• Bernes

    D'azur à la tête de lion d'or, arrachée de gueules

    Origine inconnue. Ces armes, qui sont utilisées par la commune dans certaines de ses communications, n'ont appartenu à aucune famille du lieu, et n'ont jamais fait l'objet d'une délibération du conseil municipal.
    (Jacques Dulphy)

     *

    Jean de Bovelles est seigneur du sart de Bernes au milieu du 15ème siècle, il est l'ancêtre de Claude de Bovelles, qui était seigneur en 1639 de Bernes et d'Ennemain.

    Louis-Michel de Broyes ou de La Broye, époux d'Angélique de Fay et allié aux de Bovelles, est seigneur du lieu vers 1730.

    Il fit don de la seigneurie, sous réserve d'usufruit, à Pierre-Armand de La Fons, issu d'une famille originaire de Saint-Quentin.

    Bernes

    de La Fons : d'argent à trois hures de sangliers, arrachées de sable

    devise : Aut Mors, Aut Vita Decora

    Plutôt la mort qu'une vie sans honneur

    En 1762, on prononce la saisie réelle de la seigneurie sur Marie-René

     Hervy du Clos, veuve de Pierre-Armand de La fons, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Picardie.

    Une nouvelle saisie fut prononcée en 1766 mais il fallut attendre 1772 pour voir annoncée dans les affiches de Picardie, la vente de la terre.

    En 1776 une nouvelle annonce précisa que l'acquéreur serait tenu d'acquiter 56000 livres de dettes hypothécaires contractées par le vendeur.

    En 1793 enfin, on signale la mise en adjudication la terre de Bernes avec un vieux château couvert d'ardoises.

    En 1789 Pierre-Armand de La Fons, dit de Bernes, fut convoqué aux assemblées des Etats-Généraux.

    Son fils Louis-Anne, né en 1757 au château, avait combattu aux côté des Insurgents américains, nommé général de brigade, il obtint en 1809 de Napoléon la restitution de son titre de chevalier héréditaire.

    Bernes

    Général Anne de La Fons : parti, au 1 d'argent à trois hures de sanglier de sable

    Au 2, d'azur au lion rampant d'or

    Champagne de gueules au tiers de l'écu au signe des chevaliers d'argent

    Le château fut longtemps abandonné, sa destruction doit dater d'entre 1807 et 1830....

    Bernes

    Mis à la retraite en 1814 avec le grade de maréchal de camp, il se fixa au château d'Etinehem où il mourut en 1848.

     

    Eglise Saint-Martin

    L'église primitive se trouvait dans le cimetière, détruite en 1917 et reconstruite après les hostilités dans le centre du village.

    Bernes

     

    En 1875

     


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  • Vauchelles-les-Quesnoy

     http://armorialdefrance.fr/ 

     

     D'argent au chêne terrassé de sinople, englanté d'or; au chef d'azur chargé de trois pattes de loup d'or.

     

    Création Jacques Dulphy.
    Adopté le 2 juin 2006.
    Le chêne fait allusion au nom de la commune: Le Quesnoy était autrefois un important quartier de la commune, aujourd'hui entièrement confondu à Vauchelles, et qui tirait son nom de la chênaie, lieu planté de chênes (en picard ancien Quesnoy, puis Tchénoè; du picard Tchène: chêne).
    Le chef évoque la famille De Cacheleu (en picard: chasse-loup), qui portait d'azur à trois pattes de loup d'or, et dont une branche tint le domaine de Vauchelles de 1610 à la Révolution.
    (Jacques Dulphy)

    Vauchelles-les-Quesnoy

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    Longtemps propriété du chapitre de Saint-Wulfran d'Abbeville, la terre appartint un moment aux de Lamiré.

    Jean Le Sage, veneur pour le Roi en forêt de Crécy, l'acheta en 1560 et épousa Marguerite Ballen, représentante de l'une des plus riches familles marchandes d'Abbeville.

    En 1597, sa petite fille Antoinette Le Sage apporta en mariage les terres de Vauchelles et du Titre à Claude de Cacheleu, seigneur de Popincourt et capitaine de cent hommes de pied, qui avait été gouverneur de Saint-Riquier pour la Ligue.

    On devait la construction de cette agréable demeure, datée de 1741 sur le fronton, à Louis-Nicolas de Cacheleu qui, au terme d'une longue procédure à l'encontre du Chapitre, obtint en 1764 le titre de seigneur de Vauchelles.

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Il mourut dans son château en 1773.

    En 1810, sa fille Françoise épouse de François-Joseph Le Clerc, comte de Bussy, légua le domaine au cadet de ses fils François-Joseph, colonel d'infanterie, maire de 1815 à 1830..

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Le Clerc de Bussy : D'argent à la bande de sable accompagnée d'une aigle éployée de sable et d'un soleil ajouré de même.

