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Blasons des communes de la Somme.

Conty

Publié le 25 Avril 2016 par remus80

Conty

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair brochant sur le tout.

 

Armes de la famille De Conty, seigneurs du lieu depuis le 11ème siècle.

ContyPlaque de rue

 

Le blason figure sur le sceau de Jean de Conty vivant en 1255(décrit par Demay,sceaux de Picardie)

Conty

Pierre tombale en marbre noir de Jean de Conty, datant de 1120, dans l'église.

 

  Oger de Conty vivait en 1044, sa descendance directe conserva la seigneurie de Conty jusqu'à la fin du 12e siècle, quand Agnès de Conty, fille du dernier direct du nom épousa Vautier 1er du Hamel vers 1270.

Conty

Maison du Hamel : d'argent à la bande de sable chargés de trois franchis d'or, support et cimier trois cigognes.

 

Puis dans la maison de Mailly en 1426 par le mariage d'Isabelle du Hamel avec Colard de Mailly

Conty

Puis quelque temps à la famille de Roye

En 1551, la seigneurie échut à Louis de Bourbon, premier prince de Condé par son mariage avec Eléonore de Roye, il en fit une principauté.

Conty

Bourbon-Conti : d'azur, à trois fleurs de lys d'or, au bâton de gueules brochant, à la bordure de gueules.

Son petit-fils, Henri II de Bourbon, l'échangea en 1622 avec la famille de Sully, dont un des descendants la vendit au 18ème siècle au duc d'Havré et de Croy jusqu'à la Révolution. 

Conty 

 

Château de Conty

Conty

                                                       cliquer pour agrandir

Le château initial, construit après le passage dévastateur d'Attila et des Huns vers 450, fut rasé par les Normands venus piller la région. Colart de Mailly reconstruisit un château vers 1430 qui fut pris le 23 octobre 1589 par les Ligueurs de la ville d'Amiens qui décidèrent de le détruire. Les habitants de Conty refusant de participer à la démolition, Jehan de Morlencourt, échevin, et le capitaine Saint-Jean se virent chargés de cette mission par délibération de l'échevinage d'Amiens en date du 31 octobre 1589. Cette démolition exigea huit jours d'un travail harassant.

De nos jours, il ne reste donc plus que l'éminence sur laquelle étaient dressées la « motte féodale » puis la superbe forteresse. On peut accéder à cette butte (la place du Château) par un chemin à gauche de l'église qui mène également au « Bois de Conty » (plus de 50 hectares).

Conty

D'après la chronique de l'époque, ce château aurait possédé quatre pont-levis mais, d'après la topographie des alentours, il est probable qu'il ne devait y en avoir qu'un seul qui conduisait à l'extérieur, les trois autres devaient se trouver à l'intérieur de l'enceinte des fortifications. Les murs avaient 180 pieds (environ 58 mètres) de longueur sur chacune des faces, ce qui donne une longueur d'environ 58,30 mètres. Il paraît que leur hauteur était également de 180 pieds ! Les murailles étaient épaisses de 2,60 mètres, bordées de fossés presque sur tout le pourtour.

Le château possédait en outre de nombreuses caves et souterrains dont on peut retrouver les entrées ou les sorties dans les bois des environs. Le puits, qui se trouvait sur la crête du donjon, était maçonné jusqu'à 16 mètres de profondeur, ce qui est tout à fait remarquable pour l'époque. De plus il était creusé plus bas dans le roc, jusqu'à une profondeur de 30 mètres. 

Eglise Saint-Antoine

Conty

Datant des xve et xvie siècles, c'est un vaste et bel édifice en pierre, de style gothique flamboyant classé « Monument Historique ». Il s'agit d'un des monuments les plus remarquables de Picardie. La statue du patron de l'église orne son clocher du xive siècle, magnifique tour carrée de 33 mètres de haut, appuyée à droite du chœur. L’église est bâtie en forme de croix, elle a environ 30 m de longueur sur 21 m de largeur.

Les clefs de voûte portent des pendentifs sculptés et les gargouilles du clocher sont dignes d'intérêt. Sur l'une d'elles (transept gauche), on peut voir les armes des princes de Bourbon-Conti qui possédèrent la seigneurie de « Conti » de 1551 à 1622.

Quatre belles statues du xviiie siècle, en bois, décorent le sanctuaire.

Conty

 

Conty

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ailly sur Noye

Publié le 20 Avril 2016 par remus80

Ailly sur Noye

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'argent au lion de gueules, la queue nouée, fourchée et passée en sautoir, armé et couronné d'or.

