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Pont-Remy
D'argent au chef de gueules.
Pont-Rémy utilise, depuis la fin des années soixante, les armes de la famille du même nom, et notamment celles d'Enguerran de Pont-Rémy, vicomte de Pont-Rémy et d'Abbeville, connues par un sceau de 1274.
Sur ce sceau, appendu à une ratification des dîmes à Wavans, conservée aux Archives de la Somme, le vicomte est représenté à cheval; son bouclier porte un chef.
Les mêmes armes, brisées d'un lambel, sont visibles sur le sceau de Fauvel de Pont-Rémy, écuyer, appendu à une quittance de gages de 1379.
Ce blason était également décrit, et peint en couleurs, dans l'Armorial de l'Ost des Flandres (rôle d'armes de 1297 aujourd'hui perdu mais recopié au XVIIe siècle et publié en 1920): le blason de Thibaud, vicomte d'Abbeville et seigneur de Pont-Rémy y était blasonné "d'argent au chief de gheules".
La famille De Pont-Rémy, dont le premier connu était Girard de Pont-Rémy, chevalier vivant en 1160, posséda la seigneurie du même nom jusque vers 1350 avec Eustache, vicomte de Pont-Rémy, qui n'avait pas de fils et transmit à sa fille.
(Jacques Dulphy)
Les ornements extérieurs, conçus par Jacques Dulphy et Arcady Voronzov, ont été présentés et adoptés lors de la séance du conseil municipal du 10 mars 2014. Ils intègrent une gaffe et des cordages (qui évoquent l'écluse, le passage des péniches et l'activité des satcheux, ou haleurs d'autrefois, sur le canal de la Somme), une rame qui évoque l'étymologie du lieu, "le pont des rameurs", car à cet endroit, dit-on, avant la canalisation du fleuve, le courant était si fort qu'il fallait sans cesse redresser le cours des embarcations), les roseaux du marais et la croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent décernée à Pont-Rémy en 1948.
(Jacques Dulphy)Forteresse médiévale réaménagée dans le style néo-flamboyant au 19ème siècle.
Après la famille de Pont-Remy, le château passe par alliance à Jean de Baiz au 14ème siècle, puis à Robert de Waucourt qui défendit le château en 1415 contre le roi d'Angleterre Henri V.
Dès 1420, Louis de Waucourt s'oppose à l'alliance Anglo-Bourguignonne, en 1421 le château est pris par le duc Philippe Le Bon qui y met le feu.
Définitivement démoli en 1433 par Jean de Luxembourg.
En 1457 Jean de Créquy achète les ruines à l'héritière des Waucourt.
Son fils Jacques fait reconstruire le château et assure le développement du bourg.
en 1836 et 1851
Sous François 1er, Antoine de Créquy bailli d'Amiens et Lieutenant-général de Picardie, entreprend en 1524 de moderniser les fortifications.
Le domaine passe ensuite aux Blanchefort de Créquy puis aux De La Trémoille.
Le château n'est plus que le siège d'un domaine de rapport lorsqu'en 1780 le duc de La Trémoille cède la seigneurie à Michel Le Pelletier des Forts, comte de Saint-Fargeau, assassiné en 1793 pour avoir voté la mort de Louis XVI.
Pierre-François du Maisniel, seigneur de Liercourt, l'acquiert en 1817 et fait entièrement transformer entre 1836 et 1845 dans un goût troubadour précoce et fort original.
En 1863, Marthe du Maisniel de Liercourt épouse son cousin Fernand-Pierre du Maisniel de Saveuse qui possède le domaine voisin de Cocquerel, elle meurt très âgée en 1934.
Mis en vente après la mort de sa petite fille la comtesse de Coux en 1955, le château connait une rapide décadence, passé de mains en mains et finalement laissé à l'abandon.
Il brûle en août 2012, racheté par la commune en 2015 à Michel de Monicault, son dernier propriétaire.
Etat actuel après l'incendie.
Vitrail armorié dans l'église Saint-Pierre
Blason de gauche: Douville de Maillefeu, écartelé : aux 1 et 4 d'azur à trois étoiles d'argent
aux 2 et 3 de gueules à la tour d'argent, ajourée de sable, surmontée de deux guidons d'or.
Blason de droite est celui de sa seconde épouse Michelle de Belleval, le maître-verrier s'est trompé dans l'émail du champ car les de Belleval portaient : de gueules, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à la bande de même brochante.
La devise : Fac Bene Semper, Mori Spes Etiam est celle des Douville de Maillefeu.
Panneau d'entrée de ville.
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Eglise Saint-Pierre
La précédente église de Pont-Rémy avait été construite au xve siècle près du château féodal et du cimetière actuel.
en 1850
Sa vétusté entraîna l'effondrement du clocher en 1837, on cessa d'utiliser l'église en 1860.
Rafistolée, pillée de ses matériaux et de son mobilier, Les clés de voûte pendantes ornées des armoiries des seigneurs du lieu disparurent.
On fit construire une nouvelle église dans le centre du bourg de 1867 à 1871
en 1875
On a replacé dans les verrières, les vitraux du xve siècle qui étaient dans l'ancienne église. Ils sont classés monuments historiques.
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Commentaires
Bonjour ma belle soeur et ma niece ont racheté les qqs batiments restant de la prieré de pont Remy j'ai retouvé les plans de l'eglise et j'ai fait une maquette de l'ensemble à l'echelle 1/160 éme
Bonjour, c'est super, pouvez-vous m'envoyer une photo svp, sur mon adresse mail : remy.godbert@orange.fr