• Epehy

    Epehy

     http://armorialdefrance.fr/

     

    D'argent diapré de sinople sur le parti, à deux écussons ovales, accolés en chevron renversé, celui de dextre d'azur à trois lions d'or armés et lampassés de gueules, celui de senestre de gueules à l'aigle bicéphale d'argent.

     

    Devise: « Epy, bouge sans répit ».

     

    Blason utilisé depuis 1924.
    Le blason d’Epehy a été peint en 2004 par Bruno Housseman à l'occasion d'une fête intervillages. L'artiste a cru interpréter, dans l'aigle bicéphale de l'écu senestre, une sorte de caducée, mais c’est bien d’une aigle bicéphale qu’il s’agit.

    Ce blason s'inspire de deux blasons ovales qui sont sculptés dans un décor de feuillage sur le fronton de la mairie actuelle.

    Epehy

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    La mairie précédente a été détruite, comme la totalité du village, en 1917. Gabriel Trocmé, qui était maire avant, pendant et après la guerre de 1914-1918, s'est souvenu qu'il existait dans le clocher de l’ancienne église une "épaisse plaque de fer" (une plaque de cheminée sans doute) sur laquelle étaient représentés ces deux écus ovales.

    Son interprétation suivant laquelle ces écus seraient ceux des De Lannoy et des Sohier de Vermandois ne soutient pas la vérification. Une Béatrix de Lannoy a bien épousé un comte Sohier de Vermandois, seigneur du lieu; mais ce mariage eut lieu au 12 e siècle; or il n'était pas question à l'époque de plaques de cheminée en fonte armoriées. Il n'est pas impossible que cette plaque de fonte ait garni, dans le clocher de l'ancienne église, une cheminée de guetteur au 17e siècle. Et que les blasons qui la décoraient soient purement décoratifs. Après la guerre de 1914-1918, Gabriel Trocmé invita le conseil municipal à adopter ces blasons pour n’en faire qu’un, d'après un dessin qu'il en avait pris.

    Il les fit sculpter au fronton de la mairie quand elle fut reconstruite vers 1924. Initialement sans couleurs, les champs des écus sont représentés par les rayures; le reste est au petit bonheur. La plaque de fonte armoriée, dont les blasons ovales resteront à jamais anonymes, si tant est qu’il doivent être nommés, a été détruite, comme l'église, incendiée par les Allemands en mars 1917.
    (Jacques Dulphy)

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    Châtellenie très importante dès le XIème siècle.

    Les comtes Sohier de Vermandois devaient posséder un ouvrage fortifié qui fut détruit par Hugues de France.

    Epehy

     

    Au XIIème siècle une donation attribua l'essentiel du domaine foncier à l'abbaye de Vaucelles qui en resta propriétaire jusqu'à la Révolution.

    En 1789, coexistaient 2 seigneurs, l'abbé de Vaucelles et le sieur baron d'Honnecourt, successeur d'un Lannoy, et possesseur de terres au lieu-dit Hourier.

    Confisqué en 1790 et converti à usage agricole, le château dit des moines était un édifice classique en briques et cordons de pierre.

    Il a totalement disparu au cours de la Première Guerre mondiale.

    Epehy

     

    Château dit des moines

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    Epehy

     

    Epehy

     

    Ancien donjon féodal

    Ces photos nous posent presque autant de questions qu'elles nous apportent d’informations. 

    Ainsi, elles prétendent nous présenter le "vieux donjon féodal" d'Épehy. Bien sûr, ni sur ces figures, qui sont les plus anciennes (début du XX° siècle ?), ni sur les suivantes, il n'est facile de bien identifier la nature de cette construction perdue dans la végétation, ni surtout d'avoir une bonne idée de sa taille, d'autant plus qu'elles nous en présentent toujours la même face. 
    Pourquoi ? Donjon ou château ? Vrai ou faux ? Antique ou récent ? Ou bien n'y avait-il là qu'une façade de château ?

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    Eglise Saint Nicolas

    Datait du XVIIème siècle, détruite en 1917

    Reconstruite dès 1922

    Epehy


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