• Pernois

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     D'azur semé de trèfles d'or, à deux plumes adossées du même.

    Lors de sa réunion du jeudi 10 décembre, le conseil municipal de la commune de Pernois, sur la proposition de Sylvain Marmin, conseiller municipal, et sur un projet de Jacques Dulphy, a adopté à l'unanimité le blason de la commune de Pernois (...).
    La commune a choisi de relever, telles, les armes de la famille De Pernois.

    Le premier connu de cette famille fut Auguste de Pernois au XIe siècle, époux de Marie de Bernaville.

    Le dernier connu avec certitude de la filiation, Roland II de Pernois, seigneur de Pernois, vécut de 1154 à 1219 sans frère ni descendance.

    C'est à une date qui lui était contemporaine que les évêques d'Amiens devinrent possesseurs du domaine. Cependant, on trouve des “De Pernois” jusqu'au XVIIe siècle, notamment à Fieffes et Montrelet, peut-être issus de branches cadettes.
    Au-delà de ces considérations historiques, le trèfle inspire à la nature, et les plumes à la connaissance, à l'écriture, à la culture, à la sagesse.
    (Jacques Dulphy)

    Depuis le 13ème siècle, les évêques d'Amiens disposaient d'une résidence où ils venaient se reposer à la campagne, le premier fut Thibaut d'Heilly .

    Située à l'est du village, cette demeure n'a malheureusement pas laissé de vestiges significatifs.

    On en attribuait la restauration complète, sinon la reconstruction, à Antoine de Créquy (mort en 1574), cardinal et évêque d'Amiens, qui possédait la terre voisine de Canaples.

    Pernois

     

    gouache de Marcel Stiennon 1975

    de Créquy : d'or au créquier de gueules

    D'après un plan du 18ème siècle, les bâtiments dessinaient une sorte de T et leur façade principale encadrée de tourelles.

    Pernois

    Voyages pittoresques du baron Taylor

     

    Les évêques du Siècle des Lumières ne durent pas privilégier les séjours de Pernois.

    En 1790, le domaine fut saisi et déclaré bien national.

    La maison d'habitation fermée dans un enclos de murs, tombant en ruines, est finalement adjugée en 1796 à Louis-François Dottin, grand amateur de biens nationaux, pour la très modique somme de 23213 francs.

    En 1850, Henri Dusevel signale à nouveau l'état d'abandon du vieux manoir flanqué de deux petites tours.

    Pernois

    O.Macqueron en 1866

    Pernois

    Pernois

     

     

    Eglise Saint-Martin

    C'est vers 1380 que l'église paroissiale et le presbytère furent transférées hors de l'enceinte du Château suivant la convention de Mgneur Jean de Cherchemont.

    L'Église de Pernois, entièrement construite en pierre, serait pourtant malgré les chapelles formant transept dont elle est pourvue, un monument bien modeste, si sa nef qui paraît dater du XIième ne la rendait digne d'intérêt. 

    Pernois

    église Saint-Martin en 1876

    Pernois


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  • Ancienne commune rattachée à Hallencourt depuis le 1 octobre 1972.

                                                                  ***

    Les premiers seigneurs au XIVème siècle sont issus de la famille d'Aumale, puis en 1480 on trouve Pierre de Vaux.

    Hocquincourt

    De Vaux : d'argent à trois têtes de Maures de sable, tortillées du champ.

    Ce blason est celui de la commune de Vaux-Marquenneville 

     

    La seigneurie passe aux de Monchy par le mariage de Jeanne de Vaux avec François de Monchy en 1535.

    Hocquincourt

    de Monchy : de gueules à trois maillets d'or

    Ce nom évoque une branche aînée de la famille de Monchy, et surtout plusieurs générations de brillants hommes de guerre dont Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, maréchal de France en 1651, tué en 1658 devant Dunkerque.

    Georges de Monchy fut lieutenant-général des Armées du Roi et gouverneur de Péronne.