La commune a repris les armes de la maison de Luxembourg, qui tenait la seigneurie d'Ailly-sur-Noye aux 14e et 15e siècles.

Jean de Luxembourg dit Hennequin, bâtard du comte de Saint-Pol, chambellan de Philippe Le Bon, duc de Bourgogne, seigneur d'Ailly-sur-Noye et de Hautbourdin en Flandre, gouverneur de Meaux, grand maître d'hôtel des rois de France et d'Angleterre, capitaine de Lille et du Quesnoy, chevalier de la Toison d'or, est mort en 1466. Le monument funéraire du bâtard de Saint-Pol et de son épouse Jacqueline de la Trémoille, en pierre de Tournai, se trouve dans l'église Saint-Martin d'Ailly-sur-Noye.
(Jacques Dulphy)

Ailly sur Noye

Ailly sur Noye

Ailly sur Noye

Ailly sur Noyecliquer pour agrandir

Ailly sur Noye

Monument funéraire de Jean de Luxembourg et de Jacqueline de La Trémoille

Ailly sur Noye

Ailly sur NoyeBlason De La Trémoille : d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur becquées et membrées de gueules.

 

Ailly sur NoyeCliquer pour agrandir

Christ aux liens (Ecce Homo) en pierre calcaire polychrome de la fin du XVème siècle dans l'église avec armoiries des donateurs dont je n'ai pas encore déterminé leur famille !

Cette statue (aujourd'hui classé, voir sa fiche sur Palissy)a peut-être été transportée ici. Elle n'était pas faite pour cette église à l'origine, je pense. Les armes au trois lions de sable et à l'écu en cœur sont incontestablement, avec des couleurs fantaisistes pour l'écu, celles de la famille d'Halluin (ou d'Hallewyn) avec un écu en cœur "en brisure", sans doute de cadet. On retrouve ces armes, avec la brisure à l'écu, sur le célèbre Armorial de la Toison d'or (15e siècle), mais l'écu central change de couleur. 
On croit deviner une crosse derrière le blason du bonhomme. Reste à l'identifier ? Un membre de cette famille d'Halluin se dessine, puis m'apparaît avec certitude : il s'agit de François d'Halluin, fils de Louis d'Halluin gouverneur de Picardie. Il fut clerc de l'Eglise d'Amiens, notaire apostolique et abbé de l'abbaye du Gard  (la crosse derrière le blason est une crosse d'abbé). Peut-être cette statue provient-elle de l'ancienne abbaye du Gard ?
François d'Halluin fut évêque d'Amiens de 1503 à 1538
Il fut tué par un sanglier dans les bois de l'abbaye du Gard, abbaye où il fut enterré, en 1538. Je crois même avoir lu que le nom de ce modeste individu ne figurait même pas sur la tombe du Gard.
Son jeune âge est bien en adéquation avec l'image qui est faite de lui, jeune abbé de moins de vingt ans, en position d'orant, aux pieds du Christ.
Je recherche toujours l'identité de la donatrice assise de l'autre côté. Il pourrait s'agir d'un abbesse. Mais il y a un trou à cette époque pour ce qui concerne, par exemple, les abbesses de Berteaucourt. Encore eut-il fallu que cette abbesse fût parente du premier. On voit mal un jeune puceau s'acoquiner avec une abbesse mûre pour l'achat d'une statue d'un Christ aux liens ! Je soupçonne qu'il pourrait s'agir d'une tante, ou de sa marraine (qui pourrait être la même ?). Les armes sont proches de celles de De Beaurain et des Louvencourt... Mais rien ne les atteste ici.  Reflexion de J.Dulphy.
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Poix de Picardie

Publié le 27 Février 2016 par remus80

Ancienne armes de la famille des sires de Poix

Poix de Picardie

De sable à trois aiglettes d'or ayant leurs ailes étendues, posées deux et un .

Poix de Picardie

Bien que la commune ai choisi en 1971 de relever le blason de l'illustre Famille des Tyrel de Poix dont elle est le berceau, il semble que depuis les années 90, elle se soit accomodée d'un nouvel écu : d'azur à la tour d'or, accostée de deux croisettes recroisettées au pied fiché d'or.

Poix de Picardie

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Variante avec épées basses d'argent garnies d'or

Poix de Picardie

Le blason des Tyrel de Poix (de gueules à la bande d'argent accompagnée de six croisettes recroisettées et fichées d'or) est, pour autant, toujours visible sur les panneaux de l'Office de tourisme local; mais les enveloppes de mairie ont porté, des années 1990 au début des années 2000: "d'azur à la tour d'or maçonnée et ouverte de sable, accostée de deux croisettes recroisettées au pied fiché d'or", surmonté de la devise latine: "Et Semper Manet" (Elle reste toujours).

