• La commune ne possède pas de blason officiel

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    Il y a quelque temps, un projet de blason a été proposé à la commune par Jacques Dulphy, associant en écartelé les armes des Du Hamel et celles de De Riencourt avec une fleur de lin évoquant l'origine du village.

    Lignières-en-Vimeu

     

    Conception Jacques Dulphy, dessin d'Arcady Voronzov, héraldiste russe. 

     

    Anciennement Lignières-Foucaucourt puis Lignières-hors-Foucaucourt

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    A sa mort en 1364 la seigneurie appartenait à Simon du Hamel dit Tournelle, chevalier.

    Lignières-en-Vimeu

    du Hamel : d'argent, à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or

    En 1470, Louis-Pierre d'Acheux  épouse Antoinette Becquet, dame du Plouy.

    En 1518, Paul d'Acheux, écuyer, épouse Claude de Wavrans

    En 1560 Louis d'Acheux, écuyer.

    En 1600 Charles d'Acheux, écuyer, marié à Marie du Wault

    En 1659 Henri de Riencourt, chevalier.

    En 1700 Louis de Riencourt marié à Catherine Gaillard

    En 1757 Louis-Claude de Riencourt

    En 1789 Louis-Henri de Riencourt.

    Le château est édifié en 1805 par les de Riencourt.

    Lignières-en-Vimeu

    Claudine-Eulalie de Riencourt (1816-1891) épouse Casimir-Louis du Passage (1807-1889)

    Léontine-Marie-Stéphanie du Passage (1841-1913) épouse Arnould-Joseph-Marie, comte Van Der Cruisse de Waziers (1820-1907), qui fut maire de la commune.

    Lignières-en-Vimeu

    Van Der Cruisse de Waziers: d'azur à la croix pattée et alésée d'argent, surmontée de deux étoiles du même. 

    Pierre-Michel-Joseph Van Der Cruisse de Waziers (1868-1933), marié  avec Françoise de Sesmaisons, maire également.

    Lignières-en-Vimeu

    Reliure armoriée (Numelyo, bibliothèque numérique de Lyon)

    Le château appartient toujours à cette famille, en l'occurence Isabelle de Waziers, maire de la commune et conseillère départementale du canton de Poix.

     

    Le château de Lignières, construit au XIXe siècle, a été occupé par le Général Gerhard Garf von Schwerin, commandant la 116ème Panzer division, de la fin mai 1944 au 19 Juillet 1944. En mai 1944, la 116ème division est envoyée dans la Somme et le Général von Schwerin s’installe dans le château en prévision d’un débarquement des armées alliées dans le Pas de Calais. Le 29 Juin 1944 a lieu le bombardement allié qui a pour but de détruire la piste de V-1 de Bernapré, ce jour là, 746 impacts de bombes seront recensés à Lignières. De nombreuses maisons dont le château seront endommagées. Le château a été rebâti vers 1946 sur le même plan mais selon une architecture plus sobre et moins lourde.

    Lignières-en-Vimeu

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    Eglise Saint Valery

    S'est effondrée en 1872, la famille de Waziers l'a faite reconstruire à ses frais sur un terrain lui appartenant.

    Lignières-en-Vimeu

    Lignières-en-Vimeu

    Blason du Passage et de Riencourt au plafond de l'église.

    Du Passage : de sable à trois fasces ondées d'or.

    De Riencourt : d'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

    Lignières-en-Vimeu

    pierre tombale dans l'église

    Lignières-en-Vimeu

     

     


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    Ancienne commune absorbée par celle de Ham en 1965.

     

    Estouilly

    http://armorialdefrance.fr/  

     

    D'azur à trois bandes vairées appointées d'azur et d'argent.

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    Estouilly

    S'il apparaît une famille D'Estouilly, seigneur du lieu dès le début du 13e siècle, qui se fond en 1292 avec la famille De Saint-Simon, c'est du blason de la famille Bouzier, seigneur de Ham de 1373 à la Révolution, que l'ancienne commune d'Estouilly a copié son blason "d'azur à trois bandes de vair appointées".