    Hocquincourt

    Armoiries dans l'église

    Après la mort de ses frères, tués au combat, et celle de Louis-Léonor, prêtre, Marie-Madeleine de Monchy, marquise de Pas de Feuquières, hérita d'Hocquincourt qu'elle vendit en 1720 à Jean-Baptiste de Villers, président-trésorier de France à Amiens.

    En 1747, Marie-Louise de Villers l'apporta en mariage à Jacques-Nicolas Le Boucher d'Ailly, seigneur de Richemont et de Bouillancourt-en-Séry, maïeur d'Abbeville.

    Hocquincourt

    Le Boucher d'Ailly : D'or, au sautoir engrêlé de sable, accompagné de quatre aiglettes du même, bécquées et armées de gueules.

    Vers 1870 René de Belleval ne signalait plus comme vestige du château qu'un pan de mur percé d'une porte ogivale.

                                                                     ***

                                                         Château de Beauvoir 

    Demeure de la famille Hecquet de Beaufort depuis la fin du 18ème siècle, située sur les collines d'Hocquincourt.

    Hocquincourt

    Hocquincourt

     

     

                               Eglise Saint Firmin du XV et XVIème siècle  

     

    Hocquincourt

    Hocquincourt

    Hocquincourt


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  • Beauchamps

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                                               Fascé d'hermine et de sinople.   

     

    La commune a repris le blason des De Beauchamps, seigneurs du lieu du XIIe au XVe siècles, et notamment de Rogon de Beauchamps, chevalier, seigneur en 1195, mort vers 1215, dont la plate tombe armoriée en carreaux vernissés colorés fut redécouverte en 1977 dans les vestiges de l'ancienne abbaye du lieu-Dieu, avant d'être une nouvelle fois perdue.
    (Jacques Dulphy)

    La seigneurie passa ensuite aux Rouault de Gamaches.

    Beauchamps

    Rouault : de sable, à deux léopards couronnés d'or, l'un sur l'autre.

    On attribue généralement la construction du château à Nicolas Rouault, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, seigneur de Gamaches.

    C'est en tout cas à Beauchamps que mourut en 1689 son fils Nicolas-Joachim, lieutenant-général des Armées du Roi.

    La construction d'un bâtiment neuf  fut entreprise en 1773 et achevé deux ans plus tard pour Nicolas-Aloph, comte de Rouault et son épouse Justine-Josèphe Boucot.

    Abattu dès la Révolution, l'édifice ne subsistait que par les vestiges d'une tour qui disparut dans les années 1860.

    Beauchamps

    Eglise en 1853

                                                                    ***

                                                        Abbaye du Lieu-Dieu

    Beauchamps

    Ancienne abbaye cistercienne fondée en 1189 à la demande du seigneur local Bernard IV de Saint-Valery qui octroie une charte de fondation en 1191, il y fut inhumé ainsi que de nombreux bienfaiteurs, notamment Guillaume du Caisnoy et Rogon de Beauchamps. 

    Beauchamps

    Bernard IV de Saint-Valery : d'azur fretté d'or entresemé de fleurs de lis du même.

    Certaines de ces sépultures ont été mises à jour lors des fouilles de 1977.

    Beauchamps

    Gisant de Rogon de Beauchamps dit de Bouvaincourt, mort vers 1215-1216. 

    Détruite partiellement ou totalement à trois reprises, la première en 1415 pendant la guerre de Cent-Ans par les Anglais, la seconde en 1472, une reconstruction est organisée au cours du XVIème siècle, mais les troupes calvinistes détruisent à nouveau l'abbaye durant la guerre de Trente Ans, en 1638.

    A la Révolution, elle est fermée et les moines chassés, les archives sont transportées à Abbeville, où un incendie les détruit quelques années plus tard.

    Une partie fut rasée, en particulier l'église abbatiale et le cloître.

    En 1832, le domaine fut racheté par la famille de Thézy.

    Beauchamps

    En 1866

    En 1986, les Maillards de Thézy, Jérôme et Marie-Annick s'y installent et font du site un centre équestre en réhabilitant les bâtiments viables.

    Beauchamps

    Beauchamps

    Beauchamps

    Beauchamps


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

                                                                    ***

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Rune et celles des Pisseleu.

