboutit à la saisie et à la vente judiciaire de ses biens.

    Moyennant 60500 livres, René Boutin, receveur général des finances de la généralité d'Amiens, se fait adjuger en 1703 un domaine très éprouvé par ces années d'abandon.

    Beaufort en Santerre

    Il fait affermer la terre et réparer sommairement le château, mais doit se déssaisir du tout en 1717, au terme de la procédure en retrait lignager exercée par Gilbert du Maisniel.

    Beaufort en Santerre

     

    du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

    Fils de Geneviève de Cavoye et d'Henri du Maisniel-Longuemort, capitaine de cavalerie au régiment de Chaulnes, qui habitaient le château voisin de Vrely, Gilbert du Maisniel (1668-1740), capitaine au régiment du Dauphin, s'installe à Beaufort dont il finance les réparations par la vente de sa terre de Longuemort.

    En 1756, sa petite-fille Jeanne-Geneviève du Maisniel épouse Jean-Charles, marquis de Navier, officier d'artillerie originaire de Lorraine.

    Beaufort en Santerre

    de Navier

    Beaufort en Santerre

    Huit ans Plus tard tous deux s'installent au château auquel ils font ajouter une longue aile.

    Alexandrine de Navier épouse en 1819 Joseph de Roquard et en 1838, sa fille Jeanne- Marie épouse Léonce de Garsignies qui fait à son tour remanier les corps de logis, moderniser les appartements et ajouter une galerie sur la cour.

    Beaufort en Santerre

    Ruiné le 30 juin 1916 par l'artillerie allemande, le château n'a pas été restauré.

    Après 1918 la famille de Garsignies a confié à l'architecte Pierre Parent le soin d'en convertir une partie à usage résidentiel.

                                                             *

                                  Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    Beaufort en Santerre

     

    La construction de l'église remonte au XIIème siècle. Elle a été modifiée par la suite notamment à la Renaissance.

    Située au-delà du fossé, l'église conserve un clocher et une corniche à modillons, vestiges d'époque romane exceptionnels dans cette région si souvent dévastée.

    Beaufort en Santerre

    en 1906

    En 1918, à la fin de la Grande Guerre, l'église souffrit des combats, un tir d'artillerie avait provoqué un trou dans la chapelle seigneuriale, presque tous les bancs avaient disparu, ainsi que le chemin de croix, mais la chaire, le confessionnal et les fonts baptismaux étaient préservés

    Beaufort en Santerre

     

    Beaufort en Santerre

    Armoiries sur un contrefort de la façade

     

    Beaufort en SanterreBeaufort en Santerre

     

    Celles des de Cavoye : De sable, à la bande d'or chargée de trois lionceaux d'argent. 


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  • Molliens-Au-Bois

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'or à l'arbre de sinople; chapé d'azur chargé de deux bouquets de trois roseaux à massette tigés et feuillés d'or, chacun soutenu d'un croissant d'argent (adopté le 29/4/2016).

     Ces armes ont été relevées en partie, avec l'autorisation de M. Gilles de Poujol, de Molliens-au-Bois et après consultation de sa famille. Sous le chapé, l'arbre est une allusion directe au nom de la commune, ainsi désignée pour la différencier de Molliens-Vidame (aujourd'hui, commune de Molliens-Dreuil), dans le même département.

    (Jacques Dulphy)

     

    Les premiers seigneurs en portaient le nom, on trouve Jehan de Molliens en 1153.

    En 1334, Jean de Haveskerque

    Sa fille Jeanne épousa en 1366 Jean III de Créquy.

    La famille de Créquy se succéda dans la seigneurie qui échut ensuite par successions à la famille de Blanchefort-Créquy, Antoine de Blanchefort petit-fils de Jean VIII de Créquy hérita de tous les biens des Créquy à condition pour lui et ses successeurs d'en garder le nom et les armes.

    Le château mentionné en 1539 a totalement disparu.

    Marguerite de Créquy, épouse de Charles-Belgique de La Trémouille, duc de Thouars, vendit Molliens en 1695 à François du Fresne, écuyer, maire d'Amiens en 1726.

    Son petit-fils, Joseph du Fresne épousa Adélaïde de Buissy dite Mademoiselle de Long, et fit construire en 1760 un château précédé d'une longue perspective plantée d'arbres.

    Molliens-Au-Bois

    Du Fresne : d'or à un frêne arraché de sinople

    Il fit baptiser en 1764 à Molliens sa fille Adélaïde-Geneviève mais, pour une raison inconnue il se défit l'année suivante du domaine au profit de Philippe-Jacques Poujol, écuyer, conseiller-secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie.

     

     

    Molliens-Au-Boismerci à Bernard Caillet

    Armes des De Poujol : d'azur, au pal d'argent accosté de deux croissants du même supportant chacun un bouquet de trois roseaux à massette tigés et feuillés d'or.

    Molliens-au-Bois 

     

    Il fit reconstruire à ses frais et en gresserie le pont du chemin conduisant à Amiens et mourut sans alliance en 1803.

    Molliens-Au-Bois

    Les clefs de voûte du pont sont armoriées et gravées du nom de Poujol avec la date de 1786.

    Molliens-Au-Boisdessin d'après nature(merci à Bernard Caillet)

    Molliens-au-Bois

    en 1909.

    Le château revint à son neveu Poujol d'Acqueville, le fils de son frère Lupien.

    Lorsqu'Adrien de Poujol mourut en 1816, seulement âgé de 38 ans, le conseil de famille fit abattre le château dont il jugeait l'entretien trop onéreux.

    Ernest-Marie de Poujol  qui n'avait que 6 ans à la mort de son père, décida vers 1840 de faire bâtir le château actuel à quelques dizaines de mètres en avant du précédent.