Poix de Picardie

Ces croisettes, inspirées des armes des Tyrel, d'abord peintes de sable (à enquerre) puis d'argent, sont elles-mêmes devenues au fil des années... deux épées basses d'or, qu'on trouve aussi parfois garnies d'argent ! Ce "nouveau" blason a accompagné la mode des pin's; pin's commerciaux sur lesquels il s'est reproduit, alors, à peu près tout et n'importe quoi en France en matière d'héraldique municipale.

Depuis lors, à Poix, la rigueur héraldique ne s'est, semble-t-il, jamais rétablie. Dommage pour un bourg aussi chargé d'Histoire que l'est le vieux Poix, dont les seigneurs portaient au Moyen âge le titre de princes .
(Jacques Dulphy)

Poix de Picardie

Blason des Tyrel de Poix : de gueules à la bande d'argent, accompagnée de six croisettes recroisettées et fichées d'or, posées trois et trois.

Devise : SINE TIMORE (Sans Crainte)

Poix de Picardie

On retrouve ce blason sur le bâtiment de la Justice de Paix depuis le Second Empire, avec une couronne murale de quatre tours.

Poix de Picardie

ancienne porte du château

Poix de Picardie

L'église paroissiale Saint-Denis de Poix-de-Picardie est assise pittoresquement sur Montcille (Ainsi nommé parait-il, parce qu'il était situé à l'emplacement d'un temple dédié à Mercure) dominant la ville qu'elle semble protéger. On y accède par la rue Porte-Boiteux, par une rampe et des marches aboutissant à l'ancien château, dont la chapelle est devenue l'église du prieuré Saint-Denis, fondé par Gauthier Tyrel III vers 1118.

En 1346, trois jours avant la Bataille de CrécyEdouard III d'Angleterre brûla la ville et l'église.

En 1358, les Jacques occupèrent une partie du château et l'incendièrent.

Reconstruites, la ville et l'église sont à nouveau brûlées en 1472 par Charles le Téméraire.

Poix de Picardie

L'église actuelle fut reconstruite, dans la "baille" du château des princes de Poix, selon les plans de Jean Valon, architecte, à la demande de Jean VIII de Créqui, et embellie par le Cardinal Antoine de CréquyÉvêque d'Amiens. Seule la base du clocher du XIIe siècle et le pan de mur servant de contrefort qui lui fait suite paraissent avoir subsisté de l'ancien état des choses.

Poix de Picardie

Commencés en 1538, le chœur et le transept du nouvel édifice sont terminés en 1540.

En 1698, la tempête arracha la porte du clocher, puis ce fut l'inondation de 1702 par suite d'un orage et en 1707 l'incendie.

Le 14 septembre 1792, l'église fut fermée. Pendant la Terreur, elle fut transformée en entrepôt, puis en étable à bœufs.

Le 7 thermidor de l'an X, l'église fut rendue au culte sous le vocable de la Sainte-Vierge.

Elle fut restaurée au XIXe siècle.

L'édifice fut classé au titre des monuments historiques en 1910.

Bombardée en 1940, sa restauration ne fut terminée qu'en 1956 pour le chœur et le transept et en 1962 pour la nef. (Wikipedia)

Poix de Picardie

Poix de Picardie

Clé pendante avec les armoiries des De Créquy.

Poix de Picardie

D'or au créquier de gueules.

 

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Folleville

Publié le 24 Février 2016 par remus80

Le blason de Folleville réunit les armes des deux familles qui ont possédé

successivement la seigneurie : les De Folleville et les De Lannoy

D'or à dix losanges de gueules accolés et aboutés, 3,3,3 et 1 (De Folleville), au

chef échiqueté d'or et d'azur de trois tires (De Lannoy).

 

FOLLEVILLE

 

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FOLLEVILLEDe FollevilleFOLLEVILLEDe Lannoy

 

Jeanne de Folleville, fille de Jean de Folleville,épousa Antoine de Poix.

Leur fille Jeanne de Poix épousa Raoul de Lannoy en 1490 qui deviendra de fait seigneur de Folleville, il n'était pas issu de la famille des de Lannoy de noblesse flamande, mais d'une famille du Ponthieu qui portait : échiquté d'or et d'azur.