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Acquis en 1844 par M.du Blaisel, le château devint la résidence de Lucie Le Boucher d'Ailly (morte en 1872), puis de la baronne Charles du Blaisel et d'Armand de Rocquigny.

    M. Lepers le possédait en 1940, il fut incendié en 1944 par l'armée allemande et les ruines abattues en 1952.

    Vauchelles-les-Quesnoy

     

    Vauchelles-les-Quesnoy

     

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    Vauchelles-les-Quesnoy

     

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    Eglise Notre-Dame de l'Assomption

     

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, construite au sommet d'une colline, est de style gothique et date vraisemblablement du xve siècle. On y trouve en effet un ex-voto dédié à Nicolas du Moncel, seigneur de Vascongnes, mort en 1487. Comme toutes les églises dédiées à la Vierge, elle est construite sur un plan barlong, avec un transept étroit. Des vitraux intérieurs représentent la bataille de Crécy d'août 1346, année d'anoblissement de la famille Le Clerc de Bussy.

     

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Vauchelles-les-Quesnoy

     

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Vauchelles-les-Quesnoy

    Vauchelles-les-Quesnoy

     

    Photos: André Guerville

    Vauchelles-les-Quesnoy

     

    Dans l'église

    Pierre tombale de Louise-Françoise-Adélaïde Bonnel de Dominois, décédée au château de Vauchelles en 1825, sa fille Marie-Ursule s'était mariée en 1798 avec Joseph LeClerc de Bussy (1772-1834).

     

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    Vauchelles-les-Quesnoy

     


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  • Yaucourt-Bussus

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

    D'or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

     

    Sans avoir délibéré à leur sujet, et sans en faire grand usage, la commune relève, sans les briser, les armes de la famille D'Yaucourt.
    Hugues d'Yaucourt, dit de Beauflos, en fut en 1210 le premier seigneur connu, père de Regnier d'Yaucourt, chevalier, seigneur en 1237. Jean d'Yaucourt, seigneur d'Yaucourt, écuyer vivant en 1323, sans fils, transmit le domaine à sa fille, qui épousa Gaucher de Châtillon; puis la seigneurie passa en d'autre noms. A cette famille ont appartenu plusieurs chevaliers croisés, parmi lesquels Mathieu d'Yaucourt, vivant en 1205, ainsi que les frères Thomas et Thibaud d'Yaucourt, frères du chevalier Regnier d'Yaucourt (noté plus haut), seigneur d'Yaucourt en 1239.
    Les chevaliers d'Yaucourt portaient trois aigles; les couleurs actuelles portées par la commune ont été supposées, ou sont de fantaisie. Ces trois aigles figurent sur le sceau de Regnier d’Yaucourt, appendu à un document de 1232 cité par Belleval (Nobiliaire du Ponthieu et du Vimeu, tome 2, p 301) dans lequel le seigneur d'Yaucourt promet à l'abbaye de Saint-Riquier de ne rien vendre de son domaine d'Yaucourt. Il vendit cependant son fief de Beauflos en 1239, à l’abbaye d’ailleurs, pour financer la croisade de ses deux frères.
    Ces armes sont déjà données pour la commune de Yaucourt-Bussus par Roger de Figuières (1892) (tome 7 du Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, p 303.)
    (Jacques Dulphy)

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    En 1363 Jean de Dargnies détenait un fief de l'abbaye de Saint-Riquier avec un manoir et ses dépendances.

    Passé ensuite à son gendre Jean de Bournel.

    En 1378, il appartient à Jean de Châtillon qui en rendit aveu.

    Il vendit en 1394 à Colart de Tanques, écuyer d'écurie du Roi.

    Yaucourt-Bussus

    de Rambures : d'or aux trois fasces de gueules.

    Au début du 17ème siècle, Charles, marquis de Rambures possédait la seigneurie que ses héritiers vendirent en 1685 à Charles Manessier , trésorier général des bâtiments du Roi, marié à Marie-Catherine Félix.

    Yaucourt-Bussus

    Il fit reconstruire le château en 1687.

    Yaucourt-Bussus

    Dès 1696, cependant, il revendit le domaine à Joseph Vaillant, capitaine au régiment de Cavoye qui meurt en 1720, ses descendants possédèrent la seigneurie jusqu'à la fin du 18ème siècle.

    Yaucourt-Bussus

    Vaillant (Ponthieu) : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

    Augustin Debray, maire d'Amiens sous Napoléon Bonaparte, y décédera en 1835.

    Si le château existe toujours, il a été complètement transformé et agrandi, bien différent de l'édifice d'origine, il a subit une importante restauration.

    Yaucourt-Bussus

     

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    Eglise Saint-Michel

    reconstruite au 19ème siècle sur la base de celle du 16ème.

    Yaucourt-Bussus


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