    Molliens-Au-Bois

     

    Gabriel de Poujol né en 1844, maire de Molliens a épousé en 1874 Marie-Louise-Honorine Boistel de Belloy, a demandé et obtenu par un décret de 1870, que la famille soit autorisée a ajouter le nom de " De Molliens " au sien.

    Le château fut le siège d'un état-major anglais à partir de 1914 puis en 1917 affecté au commandement des troupes américaines.

    La dernière guerre fut moins glorieuse, en 1941 les troupes allemandes qui occupaient les trois-quarts du château furent à l'origine du feu de cheminée qui ne laissa subsister que les murs.

    La restauration entreprise une dizaine d'années plus tard dut s'accompagner de la reconstruction de l'avant-corps central qui s'était effondré dans l'intervalle, emportant le fronton qui ne fut pas restitué.

    Molliens-Au-Bois

    Seul vestige de la demeure de Joseph du Fresne, la chapelle est un édifice classique en pierre dont l'autel est encore clairement de style Louis XV.

    La famille Poujol de Molliens est toujours propriétaire du château.

     

    Molliens-Au-Bois

    Molliens-au-Bois

    Plaque dans l'église

     


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Binet de Moyencourt avec une divise ondée sur la fasce, évoquant le cours d'eau local "La rivière bleue".

    Moyencourt-en-Santerre

     

    On retrouve trace du château de Moyencourt dès 1223  Raoul de Moyencourt.

    Il a été fortifié dès 1382 par Renaud de La Chapelle puis doté de douves et d'un pont-levis, chacune des 7 tours avaient entre 15 et 25 m de circonférence, ce qui en faisait un édifice gigantesque.

    Seul vestige encore debout aujourd'hui, la porte du château-fort qui se composait d'un passage voûté précédé d'un pont-levis, on en reconnait encore les deux longues rainures.

     

    Moyencourt-en-Santerre

    Moyencourt-en-Santerre

    Moyencourt-en-Santerrede nos jours

    Un bas-relief sculpté en pierre dure occupait la partie supérieure de la maçonnerie, il représentait une sirène sur un rivage accompagné d'une bergère et de ses brebis, des inscriptions en lettres gothiques du 15ème siècle : Avé Maria.

    Moyencourt-en-Santerre

     

    Moyencourt-en-Santerre

     

    Ce bas-relief est aujourd'hui conservé au musée Walters Art Gallery de Baltimore aux Etats-Unis, il fut acquis en 1913 par Henry Walters auprès d'un marchand d'objets d'art (R.Heilbronner) 

    Moyencourt-en-Santerre

    On attribue traditionnellement la construction du pavillon d'entrée du 15ème à Gérard d'Athies, panetier du Roi.

    Moyencourt-en-Santerre

    Gérard d'Athies : d'argent à trois fasces de sable, à la bande de gueules brochant sur le tout.

    Ce pourrait être également l'oeuvre de son neveu également prénommé Gérard, qui lui succéda en 1439, il n'eut pas de postérité de son mariage avec Jeanne de Soissons-Moreuil ( appelée Aliénor à tort).

    Sa soeur Jeanne d'Athies ayant épousé en 1402 Jean du Faÿ, chambellan du Roi, la seigneurie échut donc à leur petit-fils Gérard du Faÿ d'Athies.

    Moyencourt-en-Santerre

    De Faÿ d'Athies : d'argent semé de fleurs de lys de sable sans nombre.

     

    Le 7 mars 1471, Louis XI data une de ses lettres de Moyencourt.

    Fils d'Adrien Binet, acquéreur de la seigneurie en 1714, Joseph-Adrien Binet choisit l'emplacement de l'ancien manoir d'Harivaux, dont on trouvait mention au 13ème siècle et dont subsistaient les fondations sur une colline voisine, près de la route de Nesle.

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    Binet de Moyencourt : d'azur, à la fasce d'or accompagnée en chef d'une étoile d'argent et en pointe de deux épis de blé.

    Il y fit élever un grand château dès 1766, précédé d'une large avenue, d'une grille et de douves sèches.

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    Moyencourt-en-SanterreMoyencourt-en-Santerre

     

    Sous la Révolution en 1793, il fut incarcéré quelque temps à Amiens puis libéré étant considéré comme non-noble.

    Sous la monarchie de juillet il se livra à d'importantes spéculations immobilières.

    Après sa mort le domaine échut aux familles Amyot et de Launay qui procédèrent à une importante campagne de réparations du château.

    De nouveau modernisé après son acquisition par M.Dollot en 1909.

    Pendant la Première Guerre Mondiale, il fut longtemps occupé par des états-majors allemands qui le détruiront à l'explosif en mars 1917, lors du repli des troupes.

     

     * Un primitif français du milieu du XVème siècle se trouve aux Etats-Unis : La crucifixion de Moyencourt, autrefois dans l'église primitive du village.

     

    Moyencourt-en-Santerre

    Moyencourt-en-Santerre

    Il fut acquis par John G. Johnson peu avant la Première Guerre Mondiale d'un certain Emile de Launay, propriétaire du château de Moyencourt.

     

    Moyencourt-en-SanterreMoyencourt-en-Santerre

    Gérard d'Athies avec son blason et Jeanne de Soissons-Moreuil , le sien est : parti au 1, des armes d'Athies et au 2, des Soissons-Moreuil, d'azur semé de lis d'or au lion naissant.

     

     

    Moyencourt-en-Santerre

    *

    Eglise Saint Nicolas

    L'ancienne église en pierre datait de 1413, édifiée par Gérard d'Athies.

    Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale. 

    Moyencourt-en-Santerre

    ancienne église détruite pendant la Première Guerre

    Moyencourt-en-Santerre

    Moyencourt-en-Santerre

    Reconstruite après la guerre

     


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