Devise de de Lannoy : Craindons Lannoy, Mieux en aurons

 

Folleville

On retrouve le blason des de Folleville sur un bâtiment communal

FOLLEVILLE

Sur le portail d'entrée du château

FOLLEVILLE

Tombeau de Raoul de Lannoy et de Jeanne de Poix

Le blason de gauche écartelé en 1 et 4 de Lannoy-Damereaucourt et en 2 et 3 de Neuville-Martinghen

Le blason de droite écartelé en 1 de Lannoy, en 2 de Poix, en 3 Neuville-Martinghen et en 4 de Folleville.

FOLLEVILLE

FOLLEVILLE

On retrouve plusieurs blasons sur le tombeau de François de Lannoy et de Marie d'Hangest

FOLLEVILLE

Les différentes familles représentées sur les blasons 

De Folleville : d'or à dix losanges de gueules accolés et aboutés 3,3,3 et 1

FOLLEVILLE

De Lannoy-Damereaucourt : échiqueté d'or et d'azur

FOLLEVILLE

Jeanne de Poix (épouse de Raoul de Lannoy) : de gueules à la bande d'argent de six croix recroisetées et fichées d'or 3 et 3

FOLLEVILLE

 

Marie-Marguerite de Neuville-Martinghen ( épouse de Thomas Flameng de Lannoy) : d'or fretté de gueules

FOLLEVILLE

Marie d'Hangest (épouse de François de Lannoy) : d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'or

FOLLEVILLE

Marie d'Amboise (Mère de Marie d'Hangest) : palé d'or et de gueules de six pièces

FOLLEVILLE

 Sur l'enfeu : en 1 de Lannoy, en 2 d'Amboise, en 3 de Nueuville-Martinghen, en 4 d'Hangest.

FOLLEVILLE

Sur les fonts baptismaux

FOLLEVILLE

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Tilloloy

Publié le 16 Février 2016 par remus80

Le blason de la commune de Tilloloy

De sable fretté d'argent entre-semé de fleurs de lis or.

 

Tilloloy

 

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Le blason combine les armes de deux maisons:

Belleforière (de sable semé de fleurs de lis d'or)

Tilloloy

et Soyécourt (d'argent fretté de gueules).

Tilloloy

 

Le blason de la commune de Tilloloy, qui était déjà en usage lors de la publication l'Armorial des communes de la Somme en 1972, combine les armes de la famille De Soyécourt et celles de la famille De Belleforière, qui furent toutes deux seigneurs, comtes et châtelains du lieu. En 1293, Hue de Soyécourt, seigneur de Soyécourt et de Franvillers, transmet les deux seigneuries à son fils, Huon de Soyécourt. Dernière parmi les seigneurs du nom, Anne-Françoise de Soyécourt, épouse de Pontus de Belleforière, est seigneur en 1580.

Les De Soyécourt portaient: "d'argent fretté de gueules", les De Belleforière portaient: "de sable semé de fleurs de lis d'or" ( Au fronton des grandes écuries du château de Tilloloy, figuraient les armes de Charles-Maxilimien de Belleforière, marquis de Soyécourt et de Roye, comte de Tilloloy, maître de la garde-robe du roi, grand veneur de France en 1669, mort en 1679. Le blason était supporté par deux loups et timbré d'une couronne de marquis. Pour la commune, le fretté est devenu de métal, d'argent en l'occurence, pour ne pas constituer une enquerre.
(Jacques Dulphy).

 

Le château du 17ème siècle fut bombardé et incendié lors de la Première Guerre Mondiale, il ne restait en 1918 que des pans de murs.

Il fut reconstruit à l'identique au début des années 1930 à l'initiative de la comtesse d'Hinnisdal.

Tilloloy

Armoiries des de Belleforière sur le fronton de la façade principal

Tilloloy

Tilloloy

Sur le fronton de la façade sur le parc, armoiries des D'Hinnisdal

Tilloloy

De sable au chef d'argent chargé de trois canettes de sable becquées et membrées de gueules.

Tilloloy

Fronton des Grandes Ecuries avec les armes des Belleforière entourées de chevaux, de chiens, de cerfs et de deux cors de chasse, attributs distinctifs du grand veneur Charles-Alexandre-Maximilien-Antoine de Belleforière.

Restauré par Edmond Duthoit.

Tilloloy


Blason des Soyecourt sur une borne.

Tilloloy

Tilloloy

 

 

 

 

 

 

 

 

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Moreuil

Publié le 13 Février 2016 par remus80

Moreuil

Ce sont les armes de la famille De Moreuil, et plus précisément celles de Bernard III, sire de Moreuil en 1243, qu'a relevées la commune, et qu'elle utilise sur ses documents officiels. Ces armes sont connues par plusieurs sceaux ou contre-sceaux de 1243, 1259 et 1265 conservés aux Archives départementales de la Somme.

