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La commune a repris depuis le Second Empire le blason des anciens seigneurs , de la famille de Picquigny qui étaient vidames de l'évêque d'Amiens.
Ces armes sont attestées depuis le XIIIème siècle sur de nombreux sceaux. (J.Dulphy)
sceau de Jean de Picquigny
Archives départementales de la Somme
Sceau du bailliage de Picquigny
Dans un quatrefeuille gothique, un écu fascé de six pièces, à la bordure, surmonté d'un M coronné, et accosté de deux autres écus au chef échiqueté de 18 pièces.
Fascé d'argent et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules.
On le retrouve sur le campenard de la mairie depuis 1852, surmonté d'une couronne murale à trois tours.
Au château sur le pavillon Sévigné
médaille pour un concours musical du 13 juin 1897 (aimablement transmis par P.Lenne)
Une variante de la famille de Picquigny porté par Marie et par Renaud de Picquigny
Fascé d'hermine et d'azur à la bordure de gueules.
La première maison de Picquigny s'éteignit en 1398 avec Marguerite II, épouse de Robert III, dit Wautier, seigneur d'Ailly-le-Haut-Clocher.
Les premiers seigneurs d'Ailly portaient ce blason
De gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois traits.
Puis celui avec les branches d'alisier
De gueules à deux branches d'alisier d'argent passées en sautoir, au chef échiqueté d'argent et d'azur à trois traits.
On retrouve au-dessus de la porte du Gard, les armes d'Antoine d'Ailly (à dextre) et de son épouse Marguerite de Melun (à senestre).
Marguerite de Melun : D'azur à sept besants d'or, ordonné3.3.1 au chef du même.
Armoiries écartelées d'Antoine d'Ailly sur la pavillon Sévigné.
photo : P.Lenne
Ecu central : de Picquigny
Au 1 : d'Ailly
Au 2 : de Melun , Marguerite son épouse.
Au 3 : de Crèvecoeur , sa mère Philippe dame de Daours.
de gueules à trois chevrons d'or
Au 4 : de Hornes , sa belle-mère Jeanne, dame d'Hébuterne.
d'or, à trois huchets (cors de chasse) de gueules
Sur le pignon de la ferme du château
Armoiries de Charles d'Ailly et d'Elisabeth Le Féron de Dreux
Le Féron de Dreux : au sautoir d'or, accompagné en chef et en pointe d'une molette, en flanc d'une aiglette au vol abaissé, le tout aussi d'or.
restitution du château.
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Charles-Louis-Marie-Oswald de Caix de Saint-Aymour
Baron
Né le 25 décembre 1812 à Amiens
A servi dans les armées royales du Portugal et d'Espagne avec le grade de capitaine d'Etat-Major, décoré des ordres de la Tour et de l'Epée....
Rentré en France après la capitulation d'Evora, il a épousé le 25 août 1840 Marie-Antoinette Chamont le Ratz de Chavannes.
Maire de Corbie de 1855 à 1861 et conseiller général de 1848 à 1861.
Il a fait construire ce château entre 1850 et 1854, sa fille Hélène, veuve, épousa le comte espagnol Albalat Y Navajas, en hérita puis le vendit à la ville en 1923 qui le transforma en hôtel de ville.
Armoiries sur l'hôtel de ville
L'écu de droite porte les armes de son épouse née Chamont le Ratz de Chavannes, de gueules au dextrochère armé d'argent, mouvant du flanc senestre, portant un guidon semé de France, hampe et flèche d'argent.
Celui de gauche : de Caix de St AYMOUR
écartelé au 1, d'argent à deux croisettes accostées en chef et deux flanchis accostés en pointe, le tout de gueules (armes de Caix ancien)
Au 2, d'azur au chevron d'or accompagné de trois croisettes de même.
Au 3, d'or au chevron d'azur accompagné en pointe d'un lion de gueules, au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent accosté de deux étoiles du même (de Caix moderne).
Au 4, d'azur au lion d'or couronné d'argent, armé et lampassé de gueules.
Sur le tout fascé de vair et de gueules de six pièces.
1, 2 et 3 sont de la famille de Caix, le 4 de Saint-Aymour et l'écu central de Coucy.
Les de Caix sont issus d'une branche cadette de l'illustre maison de Coucy.
Support à dextre : un lion, à senestre : un porc-épic
Devise : Fortior in adversis
On les retrouve sous le support de cette statue
au-dessus d'une porte de service
encadré des écartelés 1 et 2 de la famille de Caix
d'argent à 2 croisettes accostées en chef et 2 flanchis accostés en pointe, le tout de gueules
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Le blason de la ville de CORBIE
D'or à deux clefs de gueules passées en sautoir; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Adopté en 1970, il s'inspire du blason de l'abbaye.
Il ne faut pas confondre le blason communal officiel de Corbie (utilisé dès le début du 20e siècle et adopté officiellement par délibération du conseil municipal du 2 avril 1970), qui s'inspire du blason de l'abbaye du lieu, avec celui de cette abbaye royale fondée en 657 et sur lequel dès le 13e siècle figurent les deux clés de Saint Pierre et un corbeau (armes parlantes). L'erreur est souvent faite. Le blason communal officiel, sans corbeau, avec son chef à trois fleurs de lis, est sculpté au fronton de l'hôtel de ville depuis 1928 avec la devise "Urbs Aurea Altera Roma" (Ville d'or, autre Rome).