    Beaucamps-le-Jeune

    Vraisemblablement détachée de celle de Beaucamps-le-Vieux en faveur d'un cadet, la seigneurie relevait du comté d'Aumale, elle possédait dès le 13ème siècle un manoir.

    Beaucamps-le-Jeune

     

    D'argent à la bande de sable frettée d'or.

    Armes de la famille De Beaucamps (ou De Beaucamp).
    Gouache de Marcel Stiennon,1975.
    (Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

    Beaucamps-le-Jeune

    A la fin du 14ème, Marie, fille d'Adam de Beaucamps l'apporta en mariage à Jean de Brétizel dont les héritiers furent s'en défaire au profit de Nicolas d'Ellecourt.

    Après sa mort, Colay de Villepoix, sa veuve, épousa Guillaume de Pisseleu, seigneur de Fontaine-Lavaganne, qui racheta la seigneurie, il mourut fort âgé et laissa de nombreux enfants dont Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes et favorite de François 1er.

    Beaucamps-le-Jeune

    de Pisseleu : d'argent à trois lions de gueules.

    Beaucamps-le-Jeune

    On attribue traditionnellement au principal corps de logis la date de 1537 et celle de 1560 pour le bâtiment en retour d'équerre, brique gravée.

    Beaucamps-le-Jeune

    photo : Marc Roussel(Markus3).

    Charles de Rune, chevalier de l'Ordre du Roi et enseigne de 50 hommes d'armes, acheta la seigneurie en 1553.

    Beaucamps-le-Jeune

    De Rune : d'argent au sautoir d'azur accompagné de quatre aiglettes de gueules.

    Fille d'un autre Charles de Rune, marquis de Fouquesolles, Thérèse de Rune épousa Louis, marquis d'Estrades, gouverneur de Dunkerque, ils choisirent de résider au château qu'ils firent moderniser et agrandir comme le confirme le millésime de 1667 gravé sur le corps de logis situé à droite des tours d'entrée.

    Beaucamps-le-Jeune

    Leur fils Godefroy-Louis, colonel de dragons et lieutenant-général des Armées du Roi, mourut en 1717 de ses blessures au combat.

    Beaucamps-le-Jeune

    D'estrades : de gueules au lion d'argent au pied d'un palmier d'or, le tout soutenu d'une terrasse de sinople.

    A la mort de son fils en 1769, ses biens et ses dettes considérables échurent à ses petites nièces qui durent en 1778 de défaire de l'ensemble.

    Louis Sanson de Frières et son épouse Nicole Le Scellier acquièrent la seigneurie, il meurt à Beaucamps en 1786 laissant ses biens à son fils Jean-Louis, baron de Frières, premier échevIn d'Abbeville.

    Beaucamps-le-Jeune

    Sanson de Frières : d'or à trois sansonnets de sable, membrés de gueules.

    Vient ensuite Louis-Hercule Sanson de Frières dont la fille Louise-Marie épouse en 1844 Gabriel des Mazis et se réinstalle à Beaucamps à la fin de sa vie.

    Beaucamps-le-Jeune

    de Mazis : de gueules à la fasce d'or chargée de trois molettes d'éperon de sable.

    Lorsque Jeanne des Mazis meurt sans alliance en 1924, elle lègue le domaine aux Lazaristes qui, en 1935 font considérablement agrandir le château pour y installer le séminaire Saint-Joseph.

    Occupés pendant la dernière guerre puis affectés à des colonies de vacances, vendus en 1971 et pratiquement abandonnés par leur nouveau propriétaire, les bâtiments se dégradent rapidement.

    Beaucamps-le-Jeune

    Acquis en 1990 par une société anglaise qui renonce finalement à son ambitieux projet de création de complexe hôtelier.

    En 2000, les bâtiments sont dans un état quasi désespérés lors de leur acquisition par M. et Mme Olivier Sylla qui se proposent de les restaurer progressivement.

    Finalement revendus en 2005 à Eric et Olga Testelin qui continuent la restauration.

    Beaucamps-le-Jeune

    Eglise ND de l'Assomption du 18ème, elle a remplacé celle du 15ème détruite en 1704.

     


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