Moreuil

Les premiers seigneurs de Moreuil connus étaient issu des comtes de Soissons. Premier du nom, Bernard 1er de Moreuil, fils de Guillaume de Soissons, fonde en 1109 le prieuré de Saint-Vaast, érigé en abbaye en 1148, où les seigneurs de Moreuil eurent leur sépulture. La seigneurie de Moreuil resta dans cette famille jusqu'à Jean II de Soissons-Moreuil, bailli du Vermandois, vivant en 1509; il eut deux filles, mais le domaine resta dans sa descendance jusqu'à la Révolution.
Une intéressante légende héraldique s'attache au blason des De Moreuil, et de la ville de Moreuil par voix de conséquence. Bernard II de Moreuil, seigneur de Moreuil et de Brienne, maréchal de France en 1137, avait rendu de grands services au roi Louis VII, à qui il aurait sauvé la vie au cours de la 2e croisade, en 1147. Répondant au roi qui lui demandait ce qu'il voulait en remerciement de son acte, il répondit qu'une seule fleur de lis sur son écu suffirait à son honneur. Le roi, selon son expression, lui en concéda "par millions", ce que les hérauts d'armes traduisirent par un rébus picard: des fleurs de lis posées par mi-lion.
(Jacques Dulphy)

Moreuil

 

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D'azur semé de fleurs de lis d’or, au lion naissant d'argent brochant sur le tout.

Moreuil

Blason au fronton de l'hôtel de ville. L'hôtel de ville a été reconstruit en 1931 après les destructions de la Grande Guerre. Le lion n'y est pas naissant, mais représenté par sa tête seule, et coupée. De même, le champ n'y est pas semé de fleur de lys, mais de besants. On ne connaît pas l'origine de ces erreurs manifestes. Les besants (pas plus que la tête coupée) ne se justifient, sinon, pour les seconds, par un refus des lys.
(Photo Jacques Dulphy, 2013)

Moreuil

Médaille-jeton portant la date de 1214, restitution de l'époque Louis XV à la gloire des Soissons-Moreuil.

Moreuil

 

La seigneurie appartenait au Moyen-Âge à une branche cadette des comtes de Soissons.

En 1109 Bernard de Soissons-Moreuil y fonda un prieuré dédié à Saint-Vaast, érigé en abbaye en 1140 qui devint le lieu de sépulture de sa famille.

Moreuil

En 1170 Bernard II fonda une chapelle dans le château.

Saccagé en 1353 par la Jacquerie, puis relevé, le château appartint au début du XVème siècle à de puissants personnages partisans des Bourguignons.

Thibaut de Soissons-Moreuil est en 1415 gouverneur de Boulogne et de Picardie, son fils Waleran est chambellan de Philippe Le Bon et bailli d'Amiens, il meurt en 1464.

En 1434, la place tombe aux mains des partisans du roi de France Charles VII et l'armée bourguignonne vint aussitôt l'assiéger, elle s'en empare au terme de 8 jours de siège et la fait démolir.

Dès 1473, Jean de Soissons-Moreuil se tourne vers le parti royal et livre à Louis XI la place de Roye, devenu prince de Poix, bailli du Vermandois puis capitaine d'Abbeville, il est à la fin du XVème siècle l'un des plus puissants personnages de Picardie.

En 1497, sa petite fille Jossine épouse Jean VII de Créqui dit "Le riche", gouverneur de Montreuil.  

Moreuil

De Créqui : D'or au créquier de gueules

Devise : Qui s'y frotte, s'y pique

Moreuil

 

Leur fils Jean VIII de Créqui, prince de Poix, meurt en 1555.

Vraissemblablement rebâti à la fin du XVème siècle par Jean de Soissons-Moreuil, le château garde en 1588 assez d'importance pour que la ville d'Amiens y fasse tenir garnison au nom de la Ligue.

Charles de Blanchefort-Créqui (mort en 1638), prince de Poix et duc de Lesdiguières, maréchal de France, ne s'intéresse pas aux vieux château qu'il a hérité en Picardie.

En 1636 les Impériaux s'emparent du château.

Au début du XVIIIème siècle, après la mort de François de Créqui et de Catherine Rougé du Plessis-Bellière son épouse, Moreuil échoit à leur neveu Louis de Rougé.

Moreuil

de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent

Devise : Rougé rugit mais ne rougit

 

Déclaré bien national et mis en adjudication en l'an IV.

Sous l'Empire, Bonabes-Alexis marquis de Rougé (1778-1839) fait élever un grand corps de logis mais il ne réside que très peu en Picardie.