Certes, au 13e siècle, le bourg de Corbie (qui avait obtenu une franchise communale en 1123) portait aussi un corbeau sur son sceau; mais la liberté communale fut reprise par l'abbaye, et le corbeau avec, dès 1310. L'abbaye, pour sa part, portait, avec parfois quelques nuances: d'or à la crosse d'azur en pal accompagnée de deux clés adossées (ou posées en sautoir) de gueules, un corbeau de sable brochant en pointe. A la Révolution, les églises et l'abbaye de Corbie furent en grande partie détruites, et les pierres servirent à la construction de nouvelles maisons. (Jacques Dulphy)***
Sculpté au fronton de l'hôtel de ville depuis 1928 avec la devise : Urbs Aurea Altera Roma traduit par Ville d'or, l'autre Rome.
les armoiries de la ville de Corbie ont été sculptées en écu central, mais avec une erreur dans les couleurs : deux clefs croisées en sautoir, lisses, donc supposées d'argent, sur un fond à hachures horizontales représentant donc un champ d'azur, alors que les armoiries réelles de la commune sont d'or à deux clefs de gueules : la sculpture devrait donc avoir des clefs hachurées verticalement sur un champ piqueté, le tout sous un chef de France (= d'azur fleurdelysé) et sommé d'une couronne murale.
Ci-dessous, sur l'ancienne école supérieure rue Victor Hugo
Blason de l'abbaye fondée en 657 et sur lequel dès le XIIIème siècle figurent les deux clés de Saint-Pierre et un corbeau.
D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable en pointe brochant sur l'extrémité de la crosse
L'armorial de La Planche-1669-Gouvernement de Picardie-Bailliage d'Amiens
On le retrouve à l'intérieur de l'abbatiale, sur un médaillon de bois offert par le roi Philippe-Auguste en remerciement de l'aide apportée à la bataille de Bouvines en 1214.
Sur la salle Adhalard-Théâtre les Docks en version moderne
Blason des abbés-comtes de l'abbaye
"De France, à l'écusson d'or, timbré d'une couronne comtale, chargé d'une crosse d'azur, en pal, de deux clés de gueules adossées et passées en sautoir et d'un corbeau de sable en pointe"
Sur l'ancienne porte d'honneur monumentale de l'abbaye (1750) figure l'ancien blason " aux corbeaux "
On retrouve les trois corbeaux sur la façade de l'hôtel de ville
D'or à trois Corbeaux de sable 2 et 1
Un lion : d'argent à une tête de lion arrachée de sinople
Au cimetière sur le monument 1870
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Burelé d'argent et de gueules, de dix pièces.
La commune d'Albert (en picard Inc) a repris le blason de la commune d'Encre, ancien nom du lieu, d'après un sceau de 1277.
Les habitants d'Encre avaient obtenu une charte communale en 1178 de leur seigneur Hugues de Campdavaine, comte de Saint-Pol.
Si Campdavaine portait d'azur à une gerbe d'or, il existait aussi, dès le début du XIIe siècle, en Picardie, une famille 'D'Encre' portant le même blason que la commune du même nom: burelé d'argent et de gueules de dix pièces.
Ce blason est connu notamment pour Baudouin d'Encre que certains donnent comme "seigneur d'Encre", époux de Marguerite de Clermont (comtesse d'Amiens, née vers 1105); et pour Eustache d'Encre, seigneur de Saint-Aubin en 1236. Il y a là une similitude d'armes et de nom qui reste à résoudre avec précision.
Encre est devenu Albert après la chute de Concini en 1620, qui avait acheté la seigneurie en 1610 et été fait marquis d'Ancre (c'est ainsi qu'il écrivait ce nom) cinq ans plus tôt.La transmission de la seigneurie se fit, de la volonté de Louis XIII, au profit de la maison D'Albert, en la personne de son favori Charles d'Albert de Luynes.
La devise "Vis mea ferrum" et le support (une ancre) sont plus récents et ne remontent sans doute pas au-delà du XIXe siècle. La devise, qui se traduit par "ma force est le fer" évoque l'industrie mécanique et métallurgique. L'ancre est un support "parlant" qui évoque l'ancien nom de la ville, et celui de la rivière qui y coule.
(Jacques Dulphy)Fils de Charles d'Albert de Luynes
d'Albert de Luynes :Ecartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de gueules ; aux 2 et 3, de gueules à neuf mâcles d'or
En 1695 Louis-Alexandre de Bourbon, duc de Penthièvre, fils naturel légitimé de Louis XIV et de Mme de Maintenon, racheta la seigneurie.
En 1769 le mariage de Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre avec Louis-Philippe d'Orléans (futur Philippe Egalité) fit passer la seigneurie dans la famille d'Orléans.
Il fut guillotiné en 1793.
Médaille de la ville (photo j.Dulphy)
Aquarelle d'Alexandre Miniac pour le projet de la construction de l'hôtel-de-ville d'Albert, 1930
Hôtel de ville inauguré en 1932 par le président de la République Albert Lebrun.
vitrail dans l'hôtel de ville
Groupe scolaire sur la place de la mairie
Gare SNCF mise en service en 1846
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D'azur à trois bandes d'or, à la bordure de gueules, au chef d'azur semé de lys d'or brochant sur la bordure.
La ville reprend les armes des comtes de Ponthieu qui siégeaient à Abbeville,mais en inverse les couleurs, ils portaient d'or à trois bandes d'azur, à la bordure de gueules.
Le blason a été augmenté du chef de France par Charles V en 1369 pour la remercier de sa fidélité durant la guerre de Cent-Ans, avec la devise : Semper Fidelis (Je suis fidèle)
et comme support : une branche de laurier et une branche de chêne liées d'un ruban où s'inscrit la devise.
Médaille de la ville (photo J.Dulphy)
Beffroi
Bas-relief de Ringois sur le beffroi
Ecole primaire place du Pilori
Borne d'octroi, route de Rouen en limite du territoire de Mareuil-Caubert.
Une seconde borne se trouve place du général Maczek.
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