    Estouilly

    Armorial d'Hozier, 1696

    Cette famille était originaire du Hainaut.

    Un sire de Bouzier apparaît dans la seconde partie du 14e siècle comme défenseur du château de Ham contre les Anglais.

    Antoine Bouzier fut seigneur de Ham en 1589 et 1591.

    Antoine Bouzier d'Estouilly, chevalier, seigneur d'Estouilly et autres lieux, né à Noyon en 1655, était capitaine des grenadiers, lieutenant du roi à Péronne en 1732 et à Saint-Quentin en 1737 (Decagny), il épousa en 1725 Louise-Hélène de La Condamine, il meurt en 1754..

    Charles-Octave Bouzier d'Estouilly, né en en 1806 mourut à Beyrouth en 1837.

    Une fille Bouzier d'Estouilly : Marie-Charlotte, épousa, vers 1737, le savant Charles-Marie de La Condamine. Le blason de cette famille, devenu celui de la commune d'Estouilly (absorbée par celle de Ham en 1965) était déjà utilisé par la localité dans les années 1920.

     

    Estouilly

    pierre tombale dans l'église

    Estouilly

    Plaque funéraire dans l'église

    Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham représentés sur la fresque héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.
    (Jacques Dulphy)

    Estouilly

    Blason figurant sur la fresque héraldique de la gare de Ham inaugurée en 1929,
    peinte par Fernande Van Driesten-Pary.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

    C'est Antoine-Claude Bouzier qui fit rebâtir le château comme le révèle son contrat de mariage avec Louise-Geneviève Néret en 1763, capitaine au régiment de Champagne et lieutenant du Roi à Saint-Quentin, comme son père.

    Estouilly

     

    Estouilly

    en 1907.

    Le château appartenait en 1914 à la comtesse Louis de Vaudriney, née Louise-Marie Bouzier.

     

    Gravement atteint par les bombardements en 1917, puis ruiné par l'incendie et par l'explosion de mines à retardement, il fut détruit jusqu'aux caves.

    Estouilly

     

     

    Le Château détruit après avoir été une propriété privée, est aujourd'hui un Centre Educatif Fermé (C.E.F)

    Estouilly

    Estouilly

     

    Eglise Saint-Médard

    Estouilly 

    Bibliothèque municipale d'Abbeville

    La petite église d’Estouilly conserve une nef très ancienne, dissimulée par une architecture récente de briques et de pierre sous une toiture en bardage.

    Il s’agissait d’une église à trois nefs, de plan basilical, longue de quatre travées dont les arcades reposent sur des piliers quadrangulaires. Les petites fenêtres hautes et l’absence de décor sont caractéristiques de l’architecture de la fin du haut moyen-âge en France du Nord, et dont il subsiste peu d’exemples.

    Cette architecture dite « de l’an mil », très simple et sans aucune voute selon un modèle qui peut perdurer jusqu’au XIIe siècle, est antérieure à l’arrivée de l’art roman dans la région, vers 1060/1070.

    Il ne s’agit donc pas d’une église romane, mais préromane.

    Il est difficile d’estimer sa date de construction. Quelques indices laissent présager une construction d’entre le milieu du XIe et le tout début du XIIe siècle

    Cet élément patrimonial est certainement le plus ancien de la ville : Cette petite église, tellement  insignifiante, a traversé les siècles et la première guerre mondiale (contrairement au château voisin dont il ne subsiste rien).

    Elle demeure émouvante dans sa simplicité, sa fragilité relative, et ces multiples détails, véritables témoignages historiques : traces des outils des tailleurs de pierre, pierre tombale, bancs sur mesure (les murs de la nef ne sont pas parallèles…), désordres architecturaux, etc…

    Estouilly

    Estouilly

     

     

    Estouilly

     

     

     


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