Moreuil

Il laisse le château au second de ses fils, le marquis de Plessis-Bellière, sous-lieutenant de hussards de la Garde Royale (1809-1888).

Fille unique du marquis de Pastoret, la marquise de Plessis-Bellière décède sans postérité en 1890, instituant le pape Léon XIII légataire universel.

La famille conteste le testament et obtient gain de cause, le château est alors vendu en 1897 à M. de Liégeard.

Moreuil

occupé en 1916.

Il est pratiquement détruit en 1918 et ses ruines rasées.

Moreuil

Moreuil

Les ruines des deux tours qui subsistent encore constituent le seul vestige de l'un des plus importants châteaux de Picardie.

MoreuilMoreuilPhotos by Chris

 

Moreuil

Ancienne église avec porche du XVème siècle

Moreuil

en 1904.

Moreuil

 

 

 

 

Moreuil

Catherine de Rougé du Plessis-Bellière, duchesse D'Elbeuf par son mariage.

 

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Rue

Publié le 12 Février 2016 par remus80

 

Rue

Le blason de Rue est tantôt dessiné ou blasonné coupé, tantôt dessiné ou blasonné au chef. Bien que la première partition soit celle retenue par l'Armorial de la Somme (1972), la commune de Rue fait aujourd'hui, en abondance, l'usage exclusif d'un blason "au chef".

D'azur aux trois lettres capitales R, U et E d'or, ordonnées 2 et 1; au chef d’azur à trois bandes d'or et à la bordure de gueules.
Le chef est aux armes du Ponthieu (avec inversion des émaux azur et or)

 

Rue

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Les archives de l'Hôtel-Dieu de Rue montrent plusieurs sceaux de la commune ancienne de cette ville, au XVe siècle, qui présentent ce blason. Au XIVe siècle, le sceau du maire de Rue (érigée ou confirmée en commune en 1210 par Guillaume III de Ponthieu) représentait le maïeur debout armé d'une épée dressée, coiffé d'un casque carré, se défendant d'un écu sans blason et combattant un lion. Une matrice de ce sceau est conservée au musée d'Abbeville, une autre plus tardive au musée d'Amiens. D'après l'Armorial de la Somme, un autre sceau de la même époque aurait porté une aigle au vol abaissé.
Toujours est-il qu'à la fin du XVe siècle, la commune de Rue, dont le maire utilise toujours un sceau à l'homme debout et armé combattant un lion, fait usage complémentaire d'un contre-sceau orné d'un écu portant le mot "RVE" sous un chef chargé de trois bandes à la bordure, qui est De Ponthieu avec inversion des émaux azur et or.

Rue

Ces sceau et contre-sceau apparaissent sous un accord au sujet d'une dîme en 1489. Ce document est conservé aux Archives de la Somme, provenant du chapitre de la cathédrale d'Amiens.
(Jacques Dulphy)

                                                         *

Rue

 

 La ville était très bien fortifiée, au XVIème siècle on la citait encore au rang des principales forteresses de Nord de la France.

La destruction des murailles et de la citadelle en 1668 fut imposée à Richelieu comme condition sine qua non du traité d'Aix-la-Chapelle.

Souvent assiégée et prise, pas moins de 23 fois en 300 ans.

Voici les nom des capitaines et gouverneurs de la ville.

Rue

 

                                                                    *

                                                          Le Beffroi

 

Rue

Un premier beffroi fut construit en 1214, dès l'achat au Comte de Ponthieu de la charte qui accorde les libertés communales à la population de la Ville de RUE.
Endommagé au cours des conflits puis reconstruit après la Guerre de Cent Ans, le beffroi actuel présente une partie basse datant du XVème siècle.

On retrouve le blason sur le beffroi

Rue

*

La chapelle du Saint-Esprit

Rue

Construite entre 1440 et 1515, c'est un bijou de l'art gothique flamboyant picard, bâtie afin d'accueillir des pèlerins venus vénérer un crucifix miraculeux venant de Jérusalem trouvé dans une barque qui s'échoua au port en 1101. Elle est décorée d'une dentelle de sculptures décoratives, et comprend de remarquables voûtes élevées, ornées de clés de voute pendantes

Rue

Au-dessus du tympan, deux petits animaux tiennent dans leurs pattes le blason.

 

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Bertangles

Publié le 10 Février 2016 par remus80

De gueules à cinq tourelles d'or ordonnées en orle.

Bertangles

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Il s'agit du blason de la très ancienne famille de Bertangles, dont les premiers représentants étaient seigneurs du lieu. En 1155, Bernard de Bertangles est cité comme témoin dans une charte de Jean de Ponthieu, et en 1170, devant Enguerrand de Vignacourt. Le blason des anciens seigneurs de Bertangles consistait en cinq 'tournelles' rangées en orle.

Bertangles

On le voit notamment sur le sceau d'André de Bertangles, chevalier, seigneur d'Hérissart en 1252. Le sceau, très abîmé, est conservé aux Archives de la Somme; il est de type équestre, et le bouclier du chevalier présente ce décor de tourelles. La seigneurie de Bertangles passa aux De Glisy par le mariage de Jehanne de Bertangles, dernière du nom, avec Jehan II de Glisy, vivant en 1524.
(Jacques Dulphy)

C'est d'ailleurs les armes accolées des de Glisy et des de Clermont-Tonnerre qui se trouvaient sur le portail d'entrée de l'ancien château, la date de 1625 et le blason ont été bûchés à la Révolution.

Bertangles

Bertangles

 

 Armoiries des Clermont-Tonnerre

De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir

BertanglesLes clefs symbolisent l'autorité papale, les armes ayant été concédés par une bulle pontificale à Eynard de Clermont.

Bertangles

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On les retrouve sur le fronton du château construit de 1730 à 1734.

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Sur les grilles du château

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 Dans l'église Saint-Vincent, monument funéraire de Julian de Clermont-Tonnerre (mort en 1563) et de son épouse Claude de Rohan (morte en 1582)

Réalisé en 1852 par les frères Duthoit

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Armoiries sur le linteau des Clermont-Tonnerre à gauche et de Rohan à droite : de gueules à neuf mascles d'or, posées 3,3 et 3.

Bertangles

Bertangles

 

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Ham

Publié le 9 Février 2016 par remus80

(XVIIIe s.) D'azur à la muraille d'argent, mouvant de la pointe, crénelée de quatre pièces, maçonnée de sable, brochant sur une tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée de deux guidons d'or adossés en sautoir.

Ham

http://armorialdefrance.fr/

 

La ville de Ham ne porte pas, comme certains ouvrages ou certains sites sur internet l'affirment, "d'or à trois croissants de gueules". Ces armes-là sont celles de la famille de Ham, très anciennement connue. La maison De Ham fut seigneur du lieu du XIIe au XIVe siècle.

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On retrouve ces armoiries sur l'écu d'Odon IV dont la pierre tombale se trouve dans la crypte de l'église de Ham au côté de son épouse Isabelle de Bethencourt.

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Sceau d'Odon IV

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sceau du bailliage de Ham

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Ham disposait cependant depuis le XIIe siècle d'une organisation communale, avec maieurs et échevins. La commune affranchie de Ham disposait aussi d'un blason qui semble avoir été dans les premiers temps "à la tête de saint Vaneng". Le buste de saint Vaneng est figuré sur le contre-sceau d'une charte de 1223. Mais dès le XIVe siècle, sans doute sous l'influence des seigneurs qui commandaient les milices de la ville, est revenu un écu aux trois croissants, aux couleurs modifiées par rapport à celles de la famille de Ham. Ce sceau est encore utilisé en 1595.
Mais au XVIIe siècle, tandis que certains auteurs continuaient de citer les armes aux croissants, d'autres auteurs mentionnaient déjà des armes différentes: "d'azur à la muraille d'argent maçonnées de sable, confortée d'une tour d'argent crénelée de sable sommée de deux pennons d'or". Ces armes sont sans doute inspirées du fort de Ham, dont les premiers remparts élevés en pierre datent du XIIIe siècle.

Ces armes sont utilisées sans interruption depuis le XVIIIe siècle; ce sont celles qui figurent à l'Armorial de la Somme.  J.Dulphy

Louis de Luxembourg, connétable de Louis XI en 1465,fit reconstruire le château et le dota en 1441 d'un donjon monumental de 33 m de hauteur et 33 m de diamètre, qui fut dynamité en 1917 par les troupes allemandes.

Il épousa en 1435 Jeanne de Bar, il hérita à son décès de la seigneurie de Ham.

Veuf en 1462, il se remaria en 1466 avec Marie de Savoie

 

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Louis de Luxembourg : d'argent au lion de gueules, à la queue fourchue, nouée et passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or.

 

La devise de Ham (devise ancienne):

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MON MYEUX

La ville de Ham a fait sienne cette devise qui était celle de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, seigneur de Ham, connétable de France (1418-1475) ; il l'avait fait graver, en gros caractères gothiques, au-dessus de la porte d'entrée du château de Ham.

Nous lisons dans Gomart : "Un de nos compatriotes, M. Léon Paulet, à qui nous devons de curieux détails sur le château de Ham, pense que les mots MON MYEUX qui décorent la Grosse Tour du fort de Ham ne furent pas spécialement affectés à ce monument. Dès longtemps avant ils étaient l'emblème adopté par le connétable ; ils lui servaient même de cri de guerre et signifiaient : Je ferai de mon mieux, devise qui est bien dans l'esprit du moyen âge.

"Nous trouvons encore cette devise brodée sur son étendard à la bataille de Montlhéry, en 1465 : "L'estendard du comte de Sainct-Pol, my-partie de soie grise et rouge, à une licorne d'argent au bout de dessus envers la lance, a toute la corne et le bout des pieds d'or et si avoit escript en grandes lettres d'or : MON MYEUX."

Ham

 

 

 

HamHam

le château a été dynamité par les Allemands.

 

On retrouve ces armoiries sur l'hôtel de ville construit à la fin du 19ème siècle, il fut détruit lors de la Première Guerre Mondiale, seule la façade a subsisté, l'édifice fut reconstruit dans l'entre-deux-guerres.

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 Photos A.Vincent

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Sur le monument aux morts

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Ci-dessous,la porte Louis XIV, portail de l'abbaye en pierre de taille rappelle sur son fronton la restauration, le médaillon de 9 abeilles est l'emblème des restaurateurs, une sculpture rubanée indique les prénoms de ceux-ci et les dates des travaux : Restauré par Etienne Delicourt et sa fille Marie de 1881 à 1885.

Hamcliquez pour agrandir

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Nesle

Publié le 7 Février 2016 par remus80

Nesle

Le blason s'inspire d'un sceau communal du XIV ème siècle, lui-même inspiré du blason de la famille de Nesle, issue des comtes de Clermont, cette famille figure au Moyen-Age parmi les plus illustres de Picardie.

Nesle

 

http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à trois bars d'or posés en pal, celui du milieu surmonté d'une fleur de lys du même.

Au XIIe siècle, la ville de Nesle obtient une charte de communale, et utilise un sceau armorié. Ce sceau est connu, notamment, par un document de 1303 conservé aux Archives nationales où il est appendu: il est orné de deux bars adossés, comme l'est le blason des comtes de Clermont-Nesle. Presque à la même époque, en 1324, le sceau d'Isabeau de Nesle, épouse d'Hugues de Nesle, montre à dextre d'une figure de la dame, un blason semé de trèfles à deux bars.

Nesle


Le temps passant, les deux bars adossés du blason communal devinrent trois poissons de rivières - plus conformes aux espèces qui peuplaient l'Ingon, qui entourait les murailles de la ville - posés en pal "celui du milieu plus petit", on abandonna le semé de trèfles et on surmonta le poisson central d'une fleur de lis, témoignage de tant de fidélité de la ville et des sires de Nesle à la couronne de France, puis à la France plus simplement.
(Jacques Dulphy)

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On retrouve le blason sur l'hôtel de ville

Nesle

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sur une façade de maison, les deux bars adossés version 1303.

Nesle

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Au cimetière

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                                                                 ***

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                         Une des plus importantes seigneuries de Picardie.

Elle fut assiégée en 1472 par Charles le Téméraire, malgré la reddition du commandant de la place, le duc fit pendre ou étrangler toute la garnison avant de démanteler la forteresse et y mettre le feu.

Relevée de ses ruines et devenue en 1545 le siège d'un marquisat érigé par François 1er en faveur de Louis de Sainte-Mauve.

La ville fut de nouveau saccagée en 1552 et 1636.

Louis Charles de Mailly, brillant officier, l'acquit en 1666 de J-B de Monchy, son beau-frère.

Il entreprit la construction d'un vaste château classique sur le site de l'ancienne forteresse, mais mourut en 1708 âgé de 90 ans, sans l'avoir achevé.

Son fils ayant été tué devant Philippsbourg, son petit-fils Louis III, ne se hâta pas de faire poursuivre les travaux.

A sa mort son cousin Louis de Mailly-Rubempré obtint la substitution du marquisat.

Saisi en 1793 sur l'émigré Mailly-Nesle et dépouillé de ses meubles, le château revint après la Révolution à Louis-Joseph de Mailly-Nesle qui ne fit pas restaurer.

Au terme d'une démolition partielle en 1821, seul subsista le grand pavillon latéral, flanqué d'une amorce de corps de logis réduite au rdc.

Restaurés à la fin du 19ème siècle par M.Duhamel-Dejean, ces vestiges eurent beaucoup à souffrir de la Première Guerre mondiale.

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Nesle

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église en ruines.

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